Flabellum

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Modèle:Confusion

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Flabellum en bronze (Égypte, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) avec inscription en syriaque, au Musée royal de Mariemont.
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Lawrence Alma-Tadema, 1904. Moïse sauvé des eaux par la fille de Pharaon.

Le flabellum (du Modèle:Lang-la, « éventail », pluriel : flabella ou flabellums<ref name="pluriel">Selon les recommandations de l'Académie française de 1990, il est préférable d'appliquer aux mots étrangers les pluriels réguliers du français, donc flabellums plutôt que flabella.</ref>), ripidion (du Modèle:Lang-grc, hagion ripidion, « éventail sacré ») ou hexaptérygon (du Modèle:Lang-grc, hexapterygos, « muni de six ailes ») est un grand éventail de cérémonie monté sur hampe.

Égypte antique

Dans l'Antiquité, l'éventail de cérémonie faisait partie de l'apparat qui entourait les souverains et leurs déplacements. Il s'agissait de grands éventails constitués généralement de plumes d'autruches ou de paon fichées au somment d'une longue perche et censés permettre d'éventer le haut personnage qu'ils accompagnaient. Dans la pratique, la fonction d'aération a perdu de son importance au profit d'un rôle symbolique de manifestation du pouvoir.

L'usage de ces éventails est attesté en Égypte antique. Pharaon avait parmi ses courtisans celui qui portait le titre de « flabellifère à la droite du roi », c'est-à-dire celui qui avait le privilège de porter le flabellum. Ce titre fut porté par des personnages d'importance, tels que le futur pharaon Horemheb ou le vice-roi de Nubie Sétaou.

Église catholique

Fichier:Pie VIII porté dans la basilique de Saint-Pierre à Rome, by Horace Vernet, 1829.jpg
Le page Modèle:Monarque à Saint-Pierre de Rome, sur la sedia gestatoria, entouré d'éventails de cérémonie. (Tableau d'Horace Vernet, 1829).

Dans l'Église catholique, ces éventails étaient portés devant le pape, jusqu'à la simplification des cérémonies décrétée par le [[IIe concile œcuménique du Vatican |concile Vatican Modèle:Pc]] sous le pontificat de Modèle:Monarque.

Ces flabellums<ref name="pluriel"/> ne servaient plus à donner un peu de fraîcheur au pape, ce qui avait été leur usage antique, mais avaient un rôle purement symbolique<ref name="Rena">Modèle:Ouvrage</ref>.

Les flabellums étaient confectionnés à l'aide de plumes d'autruche, selon l'usage antique, ou bien de plumes de paon dont les ocelles symbolisaient le regard, et donc la vigilance du pape sur l'ensemble de l'Église<ref name="Rena"/>.

Églises d'Orient de rite byzantin

Fichier:Ripidion 20060314.jpg
Hexapterygon arménien figurant un chérubin muni de six ailes. (Coll. privée, Bruxelles).

L'éventail de cérémonie demeure utilisé de nos jours dans les Églises de rite byzantin. Dans la liturgie orientale de langue grecque, l'éventail liturgique est nommé ripidion, abrégé du Modèle:Lang-grc, hagion ripidion, « éventail sacré » ou bien hexapterygon (du Modèle:Lang-grc, hexapterygos, « muni de six ailes »<ref>Le pluriel grec est hexapteriga. Selon la recommandation de l'Académie française de 1990, on préférera le pluriel français hexapterygons au pluriel grec.</ref>.). Il est utilisé dans le culte des Églises de rite byzantin, arménien et syriaque. Un officiant l'agite à la manière d'un éventail pendant la célébration.

Il s'agit d'une hampe d'environ deux mètres, surmontée d'une plaque dorée entourée de rayons et de grelots aux extrémités (uniquement pour les syriaques et arméniens orthodoxes, ceux des grecs et des russes n'en possèdent pas), généralement fait de métaux précieux, la plaque représente un séraphin à six ailes.

Dans l'ancien temps orthodoxe il servait à chasser les mauvais esprits ; aujourd'hui, dans les églises arméniennes et syriaques, il est secoué pour faire descendre l'Esprit Saint et symbolise la voix des anges.

Notes et références

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Lien externe

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