Gazeran

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Modèle:Infobox Commune de France

Gazeran est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Fragéoloc78

Description

Vaste commune rurale, largement boisée, Gazeran est incluse dans le massif forestier de Rambouillet et au commencement de la riche région agricole de la Beauce et à Modèle:Unité de Rambouillet.

Hydrographie

La commune est arrosée par la Guéville, petite rivière, affluent de la Drouette, qui prend sa source dans le parc du château de Rambouillet et qui se jettera plus tard dans l'Eure (rivière)

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Transports et voies de communications

La gare de Gazeran.
La gare de Gazeran.
Fichier:Fin du chemin de Guéville Montée pour accéder à la route à Gazeran 2.jpg
Le chemin de Guéville.

Réseau routier

Gazeran est traversée par la l'ancienne route nationale 306 (actuelle RD 906) un axe important reliant Rambouillet à Épernon.

Desserte ferroviaire

La commune dispose de la gare de Gazeran qui est située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest desservie par des trains omnibus du réseau TER Centre-Val de Loire, circulant entre Paris-Montparnasse et Chartres .

Bus

La commune est desservie par les lignes 20, 24, 30 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet, par la ligne Express 60 de l'établissement Transdev de Houdan et par la ligne B du réseau de bus Rbus.

Autres

Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Rambouillet à l'est jusqu'à Poigny-la-Forêt au nord-ouest.

Urbanisme

Typologie

Gazeran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 93,42 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,77 % d'espaces ouverts artificialisés et 3,81 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols détaillée

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,8% 99
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,7% 44
Terres arables hors périmètres d'irrigation 47,6% 1225
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,5% 13
Forêts de feuillus 43,1% 1111
Forêts de conifères 1,7% 45
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Hameaux de la commune

  • Le Gâteau, l'Essart, Batonceau, Guéville, Cutesson.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Waswing, Waswinganum, Wasiringus en 885<ref>Les noms de lieu de la France, 1920Modèle:Référence incomplète.</ref> dans une charte du comte Eudes, fils de Robert le Fort<ref name="m">Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 Modèle:ISBN.</ref>, Wasiringo au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Gazezrannum, Gazerannum, Gaseren<ref name="Belot p239">Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, page 239.Modèle:Référence incomplète.</ref>, Gaserent<ref name="Belot p239"/>, Gasserent, Gasserend, Gaseran en 1201<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, et enfin Gazeran en 1793<ref name="Cassini"/>.

Il s'agit d'un type toponymique germanique en –ing<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="m"/>. Ce suffixe a régulièrement évolué vers la terminaison -an en français (exemples : chambellan ; cormoran ; paysan ; etc.).

Selon Marianne Mulon, le premier élément Gazer- représente le nom de personne germanique Gashari<ref name="m"/>, alors qu'Albert Dauzat propose sans conviction l'anthroponyme germanique Wasuger<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>.

Remarque : aucune de ces deux hypothèses n'est réellement satisfaisante sur le plan phonétique : les formes les plus anciennes montrent que le toponyme initial commence par W-, or il ne peut procéder de G-, dans l'histoire de la phonétique française, c'est l'inverse (exemple : verbes *war-ôn > gar-er; *ward-ôn > gard-er; etc., substantifs *wrakjo > gars, garçon; etc., anthroponymes Warinhari > Garnier, etc. Quant à l'hypothèse Wasuger, les formes en Wasw- Wasir- ne permettent pas de confirmer la présence d'un [g].

Histoire

Les seigneurs de Gazeran sont connus dès le commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la personne d'Adelilme. Ce dernier fit élever son fils Amaury par les moines de Saint-Évroult (Saint-Chéron) sur le prix de la dîme de Puseolis. Ce fils, devenu prêtre, donna, à sa mort en 1076, cette dîme à Sainte-Marie de Maule, aux dires d'Orderic Vital.

Thierry de Gazeran, l'un des plus grands seigneurs de son temps à la cour du roi Louis VII le Jeune, signa, avec Guy le Bouteiller de Senlis et Anseau de l'Isle, la charte de commune accordée à la ville de Compiègne.

Simon de Gazeran figura en 1181 comme témoin des deux chartes du prieuré de Brethencourt, délivrées par Simon III de Montfort. Il signa jusqu'en 1213 beaucoup de chartes de Simon III. Sa fille se fit religieuse à Yerres et il donna à l'abbaye le moulin de Gazeran comme dot.

En 1209, Mainier de Gazeran (mort avant 1226) prend comme cens de l'abbaye d'Yerres ce même moulin de Gazeran, pour six muids de seigle et redevance annuelle et 20 sous parisis par an. Il notifie aussi que son fils Simon de Gazeran, chevalier, et son épouse ont ratifié la donation faite aux Vaux de Cernay par Mathilde, femme de Mainier d'un muid de blé à prendre sur sa grange d'Ossonville ou Ouarville (Eure-et-Loir). Mainier donna aux Moulineaux (ancien prieuré de Poigny) un muid de blé sur le moulin de Gazeran.

Simon de Gazeran, chevalier, donna aux Vaux de Cernay un demi-muid de blé à prendre annuellement sur sa grange d'Ossonville à la Toussaint de chaque année. Simon de Gazeran fut le bienfaiteur d'un grand nombre d'abbayes et de prieurés. Il se croisa avec le roi Saint Louis et mourut comme lui en Terre Sainte en 1270.

En 1307, le châtelain de la maison de Saint-Priest (Eure-et-Loir), propriétaire de vastes domaines près de Tours, encourut la disgrâce du chapitre de Notre-Dame de Chartres pour avoir appréhendé au corps un homme que les chanoines disaient de la famille Simon de Gazeran.

Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'héritier de Gazeran porta cette châtellenie avec celle d'Ouarville à la maison de Prunelay ou Prunelé (ancien château disparu d'Eure-et-Loir), originaire des Portes, près d'Étampes.

La famille de Prunelay a possédé Gazeran jusqu'en 1706 et Ouarville jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1708 le château devient propriété du comte de Toulouse, mais qui cesse de l'habiter, le démolit et en utilise les pierres à Rambouillet.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Hache bâtit sur les ruines le château actuel <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rambouillet de Seine-et-Oise puis des Yvelines<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Rambouillet Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Gazeran faisait partie de la communauté de communes Plaines et Forêts d'Yveline, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient une communauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoires communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec la petite communauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines et la communauté de communes des Étangs pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune possède ses propres maternelle et école primaire. Les études à partir du collège doivent être effectuées à l'extérieur, le plus souvent à Rambouillet ; un service de ramassage scolaire payant est mis à disposition par la société Transdev rambouillet dans le cadre du réseau d'autobus francilien.

Sports

La commune dispose d'un terrain de football et de deux courts de tennis, et il existe une association gazeranaise de football.

Économie

L'économie de la commune repose principalement sur l'agriculture et le maraîchage.

La commune dispose aussi d'un centre commercial, Le Brayphin, en limite de la ville de Rambouillet, qui propose 17 enseignes dont 2 restaurants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Galerie

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail