Gabriel-Albert Aurier

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Portrait d'Albert Aurier
par Félix Vallotton
paru dans Le Livre des masques
de Remy de Gourmont (vol. II, 1898).

Gabriel-Albert Aurier<ref>Il signait soit Albert Aurier, soit G. Albert Aurier. Son prénom, d'après son acte de naissance, était Gabriel (catalogue de la Bibliothèque nationale de France).</ref>, né à Châteauroux (Indre) le Modèle:Date de naissance et mort à Paris le Modèle:Date de décès, est un écrivain, poète, et critique et théoricien de l'art français de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Biographie

Fils d'un notaire de Châteauroux, Gabriel Aurier vint à Paris en 1883 afin d'entreprendre des études de droit, pour finalement se passionner pour l’art et la littérature. Son prénom est Gabriel comme cela est mis sur son acte de naissance ainsi que sur sa tombe au cimetière de Châteauroux. (Des ouvrages le prénomment « George » mais c'est une erreur.)

Il publia de son vivant un recueil de poésies L’Œuvre maudite et un roman Vieux. Sa mère a rassemblé ses écrits dans Œuvres posthumes (1893), préfacé par Remy de Gourmont<ref>Œuvres posthumes de G.-Albert Aurier, Mercure de France, Paris, 1893.</ref>. L'ouvrage contient un choix de poèmes, un mélange de proses, quelques actes de théâtre, des dessins, des ébauches, un roman (Ailleurs), ainsi que les principaux articles de critique d'art qui firent la réputation du jeune Berrichon.

Entre avril et septembre 1889, il publie dans La Pléiade, et est rédacteur en chef de la revue Modèle:Lien<ref>Notice du Catalogue général, BNF, en ligne.</ref> avec pour collaborateur son ami Julien Leclercq : vingt-trois numéros parus, comprenant entre autres des dessins de Paul Gauguin et surtout la première critique favorable à Vincent Van Gogh<ref>Nathalie Heinich (directeur), The Glory of Van Gogh: An Anthropology of Admiration, Princeton University Press, 1997, Modèle:Page.</ref>.

Critique d'art et théoricien de l’art, il fut, sous la houlette d'Alfred Vallette et Louis-Pilate de Brinn’Gaubast, et toujours avec son ami Julien Leclercq, l’un des cofondateurs du Mercure de France, dans lequel il publia de nombreux articles sur des peintres alors peu connus : Paul Gauguin, Van Gogh, Puvis de Chavannes, Gustave Moreau, Monet, Renoir, Berthe Morisot. Figure incontournable du premier symbolisme, Aurier révéla au public les impressionnistes. Il fut selon Hector Talvart « l'un des écrivains les plus marquants de l'école décadente, et l'un des promoteurs du symbolisme en peinture et en littérature. »

Après la parution de son article dans le Mercure sur Van Gogh en janvier 1890, l'artiste lui répondit dans une longue lettre. Cet échange entre les deux hommes fit l'objet d'une étude universitaire détaillée en 1986<ref>Patricia Mathews, Aurier and Van Gogh : Criticism and Response, The Art Bulletin, Vol. 68, No. 1 (Mars 1986), pp. 94-104.</ref>.

Dans son IIe Livre des masques, (1898), Remy de Gourmont insiste sur l'importance de travail de critique d'art d'Aurier : « Nous n'avons eu depuis l'ère nouvelle que deux critiques d'art, Aurier et Fénéon : l'un est mort, l'autre se tait. Quel dommage ! »

Il donna une définition du symbolisme dans un article du Mercure de France de 1891 : " L'œuvre d’art telle qu'il m'a plu la logiquement évoquer sera : premièrement Idéiste, puisque son idéal unique sera l’expression de l’Idée; deuxièmement Symboliste, puisqu’elle exprimera cette Idée par des formes; troisièmement Synthétique, puisqu’elle écrira ces formes, ces signes, selon un mode de compréhension générale; quatrièmement Subjective puisque l’objet n’y sera jamais considéré en tant qu’objet, mais en tant que signe d'idée perçu par le sujet; cinquièmement (C'est une conséquence) décorative [...] " <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après un voyage à Marseille, Gabriel Aurier mourut de la fièvre typhoïde à son retour à Paris à l’âge de 27 ans. Ses amis accompagnèrent le cercueil jusqu'à la Gare d'Orléans (devenue aujourd'hui le musée d'Orsay) d'où il fut ramené en train jusqu'à Châteauroux pour être inhumé dans le caveau familial<ref>Sur les funérailles, on peut consulter G.-Albert Aurier Mercure de France, novembre 1892, p. 282-285.</ref> au cimetière Saint-Denis<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.

Postérité

En 1961, le Collège de Pataphysique consacra le numéro 15 de ses Dossiers à Gabriel-Albert Aurier qui « à diverses reprises a senti l'interférence du Symbolisme et de ce qu'on ne nommait pas encore la Pataphysique ». Il comporte de nombreux textes de l'auteur et des études réalisées par des membres du Collège.

Sélection d'articles de critique d'art

Bibliographie

  • Modèle:Numéro avec majuscule des Dossiers du Collège de Pataphysique, numéro consacré à George-Albert Aurier, 96 pages, 1961
  • Sophie Monneret, L'impressionnisme et son époque, dictionnaire international, Denoël, Paris, 1979 Modèle:ISBN
  • Patricia Mathews, Aurier and Van Gogh : Criticism and Response, The Art Bulletin, Vol. 68, Modèle:N° (Modèle:Date-), Modèle:P.
  • Pierre Remérand, « Van Gogh, Gauguin et la critique berrichonne » in Berry magazine, Modèle:N°, été 2002, Modèle:P.
  • Pierre Remérand, « Albert Aurier, critique d'art (1865-1892) » in Personnalités du passé en Région Centre, quatrième rencontre des Académies de la Région Centre, Acte du colloque de Châteauroux, samedi 13 octobre 2012, Modèle:P..

Liens externes

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Notes et références

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