Marek Halter

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Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Écrivain

Marek Halter, né le Modèle:Date de naissance à Varsovie, est un écrivain français. Juif d'origine polonaise, naturalisé français en 1980, il aborde dans ses livres l'histoire du peuple juif.

Biographie

Jeunesse et guerre

Marek Halter est le fils de Salomon Halter issu d'une lignée d'imprimeur<ref name=":0" />,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> et sa mère Perl Halter, une poétesse écrivant en yiddish<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ses parents fuient en 1940 (ou en 1941 — les sources divergent) le ghetto de Varsovie créé par les occupants allemands et passent dans la partie orientale de la Pologne, occupée par l’Union soviétiqueModèle:Référence nécessaire.

À la suite de l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie le Modèle:Date, ses parents, qui se trouvent alors à Moscou, sont évacués en République socialiste soviétique d'Ouzbékistan à Kokand<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, une ville de Modèle:Nombre où se trouvent un million de réfugiés. Bérénice, la sœur cadette de Marek, âgée de trois ans, y meurt de faim et ses parents sont frappés par la dysenterie. Alors qu'il n'a pas encore six ansModèle:Référence nécessaire, Marek fait tout ce qu'il peut pour sauver ses parents.

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Retour en Pologne et départ pour la France

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Modèle:Refnec En 1954, il est lauréat du prix international de peinture de Deauville et lauréat de la Biennale d'Ancône. En décembre, il expose à la galerie Cimaise de Paris, boulevard Raspail.

Sa première exposition personnelle a lieu en 1955 à Buenos Aires où il reste deux ans et se lie d'amitié avec le président Juan Perón avant de se faire expulser d'Argentine par ce dernier<ref name="LeP">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1957, il revient en France.

Il illustrera des recueils de poésie de sa mère dans les années 50-60<ref name=":2" />.


Militant de la paix et écrivain

À la veille de la guerre des Six Jours, en 1967, il lance un appel international en faveur de la paix au Proche-Orient. Après la fin de la guerre, il fonde le Comité international pour la paix négociée au Proche-Orient ; Modèle:Refnec

En 1968, il fonde la revue Éléments dirigée par son épouse Clara Halter. C'est la première publication à laquelle collaborent à la fois des Israéliens, des Palestiniens et des Arabes<ref>Modèle:Article.</ref>.

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En 1976, Marek Halter publie son premier livre Le Fou et les Rois, prix Aujourd'hui relatant ses expériences au Proche-Orient. Celui-ci devient un Modèle:Lang.

Il fonde en 1978 un comité pour la libération du journaliste argentin Jacobo Timerman.

En 1979, il crée Action internationale contre la faim avec Françoise Giroud, Bernard-Henri Lévy, Alfred Kastler (prix Nobel de physique), Guy Sorman, Robert Sebbag, ainsi qu'un certain nombre de médecins, journalistes, écrivains. En 1981, il crée un comité Radio-Kaboul libre.

En 1982, il est élu président de l’Institut Andreï Sakharov, puis, en 1984, préoccupé par la montée du racisme et de l’antisémitisme en France, il participe à la création du mouvement SOS Racisme.

Après six années de recherches, il termine La Mémoire d'Abraham, roman deux fois millénaire d’une famille juive Modèle:Incise qui paraît en France en 1983 (ce roman aurait été rédigé avec un nègre littéraire, Jean-Noël Gurgand<ref name="LeP" />). Cet ouvrage est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires à travers le monde. Il obtient en France le prix du Livre Inter et reste pendant huit semaines sur la liste des Modèle:Lang du [[The New York Times|Modèle:Lang]].

En 1991, il crée deux collèges universitaires français en Russie, l’un à Moscou et l’autre à Saint-Pétersbourg, dont il est président<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Refins.

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En 1994, il termine son film Les Justes, qui ouvre en 1995 le festival du cinéma de Berlin.

En 2003, l'écrivain se voit confier, par le président de la République Jacques Chirac, le commissariat général de la participation française au Tricentenaire de la Ville de Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2012, Marek Halter dédie un documentaire à la région autonome juive de Russie : Birobidjan, Birobidjan !. Le film est diffusé sur Modèle:Nobr le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Marek Halter est l'initiateur de l'Institut Sorbonne Kazakhstan installé par Sorbonne Paris Cité à Almaty<ref>Modèle:Lien web.</ref> inauguré en Modèle:Date- par les présidents François Hollande et Noursoultan Nazarbaïev<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut propose aujourd'hui quatre cursus de licence et trois cursus de master.

Défenseur du dialogue interreligieux, Marek Halter est, en 2017, l'un des organisateurs de la Marche des musulmans contre le terrorisme. Celle-ci, composée d'une trentaine d'imams du monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fait escale dans plusieurs villes d'Europe frappées par le terrorisme djihadiste (Berlin, Bruxelles, Paris, Toulouse, Nice…) pour y apporter un message de tolérance. Le Modèle:Date-, ils se rendent à l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans laquelle fut assassiné le père Jacques Hamel le Modèle:Date-.

Marek Halter, qui a publié une vingtaine de livres, romans et essais, Modèle:Refnec

Autres

Il est soupçonné par la DST française d'être « un agent des services israéliens »<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Il a soutenu Vladimir Poutine lors de la seconde guerre de Tchétchénie<ref name="Obs" />.

Polémiques et affaires judiciaires

Accusations de mensonge

Marek Halter a été critiqué, notamment par l'ancien résistant juif polonais Michel Borwicz, qui affirme que l'autobiographie de Halter est « bourrée d'inventions pures et simples », qu'il n'aurait jamais vu le ghetto de Varsovie, qui ne sera construit qu'en Modèle:Date-, après son départ avec sa mère pour la zone d'occupation soviétique. Borwicz récuse également l'affirmation selon laquelle le père de Halter aurait tenté de rejoindre le maquis, ainsi que celle de la participation de son grand-père au journal clandestin du ghetto Yedièss. Selon lui, l’anecdote concernant la visite à Moscou et Staline n'aurait pas plus de véracité historique<ref>Michel Borwicz, Le Cas Marek Halter : jusqu’où est-il tolérable d’aller trop loin, Paris, 1984.</ref>.

D'après les magazines Le Point et Le Nouvel Observateur, de nombreuses autres anecdotes dont fait état Marek Halter seraient fausses ou inexactes<ref name="LeP" />,<ref name="Obs" />.

Procès avec l'AGRIF

En 1993, à la suite d'une plainte de l'AGRIF, Marek Halter est condamné en appel pour diffamation publique raciale<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour une tribune publiée dans Le Figaro sur le carmel d'Auschwitz qui mettait en cause la responsabilité du catholicisme<ref>« Marek Halter et Le Figaro condamnés pour “diffamation publique et raciale” », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Œuvres

Filmographie

Décorations

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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