Géographie du Québec

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Modèle:Article général

Fichier:Baie St-Pancrace pres de Baie-Comeau.JPG
Le fleuve Saint-Laurent au Québec
Fichier:Quebec province topographic map-fr.svg
Carte topographique du Québec

La géographie du Québec est l'ensemble des réalités physiques et humaines qui composent le Québec. Situé à l'est du continent nord-américain, le Québec a une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="note">La superficie du Québec est de Modèle:Unité, selon les données de l'Institut de la statistique du Québec. Statistique Canada donne le chiffre de Modèle:Unité, qui est inférieur de 8 % au chiffre du gouvernement du Québec, en raison d'une méthode de calcul différente.</ref>. Le Québec fait trois fois la taille de la France métropolitaine<ref name="courville">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="ethier">Modèle:Ouvrage</ref> et cinq fois celle du Japon<ref name="ethier"/>.

Il partage une frontière avec quatre États du nord-est des États-Unis — l'État de New York, le Vermont, le New Hampshire et le Maine ; trois provinces canadiennesTerre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et l'Ontario; en plus d'une frontière maritime avec le territoire du Nunavut.

Vu de l'espace, le Québec se démarque par l'abondance de ses cours d'eau. Le Québec dispose d'une des plus importantes réserves d'eau douce du monde<ref name="boisclair">Québec (2002). L'eau. La vie. L'avenir. Politique nationale de l'eauModèle:Pdf. Modèle:ISBN. Modèle:Nobr.</ref>. Avec Modèle:Unité/an d’eau renouvelable, excluant les lacs et l'eau souterraine, le Québec dispose de 3 % du total mondial de cette ressource. Elle occupe 12 % de sa superficie totale<ref name="L'interatlas">L'interatlas: Les ressources du Québec et du Canada, Centre d'études en enseignement du Canada, Centre éducatif et culturel, Montréal, 1986 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Pas moins d'un demi-million de lacs<ref name="boisclair"/> — dont 30 d'une superficie supérieure à Modèle:Unité — et Modèle:Unité<ref name="boisclair"/> déversent leurs torrents dans l'Atlantique par le golfe du Saint-Laurent et dans l'océan Arctique, par les baies de James, d'Hudson et d'Ungava.

Si le Québec est vaste, il est en revanche très inégalement peuplé. En 2006, pas moins de Modèle:Unité s'agglutinaient dans les Modèle:Unité de l'île de Montréal (pour une densité de Modèle:Unité), seulement Modèle:Unité habitaient la région du Nord-du-Québec, qui compte pourtant pour 43 % du territoire<ref>Québec. Institut de la statistique du Québec (2007). Évolution et distribution de la population par région administrative, superficie et densité, Québec, 1971-2006. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>.

Géologie

Le Québec dispose d'un sous-sol riche en minéraux. Des roches précambriennes du Bouclier canadien forment plus de 90 % du territoire<ref name="hocq">Hocq, Michel, coord. (1994). Géologie du Québec. Québec : Publications du Québec. Modèle:P..</ref>. Cet immense plateau forme la presque totalité du territoire québécois au nord du fleuve Saint-Laurent, à l'exception d'une mince bande de territoire à l'extrémité nord, les basses-terres de l'Arctique qui ceinturent la baie d'Hudson.

La moitié de la douzaine de provinces géologiques du Bouclier canadien sont représentées dans la géologie québécoise. Il y a d'abord la province du Supérieur, dont la datation fait remonter sa création à l'Archéen supérieur (de Modèle:Nombre d'années). Cette région d'une superficie de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité au Québec, est renommée pour ses gisements de cuivre, de nickel, de fer et d'argent<ref name="hocq"/>.

Les régions de l'Abitibi et du Pontiac sont deux exemples représentatifs de cette formation géologique. Les deux régions portent les marques de leur rencontre avec les régions plus au sud. Les roches volcaniques de ces deux régions Modèle:Citation<ref>Hocq, Michel et Pierre Verpaelst (1994). Les sous-provinces de l'Abitibi et du Pontiac, dans Hocq, Michel, coord. (1994). Géologie du Québec. Québec : Publications du Québec. Modèle:P..</ref> le long de failles ou de discordances, écrivent Michel Hocq et Pierre Verpaelst, dans une monographie consacrée à la géologie québécoise publiée par le gouvernement du Québec en 1994.

La plus jeune province précambrienne, dite de Grenville — du nom d'une municipalité des Laurentides, dans le sud-ouest du Québec — est venue s'ajouter au noyau du craton nord-américain il y a un milliard d'années. Le Grenville traverse le Québec du nord-est au sud-ouest et se poursuit jusqu'au sud-est des États-Unis<ref>ibid, Modèle:P..</ref>. Cette région, qui s'étend sur Modèle:Unité au Québec, est reconnue pour ses gisements de fer-titane, de minéraux industriels comme le silice, le graphite, les silicates d'alumine et ses pierres de taille, dont le granite<ref>ibid, Modèle:P..</ref>.

On retrouve des roches sédimentaires paléozoïques au sud du fleuve<ref>Brisebois, Daniel et Joël Brun (1994). La plate-forme du Saint-Laurent et les Appalaches, in Hocq, Michel, coord. Géologie du Québec, Modèle:Op. cit., Modèle:P.95.</ref>, qui forment un arc de cercle se terminant avec l'imposante péninsule gaspésienne, et constituent un maillon des Appalaches, qui s'étend sur plus de Modèle:Unité, de Terre-Neuve à l'Alabama<ref>ibid, Modèle:P..</ref>.

Les Appalaches ont été formées au cours de trois phases orogéniques — les orogénèses taconienne, acadienne et alléghanienne — sur une période d'environ Modèle:Nobr d'années, du Cambrien au Dévonien. Elles résultent de la fracturation du supercontinent Rodina, le long d'une grande zone de fracture ou rift qui a donné naissance à l'océan Iapetus, à la fin du Protérozoïque<ref>ibid, Modèle:P..</ref>. À l'est les monts Chic-Chocs occupent la majeure partie de la Gaspésie ; son point culminant est le mont Jacques-Cartier (Modèle:Unité<ref name="elevation">Canada. Statistique Canada (Modèle:Date-). Principales élévations selon la chaîne ou la région. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>). Dans le sud, le mont Gosford, situé près de la frontière américaine, s'élève à Modèle:Unité<ref name="elevation"/>.

Le point culminant du Québec est le Mont D'Iberville dans les monts Torngat, avec une élévation au-dessus du niveau des mers de Modèle:Unité<ref name=gov-qc>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Parc Omega.jpg
Le parc Oméga, près de Montebello, dans l'Outaouais québécois.
Fichier:Monteregian Hills from space.jpg
Trois collines montérégiennes, les monts Saint-Hilaire, Rougemont et Yamaska, entourés de la plaine du Saint-Laurent, le Modèle:Citation.
Fichier:Le Parc National du Rocher Percé AD-086.jpg
Posté en vigie à l'extrémité est de la péninsule gaspésienne, le rocher Percé est un peu le Finistère du Québec, note le géographe Henri Dorion<ref name="sites">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Fichier:Montmorency Falls 01.jpg
Les chutes Montmorency, situées à Beauport, dans la région de la Capitale-Nationale

Enfin, il y a ce que le géographe Henri Dorion appelle Modèle:Citation<ref name="sites15">Dorion et al. Modèle:Op. cit., Modèle:P.15.</ref>, la plate-forme du Saint-Laurent, dont les basses terres ont été formées de sédiments apportés aussi récemment qu'à la fin de la glaciation wisconsinienne, il y a moins de Modèle:Unité. Elle s'étend de Gatineau à La Malbaie et jusqu'à la faille de Logan, dans une trajectoire en arc qui va du lac Champlain à l'Île aux Coudres, en passant par Saint-Hyacinthe et Québec<ref>Brisebois, Daniel et Joël Brun (1994). op. cit., Modèle:P..</ref>.

Cette étroite bande de terre — qui a vu naître et croître la Nouvelle-France, aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles — forme une plaine propice à l'agriculture. Une série de collines d'origine plutonique, les collines Montérégiennes ont fait leur apparition au Crétacé. Alignées sur un axe est-ouest allant d'Oka à Mégantic, ces collines sont le résultat d'intrusions de magmas alcalins<ref>ibid, Modèle:P..</ref>.

Hydrographie

Fichier:BuckelwalTadoussac.jpg
Les baleines à bosse remontent le fleuve Saint-Laurent jusqu'à Tadoussac
Fichier:Rupert North Road 1.JPG
La rivière Rupert

Les cours d'eau du Québec constituent probablement l'une de ses plus importantes richesses et sont une caractéristique fondamentale des paysages québécois. Il compte Modèle:Nobr majeurs — dont 100 d'une superficie supérieure à Modèle:Unité<ref>Québec. Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Liste des bassins versants. Page consultée le Modèle:Date-.</ref> — qui relèvent de quatre grands systèmes hydrographiques : le Saint-Laurent, la baie James, la baie d’Hudson et la baie d’Ungava<ref name="boisclair"/>. Le demi-million de lacs<ref name="boisclair"/> — dont 30 d'une superficie supérieure à Modèle:Unité — et les Modèle:Unité<ref name="boisclair"/> du Québec occupent 12 % du territoire.

Le plus important est sans aucun doute fleuve Saint-Laurent, l'un des plus importants d'Amérique du Nord<ref>Canada. Environnement Canada (Modèle:Date-). Connaissez-vous les bassins versants du Canada?. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Québec. Développement durable, Environnement et Parcs (2003). Le Saint-Laurent - La qualité des eaux du fleuve 1990-2003. Page consultée le Modèle:Date-.</ref> et l'un des 15 plus importants au monde par sa longueur et l'étendue de son bassin hydrographique.

Il prend sa source dans les Grands Lacs, aboutit à un vaste estuaire, pour finalement se jeter dans le golfe du Saint-Laurent, partie de l'océan Atlantique. Long de Modèle:Unité depuis le lac Ontario jusqu'à l'île d'Anticosti<ref>Québec. Commission de toponymie du Québec (2007). Fleuve Saint-Laurent. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>, c'est l'une des plus grandes voies navigables du monde et le principal axe fluvial du continent nord-américain<ref>Québec (Modèle:Date-). Territoire. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>.

Le fleuve rétrécit d'abord à Québec puis la navigation est rendue difficile par les rapides de Lachine. La construction du canal de Lachine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis celle de la voie maritime du Saint-Laurent entre 1952 et 1959 ont permis à des villes comme Duluth (Minnesota) et Thunder Bay (Ontario) de disposer d'un accès à l'océan Atlantique.

D'ouest en est, ses principaux affluents québécois sont les rivières des Outaouais, Richelieu, Saint-Maurice, Chaudière, Saint-François, et Manicouagan. Le Lac Saint-Jean, d'une superficie de Modèle:Unité, deux fois celle de l'Île de Montréal alimente le Saguenay, qui se jette dans le Saint-Laurent à Tadoussac.

Au Nord-du-Québec, les bassins de la Grande Rivière, de la rivière Rupert et de la Grande rivière de la Baleine sont particulièrement connues pour leur potentiel hydroélectrique et les gigantesques réservoirs créés lors de la construction des deux phases du projet de la Baie-James. Le lac Mistassini et le lac Wiyâshâkimî, les deux plus grands lacs naturels du Québec, alimentent l'océan Arctique.

Environnement

Climat

Modèle:Article détaillé

Fichier:Chasse neige.jpg
La ville de Québec reçoit en moyenne Modèle:Unité de neige par année.

Quatre saisons très contrastées se succèdent au Québec, dont un printemps doux et bref et un automne frais et coloré. Les saisons les plus marquées restent l'été et l'hiver. Les étés sont chauds et souvent très humides. Les hivers sont froids, plutôt longs et neigeux, et très humides eux aussi. Ces saisons sont très contrastées, les températures pouvant atteindre parfois les Modèle:Tmp en été<ref>CRIACC (Modèle:Date-) Température estivale 2006 par le CRIACC. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>, et descendre parfois sous la barre des Modèle:Tmp en hiver<ref>CRIACC (Modèle:Date-) Température hivernale 2006-2007 par le CRIACC. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>. Ce climat est appelé le climat continental humide.

La période d'enneigement a une durée d'environ quatre (au sud, à Montréal) à six mois (au nord, à Radisson). La quantité de neige tombée pendant cette période à Sept-Îles (Modèle:Unité)<ref>CRIACC (Modèle:Date-). Indicateurs et normales climatiques pour la station de Sept-Îles A par le CRIACC. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>, Québec (Modèle:Unité)<ref>CRIACC (Modèle:Date-). Indicateurs et normales climatiques pour la station de Québec/Jean Lesage INTL A par le CRIACC. Page consultée le Modèle:Date-.</ref> ou à Montréal (Modèle:Unité)<ref>CRIACC (Modèle:Date-). Indicateurs et normales climatiques pour la station de Montréal/Pierre Elliott Trudeau INTL A par le CRIACC. Page consultée le Modèle:Date-.</ref> est quand même supérieure à celle d'une ville nordique comme Helsinki, qui est située au Modèle:60e parallèle<ref>Finnish Meteorological Institute. Climate in Finland | Normal period 1971-2000. Page consultée le Modèle:Date-.</ref>.

En général, c'est le vent qui refroidit davantage les températures et provoque parfois de la Modèle:Citation (neige très fine emportée par le vent). Les villes de la péninsule gaspésienne ainsi que les villes côtières de la Côte-Nord profitent de l'effet modérateur de l'océan sur les températures extrêmes et jouissent d'un hiver un peu plus doux et d'un été plus frais.

Fichier:Ecoregions quebec map.svg
Aires approximatives des écorégions du World Wildlife Fund Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Les biomes

Modèle:Article détaillé Modèle:... Avant de décrire chacun des biomes terrestres qui composent la Boréalie, il faut définir ce qu’est un biome et ce qu’est un écosystème. Selon Campbell (1995), un biome est « un ensemble d’écosystèmes variés caractéristique d’une grande zone biogéographique, nommé d’après la végétation qui y prédomine et se caractérisant par les organismes qui y sont adaptés ».

Un biome (du grec bios = vie), appelé aussi aire biotique, écozone ou écorégion, est un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Il est l'expression des conditions écologiques du lieu à l'échelle régionale ou continentale : le climat qui induit le sol, les deux induisant eux-mêmes les conditions écologiques auxquelles vont répondre les communautés des plantes et des animaux du biome en question.

Les biomes terrestres sont décrits par la science de la biogéographie. La classification écologique des terres défini le vocabulaire utilisé pour évaluer la taille de ces zones du micro-habitat à la Biosphère. Leur concept embrasse les notions de communauté, d'interaction entre sols, plantes et animaux.

Par extension, on parle de microbiome, pour désigner l'espace de vie du microbiote.

Le biome est fondamentalement caractérisé par son climat, en particulier températures et précipitations. C'est d'ailleurs la répartition zonale des climats qui a conduit à mettre en évidence la zonation des sol à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis des biomes. D'autres paramètres physiques peuvent intervenir, comme une altitude particulière ou un sol périodiquement submergé par exemple.

En effet, l'eau et les températures dont la répartition à l'échelle du globe est largement conditionnée par la rotation de la terre sur son axe, sont deux facteurs fondamentaux de détermination d'un climat. Ils présentent, à l'échelle globale et continentale, des variations selon la latitude. Cette distribution est par conséquent corrélée avec des bandes de végétation homogènes. Ces bandes latitudinales (observées en premier lieu par Dokoutchaev, père de la pédologie russe), sont appelées zones (du grec Zonê qui veut dire ceinture) et ont donné naissance au concept de zonalité, fondamental en géographie des milieux naturels. Ainsi par exemple, la biodiversité est croissante depuis les pôles jusqu'à l'équateur, que ce soit d'un point de vue animal ou végétal. La forêt équatoriale dense est le biome le plus riche et le plus divers

Géographie humaine

La majorité de la population Québécoise est situé proche du fleuve Saint-Laurent par exemple Montréal et La ville de Québec.

Bibliographie

  • Cahiers de géographie du Québec, édités depuis 1956 par le Département de géographie de l'Université Laval (Modèle:Nombre en ligne en 2012 avec Persée), concerne la recherche théorique et appliquée en géographie humaine pour le Québec.
  • Modèle:Chapitre

Voir aussi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références Modèle:Palette Modèle:Portail