Didier Gailhaguet

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Modèle:Infobox Patineur artistique

Didier Gailhaguet (né le Modèle:Date à Béziers, département de l'Hérault<ref>Modèle:Lien web</ref>), est un patineur artistique et entraîneur français. Il fut marié à Annick Dumont. Il a été deux fois champion de France en 1974 et 1975.

Biographie

Carrière sportive

Didier Gailhaguet monte cinq fois sur le podium des championnats de France dont deux fois sur la plus haute marche en 1974 et 1975. Il a été entraîné entre autres par Philippe Pélissier.

Sur le plan international, Didier Gailhaguet n'a jamais pu rivaliser avec les meilleurs patineurs du monde. Il est sélectionné cinq fois aux Championnats d’Europe et du monde. Sa meilleure performance européenne est une septième place en 1974 à Zagreb, et ses meilleures performances mondiales sont ses dixièmes places en 1971 à Lyon et 1974 à Munich. Il a représenté également la France aux JO de 1972 à Sapporo avant de se blesser gravement au genou dans un match de rugby avant les JO de 1976 à Innsbruck.

Reconversion

Entraîneur

Didier Gailhaguet va développer, avec son épouse Annick Dumont et Pierre Trente, un centre de patinage artistique à Champigny-sur-Marne, qui devient une pépinière d'où sortent des patineurs français comme Agnès Gosselin, Fernand Fédronic, Frédéric Lipka, Surya Bonaly, Éric Millot, Nicolas Pétorin, Romain Gazave, Stanick Jeannette, Frédéric Dambier, Gabriel Monnier...

Il devient en Modèle:Date-, directeur des équipes de France de patinage artistique et de danse sur glace<ref>Article du journal l'Humanité</ref>, après avoir été entraîneur de haut niveau pendant une dizaine d'années à la patinoire de Champigny-sur-Marne. Son travail consiste à rationaliser l'ensemble du potentiel du patinage artistique français, en organisant des stages pour les élites du pays mais aussi en améliorant la détection et la formation des jeunes patineurs prometteurs.

Première présidence de la FFSG (1998-2004)

Le Modèle:Date-, Didier Gailhaguet est élu président de la FFSG (Fédération française des sports de glace) pour quatre années. Il succède à Bernard Goy qui a été contraint de démissionner après le dépôt de bilan de la fédération en Modèle:Date-. Les principaux faits marquants de sa première présidence sont :

Il fut mêlé au scandale des Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City, dans lequel la juge française Marie-Reine Le Gougne avait avoué avoir mal jugé la compétition des couples à cause de la pression du président de la fédération française Didier Gailhaguet. Parmi les témoins ayant entendu Marie-Reine Le Gougne confesser cette pression, il y a la Britannique Sally-Anne Stapleford, la Suédoise Britta Lindgren, l'Allemande Walburga Grimm et l'Américain Jon Jackson. Même le chauffeur de Didier Gailhaguet pendant les Jeux a témoigné avoir entendu la preuve de son implication sur le scandale.Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Article détaillé

Ce scandale ne l'empêche pas d'être réélu à la tête de la FFSG en Modèle:Date- pour un nouveau mandat de quatre ans, avec 84,5 % des voix<ref>Article du journal L'Humanité du 27 mai 2002.</ref>.

À l'issue d'une enquête internationale<ref>Décision du Conseil de l'ISU en matière disciplinaire concernant Mme Marie-Reine Le Gougne et M. Didier Gailhaguet</ref> du conseil de l'International Skating Union (ISU), celle-ci rend sa décision le Modèle:Date-. Elle exclut Didier Gailhaguet de ses membres du conseil et à tout évènement de l'ISU pendant une durée de trois ans, et exclut toute participation de sa part pour les Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin. Quelques semaines plus tard, le Modèle:Date-, Didier Gailhaguet se résigne à démissionner de la présidence de la FFSG, mais se présente néanmoins à sa propre succession le mois suivant. Il n'obtient que 41 % des voix contre 54 % à son adversaire Norbert Tourne qui était vice-président de la FFSG depuis 1998<ref>Article du journal L'Équipe du 19 juin 2004</ref>.

Seconde présidence de la FFSG (2007-2020)

En Modèle:Date-, il est réélu président de la FFSG avec plus de 50 % des voix dès le premier tour<ref>Article de Passion-patinage.com</ref>. Il souhaite que pendant son mandat soit Modèle:Citation pour le patinage artistique. Modèle:Citation

Pendant les Jeux olympiques d'hiver de 2010, Didier Gailhaguet a critiqué la préparation olympique du champion français Brian Joubert. Dans un entretien au journal L'Équipe il dit : Modèle:Citation Ce dernier ajoute Modèle:Citation que le patineur français était un Modèle:Citation.

Le Modèle:Date-, il est une nouvelle fois réélu président de la FFSG avec 88 % des voix dès le premier tour<ref>Article du journal régional L'Union du 27 juin 2010.</ref>. Il prépare entre autres l'organisation des championnats du monde de patinage artistique en Modèle:Date- à Nice, comme ce fut déjà le cas en Modèle:Date-.

À la suite de l'affaire Sarah Abitbol, avec la publication de son livre Un si long silence le 30 janvier 2020 où elle accuse son ancien entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée dans les années 1990-1992<ref>Modèle:Lien web</ref>, Didier Gailhaguet est poussé à la démission de la fédération le 8 février 2020.

Affaire Sarah Abitbol

Modèle:Section affaire judiciaire en cours À la suite du témoignage de Sarah Abitbol dénonçant les agressions sexuelles et viols de son ancien entraîneur Gilles Beyer, Didier Gailhaguet est convoqué par la ministre des Sports Roxana Maracineanu. Il est accusé par Sarah Abitbol d'avoir couvert les agissements de son ancien entraîneur et demande sa démission<ref>Modèle:Article</ref>. À la sortie de l'entrevue, Didier Gailhaguet renvoie la responsabilité à la ministre qui était en poste au moment des faits, Marie-George Buffet, qui a, selon lui, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Après cette déclaration publique, Marie-Georges Buffet Modèle:Citation et dénonce une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Elle déclare qu’elle a effectué toutes les démarches administratives et judiciaires pour écarter Gilles Beyer en diligentant une enquête administrative demandant expressément l’éloignement de cet entraîneur et transmis l’affaire au parquet. Le parquet n'ayant pas donné une suite favorable à une ouverture d'une enquête, Gilles Beyer avait alors pu reprendre ses activités avec l'autorisation de la Fédération française des sports de glace (FFSG)<ref>Modèle:Article</ref>.

En parallèle, un collectif d'anciens sportifs et professionnels lance également une pétition à son encontre pour demander sa démission Modèle:Citation

Le Modèle:Date-, Didier Gailhaguet annonce sa démission de la présidence de la FFSG<ref>Clément Guillou, « Violences sexuelles dans le patinage : Didier Gailhaguet a fini par céder », lemonde.fr, 8 février 2020, consulté le 9 février 2020.</ref>. Trois mois plus tard, il annonce qu'il refuse de quitter le Comité national olympique et sportif français (CNOSF)<ref>Modèle:Article</ref>.

Vie privée

Il est marié avec l'entraîneuse de patinage artistique Annick Dumont de 1986 à 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Palmarès

Compétitions / Années 1970 1971 1972 1973 1974 1975
Jeux olympiques d'hiver 13e
Championnats du monde 19e 10e 13e 10e 13e
Championnats d’Europe 19e 10e 8e 7e 9e
Championnats de France 3e 3e 2e F 1er 1er
Légende : F = Forfait

Publication

Notes et références

<references />

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

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