François Cuillandre
François Cuillandre, né le Modèle:Date à Brest<ref>Brest pour le Who's Who in France 2005-2006.</ref>, est un homme politique français, maire de Brest depuis 2001, et ancien député de la troisième circonscription du Finistère (de 1997 à 2002). Il est membre du Parti socialiste.
Biographie
Il entre au Parti socialiste en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref>, influencé par la « deuxième gauche » de Michel Rocard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après des études de droit à l'université de Brest, il devient inspecteur des impôts et est nommé à Paris. Il y suit des cours à Sciences Po Paris en cours du soir, et en 1989 soutient une thèse de droit fiscal portant sur l'harmonisation de la TVA au plan européen<ref>Olivier Mélennec, « François Cuillandre, socialiste dans l'âme », dans Ouest-France, consulté sur www.brest.maville.com le 18 janvier 2013</ref>. Il quitte l'administration fiscale en 1988 pour être chargé de mission au cabinet de Louis Le Pensec, alors ministre des DOM-TOM.
Depuis 1993, il enseigne à l'université de Bretagne occidentale<ref>« Les précaires interrompent le cours de François Cuillandre », Le Télégramme, édition Brest, 30 novembre 2009, consulté le 17 mai 2010</ref> notamment à l'institut de préparation à l'administration générale de Brest (IPAG Brest). Parallèlement, il devient premier secrétaire fédéral de la fédération du Finistère du PS.
En 1997, il prend la troisième circonscription du Finistère à la droite, et devient vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale jusqu'en 2002. Lors des législatives de juin 2002, il s'incline face à l'UMP Marguerite Lamour. Elle le bat à nouveau lors des législatives de 2007.
Élu au conseil municipal de Brest en 1989 et en 1995 dans les équipes municipales de Pierre Maille, il succède à ce dernier en tant que maire en 2001. Il devient alors également président de la Communauté Urbaine de Brest qui prend en 2004 le nom de Brest Métropole Océane.
Il est réélu maire de Brest lors des municipales de mars 2008 avec 61,68 % des voix au second tour mais avec un fort taux d'abstention de l'ordre de 49,70 %. Sa majorité municipale comprend, comme lors de son premier mandat, en plus du Parti socialiste, le Parti communiste français, les Verts, Brest Nouvelle Citoyenneté, le Parti radical de gauche et l'Union démocratique bretonne. Il représente les communautés urbaines au Comité des finances locales et assure pour l'année 2008-2009 la présidence tournante de l'Association des communautés urbaines de France.
En Modèle:Date-, il se représente à Brest aux municipales de Modèle:Date- à la tête de la liste : «Ensemble pour Brest, tenons le cap», Union des forces de gauche, de progrès et de l'écologie<ref>« FrançoisCuillandre2014.fr », site de la campagne</ref>. Il remporte l'élection au second tour face à Bernadette Malgorn avec 52,71 % des voix.
Résultats électoraux
Élections municipales
Année | Parti | Commune | Position | Modèle:1er | Modèle:2d | Sièges (Modèle:Abréviation discrète) | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2001 | rowspan=4 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | PS | Brest | Tête de liste | 19 648 | 45,85 | Modèle:1er | 25 401 | 57,55 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2008 | 20 573 | 45,79 | Modèle:1er | 26 424 | 60,68 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ||||
2014 | 17 740 | 42,46 | Modèle:1er | 22 187 | 52,71 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ||||
2020 | 8 146 | 26,46 | Modèle:1er | 12 628 | 49,69 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Activité lors de son mandat
Durant son mandat, il met en place le tramway de Brest (promis en 2001, voté en 2004, chantier démarré en 2009 et ligne ouverte en 2012), s'occupe du développement de l'activité économique (zone du Froutven, technopôle), de la construction d'un nouveau port de plaisance (le port du château), et du réaménagement de la Penfeld avec les ateliers du plateau des Capucins.
En Modèle:Date-, il inaugure le premier téléphérique urbain de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le téléphérique de Brest est une première mondiale par son système du "saut de mouton à câble" : les deux cabines se croisent en passant l'une au-dessus de l'autre<ref>Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, des couronnes à découper pour la galette des rois sont retirées des cantines brestoises parce qu'elles porteraient le mot « Épiphanie »<ref>« Les petits Brestois privés de couronne des rois », France 3 Bretagne, Krystell Veillard</ref>, au motif de la loi sur la laïcité dans les écoles<ref>France 3 Iroise, reportage du 14 janvier 2013 « Brest : roi sans couronne »</ref>. La nouvelle fut commentée dans les médias locaux<ref>« Brest. Une tartufferie à la frangipane », Steven Le Roy, Le Télégramme</ref> et nationaux<ref>Revue de presse de Natacha Polony, Europe 1, 14 janvier 2013</ref>. À la suite de la remontée de cette polémique en Modèle:Date-<ref>http://www.charentelibre.fr/2014/01/06/pas-de-couronne-des-rois-pour-les-ecoliers-brestois,1873431.php</ref>, un élu local<ref>http://thierry-fayret.typepad.fr/accueil/2014/01/les-dessous-de-la-couronne-%C3%A0-brest-.html#more</ref> et le Parti socialiste brestois<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont revenus sur l'histoire affirmant que la couronne avait été retirée par le délégataire chargé de la restauration lui-même, puisque l'inscription de son nom sur la couronne était contraire au contrat le liant à la ville. En Modèle:Date-, à la suite du retour de « la rumeur sur la galette des rois » relayée par des sites d'extrême droite<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la presse rappelle les raisons légales et contractuelles qui ont amené à retirer la couronne en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Affaire "Vivre à Brest"
En Modèle:Date-, Le Télégramme de Brest dévoile l’existence d'un système de redistribution des indemnités des élus socialistes brestois, à travers l’association Vivre à Brest<ref>Modèle:Article</ref>. L'enquête qui suit pour détournement de fonds publics révèle en Modèle:Date- qu'Alain Masson, président du groupe des élus socialistes, prélevait grâce à ce système un chèque de 3 470 €, en plus de ses indemnités d’élu. Ces révélations entraînent sa démission<ref>Modèle:Lien web</ref> et celle de Jean-Luc Polard, trésorier de l'association<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, François Cuillandre est auditionné sous le régime de la garde à vue <ref>Modèle:Article</ref> dans le cadre de l'enquête élargie à des faits présumés « d’abus de confiance, de complicité et de recel d’abus de confiance »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, les élus socialistes de Brest décident de se porter partie civile, arguant que l'association avait un objectif de solidarité et avait été abusée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans son rapport de Modèle:Date-, la chambre régionale des comptes Bretagne infirme l'accusation de détournement de fonds publics<ref>Modèle:Lien web</ref>. La chambre ne juge pas illégal le dispositif de mutualisation des indemnités mais note une potentielle irrégularité dans la manière dont étaient versées les indemnités<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En janvier 2023, la juge d’instruction Céline Verdier décide de renvoyer François Cuillandre devant le tribunal correctionnel, pour un chèque de 4 000 euros octroyé à des fins personnelles<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. François Cuillandre est désormais le seul à être jugé dans cette affaire car le président et le trésorier de l'association, également mis en examen, sont décédés depuis<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
En aout 2023, le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni, écarte finalement la possibilité d’un procès public<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0" />. « On est loin des sommes concernant les autres acteurs du dossier. Des acteurs qui ne sont plus là pour se défendre… » justifie cette dernière en avril 2023<ref name=":2" />. François Cuillandre devra s'expliquer le 21 septembre 2023 devant la justice en procédure de reconnaissance préalable de culpabilité. Lors de l'audience, le procureur de la République lui proposera une peine qu'il pourra ou non accepter. La procédure sera ensuite homologuée en audience publique<ref name=":1" />.
Mandats actuels
- Maire de Brest, Finistère, depuis 2001.
- Président de Brest Métropole.
Notes et références
Liens externes
- Sa fiche de député de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} législature