Fangataufa
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Île Fangataufa est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il a servi Modèle:Incise, de terrain d'expérimentation pour les essais nucléaires français. Fangataufa (ainsi que Moruroa) appartient en pleine propriété à l'État français depuis 1964.
Géographie
Fangataufa est un atoll trapézoïdal de Modèle:Unité de longueur et Modèle:Unité de largeur maximales, pour une surface de terres émergées de Modèle:Unité et avec un lagon de Modèle:Unité accessible par une passe navigable située au nord. Il est situé à Modèle:Unité au sud de Moruroa, l'atoll le plus proche et auquel il est administrativement rattaché, à Modèle:Unité à l'est de Tematangi, à environ Modèle:Unité au sud-ouest des îles Gambier et à Modèle:Unité au sud-est de Tahiti.
D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de Modèle:Unité) du sommet du mont volcanique sous-marin homonyme – qui mesure Modèle:Unité depuis le plancher océanique –, formé il y a 33,3 à 34,7 millions d'années<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est totalement inhabité de manière permanente<ref name="ISPF2017"/>.
Histoire
La première mention de cet atoll par un Européen est faite le Modèle:Date par Frederick William Beechey, un capitaine britannique, qui lui donne le nom de « Cockburn Island<ref name="Bonvallot">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », en l'honneur de George Cockburn<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Fangataufa, comme tous les atolls de Polynésie française, devient territoire français en 1841.
Zone d'expérimentations nucléaires
Occupé épisodiquement durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'atoll est, avec celui de Moruroa, cédé en 1964 par l'Assemblée territoriale polynésienne à l'État français<ref>Délibération no 64-27 du 6 février 1964 portant cession gracieuse, par le territoire, des atolls de Moruroa et Fangataufa (Tuamotu) à l'État français, Journal officiel de la Polynésie française, 29 février 1964, Modèle:Pp., sur Lexpol.</ref>,<ref>Arrêté no 290 AA/DOM du 8 février 1964 rendant exécutoires les délibérations de la commission permanente de l'assemblée territoriale Modèle:Numéros du 6 février 1964, Journal officiel de la Polynésie française, 29 février 1964, Modèle:P., sur Lexpol.</ref> alors à la recherche de sites destinés à prendre la succession de celui de Reggane (dans le Tanezrouft) et d'In Ecker (dans le Hoggar) au Sahara algérien.
Le Modèle:Date, la [[15e régiment du génie de l'air|Modèle:115e Compagnie de marche du génie de l'air]] (CMGA) est mise à la disposition du Commandement interarmées en vue de son emploi au Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP), dans le cadre des essais nucléaires français, en Polynésie française. En 1968, la compagnie a exécuté les grands chantiers de terrassement, à Fangataufa avec l'extension de l'infrastructure aérienne et routière : Modèle:Unité de revêtement de la piste d'aviation et des servitudes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre explosions nucléaires aériennes y ont été effectuées entre 1966 et 1970 dont le Modèle:Date, le premier essai français de bombe H (opération Canopus), et 10 explosions souterraines de 1988 à 1996.
Depuis 1998
L'île, aujourd'hui inhabitée, fait l'objet depuis 1998 d'une surveillance radiologique avec une campagne annuelle de prélèvements d'échantillons dans l'environnement menée par des personnels de la Défense, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Polynésiens.
Le Modèle:Date-, l'Assemblée de Polynésie adopte un rapport sur les conséquences des essais nucléaires qui conclut que Modèle:Citation<ref>Modèle:Pdf Rapport sur la reconnaissance par l'État des droits des victimes des essais nucléaires français et leurs impacts sur l'environnement, l'économie, le social et la santé publique en Polynésie française du Conseil économique, social et culturel de Polynésie française.</ref>. Le Conseil économique, social et culturel à l'origine de ce rapport recommande que Modèle:Citation. Les sous-sols de Mururoa et de Fangataufa recéleraient près de 500 kg de plutonium (voir Moruroa#Essais nucléaires).
Moruroa et Fangataufa appartiennent en pleine propriété à l'État français depuis 1964. Malgré le vote en 2012 par le Sénat d'une loi proposant leur rétrocession à la collectivité de Polynésie française, le gouvernement Ayrault n'inscrit pas la loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale<ref>Question no 5966 et réponse publiées au Journal officiel des 2 octobre 2012, Modèle:P. (question) et 5 mars 2013, Modèle:P. (réponse), sur le site de l'Assemblée nationale.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Essais nucléaires français
- Moruroa
- Alerte sur Fangataufa, la bande dessinée de Philippe Geluck et Christophe de Viguerie
- Messages d'avertissement de longue durée sur les déchets nucléaires