Germaine Dulac
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox biographie2 Germaine Dulac, née Charlotte Élisabeth Germaine Saisset-Schneider le Modèle:Date à Amiens et morte le Modèle:Date dans le Modèle:17e arrondissement de Paris, est une réalisatrice, productrice et scénariste française.
Biographie
Née en 1882 à Amiens<ref name="dico2013">Modèle:Chapitre</ref>, Germaine Saisset-Schneider est la fille du général Maurice Saisset-Schneider et la nièce du conseiller d'État Raymond Saisset-Schneider. Elle épouse en 1905 Albert Dulac, agronome socialiste et futur romancier<ref name=CineArtistesHAG21LA/>.
Sa vie professionnelle commence en 1906 au journal féministe La Française où, jusqu'en 1913, Modèle:CitationModèle:Sfn. Elle écrit également quelques pièces de théâtre<ref>Catherine Silberschmidt, « Germaine Dulac, mythe et rythme », Cahiers du cinéma, no 602, juin 2005, Modèle:P..</ref>.
Elle est parmi les premières en France à envisager le cinéma comme un grand art, auquel elle se consacre dès 1916.
Elle se sépare d'Albert Dulac en 1920 et s'installe dans une relation avec Marie-Anne Colson-Malleville, qui dure jusqu'à la fin de sa vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1916, elle fonde avec Irène Hillel-Erlanger une maison de production, la « DH Films »Modèle:Sfn. Après avoir manifesté ses dons émotionnels et plastiques, dans Les Sœurs ennemies (1915) et Venus Victrix (1917), elle réalise, d'après un scénario de son ami Louis Delluc, La Fête espagnole (1919), et devient une des fortes personnalités de la première avant-gardeModèle:Sfn. Dès 1920, elle publie de nombreux écrits historiques aux vues nouvelles et pénétrantes.
Après La Mort du soleil (1921), elle accomplit son chef-d’œuvre avec La Souriante Madame Beudet (1923), critique de la vie conjugale petite-bourgeoise ou, en termes modernes, de Modèle:Citation. Après 1924, elle milite aussi avec ardeur pour répandre l'amour du cinéma et contribue à développer les ciné-clubsModèle:Sfn. Plus tard, elle rejoint la Modèle:Citation, avec La Coquille et le Clergyman (1928) (d'après Antonin Artaud), puis elle réalise des symphonies d'images, alliées à la musique, avec Disque 957 (1927) (d'après Chopin) ou Thèmes et Variations (1928).
Quand le cinéma sonore empêche dorénavant une production totalement indépendante, elle préfère se consacrer aux actualités. Elle entre chez Gaumont en 1931<ref name=LightCone99/>. De 1933 à 1940, elle est directrice adjointe des Actualités Gaumont<ref name=CineArtistesHAG21LA/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Présidente de la section Cinéma du Conseil national des femmes françaises dans les années 1930<ref>Archives nationales, cote 19940495/21, dossier 1534, dont est extrait sa signature.</ref>, elle meurt à Paris le 20 juillet 1942<ref name=CineArtistesHAG21LA>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:74e)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Filmographie
Réalisatrice
Scénariste
Publications
- Germaine Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937), textes réunis par Prosper Hillairet, Paris Expérimental, 1994.
- Germaine Dulac, Qu'est-ce que le cinéma ?, textes réunis par Clément Lafite et Tami Williams, Light Cone, 2020 Modèle:Présentation en ligne.
Évènementiel
Durant l'année 2005, le musée d'Orsay présente une rétrospective de Germaine Dulac<ref>Rétrospective Germaine Dulac : Au-delà des impressions (version du Modèle:Date- sur Archive.today) Musée d'Orsay, du 3 au Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-).</ref>.
En Modèle:Date-, la Cinémathèque française lui dédie une rétrospective, proposant des séances de l'intégralité de ses films.
Galerie
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Germaine Dulac et Stacia Napierkowska photographiées en Italie en 1917.
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Scène de Venus Victrix (1916).
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Scène de La Coquille et le Clergyman (1928).
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Scène de La Coquille et le Clergyman (1928).
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Scène de La Coquille et le Clergyman (1928).
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Scène de La Coquille et le Clergyman (1928).
- Vidéos
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La Souriante Madame Beudet (1923).
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L'Invitation au voyage (1927).
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La Coquille et le Clergyman (1928).
Source et références
Source
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Ford, Germaine Dulac, Anthologie du cinéma tome IV, L'Avant-scène, Paris, 1968
- Marie-Jo Bonnet, « Germaine Dulac, l'audace des années 1920 », Gai Pied Hebdo Modèle:N°, 18 février 1983.
- Alain Virmaux et Odette Virmaux, Artaud-Dulac : La Coquille et le Clergyman : essai d'élucidation d'une querelle mythique, Éditions Paris Expérimental, 1999
- L. B. Danou, Le cinéma de ma mémoire ; en hommage personnel à Germaine Dulac telle que je l’ai connue, 1932-1939, Paris, Danou Édition, 2005
- Germaine Dulac, au-delà des impressions, numéro spécial de la revue 1895, sous la direction de Tami Williams, Paris, 2006
- Tami Williams, Germaine Dulac: A Cinema of Sensations, University of Illinois Press, 2014
Liens externes
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- Vidéos
- Modèle:Vimeo (durée : 31 min 44 s), publié le Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-)
- Modèle:Dailymotion (durée : 31 min 44 s) (consulté le Modèle:Date-)
- Modèle:Lien vidéo (consulté le Modèle:Date-)