Ervy-le-Châtel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Ervy-le-Châtel est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Elle est depuis l'année 2003 en Pays d'Armance. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Ervy-le-Châtel est située au sud du département de l'Aube, à mi-chemin entre Troyes et Auxerre, à l'est du pays d'Othe.
Le village central se trouve à Modèle:Unité d'altitude, sur une colline au pied de laquelle coule la rivière Armance.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ervy-le-Châtel est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,8 %), terres arables (26,6 %), prairies (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Au cadastre de 1833 sont cités : Armance, Belete, Bergerie, Breuil, Chaillots, Chamblin, Champ-de-Tir, Charbonnière, Château Chinon, Châne-Merlin, les Chânes, Chicois, Cognadon, Conciergerie, Cosdon-Chamblin, Hermitage, Fontaine-Alix, Fricambault, Garenne, Guérande, Haie-Meunier, Jard, Maison-Brûlée et Maison-Rouge, Moulin Gillot et à-Vent, Maladière, Malvoie, Maulny, Mesnil-Saint-Georges, Monthiérault, la Motte, la Motte-Bouillot, les Mottes, Moulin-à-Vent, les Noues, le Parc, Picardie, le Plessis, Croix-de-la-Potence, le Prieuré, Renouillières, Saint-Antoine, Saint-Hilarion, Saint-Jacques, Saulsois, les Deux-Tombelles, les Ventes, Villiers et Vollerons.
La commune prend le nom d'Ervy-le-Châtel en 1915.
Faune
Le loup est présent sur le territoire de la commune. Auxon par arrêté préfectoral figure dans le cercle 2 c'est-à-dire la zone « où des actions de prévention sont nécessaires du fait de la survenue possible de la prédation par le loup pendant l'année en cours »<ref> L'Est-Éclair (édition papier) Christophe Ruszkiewicz « Une attaque de loup « possible » dans cent communes auboises » page 2 / édition du 7 février 2023</ref>
Histoire
Connu en 1143 par un hommage du comte de Champagne au duc de Bourgogne, le fief avait aussi comme seigneur la famille d'Ervy, Leterius dans le dernier quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Mais à partir de Henri le Libéral les comtes de Champagne avaient toute la seigneurie. Ervy avait deux foires dès 1220, l'une à la Saint-Remi et l'autre appelée Sainte-Croix lors de la Saints-Pierre-et-Paul. Elles furent augmentées à quatre au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et tenaient marché les mercredis et samedis.
Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les loups sont nombreux dans les campagnes alentour, situées entre les massifs forestiers du Chaourçois et de la forêt d'Othe. En sept ans, de 1768 à 1774, 2 986 loups, louves et louveteaux sont tués dans les cantons d'Aix-en-Othe, Bouilly et Ervy-le-ChatelModèle:Référence souhaitée.
Jusqu'à la Révolution, Ervy est de l'intendance et la généralité de Paris, de l'élection de Saint-Florentin et du bailliage de Troyes, puis Étienne-Catherine Baillot, originaire d'Ervy, joue un rôle important comme député de Troyes aux États généraux de 1789 (devenus Assemblée constituante en juin 1789), puis sur le plan local.
Monthiérault
Monasterium Eraudi, fief dépendant de la baronnie d'Ervy. Il est aussi le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre sous le vocable de Gervais et Protais cité en 1151 et avait une église, une chapelle à Mesnil-Saint-Georges et un moulin. L'église priorale était ruinée en 1542. Prieurs : Modèle:...
- 1398 : Guillaume de Buteaux,
- 1473 : Étienne Fournier,
...
- 1789 : Antoine Quatresous.
Le prieur était aussi le seigneur de Monthiérault.
Politique et administration
Dans le cadre de la réforme administrative de 1789-1790, créant les communes, cantons, districts et départements, la commune d'Ervy est chef-lieu de district jusqu'en 1800. Elle est chef-lieu de canton jusqu'en 2015<ref>Voir aussi le site de l ' ASPEC (l'association pour la sauvegarde du patrimoine).</ref>. Modèle:ÉluDébut
Bailliage
Les comtes de Champagne ont institué à Ervy un bailliage, ce bailliage lors du passage du comté au domaine royal devint dépendant du Parlement de Paris.
Quelques baillis : Modèle:...
- 1231 : Mauger,
- 1558 : Jacques Evrard,
- 1604 : Nicolas Billot,
- 1665 : Jacques Leclerc,
- 1690 : Henri-Anne Pot,
- 1696 : Nicolas Thierriat,
- 1720 : Nicolas Le Clerc,
- 1750 : Ambroise Chassin,
- 1758 : Mathieu-Joseph Joly.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
- Gaec des Tourelles au Mesnil-Saint-Georges, lait et fromages.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Halle circulaire à pans de bois (1836-1837), actuel office du tourisme
- Porte médiévale Saint-Nicolas
- [[Église Saint-Pierre-ès-Liens d'Ervy-le-Châtel|Église Saint-Pierre-ès-Liens, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}]]
- La Chapelle Saint-Aubin dite de la Maladrerie datant du Moyen-Age
- Les Mottes, buttes de terre datant de l'époque celtique.
- L'arboretum Saint-Antoine.
- Le château d'Ervy.
- Hôpital-hospice qui était situé près de l'église mais fut détruit lors d'un réalignement en 1746. Le nouveau bâtiment avait été commencé en 1745.
- Hôtel de ville, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, maison natale d'Eugène Belgrand.
- La médiathèque Thibault de Champagne qui abrite une exposition permanente de Jean Revol
- La Maison du Vitrail
- Collège Eugène Belgrand
- Festival les Médiévales, 1er week-end d'août.
- Festival les Mosaïques musicales, début mai.
Ervy-le-Châtel fait partie du réseau des Petites Cités de Caractère®.
Personnalités liées à la commune
- Étienne-Catherine Baillot, né à Ervy le 25 novembre 1759, mort dans la même localité le 15 avril 1825. Il fut successivement avocat ; député du bailliage de Troyes à l'Assemblée constituante de 1789 ; président du tribunal d'Ervy en 1790 ; membre du tribunal de cassation de 1791 à 1796 ; président de l'administration municipale d'Ervy en 1795 ; conseiller d'arrondissement de Troyes en 1812-1814. Il fut aussi homme de lettres. On lui doit une traduction annotée des Satires de Juvénal<ref name="Emile Socard 1882">Émile Socard, Biographie des personnages de Troyes et du département de l'Aube, Troyes, 1882 (rééd. s.l. 1984)</ref> ;
- Eugène Belgrand, polytechnicien, ingénieur général des Ponts et Chaussées, né en 1810 à Ervy, mort en 1878. Il participa à la rénovation de Paris dirigée par le baron Haussmann, entre 1852 et 1870, et notamment à la création des égouts de Paris. Son nom figure sur la Tour Eiffel . Il a donné son nom au collège d'ervy-le-Châtel ;
- Jacques-Antoine Grignon des Bureaux<ref>J. À Grignon des bureaux sur fabula la recherche en littérature</ref>, né le 18 novembre 1714 à Buno-Bonnevaux, mort à Ervy le 2 novembre 1796, où il s'était installé en 1758. Capitaine des grenadiers de France, il est l'un des philosophes les plus énigmatiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que l'on a pu qualifier d'«Anaximandre champenois». Il fit du temps, substance incréée, éternelle et infinie, le premier principe de toutes choses, et fut le premier à présenter une formulation non ambiguë du transformiste évolutionniste. Ses œuvres n'ont été que récemment découvertes et publiées<ref>Modèle:Article</ref>.
- Baron Hector Hulot d'Ervy : personnage fictif de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac, qui apparaît dans La Cousine Bette.
- François-Édouard Jourdain, né à Troyes le 3 mars 1771, mort à Ervy le 24 avril 1859, neveu de Jacques-Antoine Grignon des Bureaux, maire d'Ervy de 1826 à 1830. Numismate, il constitua une collection de plus de 12 000 monnaies, acquise en 1842 par le conseil municipal de Troyes, et laissa des souvenirs autobiographiques manuscrits, publiés en 1993 par André Matton.
- Edmé Garnier, né et mort à Ervy (1595-1638). Abbé de la ville, que sa grande gentillesse rendait populaire. Il lutta avec les moyens de l'époque contre l'épidémie de peste qui sévit en 1638 à Ervy. Il périt victime de son dévouement<ref name="Emile Socard 1882"/> ;
- Nicolas-Louis Le Gouest, magistrat et homme politique né à Ervy le 29 mars 1741 et mort à Bar-sur-Seine le 30 mai 1833. Il occupa diverses fonctions sous l'Empire. Il fut aussi élu député de l'Aube pendant les Cent-jours <ref name="Emile Socard 1882"/> ;
- Alexandre Mocquery, général de brigade, né à Auxon, le 24 février 1789 et mort à Ervy, le 5 janvier 1853.
- Marin Noël des Vergers, homme politique et linguiste né à Ervy le 19 août 1759 ; mort à Paris le 8 août 1836. Il fut député de l'Yonne à partir de 1831. Il traduisit des ouvrages de langue arabe<ref name="Emile Socard 1882"/> ;
- Amant-Ambroise-Christophe Rambourgt, homme politique né à Ervy le 25 octobre 1819; mort à Troyes le 6 décembre 1868. Neveu du général de l'Empire le vicomte Gabriel-Pierre-Patrice Rambourgt et héritier de son titre, il fut élu député de l'Aube dès 1852<ref name="Emile Socard 1882"/>.
- Anne-Alexandre-Marie Thibault, était un prêtre et un député favorable à la Constitution civile du clergé. Il est né à Ervy le 8 septembre 1747 et mort à Paris le 26 février 1813 ;
- Antoine-Narcisse Thiesson, musicien, compositeur et facteur d'orgue né à Ervy le 25 août 1806. Il meurt à Viâpres-le-Petit, où il exerçait la fonction de prêtre, le 18 août 1872<ref name="Emile Socard 1882"/>.
- Jean Revol (1929-2012), peintre expressionniste et critique d'art ; il vécut à Ervy-le-Châtel et y repose. Une exposition-hommage s'est tenu en 2012.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la municipalité
- Site Ervy et son patrimoine <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Ervy-le-Châtel sur le site de l'Institut géographique national
- Ervy-le-Châtel sur le site des Petites Cités de Caractère®
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