Empire kouchan

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Coord Modèle:Confusion Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale

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Empire kouchan.

L’Empire kouchan (env. {{#switch: -

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}}s) est un État qui s'étendit à son apogée, vers 105-250, du Tadjikistan à la mer Caspienne et à l’Afghanistan et, vers le sud, à la vallée du Gange. Son nom utilisé en français vient de la francisation de la forme sanskritisée IAST Kuṣāṇ (Modèle:Lang-sa Modèle:Lang ; il est également connu sous les noms Modèle:Lang-xbc, Modèle:Lang ; Modèle:Lien : IAST : Guṣāṇa-vaṃśa ; Modèle:Lang-xpr Modèle:Lang<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cet empire a été créé par les Kouchans, qui ont eu des contacts diplomatiques avec Rome, l’Empire perse des Sassanides et la Chine et, pendant plusieurs siècles, furent au centre des échanges entre Orient et Occident.

Origines

Le nom de Kouchan dérive du sanskrit kuṣāṇa. Le terme chinois est Guishuang (Modèle:Lang). Il désignait soit l’une des cinq tribus des Yuezhi (Modèle:Lang) soit l'une des cinq principautés soumises aux Yuezhi, on ne sait. Les Yuezhi avaient vécu dans les pâturages arides du bassin du Tarim, dans l’actuel Xinjiang, jusqu’à ce qu’ils fussent repoussés à l’ouest par les Xiongnu entre -176 et -160. Les cinq tribus Yuezhi ou soumises sont connues dans l’histoire de Chine sous les noms de Xiūmì (Modèle:Lang), Guishuang (Modèle:Lang), Shuangmi (Modèle:Lang), Xidun (Modèle:Lang), et Dūmì (Modèle:Lang).

Les Yuezhi atteignirent le royaume hellénistique des Gréco-Bactriens, dans le territoire de la Bactriane (extrême nord de l’Afghanistan et Ouzbékistan), autour de -135, et déplacèrent les dynasties grecques locales, qui se réinstallèrent dans le bassin de l’Indus (dans l’actuel Pakistan), dans la partie occidentale du royaume indo-grec.

Un empire multiculturel

Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, la tribu Yuezhi des Guishuang (貴霜) prit le pas sur les autres et les unit en une confédération étroite. Le nom de Guishuang a été adopté en Occident et modifié en Kouchan pour désigner la confédération, même si les Chinois continuent à l’appeler Yuezhi.

En arrachant peu à peu le contrôle de la région aux tribus indo-scythes et en défaisant le royaume indo-parthe au début de notre ère, les Kouchans s’étendirent vers le sud au cœur de la région appelée traditionnellement Gandhara (région incluant en particulier le plateau du Pothowar, au Pakistan, et la province frontalière du nord-ouest (NWFP, en anglais), mais décrivant un arc englobant la vallée de Kaboul et une partie de la région de Kandahar en Afghanistan) et établirent des capitales jumelles près des actuelles Kaboul et Peshawar, alors appelées respectivement Kapisa et Pushklavati.

Les Kouchans adoptèrent beaucoup d’éléments de la culture hellénistique de Bactriane, où ils s’étaient installés, particulièrement encore visible dans les découvertes archéologiques de sculptures d'inspiration fortement hellénistique. Ils adaptèrent l’alphabet grec (souvent corrompu) à leur propre langue (avec le développement supplémentaire de la lettre Ϸ /ch/, comme dans « Kouchan ») et commencèrent bientôt à frapper monnaie sur le modèle grec. Sur leurs monnaies, ils utilisaient des légendes en grec combinées à des légendes en alphabet kharoshthi jusqu’aux premières années du règne de [[Kanishka|Modèle:Souverain-]] et, après cette date, utilisèrent des légendes en langue kouchane combinées à des légendes en langue grecque, les unes et les autres avec la graphie grecque.

Si le grec était la langue de l'élite aux débuts de l'empire kouchan, il était très peu parlé par le reste de la population, non hellénisée. À la fin de l'empire, vers 350, le grec était une langue oubliée.

Fichier:Saka warrior Termez Achaeological Museum.jpg
Portrait de tradition hellénistique d'un guerrier Saka (Scythe) vaincu, en Bactriane kouchan, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle EC. Termez, Musée Archéologique.
Fichier:Shiva-Oesho. Kushan. C. 3rd c. The Metropolitan Museum of Art.jpg
Fragment de panneau avec le dieu Shiva/Modèle:Lien. Panneau votif d'Asie centrale, période Kushan. Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Terre cuite, gouache. H. 57,2 cm. Met

À partir de l’époque de Vima Takto, les Kouchans commencèrent à adopter la culture indienne comme les autres groupes nomades qui envahirent l’Inde. Le premier grand empereur kouchan, Vima Kadphisès semble avoir embrassé le shivaïsme, comme l’indiquent ses monnaies. Les empereurs kouchans suivants représentèrent une grande variété de divinités d’Inde et d’Asie centrale, ainsi que le Bouddha.

Fichier:Coin of Heraios.jpg
Tétradrachme d’argent du roi kouchan Héraios (Modèle:V. 130) dans le style gréco-bactrien, avec un cavalier couronné par la déesse grecque de la victoire Niké.
Légende grecque : Modèle:Lang, « Le tyran Héraios, Sanav, des Kouchans ».

Principaux dirigeants kouchans

Fichier:Statère d'electrum du royaume de Kouchan à l'effigie de Vasou Deva I.jpg
Statère d'électrum du royaume de Kouchan à l'effigie de Modèle:Souverain-, Shiva au verso.

Chronologie des règnes

Fichier:India, Kushan, Vasudeva II, 3rd century - Coin of Kushan King Vasudeva II - 2011.212 - Cleveland Museum of Art.jpg
Pièce d'or de l'empire kouchan, sous le règne de Modèle:Souverain- entre 275 et 300. Cet objet est conservé au Modèle:Lang.

D’une façon générale, les périodes de règne des Kouchans sont controversées<ref>Voir sur cette question l'article : Kanishka.</ref>. Les dates proposées ici sont celles listées par le spécialiste des monnaies Shailendra Bhandare en 2012<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shailendra Bhandare, Modèle:Lang, Modèle:Lang, dans l'article : « Modèle:Lang », de la revue : Modèle:Lang, Modèle:Vol., Modèle:Nobr, Aug.-Oct. 2012.</ref>, mais ne font pas l'unanimité. Ces dates doivent donc être prises avec réserve. Aussi les dates, argumentées avec précision par Gérard Fussman sont indiquées ponctuellement avec les références de son argumentation.

Dirigeants aux noms acronymiques :

Héraios (1-30 (?))

Héraios fut probablement le premier des rois kouchans. Il fut peut-être un allié des Grecs, et partagea le même style de monnaies. Héraios fut probablement le père de Kujula Kadphisès.

Kujula Kadphisès (Modèle:V. 40-80)

Modèle:Article détaillé Ces dates sont différentes selon l'argumentation détaillée de Gérard Fussman<ref>Gérard Fussman précise ces dates : 20 - 50 en les argumentant dans son cours au Collège de France du Modèle:Date-.</ref>. Elles sont fonction de spéculations sur les mouvements des monnaies. Ce type de monnaie à son effigie est l'imitation d'une monnaie romaine : soit une monnaie au type d'Auguste (mort en 14 de notre ère), soit une monnaie au type de Claude (mort en 50), ce qui donne : entre 20 et 50 de notre ère, en fonction du temps qu'il faut à une monnaie à cette époque pour parvenir dans cette région et être imitée.

Selon le Hou Hanshu (Livre des Han postérieurs) : Modèle:Citation.

Ces conquêtes eurent probablement lieu à une date située entre 45 et 60, et jetèrent les bases de l’Empire kouchan qui fut rapidement agrandi par ses descendants.

Kujula fit frapper une importante série de monnaies et eut au moins deux fils, Sadaṣkaṇa (qui n’est connu que par une inscription et n’a probablement jamais régné) et Vima Takto.

Vima Takto (Modèle:V. 80 -110)

Fichier:Coin of Vima Takto.jpg
Monnaie de bronze de Vima Takto. Légende grecque corrompue Modèle:Lang (Modèle:Lang) : « Le Roi des Rois, Grand Sauveur ».

Modèle:Article détaillé Vima Takt[u] (ou Tak[to] ou Sôtêr Megas<ref>Gérard Fussman, en 2011, donne d'autres dates : 40 - 50 (qui correspondent à la datation approximative de la grande bataille qui donne définitivement le Gandhara pour plusieurs siècles aux Kouchans) en les argumentant dans son cours au Collège de France du Modèle:Date-.</ref> est mentionné dans l’inscription de Rabatak (voir la référence à l’article de Sims-Williams ci-dessous), qui indique qu’il était le père de Vima Kadphisès et le grand-père de [[Kanishka|Modèle:Souverain-]]. Il agrandit l’Empire kouchan vers le nord-ouest du sous-continent indien, dont le Gandhara. Le Hou Hanshu raconte : Modèle:Citation bloc

Vima Kadphisès (seconde moitié du premier siècle, ou Modèle:V. 110-127)

Vima Kadphisès était le fils de Vima Taktu et le père de Modèle:Souverain-. Il fit réaliser une importante série de monnaies et d’inscriptions.

Kanishka {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (127-152)

[[Image:Coin of Kanishka I.jpg|300px|vignette|droite|Monnaie d’or de l’empereur kouchan [[Kanishka|Modèle:Souverain-]] (avec une représentation hellénistique du Bouddha (sauf pour les pieds écartés, de style kouchan), et le mot « Boddo » en alphabet grec.]] Le pouvoir de [[Kanishka|Modèle:Souverain-]], le deuxième grand empereur kouchan, et le cinquième des rois kouchans, qui prospéra pendant au moins Modèle:Nombre à partir de 127 environ, fut administré à partir de trois capitales : Purushapura (actuelle Peshawar au nord du Pakistan), Bagram (alors appelée Kapisa, dans l'actuel Afghanistan), Mathura, au nord de l’Inde. Les Kouchans considéraient Bagram (alors appelée Kapisa) comme leur capitale d'été. C'est là que les archéologues français découvrirent le « Trésor de Begrâm », composé d’œuvres d’art issues de la Grèce à la Chine. Selon l’inscription de Rabatak, Kanishka était le fils de Vima Kadphisès, le petit-fils de Vima Taktu, et l’arrière-petit-fils de Kujula Kadphisès. On admet généralement aujourd’hui que l’ère de Kanishka a commencé en 127, sur la base des recherches novatrices de Harry Falk (voir la section Références ci-dessous).

Le pouvoir des Kouchans relia le commerce maritime de l’océan Indien et le commerce de la Route de la soie à travers la vallée de l’Indus, cadre d’une civilisation très ancienne. À l’apogée de la dynastie, les Kouchans supervisaient plus ou moins un territoire qui s’étendait de la mer d'Aral, via l’actuel Ouzbékistan, l’Afghanistan et le Pakistan jusqu’au nord de l’Inde.

L’unité souple et la paix relative de ce vaste territoire encouragea le commerce au long cours, amena les soies de Chine à Rome et créa des réseaux de centres urbains florissants.

L'art du Gandhara

La sculpture a été préservée en très grand nombre et témoigne des implications multiples des cultures présentes sur l'empire kouchan. L'art du Gandhara en offre l'image la plus riche et il a donné l'occasion de forger, dès les années 1900-1910 le concept d'art gréco-bouddhique par Alfred Foucher. Aujourd'hui ce concept est au cœur de réflexions qui portent moins sur l'hellénisation de l'Orient que sur les phénomènes liés à l'acculturation et plus précisément sur les formes que prend la résistance à cet hellénisme, en particulier dans l'empire kouchan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les Kouchans et le bouddhisme

Les échanges culturels sont également florissants et encouragent le développement du gréco-bouddhisme, une fusion d’éléments aryens, hellénistiques et bouddhistes, contribuant de manière importante à la formation du bouddhisme mahayana (« grand véhicule ») répandu en Asie centrale, orientale et septentrionale.

Kanishka est célèbre dans la tradition bouddhiste pour avoir convoqué un grand concile bouddhique au Cachemire. On attribue à ce concile d’avoir marqué le début officiel du bouddhisme mahayana panthéiste et sa scission d’avec le bouddhisme nikaya. Kanishka fit aussi traduire les textes du bouddhisme mahayana de leur langue vernaculaire d’origine, le gandhari ou prâkrit, dans la langue hautement littéraire, le sanskrit. Avec le roi indien Ashoka, le roi indo-grec [[Ménandre Ier|Ménandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (Milinda), et Harshavardhana, Kanishka est considéré par le bouddhisme comme un de ses principaux bienfaiteurs.

L’art et la culture du Gandhara, dans ce carrefour qu'était l'empire Kouchan, sont les expressions des influences kouchanes les mieux connues des Occidentaux. Plusieurs descriptions directes de Kouchans sont connues à partir du Gandhara, où ils sont représentés avec une tunique, une ceinture et des pantalons et jouent le rôle de dévots du Bouddha et des Bodhisattvas.

Contacts avec Rome

Plusieurs sources romaines décrivent la visite d’ambassadeurs des rois de Bactriane et d’Inde pendant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et font probablement référence aux Kouchans.

Fichier:BegramGladiator.JPG
Gladiateur gréco-romain sur un récipient en verre, Begram, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le pseudo-Aelius Spartianus, parlant de l’empereur Hadrien (117138) dans l’Historia Augusta, écrit :

Reges Bactrianorum legatos ad eum, amicitiae petendae causa, supplices miserunt (« Les rois des Bactriens lui envoyèrent des ambassadeurs avec une supplique pour demander son amitié »).

De même, en 138, selon Aurelius Victor (Épitomé‚ XV, 4), et Appien (Praef., 7), Antonin le Pieux, le successeur d’Hadrien, reçut des ambassadeurs d’Inde, de Bactriane et d’Hyrcanie (région au sud-est de la Mer Caspienne, autour de l’actuelle Gorgan en Iran).

La chronique historique chinoise Hou Hanshu (Livre des Han postérieurs) décrit également les échanges de marchandises entre le nord-ouest de l’Inde et l’Empire romain à cette époque :

« Vers l’Ouest, le Tianzhu 天竺 (le nord-ouest de l’Inde) communique avec le Da Qin (l’Empire romain). On peut y trouver de précieux objets du Da Qin, tels que de fins vêtements de coton, d’excellents tapis de laine, des parfums de toutes sortes, des pains de sucre, du poivre, du gingembre et du sel gemme. »

La capitale d'été des Kouchans à Begrâm a révélé une quantité considérable de marchandises importée de l’Empire romain, en particulier divers types de verrerie.

Contacts avec la Chine

Pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’empire des Kouchans s’étendit militairement vers le nord et occupa des parties du bassin du Tarim, leur région d’origine, les mettant au centre du fructueux commerce centre-asiatique avec l’Empire romain. Il est relaté qu’ils collaborèrent militairement avec les Chinois contre les incursions des nomades, en particulier quand ils collaborèrent avec le général chinois Ban Chao contre les Sogdiens en 84, lorsque ces derniers tentèrent d’appuyer une révolte du roi de Kachgar. Autour de 85, ils assistèrent également le général chinois dans une attaque sur Tourfan, à l’est du bassin du Tarim.


En reconnaissance de leur assistance aux Chinois, les Kouchans demandèrent, mais sans succès, la main d’une princesse Han, même après l’envoi de présents à la cour de Chine. En représailles, ils marchèrent sur Ban Chao en 86 avec une force de Modèle:Nombre, mais, épuisés par l’expédition, furent finalement défaits par les forces chinoises inférieures en nombre. Les Yuezhi firent retraite et payèrent tribut à l’Empire chinois pendant le règne de l’empereur Hedi (89-106) de la dynastie Han.

Plus tard, autour de 116, les Kouchans dirigés par [[Kanishka|Kanishka {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] établirent un royaume centré sur Kachgar, prenant également le contrôle de Khotan et Yarkand, qui étaient des dépendances chinoises du bassin du Tarim, dans l’actuel Xinjiang. Ils introduisirent l’écriture brahmi, la langue indienne prâkrit pour l’administration, et étendirent l’influence de l’art gréco-bouddhique qui se développa pour donner l’art serindien.

Il est encore noté que les Kouchans ont envoyé des présents à la cour de Chine en 158-159 pendant le règne de l’empereur Huandi de la dynastie Han.

Du fait de ces interactions, les échanges culturels continuent à se développer et des missionnaires bouddhistes kouchans tels que Lokakshema sont actifs dans les capitales chinoises de Luoyang et parfois de Nankin, où ils se distinguent particulièrement par leurs travaux de traduction. Ils sont les premiers promoteurs mentionnés des écrits Hinayana et Mahayana en Chine, et contribuent grandement à la transmission du bouddhisme par la Route de la soie.

Déclin

Fichier:Coin of KanishkaII.jpg
Dinar d’or du roi kouchan Kanishka II (200220).

L’empire kouchan commence à décliner politiquement à la mort de [[Kanishka|Kanishka {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Ses successeurs auraient, tout au moins pour les trois premiers, régné ensemble et auraient fondé villes et monastères bouddhiques au Cachemire. Vasishka aurait laissé des inscriptions dans le Deccan aux alentours de Bhopal. Kanishka II aurait pris le titre de Kaisara (César) mais ses successeurs portent des patronymes purement indiens. Ils se rendent plus ou moins indépendant dans les provinces, alors que le centre de l’empire demeure dans le Pendjab et le Cachemire, jusqu’à la conquête sassanide en 241.

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’Empire kouchan commence à se fragmenter.

Autour de 225, [[Vasudeva Ier|Vasudeva {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] meurt et l’Empire kouchan est divisé en deux parties, à l’ouest et à l’est. Vers 224240, les Sassanides envahissent la Bactriane et le nord de l’Inde, où ils sont appelés Indo-Sassanides.

Vers 270, les Kouchans perdent leurs territoires dans la plaine du Gange, où l’Empire Gupta est établi autour de 320.

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un vassal des Kouchans sur le territoire actuel du Pakistan, appelé « Kidara », prend le pouvoir et renverse la vieille dynastie kouchane. Il crée un royaume appelé royaume kidarite, bien qu’il se considère probablement comme un Kouchan, comme l’indiquent ses monnaies de style kouchan. Les Kidarites semblent être assez prospères, mais à un degré moindre que leurs prédécesseurs Kouchans.

Ces résidus de l’Empire kouchan sont finalement balayés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les invasions des Huns blancs, et plus tard par expansion de l’Islam.

Notes et références

Notes

<references group="N" />

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie réduite

Bibliographie complémentaire

  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Falk, Harry. 2001. "The yuga of Sphujiddhvaja and the era of the Kuşâņas.” Silk Road Art and Archaeology VII, Modèle:P..
  • Foucher, M. A. 1901. "Notes sur la géographie ancienne du Gandhâra (commentaire à un chapitre de Hiuen-Tsang)." BEFEO No. 4, Oct. 1901, Modèle:P..
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hargreaves, H. (1910–11): "Excavations at Shāh-jī-kī Dhērī"; Archaeological Survey of India, 1910–11, Modèle:P..
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hill, John E. 2004. The Western Regions according to the Hou Hanshu. Draft annotated English translation.[1]
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hill, John E. 2004. The Peoples of the West from the Weilue 魏略 by Yu Huan 魚豢: A Third Century Chinese Account Composed between 239 and 265 CE. Draft annotated English translation. [2]
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Konow, Sten. Editor. 1929. Kharoshthī Inscriptions with Exception of those of Asoka. Corpus Inscriptionum Indicarum, Vol. II, Part I. Reprint: Indological Book House, Varanasi, 1969.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage . Avec la collaboration de Vincent Fourniau. Actes du colloque de Termez 1997. (Nombreux auteurs, dont Gérard Fussman « L'inscription de Rabatak. La Bactriane et les Kouchans »)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liu, Xinru 2001 “Migration and Settlement of the Yuezhi-Kushan: Interaction and Interdependence of Nomadic and Sedentary Societies.” Journal of World History, Volume 12, No. 2, Fall 2001. University of Hawaii Press, Modèle:P.. [3].
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sarianidi, Victor. 1985. The Golden Hoard of Bactria: From the Tillya-tepe Excavations in Northern Afghanistan. Harry N. Abrams, New York.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sims-Williams, Nicholas. 1998. “Further notes on the Bactrian inscription of Rabatak, with an Appendix on the names of Kujula Kadphises and Vima Taktu in Chinese.” Proceedings of the Third European Conference of Iranian Studies Part 1: Old and Middle Iranian Studies. Edited by Nicholas Sims-Williams. Wiesbaden. 1998, Modèle:P..
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Spooner, D. B. 1908–9. "Excavations at Shāh-jī-kī Dhērī."; Archaeological Survey of India, 1908–9, Modèle:P..
  • Francois Thierry, "Yuezhi et Kouchans: Pieges et Dangers des Sources Chinoises", in Afghanistan Ancien Carrefour Entre L'Est Et L'Ouest: Actes Du Colloque International, Musee Archeologique Henri-Prades-Lattes - Mai, 2003, Brepols (2005)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Watson, Burton. Trans. 1961. Records of the Grand Historian of China: Translated from the Shih chi of Ssu-ma Ch'ien. Chapter 123: The Account of Ta-yüan, Modèle:P.. Columbia University Press. Modèle:ISBN

Articles connexes

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Liens externes

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