Gibran Khalil Gibran

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Gibran Khalil Gibran (Modèle:IPA-fr, en Modèle:Lang-ar), né le Modèle:Date de naissance à Bcharré (dans la moutassarifat du Mont-Liban) et mort le Modèle:Date de décès à New York, est un poète libanais d'expression arabe et anglaise (il parlait aussi couramment le français, d'après Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), ainsi qu'un artiste peintre. Il séjourna en Europe et passa la majeure partie de sa vie aux États-Unis.

Son recueil de textes poétiques en anglais The Prophet (traduit par « Le Prophète » en français), publié en 1923, devint particulièrement populaire pendant les années 1960 dans le courant de la contre-culture et les mouvements « New Age ». Son œuvre poétique le fit comparer à William Blake<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Biographie

Enfance

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La famille Gibran en 1889. En haut, de gauche à droite : Gibran, son père Khalil, Boutros et Kamlé. En bas : Sultana.

Gibran naît le Modèle:Date- à Bcharré, dans la moutassarifat du Mont-Liban, province autonome de l'Empire ottoman. Sa mère Kamlé, alors âgée d'environ vingt-quatre ans, est la fille d’un prêtre maronite<ref>Modèle:Harvsp.</ref> dont la famille était d'origine musulmane (probablement chiite, alaouite, druze ou soufie)<ref>Modèle:Harvnb</ref>. Son père Khalil, troisième époux de celle-ci et de six ans son aîné<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>, a un oncle apothicaire et travaille dans sa boutique<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Le nom de Gibran comprend successivement son prénom (Gibran), le prénom de son père (Khalil), et son nom de famille (Gibran)<ref name="Jean-Pierre Dahdah">Modèle:Harvsp.</ref>. Aux États-Unis, lorsqu'il entrera à l'école, son prénom sera remplacé par « Khalil », incorrectement orthographié « KModèle:Soulignerlil », qu'il choisira pour signer ses œuvres en anglais<ref name="An Introduction to Kahlil Gibran, p. 5 ; Jean-Pierre Dahdah">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Gibran fréquente d'abord une école primaire de Bcharré, où l'enseignement semble avoir été réduit au calcul élémentaire, à l'écriture et à la lecture dans les langues arabe et syriaque, et au service de la messe selon le rite maronite<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>.

Ayant contracté une dette de jeu qu'il est incapable de payer, Khalil, le père de Gibran, se met au service d'un administrateur nommé par les autorités ottomanes ou chef de guerre local<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Vers 1891, le père de Gibran est incarcéré sur des allégations de détournement de fonds, et les biens de sa famille sont confisqués par les autorités<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Bien que le père de Gibran soit libéré en 1894, Kamlé part pour les États-Unis en 1895 avec Gibran, les jeunes sœurs de celui-ci, Mariana et Sultana, et leur aîné et demi-frère Boutros, débarquant à New York le Modèle:Date-<ref name="An Introduction to Kahlil Gibran, p. 5 ; Jean-Pierre Dahdah"/>, d'où ils rejoignent Boston, où vit à l'époque la deuxième plus grande communauté syro-libanaise des États-Unis<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>, et où ils sont hébergés un temps par le petit-fils d'un frère d'un arrière-grand-père de Gibran et l'épouse de celui-ci, avant de s’installer au 9, Oliver Place, dans le South End de Boston<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>.

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Gibran photographié par Fred Holland Day vers 1898.

Kamlé travaille en vendant du linge de maison en porte à porte, puis comme couturière itinérante, jusqu'à ce qu'un an plus tard elle ait réuni assez d'argent pour permettre à Boutros d'ouvrir une boutique<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Gibran commence l’école à la Quincy School le Modèle:Date-<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>. Il fréquente aussi la Denison House<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>. L'année suivante, une enseignante de Gibran présente celui-ci à une assistante sociale qui le présente elle-même à Fred Holland Day, qui le soutient dans ses efforts de création et le fait connaître par d'autres artistes<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>. En 1898, Gibran commence à illustrer des couvertures de livres<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>.

Kamlé et Boutros envoient Gibran, âgé de quinze ans, dans son pays natal pour y poursuivre ses études<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>. Il étudie au collège de la Sagesse à Beyrouth<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, sa sœur Sultana meurt, à quatorze ans, de ce qui semble être la tuberculose ; ayant appris cette nouvelle, Gibran revient à Boston, arrivant deux semaines après l'enterrement de Sultana, en étant passé par Ellis Island le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. L’année suivante, Boutros meurt de la même maladie puis sa mère d’un cancer<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Sa sœur Mariana semble avoir subvenu aux besoins matériels d'elle-même et de Gibran grâce à un emploi dans un atelier de couture<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Gibran et May Ziade

Pendant 19 années, Khalil Gibran entretient une correspondance avec May Ziade, première féministe et première femme de lettres arabe à être publiée de son vivant. Celle-ci évolue en une histoire d'amour platonique bien que les deux personnes ne se soient jamais rencontrées. Cette correspondance commence en 1912 et finit par la mort de l’écrivain en 1931 sans qu’aucun des deux écrivains ne révèle à l’autre explicitement ses sentiments. Lorsque Gibran s’apprête à publier « Le Prophète » en 1923, May Ziade publie « Ténèbres et lueurs » recueil de textes disparates constitués de méditations philosophiques, de poèmes en prose et d’écritures métaphoriques.

Quand Gibran décède en 1931 May Ziade sombre dans une profonde dépression dont elle ne se relèvera jamais. Leurs lettres compilées par le poète furent publiées sous le titre « La flamme bleue » et demeurent un modèle inégalé de correspondance amoureuse dans la littérature arabe.

Premières œuvres

Les dessins de Gibran sont exposés pour la première fois en 1904 à Boston, au studio de Fred Holland Day<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, où Gibran rencontre Mary Elizabeth Haskell, directrice d'école<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75">Modèle:Harvsp.</ref>, « qui devient son amie intime, sa protectrice et sa bienfaitrice »<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75"/>. En 1905, Gibran publie un livre en arabe, Modèle:Transl, aux éditions Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75 ; Joseph Merhi El-Yammouni, p. 31">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. Il publie deux autres livres en arabe au cours des trois années suivantes : Modèle:Transl (signifiant « Les Nymphes des vallées ») en 1906 et Modèle:Transl (signifiant « Les Esprits rebelles ») en 1908<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75"/>. En 1908, grâce à Mary Haskell, Gibran part étudier l’art à Paris<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75"/>. Il y fréquente l'académie Julian puis l'atelier de Pierre Marcel-Béronneau<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le père de Gibran meurt en 1909<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 75"/>. En 1910, les autorités ottomanes ordonnent l'autodafé en place publique d'Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 76">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, Gibran repart aux États-Unis<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 76"/>, il débarque à New York le Modèle:Date-, et arrive à Boston le lendemain<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>.

Carrière littéraire

Fichier:Portrait of Kahlil Gibran.jpg
Gibran au plus tard en 1920.
Fichier:Algunos miembros de Al-Rabita al-Qalamiyya.jpg
Quatre membres de la Ligue de la plume en 1920 : Nassib Arida, Gibran Khalil Gibran, Abdelmassih Haddad et Mikhail Naimy.

En 1911, Gibran s'installe à New York<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, un livre en arabe de Gibran, Modèle:Transl (signifiant « Les Ailes brisées »), est publié aux éditions Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 76"/>. En avril, il est présenté à Abbas Effendi par Juliet Thompson<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. À la mi-Modèle:Date- est publié dans le journal Modèle:Transl (signifiant « Le Pèlerin ») un article de Gibran en arabe dans lequel il se présente comme « chrétien et fier de l'être », « cependant » aimant « le prophète arabe » et « en » appelant « à la grandeur de son nom », chérissant « la gloire de l'Islam » et craignant que celle-ci ne s'étiole, aimant « le Coran », et ayant « logé Jésus dans une moitié de son cœur et Mahomet dans l'autre moitié »<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>. En 1914 les éditions Atlantic publient un livre en arabe de Gibran, Modèle:Transl (signifiant « Larme et sourire »), aux <ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 76 ; Robin Waterfield, p. 233">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. En 1915, il est nommé secrétaire du Comité d’aide aux sinistrés de la Syrie et du Mont-Liban, puis adhère au Comité des volontaires de la Syrie et du Mont-Liban<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La même année, Gibran entame l'écriture de The Prophet<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 77">Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date- est publié par Alfred A. Knopf son premier livre en anglais, The Madman (signifiant « Le Fou »)<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 77"/>, recueil de paraboles et de poèmes dont Gibran a déjà fait paraître l'un d'eux, intitulé Defeat, dans un « leaflet for Serbia »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'année suivante, sont publiés un livre en arabe, Modèle:Transl (signifiant « [Les] Processions »), aux éditions Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 77 ; Robin Waterfield, p. 249">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>, et un livre en anglais, Twenty Drawings (signifiant « Vingt Dessins »), chez Alfred A. Knopf<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 77" />. En 1920, sont publiés un livre en arabe, Modèle:Transl (signifiant « Les Tempêtes »), au Caire aux éditions Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 77 ; Alexandre Najjar, p. 166">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>, et un livre en anglais, The Forerunner (signifiant « Le Précurseur »), chez Alfred A. Knopf<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 78">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, Gibran reforme avec d'autres écrivains la Ligue de la plume<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1923 Gibran publie en arabe Modèle:Transl (signifiant « [Les] Merveilles et [les] curiosités »), au Caire aux éditions Modèle:Transl<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 78 ; Daniel S. Larangé, p. 333">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>, et en anglais The Prophet chez Alfred A. Knopf<ref name="Khalil Gibran, Mon Liban, p. 78"/>. À une lecture de The Prophet organisée par le pasteur William Norman Guthrie à Saint Mark's Church, Gibran fait la connaissance de Barbara Young<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, qui sera sa secrétaire à partir de 1925<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1926, un livre en anglais de Gibran Sand and Foam (signifiant « Sable et écume »), est publié chez Alfred A. Knopf<ref name="Khalil Gibran, Le Prophète, Le Jardin du Prophète, La Mort du Prophète, p. 186 ; Antoine Ġaṭṭas Karam, p. 94">Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>. En 1928, Gibran publie en anglais chez Alfred A. Knopf, Jesus, the Son of Man (signifiant « Jésus, le Fils de l'Homme »)<ref name="Khalil Gibran, Le Prophète, Le Jardin du Prophète, La Mort du Prophète, p. 186">Modèle:Harvsp.</ref>, le plus long ouvrage qu'il ait écrit<ref name="Antoine Ġaṭṭas Karam, p. 94">Modèle:Harvsp.</ref>, il aurait dit à Barbara Young avoir commencé à l'écrire après qu'il « “fut saisi” d'une stupéfaction spirituelle » le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date- il publie en anglais The Earth Gods (signifiant « Les Dieux de la Terre »), chez Alfred A. Knopf<ref name="Khalil Gibran, Le Prophète, Le Jardin du Prophète, La Mort du Prophète, p. 187">Modèle:Harvsp.</ref>.

Gibran meurt le Modèle:Date à l'hôpital Saint Vincent de New York<ref name="Khalil Gibran, Le Prophète, Le Jardin du Prophète, La Mort du Prophète, p. 187"/>, d'« une cirrhose du foie » et d'« un début de tuberculose dans l'un des poumons »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'année suivante, son corps est rapatrié au Liban et déposé dans la vieille chapelle du monastère de Mar Sarkis situé à la périphérie de Bcharré, devenu depuis un musée consacré à Gibran<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>.

Œuvres littéraires

Liste

Modèle:Article détaillé

Influences

Selon Shmuel Moreh, Gibran a éprouvé beaucoup d'admiration pour Francis Marrache<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>, qu'il a lu au collège de la Sagesse à Beyrouth<ref name="Bushrui p. 55">Modèle:Harvsp.</ref>. D'après Shmuel Moreh, on peut retrouver en écho dans les œuvres de Gibran le style de Marrache et nombre des idées de celui-ci sur l'esclavage, l'éducation, la libération de la femme, la vérité, la bonté naturelle de l'homme et la morale corrompue de la société<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Khalil S. Hawi a mentionné la conception que Marrache a eue d'un « amour universel », en particulier, comme ayant laissé une impression profonde en Gibran<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

William Blake aurait eu aussi une grande influence sur Gibran<ref name="An Introduction to Kahlil Gibran, p. 7">Modèle:Harvsp.</ref>. Celle de Friedrich Nietzsche a pu être considérée n'avoir duré qu'un certain temps<ref name="An Introduction to Kahlil Gibran, p. 7"/>.

Style

Le style de Gibran en arabe a été décrit par Jean et Kahlil G. Gibran comme « reflétant le langage quotidien entendu lorsqu'il était enfant à Bcharré, puis dans le quartier syrien du South End de Boston. C'est cet idiome familier, résultat de l'isolement beaucoup plus que d'une intention délibérée, qui a séduit des milliers d'immigrants arabes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. »

Œuvres plastiques

Gibran est l'auteur de nombreuses œuvres graphiques et picturales, dont plus de 500 ont été rassemblées dans le monastère de Mar Sarkis situé à la périphérie de Bcharré et devenu un musée consacré à Gibran<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Mysticisme

Selon une citation rapportée par Daniel S. Larangé, « Que Gibran fût un mystique, personne ne le conteste, mais qu'il ait été un mystique chrétien, comme l'avance Barbara Young, voilà qui ne va pas de soi »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon une notice bibliographique publiée dans la Revue thomiste, le christianisme a constitué l'« horizon commun » de Gibran et de Mikhail Naimy, mais leur « chemin de pensée » les a « conduits à une reformulation à peu près complète des dogmes chrétiens, notamment à la lumière de l'hindouisme et de la théosophie [...] et dans une moindre mesure de l'islam »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Néanmoins, Rafic Chikhani a écrit que Gibran s'est distingué des théosophes par « le fait » qu'il a « retenu l'idée bouddhique du retour de l'âme qui se réalise grâce au désir et à l'évolution de tous les êtres humains vers le bien »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Selon Sobhi Habchi, « la notion religieuse, philosophique du « troisième œil » est à la base de l’esthétique visionnaire de Gibran », et la « figure christique » a été « chez lui une source de visions quasi mystiques avant de devenir une figure poétique et mythique », qu'il a conçue, dans Jesus, the Son of Man, « comme la somme de soixante-dix-sept témoignages ou prises de parole ou de visions qui singularisent ceux qui furent ses contemporains »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Gibran aurait dit à Mary Haskell et à Charlotte Teller avoir eu plusieurs vies antérieures « en Syrie, mais brèves ; une en Italie jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans ; en Grèce jusqu'à vingt-deux ans ; en Égypte jusqu'à un très, très vieil âge ; plusieurs fois, peut-être six ou sept, en Chaldée ; une fois en Inde et en Perse »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Gibran aurait aussi confié à Mary Haskell et à Charlotte Teller « qu'étant sur le point de dormir, il parvenait parfois à ressentir le dédoublement de son moi »<ref name="Jean-Pierre Dahdah"/>.

Selon Barbara Young, « Modèle:Lang<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ».

Gibran aurait dit à Barbara Young, en parlant du prophète Almustafa qu'il avait mis en scène dans The Prophet : « Modèle:Lang [...] Modèle:Lang »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Postérité

Fichier:Plaque Gibran Khalil Gibran, 14 avenue du Maine, Paris 15e.jpg
Plaque 14 avenue du Maine (Paris), où il vécut de 1908 à 1910.

Modèle:Section vide ou incomplète

Des œuvres littéraires de Gibran furent adaptées au théâtre, au cinéma ou à la télévision :

La promenade Gibran-Khalil-Gibran lui rend hommage dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e arrondissement de Paris]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1996, un grand cèdre du Liban est planté square de l'Aspirant-Dunand ([[14e arrondissement de Paris|Modèle:14e arrondissement de Paris]]) pour lui rendre hommage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

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Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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