Djamel Bouras

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Modèle:Infobox Judoka

Djamel Bouras, né le Modèle:Date à Givors (France, Rhône), est un judoka français, champion olympique à Atlanta en 1996.

Biographie

Il est issu d'une famille chaoui originaire de la wilaya de Batna dans les Aurès en Algérie. Son grand-père paternel, qui avait participé à la guerre de 1914-1918<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, et d’autres membres de sa famille quittent l’Algérie en 1957 et emménagent en France, à Givors<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a une sœur aînée, ainsi que deux frères et une sœur plus jeunes<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. 

Après un séjour au Qatar<ref>Modèle:Lien web</ref>, il devient entraîneur de la section judo du célèbre club sportif parisien le PSG, club dans lequel évolue le judoka Teddy Riner. Il a été brièvement conseiller, voire adjoint du ministre des Sports du Qatar. Son rôle au PSG a dépassé le cadre du judo : il est notamment influent au centre de formation où il a placé des agents de joueursModèle:Référence nécessaire.

Carrière sportive

Parcours

Il débute le judo à 8 ans. Il passe ceinture noire à 15 ans, mais la porte officiellement à 16 ans<ref name=":0" />.

En Modèle:Date, il est détecté parmi les meilleurs jeunes de France, et part en sport-études à l’INSEP Châtenay-Malabry<ref name=":1" />. Le Modèle:Date-, il est champion de France cadet de judo<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. En 1990, il passe son service militaire au bataillon de Joinville, ce qui lui permet de continuer le sport à haut niveau. Il passe ensuite deux ans comme interne à l'INSEP<ref name=":1" />.

À Paris, il débute par le club d’Epinay-sous-Sénart<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il passe ses années de gloire au Racing Club de France avant de rejoindre en 1996 un club tout fraîchement créé, le PSG judo<ref>Modèle:Article</ref>.

Il est champion olympique des moins de Modèle:Unité à Atlanta le Modèle:Date<ref>Il dédia sa médaille Olympique aux musulmans du monde entier : « Je dédie ma médaille à tous les musulmans pauvres de France, mais aussi du Liban, de Bosnie et de Tchétchénie […] et je suis fier d’être français. »</ref>en détrônant Toshihiko Koga, double champion du monde<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1998, il est suspendu temporairement pour dopage à la nandrolone. Cette condamnation est plus tard redébattue par le docteur Yunsan Meas, membre de la commission dopage et président de la commission médicale de la FFJ<ref>Modèle:Article.</ref>, mais sans que les instances ne se rétractent. En 2000, il termine sa carrière sur une cinquième place aux JO de Sydney.

Il rejoint l’US Créteil en Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>.

Palmarès

Dopage : affaire de la nandrolone

Djamel Bouras a été contrôlé positif à la nandrolone (19-norandrostérone et 19-noretiocholanolone) par le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) lors d'un prélèvement le Modèle:Date durant un stage à l'INSEP. La contre-expertise demandée par le judoka se révèle elle aussi positive. Djamel Bouras réfute avoir absorbé des produits dopants, tout au moins sciemment. Après plusieurs procédures, la Commission disciplinaire antidopage de la FFJDA suspend le judoka pour deux ans dans un premier temps puis quinze mois en deuxième audience. Une polémique autour de ce dopage exista après qu'un médecin de la FFJ, Yunsan Meas, eut décelé une possible production naturelle de nandrolone chez le judoka, mais « la commission antidopage a décidé que Djamel Bouras avait contrevenu aux dispositions fédérales sur le dopage »<ref name="l'Huma">Un an de suspension ferme pour Djamel Bouras - l'Humanite</ref>.

Autres engagements

Engagements politiques et associatifs

En 2002, une pétition réunit 300 athlètes contre l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Djamel Bouras formule le leitmotiv : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, il participe à une manifestation avec de nombreuses personnalités pour défendre une solution de relogement et la régularisation des personnes expulsées du squat de Cachan<ref>Modèle:Article</ref>. 

Djamel Bouras est candidat aux élections législatives de 2007 en Seine-Saint-Denis avec le parti de François Bayrou, le MoDem. Corinne Lepage, membre du Modem, a dit Modèle:Citation cette désignation tandis que Patrick Klugman, vice-président de SOS Racisme, se disait Modèle:Citation<ref>Djamel Bouras, candidat MoDem mais pas modèle, 20minutes.fr, Modèle:Date-</ref> par l'investiture, ajoutant : Modèle:Citation. Candidat dans la deuxième circonscription de la Seine-Saint-Denis, il obtient Modèle:Nombre soit 9,57 % des suffrages et est éliminé au Modèle:1er.

En Modèle:Date-, il participe avec Yannick Noah et Raymond Domenech à une action de l’association "Ensemble contre la récidive" à la prison de Nanterre afin d’améliorer les conditions sportives des détenus<ref>Modèle:Article</ref>.

Polémiques

Il lui est reproché d'avoir soutenu des personnalités ou causes controversées. Il est notamment accusé d'antisémitisme par l'Union des étudiants juifs de France<ref>Lettre ouverte à M.DJamel Bouras, Patrick Klugman, Modèle:Date-</ref> :

Filmographie et autres apparitions

Dans les années 1990, il participe à l'émission La Carte aux trésors – présentée alors par Sylvain Augier – comme candidat bleu. Sa concurrente rouge est l'escrimeuse Laura Flessel.

Il défile pour Issey Miyake en 1995 et Smalto en 1999<ref name=":2" />.

Il participe à différents journaux, émissions ou films tout au long de sa carrière. Il fait une apparition dans un épisode de la version française de la série télévisée Un gars, une fille<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2010, il participe à l'émission Koh-Lanta : Le Choc des héros avec d'autres sportifs comme Frank Lebœuf ou Frédérique Jossinet<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il apparaît dans les films En attendant la neige (1999), Tatami (2003)<ref>Modèle:Lien web</ref> et Le Carton (2004)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bibliographie

  • Combat vers la lumière Éditions Stock

Références

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Liens externes

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