Jeux olympiques d'hiver de 2006
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Jeux olympiques
Les Jeux olympiques d'hiver de 2006, officiellement connus comme les Modèle:XXes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Turin en Italie du 10 au Modèle:Date. Turin obtient les Jeux lors de sa première candidature en s'imposant face à la ville de Sion en Suisse. C'est la troisième fois qu'une ville italienne organise les Jeux après Cortina d'Ampezzo en hiver 1956 et Rome en été 1960. Le Comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin (TOROC) est chargé de l'organisation des Jeux. Tous les sites de compétition se situent dans la province de Turin, principalement à Turin et Sestrières.
Les Jeux rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils se mesurent dans quinze disciplines qui regroupent un total de Modèle:Nobr officielles, soit six de plus qu'en 2002. Le snowboardcross, le départ en ligne, dit aussi mass-start, en biathlon ainsi que deux épreuves par équipes en patinage de vitesse et en ski de fond font leurs entrées au programme olympique, tandis que trois pays envoient pour la première fois une délégation aux Jeux d'hiver : l'Albanie, l'Éthiopie et Madagascar.
La patineuse de vitesse canadienne Cindy Klassen est l'athlète la plus médaillée des Jeux, avec cinq médailles dont une en or. Au classement des nations, l'Allemagne domine avec Modèle:Unité dont onze titres olympiques. Les Jeux sont notamment marqués par le scandale de dopage qui touche les biathlètes et fondeurs autrichiens, au cours duquel la police italienne découvre du matériel destiné à la pratique des transfusions sanguines dans le chalet qui les hébergeait. La biathlète russe Olga Pyleva est également exclue pour dopage.
Sélection de la ville hôte
Modèle:Article détaillé L'élection de la ville hôte des Jeux d'hiver de 2006 est la première élection depuis la révélation du scandale de l'attribution des Jeux à la ville de Salt Lake City pour 2002. Une nouvelle procédure d'élection est mise en place lors de la Modèle:108e du CIO qui se déroule à Lausanne les 17 et Modèle:Date-<ref name="universalis"/>. Une commission d'évaluation composée de Modèle:Nobr présidée par l'ancien skieur alpin japonais Chiharu Igaya est chargée de sélectionner les deux villes finalistes qui sont soumises au vote des membres du CIO<ref name="monninp168">Modèle:Harvsp.</ref>. Six villes sont candidates pour accueillir les Jeux : Helsinki en Finlande, Klagenfurt en Autriche, Poprad-Tatry en Slovaquie, Sion en Suisse, Turin en Italie et Zakopane en Pologne. Sion et Turin sont sélectionnées comme finalistes et alors que la cité valaisanne fait figure de favorite, c'est finalement Turin qui est choisie lors de la Modèle:109e du CIO le Modèle:Date à Séoul en Corée du Sud<ref name="universalis">Modèle:Lien web.</ref>. La victoire turinoise est une surprise : seule une chaîne de télévision privée retransmet en direct le résultat du vote, tandis que la mairie de la ville, convaincue de l'échec, n'a prévu aucune festivité<ref name="monninp171">Modèle:Harvsp.</ref>. Plus encore, la population turinoise semble indifférente à l'annonce de l'accueil des Jeux d'hiver, d'une part car les sports d'hiver et l'olympisme passionnent peu les habitants de la ville malgré la proximité des stations alpines, d'autre part car en 1999, alors que Turin se trouve en situation de déclin industriel, sa population n'a ni un fort sentiment d'appartenance, ni de grandes espérances pour la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En revanche, 67 % de la population du Valais avait accepté une garantie de déficit lors d'une votation et Sion proposait des Jeux compacts dont elle avait déjà assuré le financement<ref name="universalis"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Turin devient ainsi la deuxième ville italienne à organiser les Jeux d'hiver après Cortina d'Ampezzo en 1956. Avec une population de plus de Modèle:Unité, elle est l'une des plus grandes choisies pour accueillir les Jeux d'hiver<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Organisation
Comité d'organisation
Le « Torino Organising Committee » (TOROC) est créé le Modèle:Date- à la suite du comité de candidature de Turin, six mois après l'élection de la ville. Le TOROC est présidé par Valentino Castellani, maire de Turin, et son adjointe Evelina Christillin, qui officiait jusqu'alors en tant que présidente du comité de candidature. Le nouveau comité d'organisation fonctionne conjointement avec l'Agence Turin 2006, responsable de la construction des infrastructures olympiques<ref name="monninp171"/>,<ref name="universalis"/>. Dès sa création, le TOROC a pour objectif d'organiser au mieux les Jeux, d'attirer l'attention du monde entier sur Turin et ses montagnes et de valoriser l'Italie et unir les cultures. Le gouvernement italien apporte son soutien au comité d'organisation par le biais de la création de l'Agenza Torino 2006, une structure gouvernementale chargée de la réalisation des infrastructures planifiées par le TOROC pour le déroulement des Jeux à partir des financements assurés par l'État<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Aspects économiques
Le coût total des Jeux de Turin est estimé à trois milliards d'euros. Alors qu'il avait évalué son budget initial à Modèle:Unité d'euros, le comité d'organisation est contraint de solliciter une aide du gouvernement italien, en réévaluant ce budget à Modèle:Unité d'euros. La piste de bobsleigh de Cesana Pariol symbolise à elle seule le dérapage budgétaire : sa construction revient à près de Modèle:Unité d'euros, alors que le comité d'organisation reconnaît lui-même que cette piste ne sera plus utilisée après les Jeux<ref name="universalis"/>.
La couverture médiatique des Jeux de Turin bat des records : les épreuves sont diffusées dans près de Modèle:Unité et sont suivis pour la première fois en haute définition ou sur téléphone mobile. Les droits de retransmission s'élèvent à Modèle:Unité de dollars, ce qui représente Modèle:Unité. La chaîne NBC, diffuseur exclusif aux États-Unis, verse à elle seule Modèle:Unité de dollars. La vente des billets rapporte quant à elle Modèle:Unité de dollars, soit Modèle:Unité d'euros<ref name="universalis"/>.
Marketing
Modèle:Images Le logo des Jeux de Turin, adopté à la fin de Modèle:Nobr, est présenté officiellement lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Salt Lake City en 2002. Sa silhouette évoque à la fois une montagne et la Mole Antonelliana, le monument le plus célèbre de la ville, haut de plus de Modèle:Unité. Par cette double référence, le logo symbolise le lien de la ville de Turin avec les montagnes qui l'environnent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Par la simplicité de ses formes, le logo des Jeux offrent plusieurs niveaux de lecture. La toile qui se dessine en bleu symbolise la porte d'ouverture sur le monde que les Jeux représentent pour Turin, la rencontre entre les peuples, ainsi que le réseau Internet, marque de l'innovation et de la technologie dans la ville. Le graphisme innovant du logo rappelle quant à lui l'importance du design dans l'histoire de la ville avec des personnages tels que Giorgetto Giugiaro et Sergio Pininfarina. La dénomination « Torino 2006 », le nom italien de la ville, renforce l'identité locale de Turin en marquant son caractère de ville italienne<ref name="biasin59">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le comité d'organisation adopte la devise « Modèle:Lang », que l'on peut traduire par « La passion vit ici », pour démontrer le caractère dynamique de la ville<ref name="biasin59"/>.
Les mascottes officielles utilisées par le comité d'organisation, Neve et Gliz, sont l'œuvre de Pedro Albuquerque. Boule de neige vêtue de rouge, Neve, dont le nom signifie « neige » en italien, symbolise l'harmonie et l'élégance des mouvements. Gliz, dont le nom rappelle le mot Modèle:Lang, « glace » en italien, est un cube de glace bleu dont les formes angulaires rappellent la puissance et la force des athlètes. La création des mascottes a fait l'objet d'un concours international, lancé trois ans avant le début des Jeux et qui a recueilli Modèle:Unité. Un dessin animé, mettant en scène les deux mascottes des Jeux, est diffusé en Modèle:Unité d'une minute entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sur les chaînes de télévision publiques italiennes Rai 2 et Rai 3. Le but de cette opération est de promouvoir les Jeux auprès de la population en traitant chaque jour d'un sujet lié à l'olympisme<ref name="mascotte">Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, tout le système d'identité visuelle des Jeux de Turin repose sur le concept de la « Place », en tant que lieu de rencontre et d'échange, ce qui symbolise l'idéal fédérateur du mouvement olympique. Le choix de la place fait également référence à l'architecture typique des places italiennes. Le visuel choisi pour représenter la place se démarque par le contraste entre les couleurs chaudes et les couleurs froides, de même que l'usage de la perspective<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En plus des partenaires internationaux directement associés au Comité international olympique, le TOROC assure le financement de l'organisation en s'associant à d'autres partenaires, principalement des institutions publiques ou des entreprises italiennes, en lien avec la tradition économique et industrielle de la région turinoise. Les sponsors principaux des Jeux de Turin sont donc notamment la région Piémont, le groupe Fiat, la banque Sanpaolo, ainsi que le groupe Telecom Italia à travers sa filiale de téléphonie mobile TIM<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce sont ainsi cinq sponsors principaux, dix-sept sponsors officiels et trente fournisseurs officiels qui sont associés aux Jeux de Turin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Nations participantes
Quatre-vingts nations envoient une délégation à Turin, pour un total de Modèle:Unité dont Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="monninp210">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les femmes représentent 38,23 % des athlètes participants, soit la plus grande part à l'époque depuis la création des Jeux d'hiver en 1924<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Avec trois pays et Modèle:Unité de plus que lors des Jeux de 2002, cela constitue un record de participation pour les Jeux d'hiver à l'époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trois nations participent à des Jeux olympiques d'hiver pour la première fois : l'Albanie, l'Éthiopie et Madagascar<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Cameroun, les Fidji, la Jamaïque, Porto Rico et Trinité-et-Tobago, présents aux Jeux de Salt lake City en 2002, ne participent pas en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre indiqué entre parenthèses correspond au nombre d'athlètes engagés dans les épreuves officielles pour chaque pays<ref name="2006 Torino Winter Games SR">Modèle:Lien web.</ref>.
Sites
Les Jeux de Turin se caractérisent par une relative dispersion des sites. Les épreuves de neige sont organisées dans les stations alpines situées à environ Modèle:Unité à l'ouest de Turin<ref name="universalis"/>. Conformément aux principes de l'Agenda 21, la construction des différents sites est pensée dans une perspective de développement durable. La région Piémont et le Ministère de l'Environnement ont ainsi exercé des contrôles et le comité d'organisation a signé des accords sur le respect de l'environnement avec l'Organisation des Nations unies et la Commission européenne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Klaus Töpfer, reconnaît ainsi qu'Modèle:Citation
Les cérémonies d'ouverture et de clôture sont organisées au Stade olympique de Turin, bien que l'enceinte n'accueille aucune épreuve sportive<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Sites sportifs
La station de Sestrières accueille les épreuves de ski alpin masculin, ainsi que les épreuves techniques féminines : la descente et le super-G masculins se déroulent sur la piste Kandahar Banchetta, le slalom et le slalom géant masculins sont organisés à Sestrières Colle, tandis que le slalom et le slalom géant féminins se tiennent sur la piste Giovanni-Agnelli. Les épreuves de vitesse féminine sont quant à elles organisées sur la piste de Fraiteve, à Cesana San Sicario<ref name="universalis"/>. Les différentes installations de ski alpin accueillent entre 6 160 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La piste de bobsleigh, luge et skeleton de Cesana Pariol est construite spécialement pour les Jeux, face au mont Chaberton, situé à la frontière avec la France. D'une longueur de Modèle:Unité, elle compte Modèle:Unité pour un dénivelé de Modèle:Unité. Elle peut accueillir jusqu'à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le stade de biathlon de Cesana San Sicario s'étale sur une surface de Modèle:Unité. Il comporte plusieurs circuits dont la longueur varie de 4 à Modèle:Unité et propose Modèle:Unité. La station de Pragela reçoit les compétitions de ski de fond, de saut à skis et de combiné nordique. Construit spécialement pour les Jeux, le stadio del Trampolino possède une capacité de Modèle:Unité. Les épreuves de fond se déroulent sur le site de Pragelato Plan, à quelques kilomètres du tremplin, qui peut recevoir Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le village de Bardonnèche accueille les épreuves de snowboard, dans un stade d'une capacité de Modèle:Unité installé sur les pistes de Melezet<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les différentes compétitions de ski acrobatique sont organisées à Sauze d'Oulx. L'enceinte, située à Jouvenceaux, peut recevoir Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="universalis"/>.
Turin concentre les patinoires qui accueillent les épreuves sur glace. Le Torino Palasport Olimpico est la plus grande d'entre elles, pouvant accueillir près de Modèle:Unité lors des rencontres de hockey sur glace. Situé à proximité du Stade olympique et de la Piazza d'Armi, il est conçu par les architectes Arata Isozaki et Pier Paolo Maggiora<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Certaines rencontres sont disputées au centre des expositions Torino Esposizioni, aménagé en patinoire et disposant de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'anneau de vitesse d'Oval Lingotto est construit spécialement pour l'occasion. D'une capacité de Modèle:Unité, il est conçu par les cabinets d'architectes Hok Sport de Londres et Studio Zoppini Associati de Milan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les épreuves de patinage de vitesse sur piste courte et de patinage artistique se déroulent à la Palavela, la seule patinoire déjà existante, inaugurée Modèle:Nobr. Elle peut accueillir jusqu'à Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Enfin, les épreuves de curling sont disputées à Pignerol, à environ Modèle:Unité de Turin, dans l'enceinte du Modèle:Lang, qui peut accueillir Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Sites d'hébergement
Les athlètes et leurs délégations sont accueillis dans trois villages olympiques différents en raison de la dispersion des sites. Ce choix réside dans la volonté d'offrir aux athlètes un hébergement dans les mêmes conditions climatiques que lors des compétitions, de même qu'un temps de transport réduit vers le lieu des épreuves<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le plus grand des trois villages olympiques est situé à Turin et peut accueillir Modèle:Unité. Il est implanté près du site historique des Halles, construites en 1934, et accueille également le village des médias. Les architectes italiens Benedetto Camerana et Giorgio Rosental sont chargés de sa restauration à l'occasion des Jeux<ref name="universalis"/>.
Les concurrents des épreuves alpines et nordiques sont logés à Sestrières, dans les installations du Club Méditerranée et de Valtur, tandis qu'un autre bâtiment est construit spécialement pour les Jeux, pour une capacité totale de Modèle:Unité. Le troisième village olympique est implanté à Bardonnèche, dans le Colonia Medail, un quartier construit entre 1937 et 1939 par l'architecte Gino Levi-Montalcini et réhabilité pour accueillir Modèle:Unité. Il héberge les athlètes en compétition sur les sites de Bardonnèche, Sauze d'Oulx et Cesana Pariol<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="universalis"/>.
Déroulement
Relais de la flamme olympique
Modèle:Article connexe Le design de la torche olympique de Turin rappelle le logo des Jeux en son sommet à travers la forme de la Mole Antonelliana. L'inclinaison de la pointe de la torche reprend également la forme d'un ski. La torche olympique met en avant le savoir-faire de la ville de Turin, à travers une référence au design turinois et les ateliers de Sergio Pininfarina, de même que les techniques de pointe à travers ses caractéristiques techniques, puisqu'elle peut brûler jusqu'à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le relais de la flamme olympique a pour but de promouvoir les Jeux et de susciter l'adhésion du public tout au long de son voyage entre Athènes et Turin. L'organisation du relais de la flamme en Italie vise également à réveiller le sentiment de fierté des Italiens d'accueillir à nouveau les Jeux olympiques après ceux de Cortina d'Ampezzo en 1956 et ceux de Rome en 1960. Conformément à la tradition, la flamme est allumée à Olympie, le Modèle:Nobr, tandis que le relais débute le Modèle:Nobr suivant. Pendant Modèle:Unité, la torche parcourt Modèle:Unité. Elle traverse notamment chaque région italienne et sa capitale, de même que les six pays frontaliers de l'Italie, la France, la Suisse, la Slovénie, l'Autriche, Saint-Marin et le Vatican. La présence de Modèle:Unité est nécessaire pour porter la flamme en utilisant différents modes de transport, tels que le bateau, l'hélicoptère, l'avion, le cheval ou encore la bicyclette<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Calendrier
Les Jeux olympiques d'hiver de 2006 se déroulent du vendredi 10 au dimanche Modèle:Date-. Ils s'étendent donc sur dix-sept jours et trois week-ends, comme les éditions précédentes. Quatre-vingt-quatre épreuves sont au programme, soit six de plus que lors de l'édition précédente. Le snowboardcross, le départ en ligne en biathlon ainsi que deux épreuves par équipes en patinage de vitesse et ski de fond font leur entrée au programme olympique<ref name="universalis"/>.
CO | Cérémonie d'ouverture | ● | Épreuve(s) | 1 | Finale d'épreuve officielle<ref group=Note>Le chiffre indique le nombre de finales qui se tiennent ce jour-là pour chaque sport.</ref> | CC | Cérémonie de clôture |
Cérémonie d'ouverture
La cérémonie d'ouverture a lieu le vendredi Modèle:Date- dans le Stade olympique de Turin devant Modèle:Unité. Trente-deux caméras sont installées dans le stade pour assurer la retransmission de l'événement, qui est suivi par près de Modèle:Unité de téléspectateurs dont Modèle:Unité d'Italiens. Conçue par Andrea Varnier et le producteur Modèle:Lien, la cérémonie dure trois heures et s'articule autour de trois éléments : rythme, passion et vitesse. Le coup d'envoi de la cérémonie est donné par le gymnaste italien Jury Chechi qui frappe sur un gong avec un marteau géant, en présence du président de la République italienne Carlo Azeglio Ciampi<ref name="monninp175">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le spectacle, intitulé « Les Étincelles de la passion », met à l'honneur la culture italienne du Moyen Âge au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="chronologie"/>. Des tableaux évoquent La Divine Comédie de Dante, La Naissance de Vénus de Botticelli incarnée par Eva Herzigová<ref name="cérémonie">Modèle:Lien web.</ref> ou encore le futurisme, dans une chorégraphie du danseur étoile Roberto Bolle, de La Scala de Milan<ref name="chronologie"/>. Le chanteur britannique Peter Gabriel interprète la chanson Imagine de John Lennon pendant que des acrobates s'unissent pour former une colombe, symbole de paix<ref name="cérémonie"/>. Au terme de la représentation, les athlètes grecs ouvrent comme le veut la tradition le défilé des nations, qui est clôturé par le pays hôte. La Corée du Nord et la Corée du Sud défilent ensemble pour la première fois dans l'histoire des Jeux d'hiver sous le nom de « Corée », comme ce fut le cas aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et Sydney en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le drapeau olympique fait son entrée dans le stade porté par huit femmes symbolisant le sport, la culture et le militantisme, la Kényane Wangari Muta Maathai, lauréate du prix Nobel de la paix en 2004, l'écrivain chilienne Isabel Allende, les actrices Sophia Loren et Susan Sarandon, la Cambodgienne Somaly Mam, militante des droits de l'homme, les athlètes Maria Mutola et Nawal El Moutawakel ainsi que l'Italienne Manuela Di Centa, double championne olympique de ski de fond et membre du CIO depuis 1999<ref name="monninp176"/>.
Conformément à la tradition, Carlo Azeglio Ciampi déclare l'ouverture officielle des XXes Jeux olympiques d'hiver et le président du CIO Jacques Rogge prononce un discours à l'attention des athlètes dans lequel il les invite à donner à ces Jeux Modèle:Citation. Le serment olympique est prononcé par le skieur alpin Giorgio Rocca pour les sportifs et Fabio Banchetti pour les juges<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le triple champion olympique italien Alberto Tomba pénètre dans le stade avec la flamme olympique puis la transmet à d'autres athlètes jusqu'à l'ancienne fondeuse Stefania Belmondo, dix fois médaillée aux Jeux d'hiver, à qui revient l'honneur d'embraser la vasque olympique, qui a la particularité d'être la plus haute de l'histoire des Jeux avec ses Modèle:Unité. Le ténor Luciano Pavarotti clôt la cérémonie en interprétant le célèbre air Nessun dorma, de l'opéra Turandot de Giacomo Puccini, suivi d'un feu d'artifice<ref name="monninp176"/>. C'est par ailleurs la dernière apparition publique du chanteur italien, atteint d'un cancer et qui décède en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Épreuves
Biathlon
Modèle:Article détaillé Les compétitions de biathlon se tiennent à la Cesana San Sicario Arena, située sur la commune de Cesana Torinese. Dix épreuves (dont huit individuelles) sont au programme, cinq pour les hommes et cinq pour les femmes : l'individuel, le sprint, la poursuite, le départ groupé et le relais. Elles regroupent Modèle:Unité, dont Modèle:Unité et Modèle:Unité, de Modèle:Nobr différents. Avec onze médailles, dont cinq en or, l'Allemagne domine les compétitions<ref name="monninp179">Modèle:Harvsp.</ref>. Les Norvégiens obtiennent six médailles, les Français et les Russes en remportent quatre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'individuel hommes couru sur Modèle:Unité est la première épreuve disputée, le Modèle:Date-. Le Norvégien Ole Einar Bjørndalen, grand favori de la course après avoir remporté quatre médailles d'or à Salt Lake City quatre ans plus tôt, commet deux erreurs au tir et doit se contenter de la médaille d'argent. Le titre olympique revient à l'Allemand Michael Greis, qui ne manque qu'un seul tir, tandis que la médaille de bronze est obtenue par un autre Norvégien, Halvard Hanevold, déjà médaillé sur cette épreuve à Nagano en 1998<ref name="monninp179"/>. Michael Greis devient ainsi le premier champion olympique des Jeux de Turin<ref name="chronologie">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Modèle:Nobr sprint, disputé trois jours plus tard, Bjørndalen manque le podium après avoir raté trois fois la cible. Il se classe finalement Modèle:11e. L'Allemand Sven Fischer obtient la médaille d'or, alors qu'il avait remporté l'argent sur la même épreuve à Salt Lake City en 2002. Le podium est complété par deux Norvégiens : Hanevold qui gagne sa deuxième médaille en trois jours et Frode Andresen. Grâce à son succès dans le sprint, Sven Fischer s'élance en tête dans la poursuite mais manque quatre fois la cible, ce qui l'éloigne de la course à la médaille d'or. Il parvient toutefois à conserver la troisième place pour remporter sa seconde médaille dans ces Jeux. Le titre olympique revient au Français Vincent Defrasne qui s'impose de justesse au terme d'un sprint dans lequel il devance Ole Einar Bjørndalen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'épreuve de relais disputée le Modèle:Date- confirme la supériorité des biathlètes allemands, qui s'imposent avec plus de vingt secondes sur les Russes, emmenés par Ivan Cherezov, cinquième du sprint. Les Français et les Suédois sont départagés à la photo-finish pour la troisième place, Raphaël Poirée devançant finalement Carl-Johan Bergman pour apporter à la France la médaille de bronze<ref name="monninp179"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr départ groupé, couru aux Jeux Olympiques pour la première fois à Turin<ref name="monninp173">Modèle:Harvsp.</ref>, est l'occasion pour Michael Greis de remporter sa troisième médaille d'or en s'imposant avec plus de six secondes d'avance sur le Polonais Tomasz Sikora. Malgré trois cibles manquées, Ole Einar Bjørndalen se montre le plus rapide sur les skis pour monter sur la troisième marche du podium<ref name="mass start">Modèle:Lien web.</ref>.
Chez les femmes, le Modèle:Nobr individuel est marqué par des conditions météorologiques difficiles avec un fort vent qui perturbe les tirs des biathlètes. L'une des favorites de la course, l'Allemande Uschi Disl manque cinq fois la cible et ne se classe que Modèle:12e. La Russe Svetlana Ichmouratova remporte l'épreuve devant sa compatriote Olga Pyleva, mais celle-ci est contrôlée positive à un stimulant, le carphédon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est alors exclue des Jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la médaille d'argent revient à l'Allemande Martina Glagow, tandis qu'une autre Russe, Albina Akhatova, se classe troisième. L'épreuve du Modèle:Nobr sprint s'achève avec un podium inattendu. Le titre olympique revient à une biathlète expérimentée, la Française Florence Baverel-Robert, qui n'occupe pourtant que la Modèle:23e du classement de la coupe du monde avant l'ouverture des Jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle remporte la course avec un peu plus de deux secondes d'avance sur la Suédoise Anna Carin Olofsson-Zidek et près de sept secondes devant l'Ukrainienne Lilia Efremova. Seulement Modèle:7e du sprint, l'Allemande Kati Wilhelm, leader de la coupe du monde, prend sa revanche pendant la poursuite en survolant la course : elle franchit la ligne avec plus d'une minute d'avance sur ses poursuivantes malgré une erreur au tir. Comme lors de l'individuel, Martina Glagow est deuxième et Albina Akhatova est troisième. Les biathlètes russes dominent aisément le relais : elles devancent les relayeuses allemandes, contraintes à un tour de pénalité, de près d'une minute. La France gagne la médaille de bronze devant les Biélorusses, troisièmes des derniers championnats du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr départ groupé, dernière épreuve de biathlon disputée à Turin, permet à la Suédoise Anna Carin Olofsson-Zidek de remporter son premier titre olympique, une semaine après avoir glané sa première médaille. Trois Allemandes suivent au classement et ce sont Kati Wilhelm et Uschi Disl qui montent sur le podium<ref name="mass start"/>.
Bobsleigh
Modèle:Article détaillé La piste de Cesana Pariol accueille les compétitions de bobsleigh, qui rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr, dont Modèle:Unité et Modèle:Nobr. L'Allemagne affiche sa domination puisqu'elle remporte la médaille d'or dans chacune des épreuves<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="monninp176">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dans l'épreuve de bob à deux masculin, les équipages d'André Lange et Kevin Kuske pour l'Allemagne et Pierre Lueders et Lascelles Brown pour la Canada sont au coude à coude, bien que les Allemands se portent en tête pour Modèle:Unité de seconde. Le bob d'André Lange prend un sérieux avantage dans la troisième manche pour finalement s'adjuger la médaille d'or, les Canadiens devant se contenter de l'argent. La médaille de bronze revient au bob suisse de Martin Annen et Beat Hefti, auteur d'un très bon temps dans la dernière manche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Allemands, triple champions du monde et déjà médaillés d'or en bob à quatre aux Jeux de Salt Lake City, assument leur statut de favori. André Lange et Kevin Kuske gagnent leur second titre olympique en une semaine, en compagnie de René Hoppe et Martin Putze. Le bob russe piloté par Alexandre Zoubkov se classe deuxième. Déjà médaillés de bronze en bob à deux, Martin Annen et Beat Hefti réitèrent leur performance, accompagnés de leurs compatriotes Cédric Grand et Thomas Lamparter<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans l'épreuve de bob à deux féminin, l'Italienne Gerda Weissensteiner devient la deuxième athlète de l'histoire après Susi Erdmann à être médaillée en luge et en bobsleigh : championne olympique de luge à Lillehammer en 1994, elle gagne le bronze à Turin avec Jennifer Isacco. Le titre olympique échoit aux Allemandes Sandra Kiriasis et Anja Schneiderheinze et la médaille d'argent aux Américaines Shauna Rohbock et Valerie Fleming<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Combiné nordique
Modèle:Article détaillé Les épreuves de combiné nordique se tiennent sur la commune de Pragela, au Stadio del Trampolino pour le saut et au Pragelato Plan pour la course de ski de fond. Cinquante-neuf athlètes représentant Modèle:Unité y prennent part<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'épreuve individuelle ouvre les compétitions. Favori de l'épreuve, le double champion du monde allemand Ronny Ackermann manque son saut et ne peut se mêler à la lutte pour le podium : il se classe finalement Modèle:18e à l'issue de la course de fond. La médaille d'or n'échappe pourtant pas aux Allemands : premier après le saut, Georg Hettich maintient son avance sur l'Autrichien Felix Gottwald, médaillé d'argent. Le Norvégien Magnus Moan gagne la médaille de bronze. Leader de la coupe du monde, Hannu Manninen ne prend que la Modèle:9e<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les vents violents contraignent les organisateurs à reporter d'une journée le concours de saut de l'épreuve par équipes. Les Allemands, menés par Hettich, prennent la tête à l'issue du saut, mais l'excellent dernier relais de Mario Stecher permet à l'Autriche de remporter la médaille d'or. L'Allemagne doit se contenter de la deuxième place, devant la Finlande, menée par Hannu Manninen, troisième<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les trois hommes présents sur le podium de l'épreuve individuelle le sont également sur le podium du sprint, mais dans l'ordre inverse. Seulement Modèle:12e après le saut, Felix Gottwald s'adjuge pourtant le titre olympique devant Moan et Hettich. Deuxième du saut, le Français Jason Lamy-Chappuis se classe au pied du podium<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Curling
Modèle:Article détaillé Les tournois masculin et féminin de curling, réunissant chacun dix équipes, sont disputés au Pinerolo Palaghiaccio de Pignerol. Au premier tour, chaque équipe affronte les neuf autres, les quatre meilleures équipes se qualifiant pour les demi-finales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le tournoi masculin, l'équipe de Finlande menée par son capitaine Markku Uusipaavalniemi réalise le meilleur parcours au premier tour en enregistrant sept victoires et seulement deux défaites. Elle est donc la première nation qualifiée pour les demi-finales, devant le Canada, les États-Unis et la Grande-Bretagne qui présentent le même bilan de six victoires pour trois défaites<ref name="mens curling">Modèle:Lien web.</ref>. L'Italie qui participe pour la première fois de son histoire au tournoi olympique de curling grâce à sa qualité de nation hôte apparaît comme la nation la moins expérimentée, mais elle réussit pourtant à se classer au Modèle:7e en remportant quatre victoires en neuf matchs, dont un succès retentissant contre le Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Finlandais s'imposent de justesse face aux Britanniques en demi-finale sur le score de 4-3, tandis que les Canadiens dominent largement les Américains 11-5. En finale, le Canada mené par Brad Gushue affirme sa supériorité et inscrit Modèle:Nobr contre 4 pour les Finlandais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Membre de l'équipe canadienne, Russ Howard, alors âgé de Modèle:Nobr, devient le plus vieux champion olympique des Jeux d'hiver après un autre curleur, le Britannique Robin Welsh, médaillé d'or à Chamonix en 1924<ref name="mens curling"/>. Dans le match pour la troisième place, les Américains dominent les Britanniques 8-6 pour remporter la première médaille de leur histoire en curling<ref name="mens curling"/>.
Le titre olympique dans le tournoi féminin revient à la Suède. En tête dès le premier tour, les Suédoises menées par Anette Norberg s'imposent ensuite de justesse face à la Norvège en demi-finale (5-4) puis contre la Suisse en finale (7-6). Le Canada gagne la médaille de bronze aux dépens de la Norvège dans le match pour la troisième place sur le score fleuve de 11-5<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hockey sur glace
Modèle:Article détaillé Les matchs de hockey sur glace se disputent au Torino Palasport Olimpico et au Torino Esposizioni, deux enceintes situées dans la ville de Turin. Douze nations sont engagées chez les hommes et seulement huit chez les femmes, pour un nombre total de Modèle:Unité, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au début du tournoi, les douze équipes masculines sont réparties en deux groupes de six, dans lesquels chaque nation rencontre les cinq autres. Les quatre premières équipes de chaque groupe sont ensuite qualifiées pour les quarts de finale. Dans le groupe A, la Finlande se qualifie aisément en remportant ses cinq rencontres. Elle devance la Suisse, le Canada, champion olympique en titre, et la République tchèque. La Slovaquie, qui termine en tête du groupe B, est la deuxième équipe invaincue de ce premier tour. Les Slovaques se qualifient donc logiquement pour les quarts de finale, en compagnie de la Russie, de la Suède et des États-Unis. Les Américains, médaillés d'argent quatre ans plus tôt, ne franchissent ce premier tour que de justesse en ne gagnant qu'un seul de leurs cinq matchs et sont d'ailleurs éliminés dès les quarts de finale par les Finlandais. Ces derniers sont opposés en finale aux Suédois dans une rencontre très serrée. C'est finalement la Suède qui gagne le titre olympique en s'imposant 3-2 grâce à un but de Nicklas Lidström. La médaille de bronze revient aux Tchèques, faciles vainqueurs de la Russie, 3-0<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les huit équipes féminines s'affrontent dans deux groupes de quatre, seules les deux premières nations de chaque groupe étant alors qualifiées pour les demi-finales. Les Canadiennes dominent aisément la compétition pour conserver la médaille d'or acquise quatre ans plus tôt à Salt Lake City. Au premier tour, elles gagnent leurs trois rencontres en inscrivant un total de 36 buts. En demi-finale, elles s'imposent face à la Finlande sur le score de 6-0, avant de prendre le meilleur sur les Suédoises en finale, 4-1. La troisième place échoit aux États-Unis, aux dépens de la Finlande. Invaincues au premier tour, les Américaines sont pourtant battues de justesse par les Suédoises en demi-finale, 3-2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Luge
Modèle:Article détaillé À l'image du bobsleigh, les compétitions de luge se disputent sur la piste de Cesana Pariol. Elles rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. L'Allemagne domine les épreuves en remportant quatre médaille dont une en or<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans l'épreuve masculine, l'Italien Armin Zöggeler conserve son titre olympique, sa performance étant suivie par Modèle:Unité de téléspectateurs italiens. Le Russe Albert Demtchenko prend la deuxième place devant Mārtiņš Rubenis, premier Letton médaillé aux Jeux d'hiver depuis l'indépendance du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'épreuve féminine, trois Allemandes montent sur le podium. La championne olympique de Salt Lake City Sylke Otto domine une nouvelle fois la compétition, devançant Silke Kraushaar-Pielach et Tatjana Hüfner<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les frères autrichiens Andreas et Wolfgang Linger, seulement huitièmes des derniers Jeux, s'imposent en luge double, une épreuve marquée par de nombreux accidents. André Florschütz et Torsten Wustlich apportent une nouvelle médaille d'argent à l'Allemagne, tandis que le tandem italien Gerhard Plankensteiner-Oswald Haselrieder gagne le bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patinage artistique
Modèle:Article détaillé Les Jeux de Turin marque un tournant dans l'histoire du patinage artistique aux Jeux olympiques. Après le scandale qui a entaché le concours lors des précédents Jeux, un nouveau système de notation est mis en place. Cent quarante-sept patineurs de Modèle:Nobr sont rassemblés au Torino Palavela. La Russie est comme souvent la nation la plus médaillée dans cette discipline avec un total de quatre médailles, dont trois titres olympiques et une médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Double champions du monde et quintuples champions d'Europe en titre, les Russes Tatiana Totmianina et Maksim Marinin font figure de favoris dans la première épreuve, celle des couples. En réalisant un score de Modèle:Unité, ils font honneur à leur statut et gagne la médaille d'or avec près de Modèle:Unité d'avance sur le couple chinois Dan et Hao Zhang et près de Modèle:Unité sur un autre couple chinois, Xue Shen et Hongbo Zhao<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chez les hommes, le sacre du Russe Evgeni Plushenko est attendu. Triple champion du monde, quintuple champion d'Europe, le médaillé d'argent de Salt Lake City domine la compétition en finissant en tête du programme court puis du programme libre. Le Suisse Stéphane Lambiel, champion du monde en 2005, obtient la médaille d'argent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Canadien Jeffrey Buttle, seulement sixième du programme court, réalise un très bon score dans le programme libre pour s'installer sur la troisième marche du podium<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'épreuve de danse sur glace est remportée par les Russes Tatiana Navka et Roman Kostomarov, seul couple à franchir la barre des Modèle:Unité. Les Américains Tanith Belbin et Benjamin Agosto prennent une médaille d'argent inespérée quelques semaines avant l'ouverture des Jeux puisque Balbin, d'origine canadienne, n'a reçu que tardivement la nationalité américaine. Les Ukrainiens Olena Hrushyna et Ruslan Honcharov obtiennent la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chez les femmes, la compétition individuelle est serrée : à l'issue du programme court, trois patineuses se tiennent en moins d'un point. L'Américaine Sasha Cohen mène le concours, mais elle est finalement devancée après le programme libre par la Japonaise Shizuka Arakawa, qui devient la première patineuse asiatique à remporter la médaille d'or. La Russe Irina Sloutskaïa, qui possède pourtant le plus beau palmarès des concurrentes avec deux titres mondiaux et sept titres européens, doit se contenter de la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patinage de vitesse
Les douze épreuves de patinage de vitesse se tiennent sur l'anneau de vitesse d'Oval Lingotto à Turin et rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr. La Canadienne Cindy Klassen monte sur le podium à cinq reprises ; elle est ainsi l'athlète la plus médaillée de ces Jeux. Les Pays-Bas sont la meilleure nation avec 9 médailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chez les hommes, les patineurs américains dominent les compétitions. Chad Hedrick gagne l'or sur le Modèle:Unité devant le Néerlandais Kramer et l'Italien Fabris, puis le bronze sur le Modèle:Unité derrière ce même Fabris et un autre Américain, Shani Davis, et enfin l'argent sur le Modèle:Unité où il est entouré de deux Néerlandais, Bob de Jong champion olympique et Carl Verheijen médaillé de bronze. Shani Davis gagne quant à lui le Modèle:Unité devant son compatriote Joey Cheek et le Néerlandais Erben Wennemars. Joey Cheek remporte lui aussi un titre olympique sur le Modèle:Unité en devançant le Russe Dmitri Dorofeïev et le Sud-Coréen Lee Kang-Seok. L'Italie, qui n'avait jamais gagné la moindre médaille en patinage de vitesse dans le cadre des Jeux, remporte trois médailles : outre les deux podiums d'Enrico Fabris, les Italiens dominent la poursuite par équipes devant les Canadiens et les Néerlandais.
La patineuse Cindy Klassen entre dans l'histoire en gagnant cinq médailles : elle remporte le bronze dès la première épreuve, le Modèle:Unité, derrière les Néerlandaises Ireen Wüst et Renate Groenewold, puis l'argent dans la poursuite par équipes en compagnie des patineuses canadiennes, battues en finale par les Allemandes, tandis que les Russes gagnent le bronze. Dans le Modèle:Unité, Klassen gagne à nouveau la médaille d'argent derrière la Néerlandaise Marianne Timmer et devant l'Allemande Anni Friesinger, avant de remporter son premier titre olympique sur le Modèle:Unité en dominant sa compatriote Kristina Groves et Ireen Wüst, classées respectivement Modèle:2e et Modèle:3e. Dans le Modèle:Unité, c'est une autre Canadienne, Clara Hughes, qui devient championne olympique en battant l'Allemande Claudia Pechstein. Cindy Klassen obtient alors la médaille de bronze. La course de Modèle:Unité couronne la Russe Svetlana Zhurova qui devance les Chinoises Manli Wang et Hui Ren.
Patinage de vitesse sur piste courte
Modèle:Article détaillé Les huit courses de patinage de vitesse sur piste courte se tiennent dans le Torino Palavela. Cent six patineurs sont engagés dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Les nations asiatiques dominent la compétition : la Corée du Sud remporte dix médailles dont six en or et la Chine en gagne cinq<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chez les hommes, les Sud-Coréens Viktor Ahn et Ho-Suk Lee réalisent le doublé sur le Modèle:Unité devant le Chinois Jiajun Li, puis sur le Modèle:Unité devant l'Américain Apolo Anton Ohno, double médaillé aux Jeux d'hiver de 2002. Ahn et Lee gagnent ensuite l'or en relais, en compagnie de leurs compatriotes Suk-Woo Song et Ho-Jin Seo, une course dans laquelle les Sud-Coréens dominent largement le Canada et les États-Unis. Dans la quatrième et dernière épreuve masculine, le Modèle:Unité, c'est l'Américain Apolo Anton Ohno qui est champion olympique, devant le Canadien François-Louis Tremblay. En finissant Modèle:3e, Viktor Ahn remporte sa quatrième médaille en quatre courses.
Comme chez les hommes, une seule course féminine échappe à la domination sud-coréenne : la Chinoise Wang Meng domine le Modèle:Unité devant la Bulgare Evgenia Radanova, déjà médaillée d'argent à Salt Lake City quatre ans plus tôt et qui possède la particularité d'avoir également participé aux Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes en s'alignant en cyclisme sur piste. La Canadienne Anouk Leblanc-Boucher finit Modèle:3e. La Sud-Coréenne Jin Sun-Yu remporte les deux autres courses individuelles de ces Jeux, le Modèle:Unité devant les Chinoises Wang Meng et Yang Yang et le Modèle:Unité devant sa compatriote Eun-Kyung Choi et la Chinoise Wang Meng, triple médaillée dans ces Jeux. Le relais est facilement remporté par les Sud-Coréennes, permettant à Jin Sun-Yu de gagner son troisième titre olympique, tandis que les Canadiennes et les Italiennes montent également sur le podium.
Saut à ski
Modèle:Article détaillé Le Stadio del Trampolino accueille les épreuves de saut à ski, qui regroupent Modèle:Unité de 21 nations différentes. Seuls trois pays se répartissent les médailles décernées dans les trois épreuves : la Norvège remporte quatre médailles, tandis que les Autrichiens montent trois fois sur le podium et les Finlandais deux fois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les favoris ne sont pas réussite sur le tremplin italien. Leader de la coupe du monde avant d'arriver à Turin, le Finlandais Janne Ahonen ne prend que la Modèle:6e de l'épreuve sur petit tremplin. Son rival tchèque Jakub Janda, vainqueur de la Tournée des quatre tremplins, termine encore plus loin, à la Modèle:13e. Le titre olympique revient au Norvégien Lars Bystøl, vainqueur d'une manche de coupe du monde un mois avant l'ouverture des Jeux. Seulement classé au sixième rang à l'issue du premier saut, le Norvégien s'impose grâce à un bond de Modèle:Unité, qui lui permet de devancer le Finlandais Matti Hautamäki, médaillé en individuel et par équipes à Salt Lake City en 2002, ainsi qu'un autre Norvégien, Roar Ljøkelsøy, qui remporte sa première médaille olympique pour sa quatrième participation aux Jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Autriche affiche sa domination sur le grand tremplin. Thomas Morgenstern, qui se classe Modèle:9e sur petit tremplin quelques jours plus tôt, gagne le titre olympique. Il devance son compatriote Andreas Kofler et Lars Bystøl, encore sur le podium mais cette fois en bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'épreuve par équipes tourne à l'avantage des Autrichiens, champions du monde en titre. C'est la deuxième médaille dans ces Jeux pour Morgenstern et Kofler, en compagnie de Andreas Widhölzl et Martin Koch. Comme en 2002, la Finlande obtient la médaille d'argent, tandis que les Norvégiens se classent troisièmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Skeleton
Modèle:Article détaillé Les compétitions de skeleton réunissent Modèle:Unité de Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, sur la piste de Cesana Pariol. Les skeletoneurs canadiens se montrent les plus performants en remportant trois médailles sur les deux épreuves disputées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La médaille d'or dans l'épreuve féminine revient à la Suisse grâce à Maya Pedersen-Bieri, championne du monde et d'Europe en titre. Dès la première manche, elle devance les autres concurrentes de plus d'une demi-seconde, pour s'imposer finalement à l'issue des quatre manches avec plus d'une seconde d'avance sur la Britannique Shelley Rudman et la Canadienne Mellisa Hollingsworth, classées respectivement deuxième et troisième<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Favoris de l'épreuve masculine, les Canadiens sont au rendez-vous : Duff Gibson remporte l'or et Jeff Pain l'argent. Le Suisse Gregor Stähli obtient la médaille de bronze comme à Salt Lake City en 2002, avec près d'une seconde de retard sur le champion olympique canadien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Nobr et 150 jours, Duff Gibson devient le plus vieil athlète à remporter une médaille d'or dans une épreuve individuelle aux Jeux d'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ski acrobatique
Modèle:Article détaillé La commune de Sauze d'Oulx accueille les compétitions de ski acrobatique qui rassemblent Modèle:Unité, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Deux épreuves sont disputées chez les hommes comme chez les femmes, les bosses et le saut. L'Australie et la Chine sont les nations les plus médaillées en totalisant chacune deux podiums<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les compétitions s'ouvrent avec l'épreuve féminine des bosses dans laquelle la Canadienne Jennifer Heil gagne la médaille d'or. Elle devance la championne olympique en titre norvégienne Kari Traa et la Française Sandra Laoura<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'épreuve masculine, le skieur australien d'origine canadienne Dale Begg-Smith, leader de la coupe du monde et favori de la compétition, s'impose en finale devant le Finlandais Mikko Ronkainen et l'Américain Toby Dawson.
Le saut féminin sacre la Suissesse Evelyne Leu, qui devance la Chinoise Li Nina, tandis que la championne olympique de Salt Lake City, l'Australienne Alisa Camplin, doit cette fois se contenter du bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Han Xiaopeng devient le premier champion olympique d'hiver chinois en dominant le saut masculin. Médaillé de bronze à Nagano en 1998, le Biélorusse Dmitri Dashchinsky gagne cette fois l'argent, tandis que le Russe Vladimir Lebedev monte sur le troisième marche du podium<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ski alpin
Modèle:Article détaillé Les compétitions de ski alpin se déroulent sur deux sites distincts : les épreuves masculines ainsi que les épreuves techniques féminines sont organisées dans la station de Sestrières, tandis que les épreuves de vitesse féminines se tiennent sur le site de San Sicario Fraiteve. Deux cent quatre-vingt-sept athlètes de 60 nations sont engagés, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. L'Autriche est la nation la plus médaillée avec Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les compétitions s'ouvrent traditionnellement par la descente masculine, qui se déroule sur la piste de Kandahar Banchetta à Sestrières<ref name="chronologie"/>. Leader de la coupe du monde et favori de l'épreuve, l'Autrichien Michael Walchhofer monte sur le podium et s'adjuge la médaille d'argent. Il est devancé par le Français Antoine Dénériaz, qui apporte à son pays sa première médaille d'or dans ces Jeux et devient le cinquième skieur français à remporter la descente olympique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Suisse Bruno Kernen, champion du monde en 2007, prend la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Américain Bode Miller, cinquième de la descente, réalise le meilleur temps de la descente du combiné mais commet une erreur dans la première manche du slalom, étant ainsi éliminé de la course. Le titre revient à un autre Américain, Ted Ligety. Champion du monde de slalom en 2003, le Croate Ivica Kostelić obtient la médaille d'argent et l'Autrichien Rainer Schönfelder la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Champion olympique du super-G en 1992 à Albertville et 2002 à Salt Lake City, le skieur norvégien Kjetil André Aamodt renouvelle sa performance et devance l'autre favori de l'épreuve, Hermann Maier, cinq fois vainqueur de la coupe du monde de la spécialité. Le Suisse Ambrosi Hoffmann complète le podium<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Hermann Maier monte à nouveau sur le podium du slalom géant en prenant la troisième place. Son compatriote Benjamin Raich remporte la médaille d'or, devant le Français Joël Chenal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux jours plus tard, Benjamin Raich décroche un second titre olympique en gagnant le slalom, une épreuve entièrement dominée par les Autrichiens : Reinfried Herbst est deuxième, Rainer Schönfelder est troisième<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Autrichienne Michaela Dorfmeister affiche sa supériorité sur les épreuves de vitesse : elle remporte d'abord la descente devant Martina Schild pour la Suisse et Anja Pärson pour la Suède, puis le super-G devant la Croate Janica Kostelić, sœur d'Ivica, ainsi qu'une autre Autrichienne, Alexandra Meissnitzer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les conditions météorologiques défavorables obligent les skieuses à disputer la manche de slalom du combiné avant la manche de descente. Janica Kostelić obtient la médaille d'or devant l'Autrichienne Marlies Schild et Anja Pärson, qui gagne une deuxième médaille de bronze. Cette dernière gagne ensuite son premier titre olympique dans le slalom en devançant Nicole Hosp et Marlies Schild. Dernière épreuve, le slalom géant s'achève sur un podium inattendu : à seulement Modèle:Nobr, Julia Mancuso gagne le titre olympique, devant la Finlandaise Tanja Poutiainen et la Suédoise Anna Ottosson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ski de fond
Modèle:Article détaillé Les douze épreuves de ski de fond se déroulent sur le site de Pragelato Plan, situé à Pragela. Elles rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. La Russie est la nation la plus médaillée : ses athlètes montent sur le podium à sept reprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Estonienne Kristina Šmigun-Vähi est la seule fondeuse à remporter deux titres olympiques à Turin. Elle s'impose dans la première épreuve, la poursuite sur Modèle:Unité, devant la Tchèque Kateřina Neumannová et la Russe Evgenia Medvedeva-Abruzova, puis dans le Modèle:Unité en style classique devant les Norvégiennes Marit Bjørgen et Hilde Pedersen. Le sprint par équipes, disputé pour la première fois à Turin, sacre les Suédoises Anna Olsson et Lina Andersson. Le Canada obtient la médaille d'argent grâce à Sara Renner et Beckie Scott, sa championne olympique de Salt Lake City, tandis que la Finlande monte sur la troisième marche du podium avec Aino-Kaisa Saarinen et Virpi Kuitunen. Dans le relais Modèle:Unité, les Norvégiennes pourtant favorites échouent à la Modèle:5e. La médaillée de bronze de la poursuite Evgenia Medvedeva-Abruzova permet à la Russie de gagner la médaille d'or en devançant dans le dernier relais l'Allemande Claudia Künzel. L'Italie obtient le bronze. L'épreuve de sprint est remportée par la Canadienne Chandra Crawford. Elle finit devant Claudia Künzel, qui gagne sa seconde médaille d'argent après le relais. La Russe Alena Sidko complète le podium. La dernière course est celle du Modèle:Unité, couru en style libre. Trois concurrentes se disputent la victoire au sprint, mais c'est finalement la Tchèque Kateřina Neumannová, déjà médaillée dans le Modèle:Unité, qui s'impose devant Julija Tchepalova, qui remporte la sixième médaille olympique de sa carrière et la Polonaise Justyna Kowalczyk.
Chez les hommes, les fondeurs italiens qui évoluent à domicile remportent trois médailles. La première d'entre elles arrive dès la première épreuve avec la Modèle:3e de Pietro Piller Cottrer dans la poursuite sur Modèle:Unité. Le titre est remporté par le Russe Eugeni Dementiev devant le Norvégien Frode Estil, double champion olympique à Salt Lake City. Dans le relais Modèle:Unité, les Italiens dominent largement la course et s'imposent avec seize secondes d'avance sur l'Allemagne puis la Suède. Giorgio Di Centa apporte une seconde médaille d'or à l'Italie dans la dernière épreuve, le Modèle:Unité, au cours de laquelle le Russe Rugeni Dementiev monte à nouveau sur le podium, mais cette fois à la deuxième place, devant l'Autrichien Mikhail Botvinov. Dans les autres épreuves, l'Estonien Andrus Veerpalu conserve son titre acquis sur le Modèle:Unité à Salt Lake City. Lukáš Bauer finit à la deuxième place dans cette même course et Tobias Angerer à la troisième place. Enfin, le Suédois Björn Lind remporte deux titres olympiques : le premier dans le sprint par équipes en compagnie de Thobias Fredriksson, le second dans le sprint individuel, une épreuve dans laquelle il devance Roddy Darragon, premier médaillé français en ski de fond de l'histoire des Jeux, tandis que Fredriksson prend la troisième place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Snowboard
Modèle:Article détaillé Les épreuves de snowboard rassemblent Modèle:Unité de Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, sur les pistes de Bardonèche. Les États-Unis, qui remportent sept médailles dont trois en or, sont les plus médaillés, tandis que la Suisse gagne elle aussi trois médailles d'or. Une nouvelle discipline fait son entrée au programme olympique, le boardercross, qui consiste en une course sur un parcours comprenant plusieurs obstacles, comme des bosses, des tremplins ou des virages relevés. Après une manche de qualification, les snowboardeurs s'affrontent dans des courses éliminatoires jusqu'à la finale. Le premier titre olympique de l'histoire de la discipline est décerné à l'Américain Seth Wescott, qui devance le Slovaque Radoslav Židek et le Français Paul-Henri de Le Rue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chez les femmes, Tanja Frieden offre l'or à la Suisse. Lindsey Jacobellis pour les États-Unis et Dominique Maltais pour le Canada complètent le podium<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les snowboardeurs américains dominent les épreuves de halfpipe. Chez les hommes, Shaun White surnommé la « tomate volante » et six fois vainqueur des X Games devance son compatriote Daniel Kass et le Finlandais Markku Koski<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chez les femmes, les deux Américaines Hannah Teter et Gretchen Bleiler prennent les deux premières places, devant la Norvégienne Kjersti Buaas.
Les frères suisses Philipp et Simon Schoch réalisent l'exploit de se hisser tous les deux en finale du slalom géant parallèle. Comme en 2002, c'est Philipp qui s'impose, pour gagner son deuxième titre olympique. L'Autrichien Siegfried Grabner gagne le bronze aux dépens du Français Mathieu Bozzetto<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la course féminine, c'est également la Suisse qui obtient le titre avec Daniela Meuli, qui bat en finale l'Allemande Amelie Kober. L'Américaine Rosey Fletcher s'adjuge la médaille de bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cérémonies de remise des médailles
Les cérémonies de remise des médailles ne se déroulent non pas dans les stades, mais sur une place dans le centre-ville de Turin, la « Medals Plaza ». Cette initiative découle de la volonté du comité d'organisation de créer un lieu de rassemblement et de rencontre pour les Turinois et les visiteurs qui devienne le symbole des Jeux. Conçue par l'architecte et scénographe Italo Rota, la structure est installée sur la place Castello, dans le cœur historique de la ville. Ses dimensions, avec plus de Modèle:Unité, en font la plus grande structure scénique construite jusqu'alors en Europe<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les médailles décernées aux athlètes sont vides en leur centre, pour la première fois dans l'histoire des Jeux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Cérémonie de clôture
La cérémonie de clôture se tient le dimanche Modèle:Date-, au stade olympique de Turin comme pour la cérémonie d'ouverture, devant Modèle:Unité dont le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi<ref name="monninp179"/>. Conçue par le créateur suisse Daniele Finzi Pasca, qui signe également la cérémonie de clôture des Jeux de Sotchi en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la cérémonie rend hommage à la tradition italienne du carnaval<ref name="clôture">Modèle:Lien web.</ref>. La troupe québécoise du Cirque Éloize est invitée à participer à l'événement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Inspirés des films de Federico Fellini, les tableaux présentent les différents éléments de la Commedia dell'arte, comme Arlequin ou Pierrot, ainsi que des clowns blancs, des acrobates ou des anges équilibristes. La cérémonie rend aussi hommage à l'industrie automobile italienne, les personnages circulant à bord de Fiat 500 et de Vespa<ref name="clôture"/>.
Comme aux Jeux d'Athènes en 2004, la remise de la dernière médaille attribuée au cours de ces Jeux, pour l'épreuve du Modèle:Unité ski de fond, a lieu pendant la cérémonie. L'Italien Giorgio Di Centa reçoit la médaille d'or des mains de sa sœur aînée, Manuela Di Centa, membre du CIO<ref name="monninp180">Modèle:Harvsp.</ref>. La soirée se poursuit avec les éléments traditionnels et protocolaire de la cérémonie de clôture. Le président Jacques Rogge décerne la médaille d'or du CIO au président du comité d'organisation Valentino Castellani, puis adresse un discours aux athlètes dans lequel il affirme la volonté de lutter contre le dopage : Modèle:Citation Comme le veut la tradition, le maire de la ville de Turin Sergio Chiamparino remet le drapeau olympique à Sam Sullivan, maire de Vancouver, qui accueille les prochains Jeux, en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tétraplégique, Sam Sullivan entre dans le stade en chaise roulante et bénéficie d'un dispositif spécial qui lui permet d'agiter le drapeau<ref name="clôture"/>.
Sur le plan musical, plusieurs artistes de renommée internationale se produisent au cours de la cérémonie. La chanteuse italienne Elisa et le portoricain Ricky Martin sont présents. Avant l'extinction de la vasque olympique, le ténor Andrea Bocelli interprète l'un de ses titres, Modèle:Lien, suivi d'un chœur d'enfants chantant le Va, pensiero, extrait de Nabucco, l'opéra de Giuseppe Verdi<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La Canadienne Avril Lavigne chante quant à elle au milieu du spectacle de présentation des Jeux de Vancouver<ref name="monninp180"/>.
Tableau des médailles
Modèle:Article détaillé Vingt-six des Modèle:Unité participant à ces Jeux remportent au moins une médaille, ce qui constitue le plus grand nombre de nations médaillées aux Jeux d'hiver à cette époque<ref name="monninp210" />. L'Allemagne se place en tête du classement des médailles, avec un total de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité olympiques. Elle devance les États-Unis, avec Modèle:Unité dont Modèle:Nobr, et l'Autriche, avec Modèle:Unité dont Modèle:Nobr. La Norvège, meilleure nation des Jeux d'hiver de 2002, ne remporte que deux titres olympiques, ce qui la place seulement au treizième rang des nations<ref name="2006 Torino Winter Games SR"/>. La Lettonie remporte sa première médaille lors de Jeux olympiques d'hiver.
Sportifs les plus médaillés
Modèle:Article détaillé La patineuse de vitesse canadienne Cindy Klassen est la sportive la plus médaillée de ces Jeux avec Modèle:Unité dont une en or. Trois athlètes ont remporté trois médailles d'or au cours de ces Jeux : les patineurs de vitesse sur piste courte coréens Viktor Ahn et Jin Sun-yu, ainsi que le biathlète allemand Michael Greis<ref name="2006 Torino Winter Games SR"/>.
Scandale de dopage
Les Jeux de Turin sont marqués par le scandale de dopage qui frappe les fondeurs et biathlètes autrichiens. À la suite d'informations données par des membres du Comité international olympique, les policiers italiens saisissent du matériel destiné à pratiquer des transfusions sanguines au cours d'une perquisition dans le chalet des skieurs autrichiens. L'enquête de la Fédération autrichienne de ski met en cause le laboratoire Humanplasma, qui reconnaît qu'une trentaine d'athlètes, dont les skieurs autrichiens, ont effectué des prélèvements sanguins dans ses locaux entre 2003 et 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Comité olympique autrichien annonce en Modèle:Nobr la suspension à vie de six athlètes, à savoir les biathlètes Wolfgang Perner et Wolfgang Rottmann et les fondeurs Martin Tauber, Jürgen Pinter, Roland Diethart et Johannes Eder. Aucun d'entre eux n'avait obtenu de médaille. Le vice-président du CIO Thomas Bach souligne que ces sanctions démontrent Modèle:Citation.
Un autre cas de dopage est relevé au cours de ces Jeux. Une analyse sanguine pratiquée sur la biathlète russe Olga Pyleva révèle la présence de carphédon, un stimulant inscrit sur la liste des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Exclue des Jeux, elle se voit retirée sa médaille d'argent obtenue sur le Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réactions et retombées
L'historien du sport Pierre Lagrue relève que les Jeux de Turin Modèle:Citation et souligne que la dispersion des sites, dont certains sont très éloignés de Turin, nuit à la cohésion des Jeux. De plus, le succès populaire des Jeux est relatif : bien que Modèle:Unité assistent aux différentes épreuves, seuls 81 % des billets sont vendus, ce qui représente le taux le plus bas depuis 1992. Ce chiffre est particulièrement en retrait de celui des Jeux de Salt Lake City en 2002, lors desquels 95 % des billets avaient été vendus<ref name="universalis"/>. Certaines épreuves attirent peu de spectateurs, à l'image des rencontres du premier tour de hockey sur glace<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le président du comité d'organisation, Valentino Castellani, estime que les Jeux ont permis Modèle:Citation et changé Modèle:Citation. L'organisation des Jeux d'hiver avait notamment pour but de transformer l'image d'une ville en déclin, ce qui est réussi selon Valentino Castellani : Modèle:Citation.
Certaines installations construites pour les Jeux sont jugées coûteuses et encombrantes pour les stations de sport d'hiver qui les ont accueillis, à l'image de la piste de bobsleigh Cesana Pariol et du tremplin de saut à skis. Ces installations ne sont que très rarement utilisées après 2006, d'une part en raison des coûts d'exploitation trop élevés de ces installations (Modèle:Unité d'euros pour la piste de bobsleigh et Modèle:Unité d'euros pour le tremplin), d'autre part en raison du faible nombre d'athlètes pratiquant ce sport en Italie. À l'inverse, les sites de compétition construits à Turin même ont connu une autre destinée : la piste de patinage de vitesse a été convertie en Palais des Congrès, tandis que le Torino Palasport Olimpico est régulièrement utilisé pour des concerts ou d'autres manifestations sportives<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Si le réseau routier a bénéficié de l'organisation des Jeux avec l'amélioration de la qualité des routes vers les vallées, l'offre de transports en commun ne s'est pas développée. Alors que les Jeux d'hiver devaient contribuer à l'implantation d'un tourisme de qualité et moins saisonnier dans les vallées, les villages olympiques ont été transformés en résidences secondaires et la fréquentation des différents sites n'est pas régulière tout au long de l'année<ref>Modèle:Article.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Rapports officiels
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- Autres ouvrages