Eugène Antoine François Merlin

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Antoine François Eugène Merlin, né le Modèle:Date de naissance à Douai dans le Nord et mort le Modèle:Date de décès à Eaubonne, en Seine-et-Oise, est un général français du Premier Empire.

Biographie

Début de carrière

Fils de Merlin de Douai, le célèbre jurisconsulte, il entre dans la carrière des armes à l'âge de 14 ans en 1793. Attaché à l'état-major du général Cambray, il assiste en Vendée à la défaite de Montaigu, devient sous-lieutenant au [[18e régiment de hussards|Modèle:18e]], et va ensuite à l'armée du Nord et à l'armée du Rhin, jusqu'à la paix de Campo-Formio.

Capitaine en 1797, il a à peine 19 ans lorsque Bonaparte le nomme son aide de camp et l'emmène en Égypte. Il assiste aux batailles des Pyramides et d'Aboukir ainsi qu'au siège de Saint-Jean-d'Acre et est envoyé comme plénipotentiaire auprès de l'amiral Sydney Smith qui lui remet les journaux contenant le récit de toutes les défaites éprouvées par les armées du Directoire. Il revient avec Bonaparte, et après Marengo, est aide de camp du général Dupont.

Au service de Napoléon

Rentré plus tard dans le corps de l'armée, chacun de ses grades est le prix d'une action d'éclat. Néanmoins, arrivé au grade de chef d'escadron de grosse cavalerie en Modèle:Date-, il n'est nommé colonel du [[1er régiment de hussards|Modèle:1er]] que dix ans plus tard. Chef d'escadron en 1802, chevalier de la Légion d'honneur, il fait avec son régiment, le [[4e régiment de hussards|Modèle:4e]], les campagnes d'Autriche en 1805, de Prusse en 1806 et de Pologne en 1807, et se signale à la prise de Lübeck.

Chevalier de l'Empire le Modèle:Date- et colonel du Modèle:1er en 1810, il est envoyé à l'armée de Portugal. Il se signale le Modèle:Date- à la bataille de Sabugal où, à la tête d'un faible escadron, il disperse un régiment d'infanterie anglaise et lui reprend une pièce d'artillerie dont il venait de s'emparer. Pour ce fait d'armes, il est créé officier de la Légion d'honneur. À la bataille des Arapiles, il tente de contenir les efforts de l'ennemi et protège la retraite de l'armée. Par la suite, il fait prisonnier le général Edward Paget qui commande les dragons de la reine et quelques régiments de cavalerie anglaise. Après s'être signalé dans les principales affaires de cette campagne, il est promu général de brigade le Modèle:Date- et rejoint alors la Grande Armée.

Le général Merlin se signale de nouveau pendant la campagne de Saxe en 1813. Après la bataille de Leipzig, où il se distingue, il mérite les éloges publics de Napoléon qui le nomme commandant en second du Modèle:1er des gardes d'honneur, puis colonel du [[4e régiment de gardes d'honneur de la Garde impériale|Modèle:4e de l'arme]]. Il reste bloqué à la forteresse de Mayence en 1814.

Mis en non-activité à la Première Restauration, il reçoit cependant la croix de Saint-Louis en Modèle:Date-. Aux Cent-Jours, il s'empare du fort de Vincennes que lui abandonne le marquis de Puyvert, est fait major des chasseurs à cheval de la Garde impériale et est chargé d'organiser le [[Chasseurs à cheval de la Jeune Garde|Modèle:2e de l'arme]] dont il prend ensuite le commandement. À Waterloo, il commande la Modèle:2e de la Modèle:5e de cavalerie (général Jacques-Gervais Subervie) du Modèle:1er de cavalerie (général Pierre Claude Pajol).

Après l'Empire

Après le licenciement de l'armée de la Loire, le général Merlin quitte la France et suit dans l'exil son père qui fait partie de la liste des 38 proscrits par l'ordonnance du 24 juillet 1815. Monté à bord, à Anvers, du navire américain l'Alice, les deux voyageurs s'embarquent à Anvers pour se rendre en Amérique, et font naufrage à l'embouchure de l'Escaut, près de Flessingue le Modèle:Date-. Rentré en France en 1818, il est dénoncé comme complice de la conspiration de Nautil (Modèle:Date-). Il parvient à échapper au mandat d'arrêt lancé contre lui et est acquitté au mois de Modèle:Date- par la Chambre des pairs.

Réintégré dans le cadre d'activité après la révolution de Juillet 1830, il est nommé commandeur de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, lieutenant général le Modèle:Date-, fait la campagne des Dix-Jours, assiste au siège d'Anvers en 1832 et reçoit en 1834 le commandement de la Modèle:18e militaire. Élu<ref>Par 220 voix sur 427 votants et 530 inscrits.</ref> le Modèle:Date-, député du Modèle:11e du Nord (Avesnes) contre M. Taillandier<ref>205 voix.</ref>, il siège parmi les conservateurs et se montre partisan de la dynastie nouvelle. Grand officier de la Légion d'honneur en 1837, pair de France le Modèle:Date-, il est mis à la retraite comme général de division le Modèle:Date-.

Famille

Le comte Merlin a épousé le Modèle:Date- aux Pays-Bas Modèle:Mlle Louise Jeanne Madeleine, née le Modèle:Date- à Rennes, fille unique de Louis Gohier, membre du Directoire et descendante, par sa mère, du célèbre ministre protestant Pierre Dumoulin. L'union reste sans postérité. Ils sont tous deux enterrés au cimetière d'Eaubonne, dans le Val-d'Oise.

Décorations

• Légion d'honneur :
  • Légionnaire (1802), puis,
  • Officier (1811), puis,
  • Commandeur (Modèle:Date-), puis,
  • Grand officier de la Légion d'honneur (1837) ;
• Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
  • Chevalier (Modèle:Date-).

Titres

• Chevalier de l'Empire (lettres patentes du Modèle:Date-),
• Modèle:2e comte Merlin (1838 : succession au majorat créé par son père par lettres patentes du Modèle:Date-) ;
• Donataire (revenus : Modèle:Unité) sur le Trasimène (Décret impérial du Modèle:Date-).

Armoiries

Figure	Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs	Armes de chevalier de l'Empire (1808) Tiercé en chevron : d'azur, de gueules à l'insigne des chevaliers légionnaires et d'hermine.<ref name="Révérend1E3">Modèle:Ouvrage</ref>

Annexes

Bibliographie

• Modèle:Mullié
• Modèle:DicoParlement
• Modèle:Ouvrage
• « La carrière militaire d'un Douaisien, Antoine François Eugène Merlin », dans Douaisis - Généalogie Modèle:N°
• Eugène Merlin sur roglo.eu

Articles connexes

• Armée française pendant les Cent-Jours
• Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile
• Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire