Emily Greene Balch
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Emily Greene Balch, née à Boston (Massachusetts) le Modèle:Date et morte à Cambridge (Massachusetts) le Modèle:Date, est une économiste, sociologue, pacifiste et syndicaliste américaine. Elle est lauréate du prix Nobel de la paix en 1946.
Biographie
Emily Greene Balch naît à Jamaica Plain (devenu ultérieurement une partie de Boston)<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> le Modèle:Date- ; elle est la fille d'un avocat<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Elle suit des études de sociologie et d’économie à Harvard, Chicago, Paris et Berlin<ref name=":0" />. À partir de 1896, elle est professeure au Wellesley College (Massachusetts), y devenant en 1913 professeure d'économie politique, de sciences politiques et de sciences sociales<ref name=":1" /> ; cependant, elle sera démise de ses fonctions en 1918 du fait de son militantisme contre l'entrée en guerre des États-Unis lors de la Première Guerre mondiale<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.
Après avoir étudié en tant que sociologue les conditions des travailleurs, des immigrants, des minorités et des femmes, dès 1906, elle se déclare socialiste<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la suite de sa vie, elle se consacre à ses engagements féministe et pacifiste<ref name=":0" />. Ainsi, elle fait partie des leaders de la Women's Trade Union League (WTUL) fondée par son amie Mary Morton Kehew<ref>Modèle:Lien web</ref>, est une militante pour le suffrage universel et l'égalité des races, et elle s'oppose au travail des enfants<ref name=":0" />.
En 1915, comme sa compatriote Jane Addams, elle se rend au congrès international des femmes pour la paix à La Haye<ref name=":0" />. Comptant parmi les fondatrices de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, organisation de femmes pacifistes issue de ce congrès, elle en est la secrétaire générale de 1919 à 1922 et de 1934 à 1935<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; à partir de 1936, elle en devient présidente internationale honoraire<ref name=":1" />. Dès cette époque, elle alerte contre le fascisme et émet des critiques envers les démocraties de l'Ouest pour ne pas chercher à arrêter les politiques agressives d'Hitler en Allemagne ou Mussolini en Italie<ref name=":2" />.
Elle rejoint les quakers en 1921<ref name=":0" /> et elle est membre de la branche américaine du Mouvement international de la réconciliation.
Après la Seconde Guerre mondiale, elle apporte son soutien à la création de l'Organisation des Nations unies (ONU) et de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)<ref name=":0" />.
Elle reçoit le prix Nobel de la paix en 1946, à part égale avec John Raleigh Mott ; elle pour son travail de toute une vie en faveur de la paix, lui pour sa contribution à la création d'une fraternité religieuse pacifiste au-delà des frontières nationales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, elle ne reçoit aucune félicitation du gouvernement américain de l'époque, qui la considère comme une dangereuse radicale<ref name=":2" />.
Elle est également connue pour sa sympathie et ses recherches approfondies envers les immigrants partis des pays d'Europe de l'Est vers les États-Unis<ref name=":1" />.
Publications
- 1893 : Public Assistance of the Poor on France<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 1899 : Outline of Economics<ref name=":1" />
- 1903 : A Study of Conditions of City Life<ref name=":1" />
- 1910 : Our Slavic Fellow Citizens<ref name=":1" />
- 1915 : Women at the Hague avec Jane Addams et A. Hamilton
- 1918 : Approaches to the Great Settlement<ref name=":1" />
- 1927 : Occupied Haiti,
- 1939 : Refugees as Assets<ref name=":1" />
- 1941 : The Miracle of Living (poésie)
- 1947 : One Europe<ref name=":1" />
- 1952 : Vignettes in Prose<ref name=":1" />
- 1952 : Toward Human Unity, or Beyond Nationalism<ref name=":1" />
Prix
- Prix Nobel de la paix en 1946<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à part égale avec John Raleigh Mott