Escaro

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Escaro <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en catalan Escaró i Aituà ou seulement Escaró) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la rivière de Baillmarsane et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « pins de Salzmann du Conflent ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Escaro est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1921. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Escaronats ou Escaronates.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Maplink La commune d'Escaro se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Prades<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Nyer (Modèle:Unité), Souanyas (Modèle:Unité), Serdinya (Modèle:Unité), Sahorre (Modèle:Unité), Jujols (Modèle:Unité), Olette (Modèle:Unité), Fuilla (Modèle:Unité), Canaveilles (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Escaro fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 66068.png
Situation de la commune.

Géologie et relief

L'altitude la commune varie entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.L'altitude du village d'Escaro lui-même est de Modèle:Unité à l'emplacement de l'ancienne mairie aujourd'hui disparue en raison de sa destruction par l'activité minière.

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Escaro mines1.JPG
Vestiges des mines sur la montagne.

Hydrographie

Plusieurs cours d'eau traversent la commune :

  • La Ribera de Vallmarsana, affluent de la rive droite de la Têt, traverse la commune du sud-ouest vers le nord ;
  • La Ribera d'Aytuà traverse la partie orientale de la commune du sud vers le nord et conflue au niveau du moulin dans la Ribera de Vallmarsana ;
  • Le Còrrec de Sant Culgat, affluent de la rive droite de la Têt, délimite une partie de la frontière occidentale de la commune du sud vers le nord.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:66068-Escaro-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « pins de Salzmann du Conflent »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le département des Pyrénées-Orientales et possède des arbres remarquables<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « forêt de Pin de Salzmann du Conflent » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Escaro est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La route départementale D 27 travers la commune du nord vers l'est en provenance de Serdinya et en direction de Sahorre.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Escaro est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref name=DDRM-Mine>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque minier.</ref>.

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Escaro est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

En catalan, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>. Les premières mentions du nom sont villa Ascaro (879) et Ascarone (968)<ref>Modèle:Le pays catalan 2.</ref>.

Histoire

Fichier:Escaro d-Amont plaque commémorative 1.jpg
Panneau d'information et plaque commémorative à l'emplacement de l'ancien hameau d'Escaro d'Amont.

Liées à l'exploitation du minerai de fer, trois concessions minières sont accordées au XIXe siècle sur la commune d'Escaro : la concession dite d'Escaro-Nord, celle d'Aytua et celle d'Escaro-Sud.

Concession d'Escaro-Nord

La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Nord est instituée par décret du 8 juillet 1813. Elle résulte d’une adjudication faite par l’État en faveur de trois propriétaires, négociants et maîtres de forges : Michel Aldebert à Montlouis, Jean-Jacques Escanyé, à Vinça et César Escanyé à Nyer. L’extension de son périmètre à une superficie de Modèle:Unité est consentie par décret du 23 juin 1880, alors que la société Frèrejean, Roux et Cie en est concessionnaire.

Le 12 juin 1918 a lieu la mutation de propriété en faveur de la société minière Franco-Africaine puis le 12 avril 1935, la concession est vendue à la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais<ref>Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S88, Escaro-Nord, dossier de concession. Également mention de la société Frèrejean, Roux et Cie dans la notice de Benoit Frèrejean.</ref>. Enfin, une mutation de propriété intervient en faveur de la société Denain-Anzin, autorisée par décret du 19 décembre 1942. La déclaration d’abandon de la mine d'Escaro-Nord est faite le 30 janvier 1963<ref name="archives DRIRE">Archives de la DRIRE, Perpignan, consultées en 1995.</ref>.

Concession d'Aytua

La concession d'Aytua tient son nom de l'ancienne commune d'Aytua, supprimée le Modèle:Date et rattachée à celle d'Escaro<ref>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>. Ancien fief noble de l'Abbaye de Saint-Michel de Cuxa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Aytua est vendu en 1595 avec principalement ses "mines de fer et d'autres métaux tam potentibus quam occultes". Ce territoire devient alors propriété de la famille d'Huyteza, qui le conserve durablement<ref name="a8S103">Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S103.</ref>. Le 31 décembre 1834, une ordonnance royale de Louis-Philippe accorde la concession de la mine de fer d'Aytua à Jean Roca, issu de la même famille. Celle-ci s'étend sur Modèle:Unité et épouse alors les mêmes limites que celles de l'ancienne commune d'Aytua, réunie depuis à la commune d'Escaro<ref>Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S82 et 2001PER122, bulletin des lois, Modèle:9e série, Modèle:N°, ordonnance Modèle:N° du 31-12-1834, Modèle:P..</ref>. Le 16 janvier 1844, une extension de la concession est accordée à Eugène Roca, procureur puis président du tribunal de Céret, enfin juge d'instruction à Perpignan.

Sous le Second Empire, la concession dont la superficie est désormais passée à Modèle:Unité<ref name="a8S103" />, revient ensuite à James Jaume et Auguste Lazerme, promoteurs des hauts fourneaux de Fuilla, autorisés en 1861. À l'instar d'Escaro-Nord et par le jeu d'alliances familiales, la mine de fer d'Aytua revient après 1870 à la société Frèrejean, Roux et Cie, maîtres de forges à Annecy<ref>Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S147, dossier de demande d'autorisation des hauts fourneaux de Fuilla. La famille Jaume est alliée à celle des Frèrejean par les épouses, nées Descallar.</ref>, puis à d'autres sociétés. Après la Première Guerre mondiale, elle appartient à la Société minière d'Aytua, filiale de la société des Hauts Fourneaux de Givors puis en 1930, aux Ets Prenat, dont les usines de Givors absorbent toute la production<ref>Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S104. Également Archives du Rhône en lien : http://archives.rhone.fr/accounts/mnesys_cg69/datas/medias/IR_pour_internet/34%20J.pdf</ref>.

Concession d'Escaro-Sud

La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Sud est pour sa part instituée en faveur de l’ingénieur anglais Edmund Sharpe par décret du 9 avril 1874 sur une superficie de Modèle:Unité. La vente de la concession par les héritiers Sharpe intervient le 15 juin 1885 en faveur de la société Jacob Holtzer et Cie<ref>Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S96, Escaro-Sud, dossier de concession.</ref>. Un décret présidentiel du 10 octobre 1938 autorise ensuite la mutation de propriété en faveur de la Cie des Hauts Fourneaux de Chasse. Celle-ci étant absorbée par la société des mines de Pechelbrom avec effet au 31 décembre 1977, la radiation de l’ancienne société de Chasse intervient au registre du commerce le 15 mars 1979. Cependant, la société de Pechelbrom n’ayant pas déposé de demande de mutation, la mine d’Escaro-Sud retourne alors dans le domaine public<ref name="archives DRIRE" />.

Politique et administration

Fichier:Escaro mairie.JPG
La mairie d'Escaro.

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Modèle:Tableau population

Démographie contemporaine

Modèle:Population de France/section

Note : la population d'Aytua est recensée avec celle d'Escaro à partir de 1826.

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Il n'y a pas d'école à Escaro. Les écoles élémentaires les plus proches sont à Serdinya (Modèle:Nombre en 2013)<ref>Annuaire du Ministère de l'éducation nationale, section École de Serdinya</ref> ou à Sahorre (Modèle:Nombre en 2013)<ref>Annuaire du Ministère de l'éducation nationale, section École de Sahorre</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,7 % d'actifs (52,3 % ayant un emploi et 15,4 % de chômeurs) et 32,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 7 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 34, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 34 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 14,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Escaro au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Escaro), contre 8,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Fichier:Escaro mines2.JPG
Un wagonnet chargé de minerai devant le musée.

À Escaro, l’exploitation minière est multiséculaire : minerai de fer, puis fluor. Aux {{#switch: XX

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, les trois concessions de minerai de fer d'Escaro-Nord, Aytua et Escaro-Sud représentent une emprise de Modèle:Unité sur l'espace communal.

De fait, l'économie d'Escaro dépendait jadis de ses mines de fer puis de fluor, cette dernière production étant arrêtée en 1993<ref>L'Indépendant, Les souvenirs du dernier mineur de fond des Pyrénées-Orientales, 15 mai 2013</ref>.

Désormais, un musée de la mine a été créé, ainsi que deux structures d’hébergement : une auberge-gîte d'étape et un camping. Ils témoignent d'une ouverture au tourisme vert et culturel.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Nogues (1932-2015), natif d’Escaro, dernier mineur de fond des Pyrénées-Orientales, à la mine de fer, puis de fluor, d’Escaro<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Francis Martinez (1941-2022), candidat aux Élections cantonales du Canton d'Olette en 1994, puis maire d'Escaro de 2003 à 2014. Avec d’anciens mineurs élus au conseil municipal, Francis Martinez a œuvré au financement et à la construction du musée de la mine. Homme de dossiers, il s’était très impliqué dans la réhabilitation et la mise en sécurité de la zone dite "rouge" du quartier nord d’Escaro fragilisée par l’exploitation minière. On peut souligner son travail sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement des deux villages (Escaro-Aytua). Notamment la réfection des canalisations de la source d’Escaro, l’étude et obtention de subventions pour l’aménagement de la source d’Aytua et le traitement de l’arsenic, mais aussi l’alimentation par surpresseur des habitations du haut du village d’Escaro. Francis Martinez fut aussi à l’origine de l’étude du financement et réalisation du stade multisports et du réaménagement de l’aire de jeux des enfants.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail