Favières (Seine-et-Marne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Favières (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située à Modèle:Unité au nord de Tournan-en-Brie, à Modèle:Unité au nord-est de Gretz-Armainvilliers et à Modèle:Unité à l'est de Ozoir-la-Ferrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Encadré texte
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude varie de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Nobr d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatorze cours d'eau référencés :
- le ru de la Ménagerie, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent du Réveillon ;
- la Marsange, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l'Yerres en rive droite ;
- le ru de Madereau, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et ;
- le ru des Boissières ou ru Granchard, cours d'eau naturel et canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le ru des Monbarres, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Marsange ;
- le canal 01 du Vivier, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru des Monbarres.
- le ru de la Hotte, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Marsange ;
- le fossé 01 de la Commune de Favières, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et
- le ru de la Folie, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui confluent avec le ru de la Hotte ;
- le ru du Grand Etang, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de la Folie ;
- le fossé 01 du Gros Bouleau, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru du Grand Étang ;
- le ru du Grand Etang, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue avec le ru de la Folie ;
- la Saincerelle, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le canal 01 de la Commune de Favières, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le canal 01 de la Commune de Gretz-Armainvilliers, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 septembre 2018</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Nobr de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Favières comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref> :
- la « Forêt de Crécy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte 44 lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).
Il s'agit notamment de : Hermières - Grenouillère - la Hotte - la Sablonnière - la Brétèche - les Trente Arpents - Mandegris - Villemigeon - la Pilonnerie - la Planchette - Puits Carré - Saint-Ouen - la Route - Belle-Epine - Chêne Galeux - le Poncelet - Ferme de l'Aunaie.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,5%), terres arables (27,9%), prairies (3,2%), zones urbanisées (2,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1%), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 511 dont 85,1 % de maisons et 14,5 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 68 % contre 27,6 % de locataires et 4,4 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 21 juin 2020</ref>.
Voies de communication et transports
Transports
La commune est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N°maj (Tournan-en-Brie – Serris) du réseau de bus Pays Briard.
Ainsi que par la ligne express 02 (Meaux-Meluns)
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fabarias au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Polyptyque d'Irminon)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Nemora Faveriarum en 1223<ref>Layettes Trésor, II, p. 22.</ref> ; Nemora de Faveris en 1227<ref>Layettes Trésor, II, p. 137.</ref> ; Faveriae in Brya en 1257<ref>Archives nationales, S 1175, Modèle:N°.</ref> ; Favieres en 1270<ref>Bibl. nat., nouv. acq. Latines 928, p. 121.</ref> ; Ecclesia de Faveriis in decanatu Moissiaci au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cartulaire de N.-D. de Paris, I, p. 18.</ref> ; Favieres en Brie en 1738<ref>Archives nationales S 2017.</ref>.
Favières est issu du bas latin fabareolae, dérivé du latin faba ("fève"), donc « champ où l'on cultive des fèves ». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Au hameau d'Hermières fut fondé vers 1160 par la famille des comtes de Champagne une abbaye de l'ordre des Prémontrés dédiée à saint Nicolas d'Hermières, aujourd'hui disparue<ref name="SHAGE">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, instituée par la Révolution française en 1793 sous le nom de Faviers, est mentionnée en 1801 comme Favières et Hermière puis ultérieurement celui de Favières.
De nombreux domaines agricoles sont achetés par la famille Rothschild au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui possédaient encore l’essentiel des terres avant la Seconde Guerre mondiale<ref name="SHAGE"/>.
Circonscriptions d'Ancien Régime
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Favières se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun<ref name="Cassini"/>, elle intègre le Modèle:Date- l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Favières appartenait depuis 1793 du canton de Tournan-en-Brie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton d'Ozoir-la-Ferrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la Communauté de communes de la Brie boisée, créée fin 2001.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a arrêté le 30 mars 2016 un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, ainsi que la commune de Courtomer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016<ref name="ref1">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>, l'intercommunalité fusionne le Modèle:Date- pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont Favières est désormais membre*
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Favières gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la Brie Boisée qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Jumelages
- Favières en Lorraine (Meurthe-et-Moselle)Modèle:Référence nécessaire.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 445, représentant 1 169 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 300 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 26 novembre 2020</ref>.
Emploi
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 130, occupant Modèle:Nobr résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 7 %.
Les 21,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 », consulté le 26 novembre 2020</ref>.
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 96 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 18 dans la construction, 63 dans le commerce-transports-services divers et 6 étaient relatifs au secteur administratif<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Caractéristiques des établissements en 2015 », consulté le 26 novembre 2020</ref>.
Ces établissements ont pourvu 103 postes salariés.
Secteurs d'activité
Agriculture
Favières est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Favières, observées sur une période de Modèle:Nobr :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 11 | 7 | 8 |
Travail (UTA) | 48 | 48 | 35 |
Surface agricole utilisée (ha) | 864 | 811 | 857 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 729 | 716 | 762 |
Céréales (ha) | 492 | 450 | 464 |
dont blé tendre (ha) | 269 | 301 | 316 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | 51 |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 545 | 527 | 406 |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Ferme d'Hermières<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Place Besoul (monument aux morts)
Autres lieux et monuments
- L'église Saint-Martin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelle du Hameau de La Route des Grès (xıxe siècle)
Personnalités liées à la commune
- Edmond Pirot (1631-1713), ecclésiastique, docteur en Sorbonne, abbé commendataire de l'abbaye Saint-Nicolas d'Hermières de 1681 à sa mort.
- Jacques-Louis David (1748-1825), peintre et conventionnel, réside à la ferme Saint-Ouen (1795).
- Otto von Bismarck (1815-1898), chancelier allemand, a séjourné à Favières située en territoire d'occupation prussienne durant la guerre de 1870-1871<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.
- Edmond de Rothschild (1926-1997), banquier franco-suisse, lance dans les années 1990 à la ferme des Trente Arpents la production artisanale de brie fermier.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes