Didier van Cauwelaert

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:À sourcer Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Didier van Cauwelaert est un écrivain français, né le Modèle:Date de naissance à Nice, dans une famille d'origine belge.

Biographie

Didier van Cauwelaert a un père avocat, René, qui aurait aimé être écrivain. Inventeur, conteur-né, riche aussi d'une histoire familiale mouvementée ralliant la Flandre à la Côte d'Azur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ancien responsable local de la Jeunesse de France et d'Outre-mer et de la Légion française des combattants<ref>https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2004_num_116_245_2854, p. 109.</ref> ; ce père menace de se tirer une balle dans la tête quand il se croit condamné à ne plus marcher, après un grave accident de voiture qui l'a laissé très handicapé.

Didier van Cauwelaert a alors sept ans et demi ; il décide, pour ce père, de devenir le plus jeune écrivain publié du monde<ref name="express">Modèle:Lien web.</ref>. Très tôt, il envoie ses ouvrages à des maisons d'édition et essuie de nombreux refus<ref name="express"/>. En 1982 (il a 22 ans) son premier roman Vingt ans et des poussières est publié aux Éditions du Seuil. Ses trois romans suivants sont publiés chez ce même éditeur. En 1991 son roman Un objet en souffrance marque son changement d'éditeur ; il rejoint les Éditions Albin Michel.

Malgré l'obtention de divers prix tout au long de sa carrière, on retient principalement le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.

Auteur prolifique, il a écrit plus de quarante romans ainsi que plusieurs pièces de théâtre et spectacles musicaux. Il se qualifie de « romancier de la reconstruction<ref name="express" /> ». Ses ouvrages, pour la plupart, abordent la construction de gens en difficulté, en souffrance. Il prétend être le produit de ses livres et non leur inspirateur et cite pour maîtres d'écriture des figures telles que Marcel Aymé et Romain Gary.

En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les « Immortels » lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).

Didier van Cauwelaert a également travaillé pour le cinéma en tant que scénariste pour deux films. En 2018 il est le réalisateur du film J’ai perdu Albert, tiré de son roman éponyme.

Positions de l'auteur

Auteur de pièces de théâtre, à l'âge de 17 ans il a mis en scène à Nice Huis clos de Jean-Paul Sartre, obtenant en dernière minute de l'auteur lui-même le droit de monter la pièce. Après coup Sartre, ayant eu l'écho d'amis spectateurs qu'on avait ri durant la représentation, lui écrit pour le féliciter d'avoir ainsi rejoint son inspiration originale. Modèle:Citation.

Didier van Cauwelaert a régulièrement pris position pour la communication avec les personnes mortes et en faveur d'une vie après la mort<ref>« Je crois que la meilleure façon de nouer le contact avec nos disparus est d'attendre qu'un désir, une demande, un signe de reconnaissance se manifeste de leur côté... Laissez les morts enterrer leurs morts, disent les Écritures. Certes. Mais il faut aussi, parfois, leur laisser la liberté de réveiller les vivants ». Introduction de Karine après la vie, Le Livre de Poche, Albin Michel, Paris, 2002.</ref>. Il a ainsi préfacé des témoignages de contact avec l'au-delà tels que : La vie de l'autre côté de Michèle Decker (2004), et coécrit Karine après la vie avec Maryvonne et Yvon Dray (2002). Il a repris ce thème dans son roman La Maison des lumières, ouvrage dans lequel il pose ce principe : « Le but de toute vie est de faire circuler l'information : par l'amour l'intelligence le conflit ».

En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.

Par l'intermédiaire de la médium Geneviève Delpech, veuve de Michel Delpech, il raconte avoir été en contact avec Albert Einstein et Nikola Tesla, entre décembre 2015 et juillet 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.En 2016 Il publie Au-delà de l’impossible à ce sujet<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres

Romans

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Essais

  • Cloner le Christ ?, 2006
  • JM Weston, Le Cherche Midi, 2011
  • Dictionnaire de l’Impossible, Plon, 2013
  • Les Abeilles et la Vie, photos de Jean-claude Teyssier, Michel Lafon, collections « Hors Collection », 2013 - Prix du Livre Environnement 2014
  • Le Nouveau Dictionnaire de l'Impossible : Expliquer l'Incroyable, Plon, 2015
  • Au-delà de l'impossible, Plon, 2016
  • Les Émotions cachées des plantes, Plon, 2018
  • La bienveillance est une arme absolue, Éditions de L'Observatoire, 2019Modèle:ISBN

Récits

  • Madame et ses flics, Albin Michel, 1985, en collaboration avec Richard Caron
  • Karine après la vie, témoignage de Maryvonne et Yvon Dray présenté par Didier van Cauwelaert, Albin Michel, 2002

Nouvelles

Bandes dessinées

Théâtre

Auteur
  • L’Astronome, Actes Sud / Papiers, 1983, Prix du Théâtre de l'Académie Française
  • Le Nègre, Actes Sud / Papiers, 1986
  • Noces de sable, 1995
  • Le Rattachement, 2010
  • Rapport intime, 2013
  • Vous êtes mon sujet, créée pour la télévision et jouée au Théâtre de La Garenne-Colombes, France 2, 2015
Adaptateur

Comédies musicales

  • Adaptation en français de la comédie musicale Tintin, le Temple du Soleil.
  • Création mondiale de l'opéra Dreyfus (musique : Michel Legrand ; livret : Didier van Cauwelaert ; mise en scène/lumière : Daniel Benoin) - En 2014, coproduction des T.N.N. et Opéra de Nice

Filmographie

Comme scénariste

Cinéma

Modèle:Colonnes

Télévision

Modèle:Colonnes

Comme réalisateur

Adaptations

Récompenses et distinctions

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Portail