Gaston Calmette
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Gaston Calmette, né à Montpellier (Hérault) le Modèle:Date<ref>Acte n°832, année 1858, état civil de Montpellier</ref> et mort à l'hôpital américain de Paris à Neuilly-sur-Seine le Modèle:Date<ref>Acte de décès à Neuilly-sur-Seine, n° 200, vue 71/311.</ref>, est un journaliste français, directeur du Figaro.
Biographie
Jeunesse et études
Gaston Calmette est le frère aîné du bactériologiste Albert Calmette (1863-1933).
Parcours professionnel
Gaston Calmette se lance dans le journalisme. Il entre au Figaro à l'âge de 27 ans, et devient en 1896 le gendre de Georges Prestat, président du conseil de surveillance du journal. Il prend la direction du quotidien à partir de 1902<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il lance, en Modèle:Date, à l'instigation de Louis Barthou et de Raymond Poincaré, une virulente campagne contre Joseph Caillaux, ministre des Finances dans le gouvernement Doumergue.
« Tragique épilogue d'une querelle politique.
Mme Caillaux, femme du ministre des finances, tue à coups de revolver M. Gaston Calmette, directeur du Figaro.»
La publication, par Calmette, d'une lettre signée « Ton Jo » que Joseph Caillaux avait adressée à sa future épouse, Henriette Caillaux, alors qu'elle n'était encore que sa maîtresse et qu'il était marié à Berthe Gueydan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, affole l'épouse du ministre. Elle se rend à la rédaction du journal et tue son directeur, qui venait de recevoir l'écrivain Paul Bourget, en vidant le chargeur de son pistolet automatique (un Browning modèle sac à main caché dans son manchon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>). Le scandale entraîne dès le lendemain la démission du ministre.
Gaston Calmette est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (division 15) sous les honneurs, « mort au service du pays ».
Marcel Proust lui a dédié le premier volume de À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, dans l'espoir que Calmette publie ses œuvres en feuilleton dans le Figaro<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Distinctions
- Modèle:Déco (1913)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Références
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