L'infanterie de marine désigne spécifiquement les troupes d'infanterie de la marine de guerre, habituellement embarquées à bord des navires. En France, ces troupes font partie de l'Armée de terre.
les troupes de l'infanterie motorisée se déplacent et combattent à pied et sont transportées par des véhicules à roues (blindés ou non) sur le lieu de la bataille. Ils ne disposent pas de véhicules de transport blindés pour assurer leur progression ;
les troupes de l'infanterie mécanisée sont transportées par des véhicules de transport blindés chenillés ou à roues et accompagnent la progression des blindés afin de réduire les nids de résistance qui entraveraient le passage des chars d'assaut ;
les troupes aéroportées et les unités parachutistes, entraînées pour effectuer des missions spéciales en terrain ennemi, sont transportées par voie aérienne (avions ou hélicoptères de transport de troupes et planeurs).
Elle se différencie traditionnellement de la cavalerie, même s'il a existé des unités d'infanterie montée, les troupes se déplaçant à cheval, mais combattant à pied.
Le terme infanterie, provient de l'italien « infanteria », dérivé de « fante » signifiant petit garçon, apocope du latin « infantem » signifiant enfant<ref>Site du dictionnaire Littré, définition du mot infanterie, consulté le 26 novembre 2018</ref>. L’infanterie est désignée ainsi parce qu’elle était, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, censée être composée de jeunes soldats, trop jeunes et inexpérimentés pour faire partie de la cavalerie<ref name=":0" />.
Le mot latin « infantem » s'est construit avec le préfixe « in », signifiant non, et « fari », signifiant parler (falar en portugais)<ref>site google.com, étymologie du mot enfant</ref>. Le terme fantassin a la même origine étymologique.
L'évolution du fantassin s'est faite par l'évolution de la technologie embarquée (armes à feu, équipement de protection, de camouflage) et les conditions de mise en œuvre (ordre serré, transport, unités motorisées).
Les évolutions les plus récentes pour les armées des pays développés consistent à intégrer des équipements électroniques permettant la coordination et la mise en œuvre dans des conditions de visibilité nulle : jumelles de vision nocturne, fusil muni de caméra permettant de « tirer dans les coins »… Cela entraînant une nette augmentation du coût de formation et d'équipement des fantassins et, de facto, la diminution du nombre de soldats de « base » dans ces armées.
Hoplites : Formant le noyau de l'armée, ils étaient destinés à agir en masse. Ils portaient une cuirasse, un casque et un bouclier de fer. Ils étaient armés d'une épée et d'une pique longue de plusieurs mètres.
Gymnètes : ils ne portent pas d'armure, mais seulement un chiton ; son nom signifie « nu ». Ils ne sont armés que d'un arc, d'une fronde ou de javelots.
Peltastes : armés légèrement de plusieurs javelots, une épée, un bouclier, il combat en masse ou en corps détaché.
Psilites : armés de javelots, d'arc ou de fronde, ils combattaient en tirailleurs
[[Image:AT4 2REI 1.jpg|vignette|Soldat du [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e étranger de parachutistes]] avec l'uniforme et le couvre-casque « camouflage Centre-Europe » portant un casque modèle 1978, un lance-roquette AT4 et un fusil FAMAS en 2007.]]
Peu avant la Première Guerre Mondiale, 65 % des conscrits de la classe 1914 avaient été affectés dans l’infanterie (67 %, en prenant en compte les troupes coloniales). Et ce taux monta à 91 % pour celle de 1915. Si cette tendance s’amenuisa après l’armistice de 1918, notamment au profit d’autres armes, comme l’artillerie, l’infanterie absorbait encore 50 % des appelés en 1922<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, toute l'infanterie de l'armée de terre française est dite « blindée » (hormis les forces spéciales). En effet, l'infanterie est dotée de véhicules de combat blindés de type VAB livrés à partir de 1976 pour l'infanterie motorisée (véhicules de l'avant blindé, quatre roues motrices, un groupe de combat embarqué), ou de type VBCI livrés entre 2008 et 2015 pour l'infanterie mécanisée : onze soldats peuvent prendre place à bord du véhicule qui est équipé de tous les moyens de communication et dispose d'un canon OTAN Modèle:Lien de Modèle:Unité) qui équipe au total huit régiments.
Les régiments d'infanterie équipés de VBCI en 2015 :
le [[152e régiment d'infanterie|Modèle:152e d'infanterie]] à Colmar ;
le [[16e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:16e de chasseurs à pied]] à Bitche ;
le [[1er régiment de tirailleurs|Modèle:1er de tirailleurs]] à Épinal ;
Quatre régiments sont rattachés aux deux brigades légères blindées :
au sein de la [[9e brigade d'infanterie de marine|Modèle:9e d'infanterie de marine]] :
le [[2e régiment d'infanterie de marine|Modèle:2e d'infanterie de marine]],
le [[3e régiment d'infanterie de marine|Modèle:3e d'infanterie de marine]] ;
au sein de la [[6e brigade légère blindée|Modèle:6e légère blindée]] :
le [[21e régiment d'infanterie de marine|Modèle:21e d'infanterie de marine]],
le [[2e régiment étranger d'infanterie|Modèle:2e étranger d’infanterie]].
Les bataillons de chasseurs alpins, les régiments parachutistes (hors Forces spéciales), de la Légion, le [[126e régiment d'infanterie|Modèle:126e d'infanterie]] sont tous équipés de VAB : ils sont donc motorisés et blindés.
La France a lancé un projet d'équipement du combattant débarqué (ECAD) nommé FELIN, pour « le fantassin à équipement et liaisons intégrées » entrant en service à partir de 2010.
Le système ECAD a pour but de favoriser la communication au sein d'un groupe de combat et d'informer en temps réel la hiérarchie sur l'ensemble des paramètres environnementaux. Ce système intègre des caméras, des radios, ce qui requiert de l'énergie électrique : le fantassin supporte donc le poids de batteries supplémentaires, ce qui limite son autonomie.
En 2012
En 2012, l'infanterie représente environ 20 % des effectifs des forces terrestres, dont 20 régiments sur les 81 que compte alors l’armée de terre. Ces régiments peuvent fournir 80 compagnies de combat, soit une force de Modèle:Unité Ils sont tous organisés sur le même modèle, dit quaternaire : 4 compagnies de combat, plus une compagnie d’éclairage et d’appui, elles-mêmes organisées en 4 sections, composées chacune de quatre groupes.
À ces régiments, il faut ajouter une série de formations et d’unités de taille variable. Au total, l’infanterie représente environ Modèle:Nombre dont 2 % de femmes<ref>Modèle:Lien web</ref>.