François Commeinhes

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Modèle:Infobox Personnalité politique

François Commeinhes, né le Modèle:Date à Sète (Hérault), est un homme politique français.

Gynécologue de profession et PDG de la polyclinique Sainte-Thérèse située quai Mas-Coulet, il est le maire divers droite de la ville de Sète depuis mars 2001 et sénateur de l'Hérault de 2014 à 2017.

Il est condamné en 2021 pour favoritisme, puis en 2023 pour détournement de fonds publics.

Carrière politique

François Commeinhes est élu maire de Sète en mars 2001<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2002, il se présente aux élections législatives sur la [[septième circonscription de l'Hérault|Modèle:7e]] sous l'étiquette UMP. Il arrive en tête au soir du premier tour, mais la triangulaire avec les candidats d'union de la gauche, François Liberti (PCF) et d'extrême-droite Jean-Claude Martinez (FN) tourne en sa défaveur<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est finalement François Liberti qui est élu, pour la deuxième fois consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fin 2002, il fonde la Communauté d'agglomération du Bassin de Thau et en devient le président en janvier 2003<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

En 2005, il prend la tête du Syndicat mixte du bassin de Thau à sa création<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.

François Commeinhes se présente aux élections législatives de 2007 et 2012 comme suppléant du candidat de l'UMP et maire d'Agde Gilles d'Ettore, élu député le Modèle:Date-, battu par Sébastien Denaja le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est candidat pour un second mandat aux élections municipales de mars 2008 et candidat pour les élections cantonales sur le canton de Sète-1. Il est reconduit dans ses fonctions à la tête de la ville le Modèle:Date- avec 52,93 % des suffrages face à François Liberti (Union de la Gauche) avec 47,07 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le Modèle:1er, François Commeinhes est élu avec plus de 55,5 % face à André Lubrano (Union de la gauche) pour le Conseil général de l'Hérault<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

Candidat à sa propre succession lors des élections municipales de 2014, François Commeinhes est réélu le Modèle:Date- avec un score de 48 % dans une triangulaire l'opposant à une liste conduite par François Liberti, née de la fusion de diverses listes d'opposition municipale (Front de Gauche-PS-EELV- Divers) qui a recueilli 40 %, et la liste du Front National, conduite par Marie-Christine Aubert, qui a recueilli 12 %<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En mai 2014, il est élu par le conseil communautaire président de Thau Agglo par 55 % des voix face au sortant et maire de Frontignan Pierre Bouldoire recueillant 45 %<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Deux élus se sont abstenus. François Commeinhes avait précédemment occupé le poste à sa création en 2003, jusqu'en 2008 où il avait cédé sa place à Pierre Bouldoire<ref name=":4" />. Il est également réélu à la présidence du Syndicat mixte du bassin de Thau<ref name=":2" />.

Le Modèle:Date-, à la suite du renouvellement de la moitié du Sénat, François Commeinhes est élu sénateur UMP de l'Hérault<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Par conséquent, il abandonne son mandat de conseiller général de l'Hérault qu'il occupait depuis Modèle:Date- afin de respecter la loi de non-cumul des mandats.

En février 2017, il laisse sa place de président du Syndicat mixte du bassin de Thau à Yves Michel, maire de Marseillan, mais est malgré tout élu vice-président<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il décide de se mettre en retrait de Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, il fait partie des treize derniers sénateurs (sur un total de 41) à démissionner pour privilégier leur mandats locaux, en application de la loi du 14 février 2014 sur le non-cumul des mandats en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=jorfdemission>Modèle:Lien web.</ref>. Marie-Thérèse Bruguière, qui le suivait sur la liste en 2014, le remplace<ref name=jorfdemission />.

Le Modèle:Date, François Commeinhes tient un meeting au cours duquel il présente le bilan de son mandat en présence de son équipe et annonce qu'il est candidat à un quatrième mandat lors des scrutins municipaux des 15 et 22 mars 2020. Il a le soutien des Républicains et de La République en marche<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Le 28 juin 2020, il est réélu avec 47 % des voix pour un quatrième mandat à la mairie de Sète<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

En juillet 2020, il est réélu à la tête de Sète Agglopôle Méditerranée<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>.

Polémiques

Propos sur l'homosexualité

Le Modèle:Date, lors d'une interview au Midi Libre, François Commeinhes crée une polémique en parlant à propos des femmes homosexuelles, de Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref>« Les grandes annonces de François Commeinhes, c’est pour plus tard », Le Midi Libre, 17 octobre 2012.</ref>. Dans un communiqué de presse, le maire de Sète a exprimé ses regrets à la suite de ses propos : Modèle:Citation. Puis il ajoute : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Condamnation pour favoritisme

Le 3 décembre 2021, François Commeinhes alors maire de la ville de Sète, est condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 8 000 euros pour des faits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics commis du 22 juin 2010 au 11 juin 2011. Ce dernier aurait favorisé des proches ou connaissances dans le cadre d’attribution de marchés publics relatifs à des concessions de plage<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Condamnation pour détournement de fonds publics

François Commeinhes est jugé à partir de 2022, étant accusé de détournement de fonds publics dans le cadre des primes versées entre 2016 et 2019, pour un montant de 99 000 euros, à Patrick Millet, l'ancien Directeur général des services de la Ville, et de 37 000 euros versés à un autre responsable<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 12 décembre, le tribunal de Montpellier abandonne les charges retenues contre François Commeinhes par le procureur de la République, au bénéfice du doute. François Commeinhes et Patrick Millet sont donc relaxés<ref>Modèle:Lien web</ref>. En janvier 2023, le parquet de Montpellier décide de faire appel de la relaxe du maire de Sète<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 9 octobre 2023, la cour d’appel de Montpellier rend, en l’absence de François Commeinhes, un arrêt infirmant la relaxe prononcée en décembre 2022 en première instance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier est reconnu coupable de détournement de fonds publics<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est condamné à cinq ans d'inéligibilité et d’interdiction d’exercer la fonction de maire, à 15 000 euros d’amende et à un an de prison avec sursis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un quart d'heure après le rendu de la décision de la cour d'appel, son avocat dépose un recours en cassation. Les peines prononcées sont donc suspendues pour le moment<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Sete Pierre Nocca 2010.JPG
Fêtes de la Saint-Louis 2010 : Pierre Nocca reçu à la mairie de Sète par François Commeinhes, passe sous la haie d'honneur des jouteurs.

Détail des mandats

  • Maire de Sète depuis 2001<ref name=":0" />;
  • Président de Sète Agglopôle Méditerranée, à sa création en 2003 jusqu'en 2008, puis depuis 2014, réélu en 2020<ref name=":1" />,<ref name=":4" />,<ref name=":7" /> ;
  • Président du Syndicat Mixte du Bassin de Thau de 2005 à 2017<ref name=":2" />,<ref name=":6" />;
  • Sénateur de l'Hérault de 2014 à 2017<ref name=":5" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  • Conseiller général de l'Hérault de 2008 à 2014<ref name=":3" />.

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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