Fjord (cheval)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Race
Le Fjord (Modèle:Lang-nb, Modèle:Lang-nn) est une race de petits chevaux de la Norvège. Ses origines sont anciennes et il a peu connu de croisements ; c'est pourquoi le Fjord est considéré comme très pur, descendant de chevaux asiatiques primitifs arrivés en Norvège par l'Est. Les Vikings montent vraisemblablement ses ancêtres pour la guerre. Cheval de traction rustique destiné au travail agricole et au débardage forestier dans son pays d'origine, il gagne en taille au fil du temps. Son talent attelé lui vaut d'influencer la plupart des races de chevaux de trait d'Europe occidentale. Depuis les années 1950, il est exporté dans de nombreux pays, particulièrement au Danemark et en Allemagne, où son élevage est très actif ; puis en Belgique et en France où, jusqu'en 2003, il est considéré comme un poney en raison de sa taille.
Le Fjord possède des robes très semblables, généralement appelées isabelle ou souris en français. Ces robes dues au gène Dun se déclinent dans cinq nuances différentes, très codifiées en Norvège. Grâce à sa robe, ses marques primitives telles que la raie de mulet et les zébrures sur les membres, et sa crinière bicolore généralement taillée en brosse, le Fjord peut-être reconnu sans ambiguïté.
La sélection de la race tend à la recherche de la polyvalence pour les activités d'équitation. Originellement cheval rustique à vocation agricole, il est de plus en plus employé en sport et en loisir, tout particulièrement en attelage et en TREC. Il peut s'essayer à la plupart des disciplines équestres. En équithérapie, grâce à leur caractère sociable et proche de l'homme, certains Fjords ont obtenu des résultats remarquables. Ce cheval est considéré comme un symbole national dans son pays d'origine.
Étymologie et terminologie
En France, ce cheval est généralement nommé « Fjord ». Le nom norvégien Modèle:Langue (en bokmål, forme principale du norvégien) se traduit par « cheval des fjords », celui de Modèle:Langue par « cheval des fjords de Norvège »<ref name="CABI179">Modèle:Ouvrage</ref>, il s'appelle aussi Modèle:Langue (« cheval des fjords du Nord »), en référence à la région à l'ouest de la capitale Oslo<ref name="Batailleintro"/>, c'est pourquoi l'un de ses autres noms en norvégien est Vestlandshesten, qui signifie « cheval de Vestlandet », du nom de l'Ouest du pays<ref name="Historyinternational"/>. Les noms Fjording (en nynorsk, forme du norvégien parlée par 10 à 15 % de la population, principalement dans l'Ouest) et Nordbag se rencontrent également<ref name="Batailleintro"/>. La race est nommée Norwegian dun, Norwegian Pony, West Norway, Westland ou encore Northern Dun en anglais, des noms en référence à sa robe exprimant le gène dun, et à son origine géographique<ref name="Hendricks322">Modèle:Harvsp</ref>.
Histoire
Le Fjord est l'une des races les plus intéressantes du monde zootechniquement parlant. En effet, il est non seulement très ancien<ref name="Batailleintro"/>, mais aussi et surtout il a gardé ses caractéristiques originelles<ref name="Hendricks322"/>. Il appartient aux races dites « de montagne », petits chevaux de travail polyvalents à vocation agricole, désormais de plus en plus reconvertis dans le sport et les loisirs<ref name="BatailleOuest"/>.
Origine
Peu d'informations sont disponibles concernant les origines de la race<ref name="Historyinternational">Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. L'opinion a longtemps voulu qu'il descende à la fois du cheval de Przewalski (en raison de son apparence assez proche de ce dernier<ref name="Atlasraces">Modèle:Chapitre</ref>) et du Tarpan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Bataille194">Modèle:Harvsp</ref>,<ref group="Note">Lætitia Bataille est l'une des pionnières de l'élevage du Fjord en France</ref> mais les études génétiques récentes indiquent que le Przewalski n'est pas l'ancêtre des chevaux domestiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} O. A. Ryder, A. R. Fisher, B. Schultz, S. Kosakovsky Pond, A. Nekrutenko, K. D. Makova, A massively parallel sequencing approach uncovers ancient origins and high genetic variability of endangered Przewalski's horses, Modèle:Langue, 2011</ref>. Cette théorie a été abandonnée par l'association internationale de la race, en dépit des similitudes de robe entre Fjords et Przewalskis, pour ne retenir que le Tarpan<ref name="Historyinternational"/>.
Un autre courant de pensée, défendu depuis les années 1900 et présent entre autres dans l'encyclopédie Larousse du cheval, postule qu'il a évolué à partir de poneys celtes au profil concave<ref name="Larousse">Modèle:Ouvrage</ref>. Ces poneys seraient également les ancêtres de l'Islandais, du poney des îles Féroé et de la plupart des races mountain and moorland des îles Britanniques<ref>Agricultural Geology, CUP Archive, 1922, Cambridge university press Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>, en raison de fortes similitudes entre elles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nelson Annandale (ill. Francis Hugh Adam Marshall), The Faroes and Iceland: studies in island life, Clarendon press, 1905, Modèle:P.</ref>.
D'après les recherches du spécialiste norvégien de la race Tor Nestaas, il est admis que ces chevaux sont arrivés par l'Est en Norvège, et que des équidés sauvages peuplaient le sud de la Suède et le Danemark durant la dernière période glaciaire<ref name="Nestaas2010">Modèle:Harvsp</ref>. Selon une opinion commune, les migrations de chevaux asiatiques vers le Nord de la Norvège, il y a Modèle:Unité, seraient à l'origine des ancêtres du Fjord<ref name="Bataille194"/>, mais cette information n'est pas vérifiée scientifiquement. Le berceau du Fjord se situe dans la région de Vestlandet, dans l'Ouest, où il serait élevé de façon sélective depuis Modèle:Unité (d'abord par les Vikings<ref name="NFHR About"/>). Cette sélection fait du Fjord une race reconnue comme très pure<ref name="Lynghaug405">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Bataille194"/>, en effet les possibles croisements semblent n'avoir pas laissé de traces<ref name="BatailleAsiatique"/>.
Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Fjord est employé par les Vikings pour la guerre, d'après des gravures rupestres<ref name="Hendricks323">Modèle:Harvsp</ref> et des pierres runiques sur lesquelles les chevaux représentés lui ressemblent<ref name="Atlasraces"/>. En effet, sa crinière en arc de cercle et sa couleur de robe permettent de l'identifier quasiment à coup sûr, même en comparaison avec d'autres chevaux « norrois ». Sa taille relativement peu élevée n'empêche d'ailleurs pas les spécialistes du Moyen Âge de penser qu'il ait pu servir comme destrier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Fjord fait l'objet depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'une sélection visant à accroître sa taille.
Apparence et ancien rôle
Avant le premier véritable programme de sélection (vers 1885), la robe du Fjord présente davantage de variations de couleurs que de nos jours. Il est plus petit, toisant en moyenne Modèle:Unité<ref name="Hendricks322"/> à Modèle:Unité<ref name="BatailleSélection"/>. Le Fjord est un cheval de travail utilisé dans les fermes ou dans le transport postal et de marchandises<ref name=AFCF-site>Modèle:Lien web</ref>. Attelé à divers véhicules hippomobiles tels que chariots, tombereaux, traîneaux et charrues, il est sélectionné sur sa sûreté de pied, lui permettant d'emprunter sans encombre les pistes montagnardes les plus étroites et les plus dangereuses<ref name="BatailleOuest">Modèle:Harvsp</ref>. Le dimanche, il est monté pour se rendre à l’église. Les registres de cette période conservent la trace d'une forte proportion de poulains Modèle:Langue, c'est-à-dire de couleur crème aux yeux bleus<ref name="interHisto1"/>.
De sa sélection pour le travail, le Fjord hérite d'un dos long, d'une courte encolure épaisse et de ganaches chargées<ref name="BatailleSélection">Modèle:Harvsp</ref>. Le modèle évolue en fonction des régions dans lesquelles il est élevé, et de l'utilisation qui en est faite<ref name="Bernard81"/>. Des variations de taille s'observent entre chevaux du Nord de la Norvège et chevaux du Sud : les animaux de Nordfjord et Sunnmøre sont plus charpentés et plus fournis en crins et en fanons. Ceux de Sunnhordland sont plus petits et présentent davantage de raffinement. Les deux types, Sunnmøre et Fjordane, sont à l'origine des deux principales lignées existantes chez la race de nos jours. Les types de la race ont pu être plus nombreux et d'origines légèrement différentes les unes des autres<ref name="Historyinternational"/>. Le Fjord est répandu dans la région côtière du sud-ouest de la Norvège, et dans la vallée du Gudbransdal<ref name="Bernard81">Modèle:Harvsp</ref>.
Influence du Fjord sur d'autres races
Les contacts réguliers avec l'Islande (en particulier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bernard81"/>) et les îles Britanniques permettent aux chevaux Fjords d'influencer le cheptel de ces régions<ref name="Historyinternational"/>. Son sang coule dans les veines de nombreuses races de trait européennes (quasiment toutes les races de trait modernes d'Europe occidentale descendent, en partie au moins, de Fjords<ref name="Hendricks323"/>) ainsi que bon nombre de poneys, parmi lesquels le Highland, l'Exmoor et l'Islandais<ref name="Ravazzi">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Bataille194"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Danois commencent à en importer, et Modèle:Unité de ces chevaux rustiques gagnent le Danemark dans les années 1900, pour servir à la traction<ref name="Bernard81"/>.
Organisation de l'élevage en Norvège
L'élevage s'organise en Norvège durant la décennie 1840-1850<ref name="interHisto1">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. En 1843, un haras national est créé à Hjerkinn, avec une base de six juments et d'un étalon. L'objectif est d'améliorer la race afin de répondre à des besoins utilitaires<ref name="interHisto1"/>. Le gouvernement norvégien décide d'acheter des étalons améliorateurs. Des croisements avec des Døle Gudbrandsdal sont pratiqués dans le Vestlandet<ref name="interHisto1"/>, en particulier sous l'impulsion de l'agronome d'état Johan Lindquist. Croyant nécessaire d'améliorer les chevaux Fjords, lorsqu'il ne peut pas trouver d'étalon de la race qu'il pense propice à la reproduction, il emploie des Døle<ref name="Nestaas2010"/>. Entre 1870 et 1880, le gouvernement acquiert des étalons de qualité, qui stationnent dans les principaux haras de Norvège occidentale. Les comtés achètent leurs propres étalons, et ceux-ci voyagent. Le dernier étalon national disparaît en 1937<ref name="interHisto1"/>.
Deux étalons imprègnent fortement la race. Rosendalborken l 8, né en 1863, est un représentant du type léger, présenté en Allemagne à l'âge de 20 ans, où il fait sensation. Njål 166, né en 1891 dans la kommune de Stryn et représentant du type de Sogn og Fjordane, stationne comme étalon dans le Stryn de 1896 à sa mort en 1910<ref name="Historyinternational"/>. Il est actuellement présent dans toutes les lignées Fjord du monde<ref name=AFCF-site/>. En 1907, un débat s'ouvre sur l'influence des croisements avec le Døle Gudbrandsdal, en particulier l'étalon Rimfakse 146<ref name="interHisto2">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. Les croisements sont interdits, la race est restée exempte de toute influence étrangère depuis<ref name="Hendricks322"/>.
Le premier show de la race se tient à Førde en 1864, et jusqu'en 1875, il est organisé en alternance dans trois comtés norvégiens, Møre og Romsdal, Sogn og Fjordane et Hordaland<ref name="interHisto1"/>. En 1869, la première exposition norvégienne de Fjords en race pure est organisée<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Après 1875, deux présentations annuelles ont lieu, y compris dans le sud-ouest du Rogaland. À partir de 1895, elles sont organisées dans chacun des quatre comtés de l'Ouest<ref name="interHisto1"/>. En 1890, de nombreuses organisations locales de reproduction pour le cheval Fjord ont été établies<ref name="Norsk2003"/>.
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Situation en Norvège
Grâce à sa rusticité, sa docilité et sa grande capacité de travail, ce petit cheval s'est répandu dans un grand nombre d'exploitations agricoles de l'Ouest de la Norvège avant la motorisation. Un pic de population est atteint en 1920, avec Modèle:Unité (toutes races confondues) dans le pays<ref name="Nestaas2010"/>. Le Fjord participe vraisemblablement à certaines expéditions d'exploration de Roald Amundsen et Robert Peary<ref name="Bernard82"/>. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il est mis au travail dans sa région montagneuse d'origine. Il transporte aussi des chargements entre les navires et les villages<ref name="Historyinternational"/>. Dans les années 1900, l'élevage du Fjord s'est en effet orienté vers l'agriculture, et le type plus grand de la côte nord-ouest, apte à la traction, a pris le dessus sur le type plus léger de la côte sud-ouest. L'encolure est devenue plus courte. Il est difficile de connaître le nombre de Fjords au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est certain que pendant la Seconde Guerre mondiale la race est très demandée, plus de Modèle:Unité sont répertoriées en 1943<ref name="Nestaas2010"/>.
À partir des années 1960, l'arrivée de la motorisation agricole et des transports automobiles a particulièrement affecté le Fjord. Les effectifs de la race ont alors fortement diminué<ref name=igfjordpferd/>. En 1965, ces chevaux sont dispersés dans de petites exploitations agricoles. Dans le but de faire naître un intérêt national pour la race, le gouvernement norvégien investit dans des expositions consacrées à ce cheval<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norway. Landbruksdirektoratet, Melding om offentlege landbrukstiltak, 1965, Modèle:P.</ref>.
Les travaux gouvernementaux sur la race débutent vers 1900<ref name="Norsk2003"/> et le premier stud-book est ouvert en 1910 en Norvège<ref name=AFCF-site/>,<ref name="Bataille194"/>, grâce au concours de Modèle:Langue (Société royale norvégienne de développement). Il englobe 308 étalons nés entre 1857 et 1904. Le Modèle:Langue (bureau gouvernemental du Studbook) est créé en 1918 sous l'autorité du ministère de l'agriculture pour en prendre la gestion en charge. Des conseillers d'élevage supervisent la bonne tenue du cheptel. En 1922, le consultant Jens Nordang reçoit la responsabilité globale de cet élevage<ref name="interHisto2"/>,<ref name="Norsk2003"/>. Avant 1941, tous les étalons peuvent être mis à la reproduction. La loi Modèle:Langue limite leur utilisation en interdisant les animaux non « licenciés », mais un propriétaire peut continuer à utiliser son propre étalon, licencié ou non, sur ses propres juments, jusqu'en 2000. Jusqu'en 1989, le stud-book de la race est réservé aux juments et étalons reproducteurs « d'élite »<ref name="interHisto2"/>,<ref name="Norsk2003"/>.
Les systèmes d'élevage gouvernementaux sont peu à peu démantelés et les fonds transférés aux associations d'éleveurs locaux. Les groupes d'intérêts privés, en 1943, détiennent 165 étalons. La première association est créée dans les années 1980. De nombreuses sociétés locales ont fusionné, avec notamment parmi elles Nordfjord Fjordhestlag, fondée en 1919. Les autres se sont formées dans les années 1930 et 1940. Toutes ces associations se sont réunies dans la Norges Fjordhestlag (Société norvégienne du cheval Fjord, NFL), en 1949. La NFL est elle-même à l'origine de l'organisation Fjord Horse International, créée en 1997<ref name="interHisto3"/>. En 2001, 51 associations locales sont répertoriées<ref name="interHisto3"/>.
En 1993, le Norsk Hestesenter prend en change le Fjord. Norsk Hestesenter (le Centre norvégien du cheval Fjord - NHS), créé en 1986, regroupe la majorité des élevages et organisations équestres norvégiens. En 1994, un règlement d'approbation en race pure est introduit suivant les règles de l'Union européenne<ref name="interHisto2"/>. Un plan d'élevage en race pure est adopté en 1995, la convention de Rio sur la diversité biologique a reconnu la Norvège comme pays responsable du maintien des caractéristiques de la race<ref name="interHisto3">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>.
Exportations
Depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Fjord est élevé dans de nombreux autres pays qui ont des associations de race reconnues et leurs stud-books. Ce phénomène est dû à une commercialisation accrue de la race, comparable à celle qui touche le Haflinger autrichien à la même époque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="Note">Les races Fjord et Haflinger partagent de nombreux points communs comme leur taille réduite, leur robe originale, leur rusticité, leur polyvalence et leur positionnement de cheval de loisir familial.</ref>. Le plus ancien stud-book étranger est celui du Danemark, Modèle:Langue, qui date de 1941<ref name=AFCF-site/>, le pays ayant toujours apprécié cette race<ref name="BatailleSélection"/>. L'association nationale du Fjord s'y constitue plus tardivement, en 1969. La race gagne ensuite les Balkans, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Suisse et la Belgique<ref name="Bernard82">Modèle:Harvsp</ref>. En Allemagne, la première présentation d'un cheval Fjord se fait lors d'un salon agricole en 1883, mais il faut attendre 1940 pour voir une première grande importation de 18 chevaux Fjord<ref name=igfjordpferd/>. Aux États-Unis, les premiers Fjords arrivent dans les années 1950. Il s'agit d'un groupe de 22 chevaux, tous d'excellents animaux d'élevage. L'association américaine se constitue en 1977<ref name="Hendricks323"/>. Les Néerlandais importent 50 sujets de la race depuis le Danemark en 1954 lors d'une recherche de chevaux agricoles<ref name="ndl">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et créent le Modèle:Langue l'année suivante<ref name="Bernard82"/>, mais les Fjords y sont déjà présents en nombre dès le début des années 1950<ref name="BatailleSélection"/>. L'association suédoise de la race (Svenska fjordhästföreningen) se constitue en 1961<ref name="Sweden">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Le Fjord est importé en France depuis les Pays-Bas sur initiative privée en 1969, en plein « phénomène poney »<ref name="Bataille198">Modèle:Harvsp</ref> (ce qui explique son enregistrement initial parmi les poneys), la lignée de Oostman se développe<ref name="BatailleSélection"/>. C'est aussi la date de la création de l’Association française du Poney Fjord (AFPF)<ref name=AFCF-association>Modèle:Lien web</ref>. Il fait d'abord le bonheur des randonneurs au long cours, puis dans les années 1990 celui des meneurs d'attelages<ref name="BatailleSélection"/>. Le Fjord est depuis 2003 reconnu comme un cheval. En 2007, une jument représentante de la race a fait le tour de France (Modèle:Unité) en faveur de la recherche contre les maladies orphelines<ref name="chevalmaglien"/>. En Belgique<ref name="Belgium">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et en Suisse<ref name="Swiss">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, il faut attendre 1975 pour voir la constitution d'une association nationale de la race.
Description
Le Fjord est, de toutes les races de chevaux, l'une des plus simples à reconnaître, en raison de sa robe, de la coupe « punk » de sa crinière<ref name="chevalmaglien">Modèle:Lien web</ref> et de sa morphologie. Sa conformation se distingue en effet de beaucoup d'autres races puisqu'elle rappelle le cheval de trait pour ce qui est de la masse musculaire et des os, avec une taille plus réduite et une plus grande agilité<ref name="NFHR About"/>.
Morphologie
Modèle:Article connexe Aux origines, le Fjord est une race de chevaux trapus, qui par la sélection a évolué vers des individus de taille plus importante et aux allures plus souples<ref name="Bataille195">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=AFCF-site/>. Toutefois, le Fjord conserve de ses origines un modèle compact et fort<ref name="Ravazzi"/>, sa carrure reflétant la grande force qu'il peut déployer<ref name="Draper"/>.
Taille et poids
La taille désirée se situe entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name=AFCF-site/>, mais il n'existe aucune limite supérieure ou inférieure<ref name="NFHR About"/>,<ref name="description">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. En raison de l'engouement pour le modèle de selle, les sujets d'Modèle:Unité ne sont plus rares<ref name="BatailleStandard">Modèle:Harvsp</ref>. Les chevaux allemands et norvégiens sont généralement un peu plus grands que les français<ref name="Bernard82"/>. Comme d'autres races de hauteur intermédiaire entre cheval et poney, le Fjord est, en raison de sa morphologie, considéré comme un cheval quelle que soit sa taille. En revanche, lors de compétitions, sa taille le fait concourir dans la même catégorie que les poneys<ref name="Australia">Modèle:Ouvrage</ref>. Le poids va de 400 à Modèle:Unité<ref name="equidée">Modèle:Lien web</ref>.
Tête
Le Fjord possède une vraie tête « de poney », de petite taille, aux traits secs et dotée d'un bout de nez carré. Certains sujets peuvent posséder une tête lourde et chargée de ganaches, peu recherchée<ref name="BatailleStandard"/>. Harmonieuse et expressive, la tête est surmontée de petites oreilles droites bien écartées, courbées vers l'extérieur et portant une tache plus foncée. Il possède de grands yeux sombres, eux aussi bien espacés<ref name="Bataille195"/>,<ref name="Ravazzi"/>,<ref name="Draper">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="BatailleStandard"/>. Le crâne est large et court, avec un front large et plat<ref name="equidée"/>, et un chanfrein légèrement concave<ref name="Bataille195"/> ou rectiligne<ref name="BatailleStandard"/>. Les naseaux sont bien ouverts<ref name="Bataille195"/>. Les ganaches sont accentuées<ref name="Edwards">Modèle:Harvsp</ref> mais ne doivent pas être trop lourdes<ref name="BatailleStandard"/>, et l'attache au niveau de la tête est légère<ref name="Bataille195"/>. L'une de ses particularités distinctives est un bout de nez plus clair que le reste de la tête<ref name="Draper"/>, dû à l'action du gène pangaré.
Avant-main, corps et arrière-main
L'encolure est très forte, bien qu'un peu courte, robuste et très musclée, mais parfois légèrement rouée<ref name="Bataille195"/>,<ref name="Ravazzi"/>, elle est recherchée longue chez les chevaux destinés à la selle ou au bât<ref name="description"/>. Elle ne doit pas être trop lourde, en raison de la raréfaction des Fjords de traction agricole. Elle illustre aussi un fort dimorphisme sexuel, celle du mâle étant très épaisse<ref name="BatailleStandard"/>. Les épaules lourdes sont faiblement obliques mais ne manquent pas d'une action libre remarquable<ref name="Edwards"/>, elles étaient traditionnellement droites chez les chevaux de traction agricole<ref name="description"/>. Le garrot est peu prononcé (comme c'est fréquemment le cas chez les chevaux de montagne<ref name="BatailleStandard"/>), le poitrail et le passage de sangle profonds<ref name="Edwards"/>,<ref name="Draper"/>. La cage thoracique est bien éclatée<ref name="BatailleStandard"/>. Le dos est court à modérément long, les reins sont courts<ref name="Lynghaug409">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="BatailleStandard"/> et bien musclés, la croupe est variable mais doit être proportionnelle au reste du corps<ref name="Lynghaug409"/>. Les hanches sont longues, profondes et développées<ref name="Lynghaug409"/>.
Membres et crins
Jambes et avant-bras sont larges et musclés, genoux sont développés et plats sur l'avant<ref name="BatailleStandard"/>. Les cuisses sont fortes, bien musclées avec beaucoup de chair<ref name="Lynghaug409"/>. Les membres sont courts, puissants, vigoureux et possèdent d'excellentes articulations<ref name="Ravazzi"/>,<ref name="Edwards"/>. Les paturons sont forts, longs et inclinés, ce qui induit des allures élastiques et confortables. Les pieds, d'excellente qualité, possèdent une corne très dure<ref name="BatailleStandard"/>. La crinière est naturellement abondante<ref name="Ravazzi"/> lorsqu'elle n'est pas taillée. La queue, portée modérément haute<ref name="Lynghaug409"/>, est épaisse et bouffante<ref name="Edwards"/>. La présence de quelques fanons au bas des jambes est normale, toutefois, le standard de la race les déconseille s'ils sont trop abondants<ref name="description"/>, en effet ils dénotent une ascendance de cheval de trait<ref name="BatailleStandard"/>. Le pelage du Fjord devient particulièrement dense et épais en hiver, en raison du climat rude de son pays originel.
Robe
Modèle:Article connexe La robe du Fjord et ses marques primitives sont les caractéristiques les plus typiques de la race, c'est en effet l'une des très rares races sélectionnées par l'homme ayant gardé son phénotype originel<ref name="Hendricks323"/>. Les différentes variantes de robe du Fjord peuvent être ardues à distinguer les unes des autres, de plus les termes officiels employés pour les décrire sont inhabituels, puisque issus du norvégien<ref name="nestaas"/>. Suivant la nomenclature française, la robe du Fjord est classée avec les isabelle dans la grande majorité des cas, et souris plus rarement<ref>Modèle:Article</ref>. Le stud-book du Fjord encourage la préservation des cinq nuances de robe reconnues<ref name="NFHR breed standard"/>. Les sabots du Fjord sont le plus souvent noirs, mais peuvent présenter une teinte brun pâle chez les chevaux aux robes les plus claires<ref name="NFHR breed standard"/>.
Reconnaissance génétique
Génétiquement parlant, la robe du cheval Fjord est due au gène dun, tous les chevaux de la race en sont porteurs<ref name="NFHR About">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="nestaas">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. Le gène dun donne une couleur du corps allant du fauve au doré très pâle en passant par le gris souris, avec des points de couleur plus foncés et des marques primitives<ref name="NFHR breed standard">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
La grande majorité des Fjords sont bai dun<ref name="NFHR About"/>. Les autres sont alezan dun ou souris. Les deux dernières robes admises illustrent l'influence du gène crème<ref name="nestaas"/>. Le gène Dun est un gène de dilution dominant. Les Fjords étant tous phénotypiquement dun, ils sont vraisemblablement homozygotes<ref name="Sponenberg">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Aucune étude génétique ne s'est penchée spécifiquement sur le cas de la robe des Fjords, mais s'ils ne sont pas tous homozygotes pour le gène dun, des animaux de robe sombre (bais, noirs...) devraient naître occasionnellement chez la race, ce qui n'est pas le cas. Des robes sombres ont existé par le passé, mais la sélection de la race a favorisé un phénotype dun<ref name="nestaas"/>.
Quelques Fjords, plus rares, expriment le gène Crème, qui en agissant avec le gène Dun, est à l'origine des robes les plus claires chez la race<ref name="Sponenberg"/>. Les Fjords possèdent aussi les traits du pangaré, comme le prouvent la décoloration du bout de nez, du ventre, de l'intérieur des jambes et du contour des yeux<ref name="nestaas"/>.
Les cinq nuances officielles
Le standard norvégien de la race, contrairement à la nomenclature française, reconnaît cinq robes au Fjord. Ces nuances sont officiellement connues depuis 1922<ref name="nestaas"/> et grâce à une vaste étude menée en 1980<ref name="BatailleFjordrobes"/>,<ref name=colors>Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Lynghaug406">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=AFCF-site/>. Depuis, elles ont été confirmées par les recherches génétiques<ref name=colors/> :
- le Modèle:Langue est la robe la plus répandue. Elle tire sur le brun clair (avec des variations allant d'une teinte crème foncé à une teinte alezan clair) et contient beaucoup de crins sombres. Les marques primitives sont foncées. C'est la robe qui correspond génétiquement au bai, dilué par le gène dun. Elle représente 85-90 % du cheptel<ref name="Nestaas1996">Modèle:Harvsp</ref> ;
- le Modèle:Langue est un alezan tirant légèrement vers l'alezan clair, un peu doré, avec peu de crins noirs. Les marques primitives sont d'un brun assez clair. Il s'agit d'une robe de base alezane diluée par le gène dun. Elle correspond à 5 % du cheptel<ref name="Nestaas1996"/> ;
- le Modèle:Langue est un gris souris clair avec des crins noirs assez abondants. Le ton du gris va du très clair au très foncé. Les marques primitives sont gris foncé à noires. Il s'agit d'une robe de base noire diluée par le gène dun. Très populaire en Allemagne dans les années 1980, cette robe n'a été admise en France que tardivement<ref name="BatailleFjordrobes">Modèle:Harvsp</ref>. Elle correspond à 5 % du cheptel<ref name="Nestaas1996"/> ;
- l’Modèle:Langue est un crème, avec bande de crins et marques primitives brunes à noires. Il s'agit d'une robe de base baie modifiée par le gène dun et un unique allèle du gène Crème<ref name="Sponenberg"/>. Elle correspond à 3 % du cheptel<ref name="Nestaas1996"/> ;
- enfin, le Modèle:Langue est la robe la plus rare. Le cheval est quasiment crème avec de rares crins bruns. C'est génétiquement une robe de base alezane modifiée par le gène dun et un gène de dilution crème supplémentaire<ref name="Sponenberg"/>. Les crins peuvent être complètement blancs et les marques primitives indistinctes<ref name="nestaas"/>. Elle correspond à 0,5 % du cheptell<ref name="Nestaas1996"/>.
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Fjord dans son paddock présentant une robe Modèle:Langue.
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Étalon Fjord portant une robe Modèle:Langue.
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Fjord présentant une robe Modèle:Langue caractérisée par ses poils très clairs.
Kvit
En plus des cinq robes reconnues toutes porteuses du gène dun, il arrive que des chevaux Fjord naissent porteurs d'une double dilution avec les allèles du gène crème (CCr). Quelle que soit sa robe de base, le cheval naît entièrement crème aux yeux bleus. Cette robe est nommée Modèle:Langue (« blanc ») en norvégien, elle correspond aux robes nommées crème ou perlino chez les autres races. Une double dilution crème rend forcément les marques primitives du gène Dun invisibles, même si elles sont présentes dans le génotype<ref name="colour genetics">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Dans le standard de la race Fjord, le Kvit est considéré comme indésirable, ce qui en fait une robe à l’occurrence extrêmement rare en raison de la sélection visant à éviter son apparition<ref name="colour genetics"/>. En dépit de cette sélection, le Modèle:Langue est une robe qui appartient au pool génétique du cheval Fjord, naturellement porteur du gène crème. Un Fjord de robe kvit naît occasionnellement si deux chevaux porteurs d'une copie du gène crème sont croisés entre eux, comme un ulsblakk et/ou un gulblakk<ref name="Sponenberg"/>.
Marques primitives
Des marques primitives existent chez la race. D'après l'étude de l'université d'Oklahoma, elles sont systématiquement présentes<ref name="Hendricks323"/>, mais selon d'autres sources (notamment l'association française de la race), tous les individus n'en possèdent pas bien qu'elles soient appréciées et recherchées. La bande foncée au milieu de la crinière, du toupet et de la queue est la plus fréquente et caractéristique. Une raie de mulet sombre naissant derrière les oreilles, faisant une bande noire au milieu de la crinière et allant jusqu'aux crins de la queue est fréquente. Le Fjord peut également présenter des zébrures aux membres, plus ou moins visibles selon la saison. D'autres marques primitives apparaissent également, mais de façon beaucoup plus rare. On constate ainsi parfois la présence d'une bande cruciale, de la couleur de la raie de mulet, qui va d'une épaule à l'autre. Une autre particularité rare se désigne sous le terme de « marques de Njal » (Modèle:Langue) en l'honneur de l'étalon fondateur qui les portait. Il s'agit de petites taches brunes que l'on retrouve sur le corps, les cuisses ou les joues de l'animal<ref name=colors/>,<ref name="Lynghaug406"/>,<ref name=AFCF-site/>. Fjord Horse International estime qu'il est important de préserver toutes ces marques<ref name="description"/>.
Marques blanches
Les marques blanches sont rares<ref name="nestaas"/>,<ref name="colour genetics"/>, elles sont notées très précisément chez tous les chevaux enregistrés par écrit<ref name="nestaas"/>. Une petite étoile en-tête est acceptable pour les juments<ref name="description"/> mais toutes les autres marques blanches et zones de peau rose sont interdites<ref name="nestaas"/>. La Norges Fjordhestlag (Association norvégienne du Fjord) a décidé en 1982 que les étalons de tous âges dont les marques blanches dépassent une petite étoile en tête seraient refusés<ref name="nestaas"/>.
Particularités des crins
Les chevaux Fjord présentent beaucoup de crins clairs sur les côtés extérieurs de leur crinière et de leur queue, qui tranchent avec la couleur plus sombre des crins du centre, de manière beaucoup plus évidente que chez les autres chevaux porteurs du gène dun. Les spécialistes de la race nomment les crins sombres du centre de la crinière Modèle:Langue, d'après un terme norvégien. Les crins sombres du centre de la queue se nomment quant à eux Modèle:Langue<ref name="nestaas"/>.
Une pratique très fréquente consiste à couper l'abondante crinière du Fjord en arc de cercle en gardant une longueur de cinq à dix centimètres<ref name="NFHR About"/>, coupe dite « en brosse », sans toucher au toupet. S'il s'agit d'une tradition, cette pratique a également des raisons esthétiques et pratiques. Cette coupe met en effet en évidence la bande noire de crins entre les deux bandes claires, et met en valeur la puissance de l'encolure. Elle permet également de dégager le garrot et ainsi de ne gêner ni le harnachement du cheval, ni les doigts du cavalier. Cette particularité contribue à renforcer l'apparence caractéristique du Fjord<ref name="Edwards"/>,<ref name=AFCF-site/>.
Tempérament et entretien
Le Fjord est un cheval courageux mais avec une personnalité affirmée<ref name="Edwards"/>, une idée répandue veut qu'il possède le caractère entêté typique des poneys<ref name="chevalmaglien"/>. Lætitia Bataille affirme toutefois qu'il s'agit d'une légende, et qu'il n'est pas plus têtu que les autres races<ref name="Bataillelégende"/>, étant même réputé pour son excellent tempérament<ref name="Hendricks323"/>. Il est également sociable, gentil et infatigable<ref name="Ravazzi"/>. Volontaire et résistant, il possède une grande espérance de vie. Il apprend vite et a une bonne capacité à retenir ce qu'il apprend, même après une longue période d'inactivité. Son tempérament équilibré en fait une monture très polyvalente<ref name="Lynghaug404">Modèle:Harvsp</ref>.
Habitué aux climats rigoureux, le Fjord est très rustique et ses besoins sont faciles à satisfaire, tant en termes d'alimentation que de soins. Il est parfaitement adapté au sol accidenté de son pays d'origine<ref name="Hendricks323"/>, se contentant d'une nourriture rare parfois même composée de lichens arrachés au tronc des arbres et de débris de poisson. Les juments porteuses de canines chez les souches les plus anciennes de la race (juments dites bréhaignes) sont d’ailleurs, selon Lætitia Bataille, un possible reliquat de cette adaptation alimentaire<ref name="BatailleOuest"/>. Corollaire, le Fjord est exposé au syndrome de Cushing équin<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref> et à la fourbure alimentaire si une nourriture trop riche lui est donnée. De plus, comme tous les animaux originaires des pays nordiques, il grossit très vite s'il est trop nourri<ref name="BatailleEntretien">Modèle:Harvsp</ref>.
Sélection
Dès les débuts du stud-book, des classes séparées ont été créées pour les juments et les étalons, par ordre de mérite. Les chevaux sont toujours classés sur leur mérite, acceptés (pour les juments) ou licenciés (étalons). L'évaluation est basée sur le standard de la race<ref name="interHisto4">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. L'orientation actuelle de l'élevage, en particulier en dehors de la Norvège, est de s'éloigner du modèle « trait » pour se rapprocher d'un modèle « selle » plus recherché. Cette recherche est particulièrement présente aux Pays-Bas<ref name="ndl"/>, où les chevaux sont testés attelés, mais aussi sous la selle, en dressage et saut d'obstacles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. L'Allemagne a également orienté son élevage Fjord vers un modèle « poney de selle ». Mais la tendance actuelle est de revenir vers le type originel : le calme et le flegme caractéristiques de la race manquent en effet à la nouvelle génération<ref name=igfjordpferd/>. Fjord Horse International<ref>Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Langue<ref name="Norsk2003">Modèle:Harvsp</ref> recommandent de maintenir les robes et les marques typiques de la race, tout en recherchant la polyvalence d'un cheval fonctionnel, et le modèle « athlétique ». FHI édite le règlement international officiel conseillé pour les juges de la race<ref>Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. En France, avant la généralisation de la puce électronique en 2003, les Fjords conformes au standard étaient marqués au fer rouge sur la cuisse, avec une croix de saint André et un numéro<ref name="Bataillemarque">Modèle:Harvsp</ref>. L'un des buts de Norges Fjordhestlag est de parvenir à créer une réglementation internationale pour la sélection de la race<ref name="Norges2011">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norges Fjordhestlag, Årsmelding 2011, Modèle:Lire en ligne</ref>
Il n'est plus rare de voir, dans les pays nordiques, des Fjords de grande taille montés en compétition de dressage. D'après Lætitia Bataille, cette orientation illogique liée à la recherche de la polyvalence présente un risque de destruction du type traditionnel de la race : « Le Fjord n'est pas réellement polyvalent et ce serait une erreur de vouloir absolument qu'il le soit »<ref name="Batailleévolution">Modèle:Harvsp</ref>.
Une étude effectuée sur la population de chevaux Fjord d'Amérique du Nord révèle une bonne diversité génétique. Avec 3,2 % de coefficient de consanguinité sur 6 générations, le Fjord a vu celle-ci augmenter jusqu'en 1983, puis diminuer. Depuis fin 2009, la consanguinité est stable. Ce résultat indique que la sélection imposée par le registre américain de la race a permis de la réduire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A.S. Bhatnagar, C.M. Easta et R.K. Splan, Genetic variability of the Norwegian Fjord horse in North America, Animal Genetic Resources, vol. 49, 2011 Modèle:Lire en ligne</ref>.
Utilisations
Grâce à ses qualités d'endurance et à son tempérament généralement placide, le Fjord est un cheval très polyvalent, capable d'être monté ou attelé au travail comme en sport et en loisir. Malgré sa taille modeste, il est capable de porter sans peine un adolescent ou un homme adulte, et de tirer de lourdes charges<ref name=AFCF-site/>,<ref name=HN/>. En revanche, il est plutôt déconseillé pour les enfants, sa courte encolure massive le rendant difficile à gérer pour les plus jeunes<ref name="Bataillelégende"/>. Sa grande rusticité lui permet aussi d'être employé avec succès à l'état semi-sauvage pour l'entretien des zones herbagères.
Agricole et forestière
Les sports équestres ne sont pas encore très répandus en Norvège et le positionnement actuel de l'élevage s'y situe toujours dans le domaine agricole et forestier. Dans certaines régions, le débardage est encore pratiqué avec des chevaux Fjord, quelques contrées montagneuses ne permettant pas l'utilisation d'engins agricoles<ref name=igfjordpferd>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Utilisé depuis des siècles comme cheval de trait et de bât, le Fjord est encore un cheval de trait pour les travaux agricoles tels que le maraîchage et les travaux forestiers du type débusquage et débardage léger<ref name="Ravazzi"/>,<ref name="Edwards"/>.
Sports et loisirs
Le Fjord fait aussi une excellente monture<ref name="Hendricks323"/>. Il est utilisé en équitation comme cheval de selle pour l'apprentissage (en Norvège, il est le cheval le plus employé à cet usage<ref name="Symb"/>), la randonnée (tourisme équestre), et comme cheval d'attelage<ref name=AFCF-site/>,<ref name=HN/>,<ref name="Larousse"/>, qui forme d’ailleurs sa discipline de prédilection grâce à son calme, sa générosité et ses allures vives<ref name="Draper"/>. L'unité de sa robe est l'un des critères les plus appréciés, permettant de composer des équipages homogènes. Il est toutefois limité en compétition par ses allures plutôt raccourcies<ref name="Batailleévolution"/>. L'équipe représentant la Norvège en concours d'attelage poney a toujours été composée de purs Fjords<ref name="Nestaas2010"/>.
En France, il est surtout connu comme un cheval de loisir polyvalent, capable de s'essayer à la compétition<ref name="chevalmaglien"/>. Son pied sûr (héritage de ses origines montagnardes<ref name="Draper"/>) en fait une bonne monture pour l'initiation à la voltige. Des Fjords commencent aussi à se distinguer dans des compétitions de TREC. Il peut pratiquer le CCE, le CSO (grâce à la puissance de ses jarrets<ref name="Bataillelégende">Modèle:Harvsp</ref>), ainsi que l'endurance, mais pas à haut niveau<ref name=AFCF-site/>,<ref name=HN/>. C'est un cheval privilégié pour l’hippothérapie<ref name=HN/> (particulièrement en Norvège<ref name="Symb"/>) en raison de son tempérament calme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En France, une randonnée nommée la route du sel a été créée en 2001, autour du cheval Fjord, pour rendre hommage aux Vikings du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui ramassaient le sel de Charente. Elle se conclut sur une baignade traditionnelle des chevaux à l'Île Madame<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Chevaux Fjord attelés en paire.
-
Groupe de quatre Fjords attelés de front à un traîneau.
-
Fjord en TREC attelé.
-
Fjord monté en loisir au Danemark.
Croisements
Modèle:Article détaillé Divers croisements ont été tentés avec des résultats variables, les caractéristiques du Fjord étant souvent prédominantes. Le Henson est né en France dans les années 1970, en baie de Somme, avec l'objectif d'obtenir un cheval de loisir, qui serait rustique et polyvalent. À cette fin, des chevaux Fjord ont été croisés avec des chevaux de selle pour obtenir un cheval ayant les qualités de ses deux parents. Du Fjord, le Henson tient ainsi sa rusticité, sa robe uniforme, son aptitude à l'attelage et à l'équitation d'extérieur. Le standard de la race (reconnue en 2003) exige entre 25 et 50 % de sang Fjord<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Diffusion de l'élevage
Le Fjord est considéré comme une race transfrontière à diffusion internationale, présente dans 11 pays en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Du berceau de la race situé dans le Sud-Ouest de la Norvège, le Fjord s'est développé sur l'ensemble du pays pour s’étendre ensuite dans toute l'Europe du Nord. Cette diffusion est pour beaucoup due à sa beauté et à son look unique<ref name="Draper"/>, ainsi qu'à sa polyvalence, qui en fait un cheval à la mode<ref name="Batailleintro">Modèle:Harvsp</ref>. Le Fjord est présent en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en France et en Australie. Le cheptel international s'estime autour de Modèle:Unité en 2012<ref name=HN/>. Du fait de cette vaste répartition, l'association Fjord Horse International rassemble les éleveurs et passionnés de Fjords dans six pays : Norvège, Suède, Suisse, Belgique, Allemagne et Pays-Bas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de chevaux de selle connues au niveau international<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.
En Norvège
En Norvège, la principale association de race est la Modèle:Langue (NFL). Fondée en 1949, elle travaille à la sélection et à l'utilisation du cheval Fjord dans le pays. Reconnue par le ministère de l'agriculture norvégien comme association nationale, elle cherche à réunir tous ceux qui ont un intérêt pour la race, et les encourage à travailler ensemble pour le bien du Fjord. La NFL regroupe environ Modèle:Unité et publie tous les trimestres un magazine consacré à ce cheval<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="interHisto4"/>. Le Fjord est essentiellement élevé en amateur dans son pays d'origine<ref name="Bernard82"/>. La Convention européenne pour l'élevage a reconnu la Norvège comme pays d'origine de la race, ce qui la rend responsable de l'avenir de ces chevaux<ref name="interHisto4"/>. Nordfjordeid, région très touristique, rassemble naturellement le plus grand nombre d'élevages du pays. On y trouve aussi le Modèle:Langue (Centre du cheval Fjord)<ref> Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Norvège, Country Guides, Petit Futé, 2011 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
Dans les campagnes, ce cheval est surtout un symbole et de nombreux ruraux en possèdent un chez eux<ref name=igfjordpferd/>. L'effectif de la race est estimé à Modèle:Unité. Chaque année depuis 1986 est organisé un championnat national du Fjord. La NFL est l'un des fondateurs du Modèle:Langue (Centre norvégien du cheval Fjord)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, qui est responsable de la tenue du stud-book et de l'évaluation des chevaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
En Allemagne
En dehors de la Norvège, c'est en Allemagne que la race est la mieux implantée et rencontre le plus de succès. Les Allemands apprécient sa robe originale, sa rusticité et son caractère calme<ref name="Bernard82"/>. L'association nationale de la race se nomme Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Fondée en 1974, elle a pour objectif de rassembler tous les passionnés du cheval Fjord dans une communauté d'intérêt, qu'ils soient ruraux ou urbains, ce qui représente près de Modèle:Unité<ref name=igfjordpferd-assoc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. En 2000, Fjord Horse International comptabilise Modèle:Nombre actifs, Modèle:Unité poulinières et Modèle:Nombre de poulains<ref name="stats">Modèle:Pdf Modèle:Harvsp Modèle:Lien web</ref>. En 2006, l'Allemagne compte Modèle:Unité poney, dont 4,1 % sont Fjord<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, soit Modèle:Unité juments Fjord.
En France
Modèle:Article connexe En 1969, le Fjord a atteint la France et s'y est développé avec succès. L’Association française du Cheval Fjord (AFCF) est chargée de fédérer, représenter, aider et accompagner les éleveurs de chevaux Fjord, mais également et surtout de promouvoir la race<ref name=AFCF-association/>. L'élevage s'est tout d'abord développé en Alsace<ref name="Bataille198"/>,<ref name=AFCF-association/>, puis s'est répandu en Lorraine, dans les Pays de la Loire, en Poitou-Charentes et en Midi-Pyrénées<ref name="Bataille198"/>,<ref name=HN>Modèle:Lien web</ref>. On trouve également une présence d'élevage dans la région Rhône-Alpes et dans le Nord de la Picardie (où est également élevé le Henson, issu de croisements avec le Fjord)<ref name=HN/>.
On dénombre environ Modèle:Unité Fjord sur le territoire français<ref name=AFCF-site/> et Modèle:Unité<ref name=HN/>. En 2011, on recense Modèle:Unité Fjord ; Modèle:Unité ont été saillies dont Modèle:Unité pour reproduire en race pure. On compte également Modèle:Unité Fjord en activité cette même année<ref name=HN/>.
Année | 2000 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de naissances en France<ref name=HN/> | 258 | 248 | 213 | 209 | 196 | 203 | 182 | 174 |
Dans le reste du monde
La zone d'élevage du Fjord s'est étendue de la Norvège aux pays d'Europe du Nord, à savoir la Suède<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> où l'association nationale de la race a vingt antennes régionales implantées dans 20 haras d'état et édite aussi un magazine trimestriel, Lill-Blakken<ref name="Sweden"/>, la Finlande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, le Danemark<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, les Pays-Bas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et le Luxembourg<ref name=HN/>, la Belgique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, mais aussi la Suisse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Ces pays ont des associations de race officiellement reconnues avec leur propre stud-book, mais la race est également présente dans de nombreux pays éloignés de son aire d'origine<ref name="Hendricks323"/>. On trouve des élevages de chevaux Fjord en Grande-Bretagne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, en Australie, au Canada<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et aux États-Unis, où la plupart des élevages se sont implantés dans les états du Vermont, du Maine, de l'Illinois et du Wisconsin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Live Animal Trade & Transport Magazine, Volumes 1 à 2, Silesia Companies, 1989, Modèle:P.</ref>. En 2007, ces chevaux sont environ 500 dans toute l'Amérique du Nord. L'association américaine du Fjord n'enregistre que les animaux en race pure<ref name="Hendricks323"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Impact culturel
Les Norvégiens (en particulier ceux du Vestlandet qui ont maintenu la race dans son type traditionnel) ont gardé une grande affection pour ce petit cheval, considéré comme un symbole national<ref name=AFCF-site/>,<ref name="Lynghaug405"/>,<ref name="Historyinternational"/>. Le Fjord est également l'une des rares races de chevaux que les néophytes reconnaissent sans peine.
L'animal symbole officiel de la Norvège est le lion (qui n'a pas de réel rapport avec l'histoire du pays), mais le Fjord est depuis longtemps proposé en remplacement. Il a accompagné le peuple norvégien dans toute son histoire, fait partie de la famille, est courageux, enfin les enfants apprennent à monter avec lui<ref name="Symb">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Fjord figure comme charge sur le blason des villes de Nordfjord, Gloppen (officialisé en 1986<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>) et Eid. Gloppen a d'ailleurs lancé pour 2006, avec le Nordfjord folkemuseum, un projet de reconnaissance du cheval Fjord comme trésor culturel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Encadré Ce petit cheval est cité dans de nombreux romans danois, comme Min kamp<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Karl Ove Knausgård, Min kamp, édition 3, Lindhardt og Ringhof, 2010 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> et Ude af verden<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Karl Ove Knausgård, Ude af verden, édition 3, Lindhardt og Ringhof, 2011 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> de Karl Ove Knausgård, Den sommer og den eng (où les cheveux d'une petite fille rappellent la crinière du Fjord)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans Edvard Nørregård-Nielsen, Den sommer og den eng, Gyldendal A/S, 2010 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> et Magt og dragt<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans Edvard Nørregård-Nielsen (photogr. : Janne Klerk), Magt og dragt: dansk teglstensarkitektur, Gyldendal A/S, 2006 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> de Hans Edvard Nørregård-Nielsen, et En tid de Knud Sørensen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Knud Sørensen, En tid: roman, édition 3, Gyldendal A/S, 1997 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Les ouvrages pour enfants provenant du même pays n'oublient pas ce petit cheval à la crinière si particulière<ref>Alice Bent Haller, Heste er det bedste, Rosinante&Co, 2007 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kirsten Sonne Harild, Pjok og Petrine 5 - En vild udflugt, volume 5, Gyldendal A/S, 2008 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Il est cité dans une revue d'art expérimental danois des années 1960<ref name="art60">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tania Ørum, De eksperimenterende tressere: kunst i en opbrudstid, Gyldendal A/S, 2009 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>, et même dans un témoignage de communication avec les animaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anette Røpke, Dyrestemmer - Min kommunikation med dyr, Lindhardt og Ringhof Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
Le Fjord a en effet marqué le milieu de l'hippothérapie et de la communication animale. Une jument, Viola, née en 1986 en Norvège puis exportée aux États-Unis en 1988, donne naissance à dix poulains. Ses propriétaires remarquent son très fort instinct maternel et la confient au Minnesota Linking, Individuals, Nature and Critters, un centre de psychothérapie avec le cheval. Elle obtient un grand succès auprès de malades séduits par son apparence originale et sa gentillesse. Son exploit le plus connu est d'avoir permis à une jeune fille violente et traumatisée de s'ouvrir au monde, via une véritable « transformation »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La mascotte des jeunes lecteurs de Cheval Magazine (la section Poney magazine) est un Fjord nommé Galopin, associé au manchot Ping-pong. Tous deux sont nés de l'imagination de l'illustratrice Sylviane Gangloff. Leurs aventures sont d'abord déclinées sous forme de mini-BD et de leçons pour passer les Galops chaque mois, puis ils accèdent à leur propre revue, Galopin, à destination des plus jeunes. Il existe également un livre de leçons pour réviser les Galops avec Galopin<ref>Virginie Bruneau et Sylviane Gangloff, Les leçons de Galopin, Éditions de la Martinière, 5 avril 2012 Modèle:ISBN, 80 p.</ref>. Plusieurs Fjord font aussi leur apparition dans le film de Disney La Reine des neiges<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
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Notes
Références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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Bibliographie
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