Günther von Kluge
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité militaire
Günther<ref group="alpha">Quand le caractère ü n'est pas disponible ou n'est pas désiré, le prénom peut être représenté comme « Guenther ».</ref> von Kluge, parfois surnommé Hans von Kluge<ref group=alpha name="surnom"/>, est un officier général allemand né le Modèle:Date de naissance à Posen (Province de Posnanie) et mort le Modèle:Date de décès près de Dombasle-en-Argonne (France), probablement par suicide alors qu'il était en route pour Berlin.
Il a atteint le grade de Generalfeldmarschall au début de la Seconde Guerre mondiale et était le commandant en chef du front de l'Ouest pendant la bataille de Normandie, au moment de sa convocation à Berlin.
Biographie
Fils du général prussien Modèle:Lien<ref group=alpha>La particule von n’est attribuée qu‘en 1913 à son père, alors Generalleutnant dans l’Armée prussienne.</ref>, Günther Kluge suit les traces de son père et s'engage le Modèle:Date-, comme Leutnant<ref group=alpha>Équivalent en France de sous-lieutenant.</ref> dans le Deutsches Heer, l’Armée de terre de l'Empire allemand. Surnommé der kluge Hans<ref group="alpha" name="surnom">Le prénom « Hans » ne fait pas partie de son état-civil. Mais par analogie avec les contes « Die kluge Else » et « Der gescheite Hans » des frères Grimm, ses camarades du début de sa carrière militaire lui ont forgé le surnom der kluge Hans. Der kluge Hans peut se traduire en français par « Hans le Malin » ou « Hans l'Intelligent ». Ce surnom est aussi un jeu de mots irrévérencieux, qui évoque Kluger Hans, un cheval dressé, capable de « prouesses arithmétiques », qui défraya la chronique au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref> par ses camarades, le jeune Günther est affecté au [[46e régiment d'artillerie de campagne bas-saxon|Modèle:46e d'artillerie de campagne]], où il fait fonction d'aide de camp.
En 1908, Kluge suit une formation à l'académie militaire. Il en sort Oberleutnant<ref group=alpha>Équivalent en France de lieutenant.</ref> en Modèle:Date-. En 1912, il est affecté à l'état-major.
Première Guerre mondiale
À la déclaration de guerre en [[Août 1914 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], Kluge (qui bénéficie désormais de la particule von héritée de son père) est promu Hauptmann<ref group=alpha>Équivalent en France de capitaine.</ref>. Il sert notamment sur le front de l'Est à l'état-major du Modèle:Nobr. En 1918, il fait fonction de chef du personnel à l'état-major de la Modèle:Nobr. À Modèle:Nobr, il est gravement blessé près de Verdun en Lorraine<ref name="lex">von Kluge, Günther Adolf Ferdinand sur le site allemand Lexikon der Wehrmacht.</ref>.
Entre-deux-guerres
À l'issue de la guerre, Günther von Kluge reste dans l'Armée. Il est promu Major<ref group=alpha>Équivalent en France de commandant.</ref> le Modèle:Date-, alors qu'il travaille pour le ministère de la Défense de la république de Weimar. Il est affecté ensuite dans un centre de formation militaire. Le Modèle:Date-, il est nommé commandant d'une compagnie du Modèle:Nobr. Promu Oberstleutnant<ref group=alpha>Équivalent en France de lieutenant-colonel.</ref> le Modèle:Date-, il est affecté à la Modèle:Nobr en 1928. Là, il est promu Oberst<ref group=alpha>Équivalent en France de colonel.</ref> le Modèle:Date-, avant d'être nommé chef de corps du Modèle:Nobr le Modèle:Date-. D’Modèle:Date- à Modèle:Date-, il sert à l'état-major de la division Modèle:Nobr. Le Modèle:Date-, Kluge est promu Generalmajor<ref group=alpha>Équivalent en France de général de brigade.</ref>,<ref name="lex"/>. Chargé de l'inspection des troupes de transmission, il est promu Generalleutnant<ref group=alpha>Équivalent en France de général de division.</ref> en Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il est affecté à la Modèle:Nobr der Reichswehr. Le Modèle:Date-, il est affecté à l'état-major au Modèle:Nobr. Promu General der Artillerie<ref group=alpha>Équivalent en France de général de corps d'armée, dans une arme particulière, en l'occurrence ici l'artillerie.</ref> le Modèle:Date-, Kluge est nommé commandant en chef du Modèle:Nobr, le groupe d'armées Modèle:N°<ref name="lex"/>. En Modèle:Date-, comme la plupart de ses collègues qui ne sont pas favorables à une politique étrangère agressive vis-à-vis de la Tchécoslovaquie, Kluge est évincé. Il est cependant rapidement rappelé, et nommé le Modèle:Date- chef du Modèle:Nobr. Il participe alors, à la tête de ce corps, à l’occupation de la région des Sudètes.
Campagnes de Pologne et de France
En [[Septembre 1939 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], il commande la [[4e armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} armée]] durant l’invasion de la Pologne et joue un rôle important dans les combats du corridor de Dantzig, puis dans ceux de la Vistule. Le Modèle:Date-, pour la qualité de son commandement, il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer<ref name="lex"/>.
Le Modèle:Date-, Günther von Kluge est promu Generaloberst<ref group=alpha>Équivalent en France de général d'armée.</ref>,<ref name="lex"/>.
Lors de la bataille de France en [[Mai 1940 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] et [[Juin 1940 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], Kluge mène ses troupes de la Belgique au sud-ouest de la France. Ses qualités, sa grande intelligence, son énergie et son professionnalisme le font remarquer par Hitler, qui l’inclut dans la [[Cérémonie des Generalfeldmarschall de 1940|promotion des douze Generalfeldmarschall du Modèle:Date-]].
Front de l'Est
Opération Barbarossa
Aux premiers jours de l’invasion de l'Union soviétique, le Modèle:Date-, Kluge donne pour consigne de fusiller non seulement tous les civils trouvés en possession d'une arme blanche, mais aussi les femmes en uniforme. Il annule toutefois cet ordre après la réception d’une consigne de l'OKH relative aux femmes soldatsModèle:Sfn, mais face aux excès provoqués par son ordre, il ordonne le Modèle:Date- suivant de traiter les soldats soviétiques qui se rendent comme des prisonniers de guerreModèle:Sfn.
Sa {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} armée, forte de treize divisions, prend Smolensk en [[Juillet 1941 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], puis est envoyée en Ukraine.
Trois mois plus tard, elle reçoit l’ordre d'attaquer Moscou, mais est finalement bloquée.
Kluge remplace Bock<ref group=alpha>Bock est officiellement indisponible pour raisons de santé mais, en fait, il fait partie des quarante officiers de haut rang relevés de leur fonction à la suite de leur échec devant Moscou.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Battle of Russia, Battlefield : Battles that Won the Second World War — Series 2. Universal Pictures Video. Modèle:Date-.</ref> à la tête du groupe d’armées « Centre » à la Modèle:Nobr. Sa réputation est alors celle d’un stratège et d’un chef énergique, mais aussi d’un homme impulsif et de caractère difficile. Ainsi, après s’être opposé au Generaloberst Hoepner à qui il reproche son inactivité devant Moscou, ce qui vaut à ce dernier d'être congédié par Hitler, il s'en prend à Guderian, avec lequel il a déjà eu plusieurs différends au cours de la campagne<ref group=alpha>Kluge reproche notamment à Guderian d'avoir fréquemment désobéi à ses ordres.</ref>, et qui subit le même sort en se faisant retirer le commandement de la [[2. Panzerarmee|Modèle:2e blindée]]. Une totale et durable inimitié se crée ainsi entre les deux hommes.
Accident en Biélorussie et convalescence
Après avoir dirigé son groupe d’armées pendant près de deux ans Modèle:Incise notamment lors de la bataille de Koursk, Kluge, de retour d’une permission passée à Berlin, est sérieusement blessé quand sa voiture se retourne sur la route reliant Orcha à Minsk, à la Modèle:Nobr.
Renvoyé en convalescence dans sa famille, Kluge est remplacé le Modèle:Date-, par le Generalfeldmarschall Ernst Busch.
Retour sur le front de l'Ouest
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1995-002-09A, Hans Günther von Kluge.jpg|vignette|Kluge, qui vient d’être nommé commandant en chef sur le front de l'Ouest, est en visite sur la côte de la Manche en [[Juillet 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], à distance des zones où ont débarqué les Alliés.]] Il ne reprend un service actif qu’au début du mois de [[Juillet 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] en succédant au Generalfeldmarschall von Rundstedt<ref group=alpha>En effet, Hitler remplace Rundstedt qui préconise des négociations avec les Alliés.</ref> comme Oberbefehlshaber West<ref group=alpha>Commandant en chef sur le front de l’Ouest, en français.</ref> et chef du [[Groupe d'armées D|groupe Modèle:Nobr]]. Deux semaines plus tard, il prend aussi le commandement du [[Groupe d'armées B|groupe Modèle:Nobr]] à la suite de la blessure de Rommel, dont la voiture a été mitraillée par un avion allié.
Attentat contre Hitler
Sollicité depuis plusieurs années par les opposants à Hitler Modèle:Incise avec qui il entretient des liens d’amitié, Kluge se fait complice de ceux-ci à l’issue de l’[[Complot du 20 juillet 1944|attentat du Modèle:Date-]] en relayant trop vite l’annonce de la mort du Führer. Fort des informations qui lui auraient été communiquées par Guderian<ref group=alpha>À la suite de l’attentat du Modèle:Date- qui a blessé Heusinger, Guderian succède à ce dernier en tant que chef d'état-major adjoint de l'Armée de terre.</ref>, Hitler ordonne une enquête, enquête qui finalement n’aboutit pas. Soupçonné par la Gestapo, Kluge conserve cependant son commandement, pour quelques semaines encore.
Dans son roman Les ombres de Katyn, Philip Kerr évoque ainsi le maréchal von Kluge : Modèle:Citation<ref>Philip Kerr - Les ombres de Katyn - Prologue Modèle:P. - Livre de Poche</ref>
Échec des contre-attaques en Normandie
Kluge se montre incapable de mener à bien la contre-attaque de Mortain et d'enrayer l’encerclement des forces allemandes autour de Falaise qui la suit. Comprenant que la rupture du front ouest est maintenant inévitable, il transmet à l’OKW, depuis le QG de la [[7e armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }} armée]], un memorandum proposant à Hitler l’évacuation totale de la France. Son plan consiste à évacuer le maximum d’hommes et de matériel, y compris les troupes du groupe d'armées G de Blaskowitz disposées dans le Sud de la France, afin de tenir une ligne de front plus courte sur la frontière allemande Modèle:NobrModèle:Sfn.
Perte de confiance d'Hitler
À la suite d’un incident qui isole Kluge de son état-major pendant plusieurs heures le Modèle:Date-, Hitler prend prétexte de ce qu’il soupçonne être une tentative de passer à l’ennemi, pour le relever de ses fonctions et le remplacer par le Modèle:Langue Model ; ce dernier, dès qu'il arrive en France, invite Kluge à rejoindre immédiatement Berlin pour qu'il s’explique devant le Führer.
Retour en Allemagne et suicide
Le Modèle:Date-, Kluge doit prendre la route pour rejoindre Berlin. Augurant d’une arrestation, il préfère le suicide au déshonneur : peu avant VerdunModèle:Note, entre Clermont-en-Argonne et Dombasle-en-Argonne, il profite d'une pause déjeuner au bord de la route pour croquer une capsule de cyanure de potassium<ref>Bradley, Dermot, K-F. Hildebrand and M. Roverkamp : Generale des Heeres, 1921-1945, Modèle:Vol., Biblio Verlag, Osnabruk, 2002.</ref>. Il laisse une lettre à HitlerModèle:Note. Dans cette lettre, il se justifie de l'échec en Normandie et appelle le Führer à mettre fin à la guerre : Modèle:Citation bloc
Selon l'auteur à succès allemand Paul Carell : Modèle:Citation bloc
Il est Modèle:Source insuffisante le Modèle:1er septembre 1944, près du village de Böhne, dans la province du Brandebourg, à proximité immédiate du mausolée des familles von Briest et von Briesen.
Aucun dignitaire politique n'était présent au service funèbre. Il a été enterré dans la terre à sa demande. Pour ses funérailles, Modèle:Source insuffisante à Kluge, honneurs qu'il accorde pourtant quelques semaines plus tard à Rommel après l'avoir contraint au suicideModèle:Note.
Controverse sur les circonstances de sa mort
Les circonstances de la mort de Kluge soulèvent des questions. Les sources historiques soviétiques, allemandes, françaises, américaines et polonaises parlent de « suicide ». Cette version officielle est mise en doute par certains auteurs, dont Kazimierz Moczarski, un journaliste et écrivain polonais.
- Hypothèse de l'homicide
Moczarski affirme, sans apporter de preuves, qu'il a été tué par Jürgen Stroop. Le récit de Moczarski est séduisant : Moczarski lui-même et un officier SS du nom de Schielke passent Modèle:Nobr avec Stroop dans la même cellule, en 1949. Stroop est déjà condamné à mort et il est en attente d'une deuxième condamnation à mort. Dans ce contexte, où Stroop ne semble plus rien avoir à perdre, l'écrivain polonais relate ses déclarations :
Modèle:Début citationLe Modèle:Date- au petit matin, [Jürgen Stroop] j'eus un deuxième entretien avec Kluge. Mais cette fois, je fus sec. Je lui déclarai qu'il avait le choix : suicide ou comparaître devant le tribunal du peuple. Kluge répondit à cela que nos « propositions impudentes » ne l'intéressaient pas. […] Kluge souriait et jetait quelques phrases de temps à autre sur un ton autoritaire. Ses brèves formulations étaient d'une logique extraordinaire. Je ne pus lui faire entendre raison. Je laissai un pistolet chargé dans la pièce et sortis. Je pensais qu'il aurait recours au Selbstmord<ref group=alpha>« Suicide » en allemand.</ref>. Je revins au bout de quinze minutes. Finalement, je repris l'arme et laissai un verre d'eau et du poison sur la table. Tout cela en vain. Il ne céda pas. Il écrivit seulement une lettre à Adolf Hitler. […] Ici, Stroop s'interrompit et se mit à ranger ses affaires. Au bout de quelques minutes, je [Kazimierz Moczarski] demandai : « – Et comment tout cela s'est-il terminé ? » D'abord, Stroop ne répondit pas. Lorsque je renouvelai ma question il dit, avec une hésitation très nette : « – Il a pourtant fini par se retrouver sur le plancher, sur un joli tapis, avec un trou dans la tête… – Vous l'avez assassiné !!! m'écriai-je. » Schielke blêmit soudain. Stroop ne dit rien. Il prit seulement sa Bible en main et leva les yeux. Il resta ainsi environ une minute. […] Il fit le ménage et dit, au bout d'un certain temps, assez long, comme si les confidences précédentes n'avaient pas eu lieu : « – Au cours d'un entretien téléphonique, Heinrich Himmler me demanda de faire parvenir à son quartier général un rapport selon lequel Kluge était monté, en France, dans l'avion qui devait le conduire auprès d'Adolf Hitler, mais s'était suicidé juste avant le départModèle:Sfn.Modèle:Fin citation
L'hypothèse d'un homicide est séduisante, mais n'a jamais pu être confirmée par les historiens.
Promotions
- Leutnant – Modèle:Date-
- Oberleutnant – Modèle:Date-
- Hauptmann – Modèle:Date-
- Major – Modèle:Date-
- Oberstleutnant – Modèle:Date-
- Oberst – Modèle:Date-
- Generalmajor – Modèle:Date-
- Generalleutnant – Modèle:Date-
- General der Artillerie – Modèle:Date-
- Generaloberst – Modèle:Date-
- Generalfeldmarschall – Modèle:Date-
Décorations
- Croix de fer (1914)
- Croix de chevalier de l'ordre de Hohenzollern avec glaives
- Ordre du Mérite militaire de Bavière Modèle:4e avec glaives
- Croix du Mérite militaire de Mecklembourg-Schwerin Modèle:2e
- Verdienstmedaille für Rettung aus Gefahr
- Ordre de la Couronne de fer Modèle:3e avec décoration de guerre
- Croix du Mérite militaire d'Autriche Modèle:3e avec décoration de guerre
- Insigne des blessés (1918)
- en Noir
- Croix d'honneur
- Médaille de l'Anschluss
- Médaille des Sudètes
- Agrafe de la croix de fer (1939)
- Médaille du Front de l'Est
- Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives
- Croix de chevalier de la croix de fer le Modèle:Date- en tant que General der Artillerie et commandant en chef de la 4. ArmeeModèle:Sfn
- Modèle:181e de chêne le Modèle:Date- en tant que Generalfeldmarschall et commandant en chef de la Heeresgruppe MitteModèle:Sfn
- Modèle:40e le Modèle:Date- en tant que Generalfeldmarschall et commandant en chef de la Heeresgruppe MitteModèle:Sfn
- Mentionné quatre fois dans le Wehrmachtbericht (les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-)
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Traduction/Référence Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Berger, Florian (2000). Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges. Selbstverlag Florian Berger. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Walther-Peer Fellgiebel (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939–1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Johannes Hürter: Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42. R. Oldenbourg, München 2007, Modèle:ISBN, S. 638 f. (Kurzbiographie)
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Knopp, Guido (2007). Die Wehrmacht: Eine Bilanz. C. Bertelsmann Verlag. München. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Schaulen, Fritjof (2004). Eichenlaubträger 1940–1945 Zeitgeschichte in Farbe II Ihlefeld – Primozic. Selent, Allemagne: Pour le Mérite. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:NDB
Liens externes
Modèle:Liens Modèle:Autres projets
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Günther von Kluge sur Geocities
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans Günther von Kluge
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Burial of Günther von Kluge in Böhne
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Günther von Kluge – Generalfeldmarschall et Gutsherr von Böhne
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