Fanlac

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Modèle:Autre4

Modèle:Infobox Commune de France

Fanlac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

La commune de Fanlac est située en Périgord noir, à proximité de la forêt Barade, à l'est du département de la Dordogne. Ses habitants sont répartis entre le bourg et différentes fermes alentour.

Le bourg, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Montignac et neuf kilomètres au sud de Thenon. Il a su conserver ses maisons typiques construites en pierres blondes. Les toits sont couverts de tuiles plates ou, sur certaines maisons, de lauzes. Bon nombre de maisons du bourg sont des résidences secondaires dont les volets commencent à s'ouvrir dès le printemps.

À quelques kilomètres, l'accès à la commune peut s'effectuer depuis les routes départementales 31 (au nord-ouest), 45 (au sud), 67 (au nord) ou 706 (au sud-est).

Le territoire communal est traversé par le GR 36.

Communes limitrophes

Fanlac est limitrophe de six communes dont celle d'Auriac-du-Périgord au nord-est sur une trentaine de mètres, au lieu-dit les Quatre Bornes ; au sud-ouest, le territoire de Saint-Léon-sur-Vézère est limitrophe sur Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Fanlac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Thenon » et « Modèle:N° - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24174-Fanlac-géologie.svg
Carte géologique de Fanlac.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 98 ou Modèle:Unité<ref name=Cassini/>,<ref group=Note>Deux données contradictoires selon le Géoportail : Modèle:Unité sur la carte et 99 pour la boîte « Communes ».</ref> au sud-est, en aval du lieu-dit le Moulin d'Auberoche, là où le Thonac reçoit son affluent le ruisseau d'Auberoche et quitte la commune pour entrer sur celle de Thonac, et 267 ou Modèle:Unité<ref name=Cassini/>,<ref group=Note>Deux données contradictoires selon le Géoportail : Modèle:Unité sur la carte et 267 pour la boîte « Communes ».</ref> au nord-est au lieu-dit les Quatre Bornes, en limite de trois autres communes, Bars, Auriac-du-Périgord et Montignac-Lascaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Thonac, le Passadour, le ruisseau d'Auberoche et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de neuf kilomètres de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Thonac, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Bars et se jette dans la Vézère en rive droite à Thonac, face à Sergeac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune du nord au sud sur quatre kilomètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau d'Auberoche, appelé le Gué dans sa partie amont, prend sa source près du lieu-dit la Blaugie, dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose en direction du sud-est sur près de trois kilomètres.

Le Passadour, affluent de rive gauche du ruisseau d'Auberoche, prend sa source près du lieu-dit Puy Durand, dans le nord de la commune dont il baigne le territoire sur près de deux kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Fanlac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), prairies (4,1 %), terres arables (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Fichier:Fanlac panorama.JPG
Le bourg de Fanlac vu depuis le sud-sud-ouest.

Outre le bourg de Fanlac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Fanlac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fanlac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24174-Fanlac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fanlac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

La commune tirerait son nom soit de Famulus, nom de personnage gallo-roman, ou gaulois Fanula, suivi du suffixe -acum<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, indiquant le domaine de Famulus, ou celui de Fanula<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - Fanlac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

En français comme en occitan limousin<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, le nom de la commune s'écrit de la même manière<ref name=OC/>.

Les habitants de la commune se nomment les Fanlacois et les Fanlacoises<ref>Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.

Histoire

La première mention écrite connue du lieu date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Fallacum<ref name=lieux/>.

L'église du village est construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=PA00082557/> et un couvent de sœurs bénédictines y est fondé en 1625<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Au Moyen Âge, Fanlac est une paroisse dépendant de la châtellenie de Montignac<ref>Xavier Pagazini et Florian Grollimund, L'histoire de Fanlac révélée, document affiché à l'office de tourisme de Fanlac.</ref>.

De la fin du {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIX

}}, Fanlac se trouve sur la route des canons. Cette route part de la Forge d'Ans où se fabriquaient des canons pour aboutir à l’embarcadère du Moustier<ref>La route des canons sur le site de l'office de tourisme de Causses et Vézère, consulté le 6 juillet 2012.</ref>.

Dans le cimetière de la commune se trouve le tombeau de la famille de Lostanges, famille qui a ses origines dans la commune de Lostanges en Corrèze.

Seconde Guerre mondiale

Fichier:Fanlac stèle Sablou.JPG
La stèle du Sablou.

Fanlac fut chargée d’histoire durant la Seconde Guerre mondiale.

Le château du Sablou fut un camp d'internement pour les « indésirables français communistes », autonomistes alsaciens et tziganes durant l'année 1940. Une stèle commémore cet événement au bord de la route reliant Fanlac à Montignac.

De plus, une ferme isolée devint un haut lieu de la Résistance. Ses propriétaires, qui avaient quitté les lieux auparavant, payèrent de leur vie l’aide apportée aux maquisards. Gabriel et Jeanne Aubarbier habitaient à Lespicerie, vieille ferme dans la forêt, à l'ouest du bourg, en allant vers le Bos de Plazac. Aucun de leurs enfants ne souhaitant reprendre l'exploitation et se sentant trop isolés, ils décidèrent en 1941 de quitter leur ferme pour venir s’installer dans le bourg de Fanlac. La ferme se trouva donc inoccupée.

Fin 1942, début 1943, la Résistance commençait à se former en Dordogne comme partout ailleurs en France. Lespicerie, de par sa situation géographique, apparut très vite comme un endroit stratégique pour s’y cacher. Les résistants informèrent Gabriel Aubarbier de leur intention, celui-ci ne pouvant refuser. Les maquisards s’emparèrent du lieu qui devint l’école des cadres des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il est évident que ce lieu eut une importance capitale, de nombreux résistants y trouvant une formation avant de rejoindre d’autres points de résistance.

L’hiver 1943-1944 fut fatal. La cheminée qui réchauffait les maquisards laissait aussi s’échapper la fumée qui était alors visible sur les coteaux alentour et certains voisins de ces coteaux dénoncèrent les maquisards. C’est alors que le Modèle:Date-, un convoi de soldats allemands arriva à Fanlac. La ferme de Lespicerie fut découverte et aussitôt bombardée mais les résistants eurent le temps de s’en échapper.

Les soldats allemands vinrent alors au bourg, cernant tout le village. Les Fanlacois étaient apeurés, cloîtrés dans leur maison. Les Allemands perquisitionnèrent et pillèrent toutes les maisons à la recherche des soi-disant « terroristes ». Ne trouvant rien, les soldats allemands repartirent dans la matinée mais revinrent l’après-midi et se dirigèrent chez les époux Aubarbier qui furent tués. Ensuite, les soldats allemands mirent le feu à la maison, brûlèrent les corps et réquisitionnèrent quelques hommes pour que le feu ne se propageât pas plus loin, avant de repartir.

Deux plaques honorent la mémoire des époux Aubarbier : une sur la façade occidentale de l’église, l’autre sur le mur de leur maison brûlée, dans le village de Fanlac.

Tournage de Jacquou le Croquant

Fichier:Fanlac maison curé Bonnal.JPG
La « maison du curé Bonnal ».

Le village de Fanlac fut révélé au grand public à la suite de la diffusion du feuilleton télévisé Jacquou le Croquant en 1969, adaptation cinématographique par Stellio Lorenzi de l'œuvre d'Eugène Le Roy. Tourner un film à Fanlac à l'époque se révéla être un divertissement pour ses habitants, et les Fanlacois furent nombreux parmi les figurants. À la suite de la diffusion du feuilleton, nombre de touristes visitèrent le village en cherchant « où est la maison de Jacquou ? », question maintes fois posée. De cette fameuse maison, il ne reste rien aujourd'hui.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Fanlac a été rattachée au canton de Montignac qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme dont le bureau centralisateur reste à Montignac.

Intercommunalité

Fin 2001, Fanlac intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au Modèle:1er janvier 2014 par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Fanlac mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

En 2014, Fanlac n'ayant plus d'école primaire, les élèves de la commune se rendent à Montignac.

Justice

Dans le domaine judiciaire, Fanlac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Fanlac (24174) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 13 octobre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a diminué par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte vingt établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont huit au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, deux dans la construction, et un relatif au secteur administratif<ref>Dossier complet - Commune de Fanlac (24174) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 13 octobre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}}

}}, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1962<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 juillet 2012.</ref>.

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}}

}}. Sur le côté gauche, se trouve une sculpture dans le mur, représentant Jean de La Jalage, qui eut le bras tranché par une hache d’arme en défendant l’édifice contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Curieusement, la pierre comprenant la sculpture de son bras se trouve à l’intérieur du château d’Auberoche, propriété privée située dans les vallons de Fanlac. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970<ref name=PA00082557>Modèle:Base Mérimée, consultée le 18 novembre 2014.</ref>.

  • Le village présente également une croix de calvaire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 11 juillet 2012.</ref> et un vieux puits à la margelle usée par les cordes des seaux. Pour l’anecdote, il se dit qu’une galerie souterraine partirait de sous l’église passant sous le puits pour se rendre au château d’Auberoche.
  • À l’entrée du village, en venant de Bars, se trouve une croix de chemin. Deux autres croix de ce type se trouvent dans le village en suivant le sentier de grande randonnée GR 36.

Patrimoine urbain

Sur quatorze hectares, le bourg de Fanlac est un site inscrit depuis 1971 pour son intérêt pittoresque<ref>Modèle:Pdf Le Bourg (Fanlac) sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 18 novembre 2014.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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