Saint-Étienne-du-Rouvray
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Étienne-du-Rouvray est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Située en bordure de la forêt de la Londe-Rouvray, la ville est en plein centre de la Métropole Rouen Normandie, à moins de Modèle:Unité du centre-ville de Rouen.
Modèle:Multiple image Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
Située dans un méandre de la Seine, elle est bordée à l'est par celle-ci.
Voies de communication et transports
Saint-Étienne-du-Rouvray est à une heure et demie de Paris et à une heure et quart de Caen, par l'autoroute A13. La ville est un lieu de passage – et de halte – pour ceux qui venant du Nord de la France, traversent l'agglomération vers la Normandie ou la Bretagne, mais aussi Alençon et Le Mans via l'A28. Depuis juillet 2008, la ville est desservie par la rocade Sud, périphérique du grand Rouen. Elle offre deux accès supplémentaires par le sud au territoire communal, par la Vente Olivier et par le technopôle du Madrillet.
La ligne de chemin de fer Paris - Rouen - Le Havre passe par Saint-Étienne-du-Rouvray, mais elle ne marque pas l'arrêt en gare. La ligne TER Rouen-Elbeuf permet quant à elle un arrêt en gare de Saint-Étienne-du-Rouvray.
L'aéroport le plus proche est celui de Rouen Vallée de Seine, situé à Boos.
Saint-Étienne-du-Rouvray est desservie par le « métro de Rouen » depuis le prolongement vers le technopôle du Madrillet en 1997. La ligne Technopôle traverse la ville avec cinq stations à une fréquence d'une rame toutes les six minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes et Sotteville-lès-Rouen en quelques minutes.
Six lignes de bus (F3, 10, 27, 32, 33 et 42) s'articulent autour de la ligne de « métro » et offrent la possibilité de rejoindre des communes voisines non desservies par le tramway telle que Oissel.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-du-Rouvray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,8 %), forêts (29,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28 %), prairies (3,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctum Stephanum vers 1025, Sancti Stephani en 1032 et 1035<ref>Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, Modèle:8e année, Modèle:N°, 1958. Page 157.</ref>, De Sancto Stephano au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sanctus Stephanus en 1337, Saint-Etienne jouxte Rouvray en 1362 et en 1365, Saint Etienne de Rouvray entre 1605 et 1616<ref>Archives de Seine-Maritime II B 441.</ref>, Saint Estienne du Rouvray en 1715, Saint Etienne du Rouvray en 1757<ref>Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 900.</ref>.
Le nom de la commune est issu de l'hagiotoponyme saint-Étienne et de la forêt de Rouvray qui borde la ville, ce qui donna Saint-Étienne-du-Rouvray<ref>Histoire de la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray Site officiel de la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray</ref>. Rouvray dérive du mot Modèle:Page h' qui, en vieux français, signifie chêne (Quercus Robur), du latin robora. Il désigne alors le territoire d'une chênaie (ou rouvraie).
Histoire
Du néolithique à la révolution industrielle
Le Saint-Étienne-du-Rouvray d'aujourd'hui est l'héritier d'une longue histoire. Des outils néolithiques (2 000 ans Modèle:Av JC) tout comme des traces d'habitat gallo-romain (200/300 ans {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}) témoignent d'une occupation ancienne du site en bordure des zones anciennement inondables, aux alentours de l'actuelle avenue du Bic-Auber.
Un hameau appelé Sancti Stephani et dépendant de l'abbaye de Saint-Wandrille est signalé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans une charte royale. Marques de l'arrivée puis de l'implantation des Vikings tout au long de la Seine, des toponymes d'origine scandinave (la Haie Brout, les Longs Boëls, le Fossé Roger) se rencontrent encore dans certains quartiers. Le bourg se développe ensuite le long de la route reliant Rouen à Paris. Aux {{#switch: e
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}}, la paroisse compte cinq cents habitants. La population cultive les terres arables en bord du fleuve et pratique l'élevage sur les terres incultes, forêts, landes et taillis. L'église Saint-Étienne, rue de Paris, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dépendait de l'évêché de Lisieux.
À la Révolution, en 1790, Saint-Étienne-du-Rouvray se constitue en commune avec administration politique. Le bourg commence à prendre son caractère urbain et industriel à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'arrivée du chemin de fer et les débuts de la révolution industrielle.
De la ville industrielle à la conscience ouvrière
En 1843, l'arrivée du chemin de fer ouvre la voie au développement de la commune. Les premiers trains à vapeur de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest relient Paris à Rouen. L'arrivée du train favorise l'implantation d'entreprises et le bourg rural devient peu à peu une cité industrielle. En 1865, la Société cotonnière s'implante à Saint-Étienne-du-Rouvray. Elle est alors la plus grosse entreprise de Normandie qui emploiera jusqu'à 2 000 personnes. La ville commence à changer avec l'implantation de nouveaux quartiers construits pour les ouvriers, comme la Cité Neuve, de nouvelles rues…
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ouverture des ateliers ferroviaires de Quatre-Mares (1913), l'arrivée de la Fonderie Lorraine en 1916 et des Papeteries de la Chapelle (1928) viennent renforcer le caractère industriel de la ville. Dans le même temps, les premières grèves et grands mouvements de revendication forgent la conscience ouvrière. 1911 est ainsi marquée par une importante grève des salariés de la Cotonnière qui réclament la journée de 10 heures. Les solidarités s'organisent comme en témoigne la création de l'Émancipation par les ouvriers de la Cotonnière, en 1893. Cette société coopérative obtient des prix bas pour les denrées de première nécessité, mais offre également un secours aux malades et colis aux grévistes.
Après la Première Guerre mondiale, et la révolution bolchevique d'octobre 1917, la conscience ouvrière trouve également une expression politique. En 1923, trois ans après le congrès de Tours qui voit se séparer la majorité communiste (SFIC) de la minorité socialiste (SFIO), Saint-Étienne-du-Rouvray est l'une des premières villes de France à devenir communiste. En 1935, alors que la Société cotonnière ferme, dans un contexte de profonde récession, la commune et de nombreux Stéphanais adhèrent au Front populaire.
Histoire récente
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, aux alentours de Modèle:Heure, deux individus islamistes font irruption dans l'église de la ville par une porte située à l'arrière de l'édifice. Ils prennent six personnes en otage, un prêtre, trois religieuses et un couple de fidèles. Les assaillants sont équipés d'armes blanches, dont des couteaux, et de fausses bombes. La police, prévenue par une religieuse qui a réussi à s'échapper, ne peut entrer, les otages étant obligés de faire barrage. La BRI tue les assaillants, sur le parvis de l'église. Le prêtre de l'église, Jacques Hamel, se sacrifie pour sauver ses fidèles, et est égorgé. Le mari d'un couple de paroissiens est quant à lui gravement blessé à la gorge. Daech revendique l'attaque le jour-même.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie de 1801 à 1892 du canton de Grand-Couronne, puis, de 1892 à 1982, du canton de Sotteville-lès-Rouen, année où la commune est scindée entre les cantons de Saint-Étienne-du-Rouvray et Sotteville-lès-Rouen-Est<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 des cantons de Saint-Étienne-du-Rouvray et Sotteville-lès-Rouen. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Seine-Maritime. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de Rouen (CAR), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 par transformation de l'ancien SIVOM de l'agglomération rouennaise institué en 1974.
Cette intercommunalité fusionne avec ses voisines le Modèle:Date- pour former la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), qui se transforme en métropole le Modèle:Date- sous le nom de Métropole Rouen Normandie, dont est désormais membre Saint-Étienne-du-Rouvray.
Tendances politiques et résultats
Modèle:... Modèle:Article connexe
Lors des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste d'union de la gauche du maire sortant (PCF) Joachim Moyse Modèle:Incise remporte largement le scrutin dès le premier tour, avec 78,94% des suffrages exprimés (Modèle:Unité, face aux listes menée respectivement par Brahim Charafi, adhérent au MoDem (13,69 %, 624 voix) et par Noura Hamiche (NPA, 7,37 % 336 voix), l'abstention s'étant élevée à 70,88 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|400px|Localisation des villes jumelées avec Saint-Étienne-du-Rouvray.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
Équipements et services publics
Enseignement
Modèle:Section à sourcer Les écoles de Saint-Etienne-du-Rouvray dépendent de l'académie de Rouen.
Modèle:Quand aux enfants de la commune :
- INSA de Rouen
- Technopôle du Madrillet
- Lycée Pôle Bâtiment Édouard-le-Corbusier|<ref>Lycée Le Corbusier</ref>
- Collège Paul-Éluard<ref>Collège Paul Eluard</ref>
- Collège Louise-Michel<ref>Collège Louise Michel</ref>
- Collège Pablo-Picasso<ref>Collège Pablo Picasso</ref>
- Collège Robespierre<ref>Collège Robespierre</ref>
- École primaire Paul-Langevin<ref>école Paul Langevin</ref>
Équipements sportifs
- Complexe Sportif Youri Gagarine
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Le premier recensement fait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remonte en 1812, Saint-Étienne avait alors 1,328 habitants. En 1857, sa population était de 1,345 habitants. En 1822 : 1,491 habitants ; en 1828 : 1,390 ; en 1836 : 1,494 avec 414 ménages ; en 1841 : 1,482 avec 370 ménages ; en 1846 : 1,585 avec 424 ménages ; en 1856 : 1,580 avec 443 ménages ; en 1861 : 1,633 avec 461 ménages.
C'est à partir de 1863 que commença, par la suite de la construction de la grande usine de la Société Cotonnière, le mouvement ascendant de la population de Saint-Étienne. Au recensement de 1866, on constatait à Saint-Étienne 2,157 habitants, répartis en 565 ménages. En 1872 : 2,153 habitants avec 681 ménages et 614 maisons. Ce recensement qui fut des plus complets portait également sur le nombre des animaux domestiques. Il révélait l'existence à Saint-Étienne de 147 chevaux, 263 vaches, 1 âne, 164 moutons, 32 porcs, 19 chèvres, 130 chiens, 1284 poules, 176 pigeons et 62 canards.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 42 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 26 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emplois
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Étienne
- Église Sainte-Thérèse
- Forêt de La Londe-Rouvray
- Mosquée Yahya
- La maison des forêts
- Centre culturel « Le Rive Gauche »
- Rond-point des Vaches
Héraldique
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Rondeaux, né le Modèle:1er septembre 1775 à Rouen et mort le 13 novembre 1864 à Saint-Étienne-du-Rouvray. Négociant à Rouen. Maire de Rouen en 1792, conseiller général, député, membre de la chambre de commerce. Grand-oncle d'André Gide.
- Émile Masqueray, né le Modèle:Date à Rouen et mort le Modèle:Date à Saint-Étienne-du-Rouvray, 129 rue Gambetta, anthropologue, ethnologue, linguiste et écrivain français.
- Frédéric-Charles, prince de Prusse, né le Modèle:Date à Wannsee et mort le Modèle:Date à Saint-Étienne-du-Rouvray, membre de la Maison Royale de Prusse, cousin issu de germains (mais par sa mère neveu) du Kaiser Guillaume II, cavalier et pilote de guerre allemand mort de ses blessures.
- Arthur Join-Lambert, historien, conseiller municipal de Saint-Étienne-du-Rouvray en 1865.
- Marcel Brout, député communiste, puis collaborateur, mort à Saint-Étienne-du-Rouvray en 1957.
- L'abbé Jacques Hamel, né en 1930 à Darnétal, prêtre auxiliaire de la paroisse Saint-Étienne, assassiné lors de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016 à 85 ans.
- Gérard Gosselin, artiste peintre né en 1933, installé à Saint-Étienne du Rouvray depuis 1957, enseignant puis fondateur et président de l'Union des arts plastiques de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Voir aussi
Bibliographie
- Bibliothèque Elsa Triolet, Saint-Étienne-du-Rouvray, Bibliothèque Elsa Triolet : 1949 1987 : trente-huit ans d'une association au service des Stéphanais, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1987, 30 p.
- Centre socioculturel Georges Déziré, Regards sur l’église Saint-Étienne, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2002.
- Yves-Marie Deniel, Un jour en 1936, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2006.
- Pierre Duchemin, Histoire de Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, A. Lestringant, 1892, 391 p.
- Modèle:Ouvrage
- Olivier Gosse, On appelle ça de l'humanité : mémoire du quartier Hartmann des années 1940 à 2008, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2009.
- Georgette Gosselin, Les débuts du chemin de fer, 89 lithographies de Daumier, Modèle:14e festival culturel, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1976.
- Georgette Gosselin, Lutes d’hier et d’aujourd’hui, 1843-1996 : les communistes de Saint Étienne du Rouvray, Ed. de la section de Saint-Étienne-du-Rouvray du Parti communiste français, 1996
- Modèle:Ouvrage
- Groupe Histoire & Patrimoine, Saint-Étienne-du-Rouvray au temps du Front Populaire, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2006.
- Groupe Histoire & Patrimoine, 1866, en avant la musique, 140 ans de pratiques musicales à Saint-Étienne-du-Rouvray, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2007
- Groupe Histoire & Patrimoine, 160 ans de commerce et d'artisanat stéphanais, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2010
- Atelier Histoire & Patrimoine, Vivre, survivre, résister : Saint-Étienne-du-Rouvray pendant la Seconde Guerre mondiale, Lyon, Médiris, 2015
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Claude Soloy, Saint-Étienne-du-Rouvray de la Préhistoire à 1945, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1971.
- Saint-Étienne-du-Rouvray (préf. de Michel Grandpierre), Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1980, 65 p.
- Modèle:Ouvrage
- Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986, Modèle:24e festival culturel : 1936, le Front Populaire, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986.
- Modèle:Ouvrage
- Saint-Étienne-du-Rouvray : Citoyen de demain, Paris, Ed. Franciade, 1996, 64 p.
- Modèle:Ouvrage
- 1906-1986, Saint-Étienne-du-Rouvray : une ville, un espace, une histoire, un travail de la classe de Modèle:3e3 du collège Pablo Picasso, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986, 39 p.
- 1959/1999 : Saint-Étienne-du-Rouvray, 40 ans, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1999, 29 p.
Articles connexes
Liens externes
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