Gosselies

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Modèle:Infobox Localité de Belgique

Gosselies (en wallon Gochliye) est une section de la ville belge de Charleroi située en Wallonie dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière et une ville avant la fusion des communes de 1977.

Etymologie

L'étymologie de Gosselies prête encore à controverse.

Selon certains, elle viendrait d'un nom de personne romanisé lié à l'existence d'une villa gallo-romaine. Gossilius serait dans ce cas à l'origine de Gosselies<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon d'autre sources, le nom de Gosselies proviendrait de Gossiniacas constitué de Gossin (ou Goswin) nom d'origine germanique et du suffixe -acus d'origine celtique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Géographie et Hydrologie

Géographie

Quartiers

  • Sart-les-Moines. Ce hameau tire son nom du prieuré bénédictin que la comtesse Pétronille de Gosselies y établit dans sa propriété d'Avelinsart, vers l'an 1110, en tous cas avant 1113<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le hameau devait être peu important car, dans un acte de troisième quart du XIIe siècle, l'archidiacre de Liège, Amaury, déclare qu'il n'y a que peu de masuiers qui habitait autour de l'église du Sart, et, que le curé de Gosselies, les enterrements se feront par celui-ci au Sart même<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. La chapelle située dans le bois du Sart était celle de N. D. de Consolation<ref>Cette chapelle se trouve sur le territoire de la localité voisine de Roux.</ref>, qui porte la date de 1711 et le chronogramme : ADast aLMa ConsoLatrIX<ref name=":0" />.
  • Ferté. La Ferté est le nom du moulin qui se trouve sur le cour du Piéton entre la chaussée de Courcelles et de Sart-les-Moines. Il tire son nom de l'ancien château-fort (firmitas, en français fermeté ou ferté), que la dame de Gosselies possédait au début du XIIe siècle à Avelinsart (plus tard Sart-les-Moines), et qu'elle fit raser quand elle voulut fonder un prieuré de moines de Liessies vers 1110<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Hautebise. La cense d'Hautebise, située à l'extrémité de Gosselies, au-dessus de Piersoulx vers Ransart, était un fief de la seigneuries de Gosselies, qu'on trouve mentionné dans le relief de 1440 sous la forme de Hodebise, en 1496 Hotebise, Haultebise en 1517-1518, Huthbise, en 1523-24, Hotebize en 1513, Hottebize en 1548, Hautebize en 1570, Haudetbize en 1702, Authebise en 1753, Hotebise en 1767, Audebise en 1763, Hodebize en 1767<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Pont-à-Migneloup. Le hameau de ce nom, situé à l'extrémité de Gosselies de Gosselies vers Mellet et partagé avec cette dernière commune, sur la chaussée de Charleroi à Bruxelles, s'appelait en 1203 Melingiolum<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le hameau se trouvait sous plusieurs juridictions, comme maintenant encore, sous Gosselies, Mellet, Wayaux. Le 30 janvier 1819, Mgr Hirn réunis à Mellet le hameau de Pont-à-Migneloup qui relevait jusque-là pour le spirituel de Thiméon<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce serait assurément une erreur que de rapprocher la forme actuelle de Migneloup d'un lieu-dit qui lui ressemble, Meneilut à la Louvière, où l'on a voulu voir le meigne, meine, mesnil ou repaire du leu, loup, en raison de sa situation dans l'endroit qui portait aussi le nom de Luparia, la Louvière. Plus fantaisiste encore est l'étymologie: migne, migni, mougni, manger<ref name=":1" />. Ce nom dérive tout naturellement de Mellet, dont il est le diminutif. Mellet se disait, dans le haut moyen-âge, Meleng, comme Mettet Meting, Baulet Baling. Le diminutif latin était Melengiolum, qui a donné Melignoul, comme Fleurus Fleuri-soul (Fleurjoux). Le même phénomène se présente pour Glabais et Glabjoux, Ways et Wésoul, Marbais et Marbisoux, en wallon Mabjoux<ref name=":1" />.
  • Chapois. Les indications que nous avons données dans la partie générale suffisent pour permettre au lecteur de situer le Chapois. Il occupait la moyenne enclave jumétoise, mais il débordait un peu sur la juridiction de Saint-Ursmer. Cette dernière constatation semblerait indiquer que l'existence du Chapois est antérieure à l'époque où la juridiction de Saint-Ursmer fut séparée du territoire de Jumet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Hydrographie

Fichier:Canal Charleroi-Bruxelles - Écluse de Gosselies - 2021-05-23 - 03.jpg
L'écluse sur le canal Charleroi-Bruxelles.

Gosselies est traversé par plusieurs ruisseaux <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>http://cartopro3.wallonie.be/CIGALE/viewer.htm?APPNAME=ERRUISSOL&APPMODE=VIEWER</ref>,<ref> http://www.geminiacum.be/documents/Carte_promenade_01.pdf</ref> :

  • Au nord et à l'est, le Taravisée, Piersoulx, Péreupont et Tintia. Les trois premiers se jettent dans ce dernier qui est un affluent du Piéton.
  • A l'ouest, le Sauci, le Rosaire et son affluent le Leuze. Ils se jettent dans le Piéton.
  • Au sud, le Lodelinsart qui se jette dans la Sambre.

Ils font partie du bassin de la Meuse.

Démographie

Évolution de la population<ref>Sauf 1977 - Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>1977 - Modèle:Ouvrage</ref>
1801 1815<ref name="deseyn">Modèle:Ouvrage</ref> 1840<ref name="deseyn" /> 1846 1890<ref name="deseyn" /> 1900 1910<ref name="deseyn" /> 1938<ref name="deseyn" /> 1947 1977<ref>Fusion de communes en Belgique</ref> 2001 2010<ref>31/12/2011, chiffres donnés par l'Administration communale de Charleroi en date du 14 octobre 2011</ref>
2 872 2 977 4 560 5 038 9 790 9 614 9 940 9 740 10 018 10 644 10 386 11 111

Histoire

Gosselies fut cédée par Saint-Ursmer à l'Abbaye de Lobbes. Elle est mentionnée pour la première fois dans une charte de Notger, prince-évêque de Liège.

La seigneurie de Gosselies, qui dépendait du comté de Namur, appartenait, en 1236, à Thierry de Brerbais, à la famille de Bousier, de Rubempré, de Sainte-Aldegonde et de Bergerand, dont le dernier descendant, exilé par l'occupant français, mourut à Londres en 1795 : Antoine-Laurent de Bergerand, chevalier, seigneur de Gosselies, ancien conseiller à la cour du Parlement de Flandres, épouse en 1794 à Tournai Isabelle-Charlotte du Chambge de Liessart (1770-1853). Antoine-Laurent meurt sans enfants à Londres le Modèle:Date. Son épouse est la fille de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances de la généralité de Lille, grand bailli du Hainaut, commissaire du roi pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies, émigré en 1791, membre de l'armée des émigrés, et d'Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing. Isabelle-Charlotte naît à Lille le Modèle:Date, est en émigration au moment de son mariage, rentre en France après la mort de son mari et meurt à Lille le Modèle:Date, à l'âge de 82 ans, est inhumée dans le caveau de famille de Vendin-le-Vieil<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Gosselies possédait plusieurs enclaves de Jumet, c'est en 1804, à la suite d'échanges entre les deux communes, que les hameaux de Moncil et Sart-les-Moines deviennent Jumétois et Chapois gosselien. Gosselies a reçu son titre de ville qu'elle a perdu lors de la fusion des communes de 1977.

Armoiries

Modèle:Blason-ville-be

Fichier:Métro léger de Charleroi - ligne M3 - Traversée de Gosselies 01.jpg
Métro près de la place du Calvaire.

Liste des Bourgmestres

Modèle:Section vide ou incomplète

Patrimoine et bâtiment

  • Église Saint-Jean-Baptiste. Dès 1100, l'église de Gosselies était érigée en paroisse ; toutefois, on ne possède aucune information sur l'édifice qui précéda celui érigé après 1554 (il constitue encore la partie principale de l'église actuelle). Henri ll de France ordonne personnellement l'incendie de l'église en 1554 ; elle fut reconstruite entre 1589 et 1611, date de sa consécration ; de nombreuses transformations furent apportés dans les siècles suivantes et notamment en 1713 et en 1872. Seul le pignon nord date de 1554 : à remarquer le portail en style gothique. Les nefs datent des XVIe et XVIIe siècles. La flèche s'élève à 65 mètres et elle est flanquée de quatre clochetons. La première flèche fut posée en 1616 et s'effondra en 1618. La tour elle-même eut à souffrir d'un bombardement et elle ne fut reconstruite qu'en 1714. En 1860, le clocher s'écroula, ce qui entraîne une nouvelle restauration ; un méchant sort s'acharnait sur le malheureux clocher puisqu'en 1876 la flèche s'effondra sous la violence d'un ouragan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Tour de l'ancien château, construite par la Famille de Bousies, seigneurs de Gosselies de 1423 à 1534 dont les armoiries sont au-dessus du portail.
  • Portail néo-baroque de la fin du XIXe siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Chapelle du Calvaire, construite en 1808.
  • Église Saint-Joseph. Edifice construit en 1933 sur les plans de l'architecte Desneden, principalement en briques rouges. Toitures de tuiles<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Centre Civique, de style éclectique construite au dernier quart du XIXe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame de Grâce, construite à la deuxième moitié du XVIIe siècle transformée en habitation au XVIIe siècle et agrandie au XIXe siècle.
  • Moulin de la Ferté, près du prieuré de Sart-les-Moines.
  • Ferme du Petit-Piersoulx, Ensemble semi-clôturé des XVIIIe, XIXe et XXe s<ref name=":2" />.
  • Château du Chapois, actuellement le Collège Saint-Michel.
  • Maison Gaspar-Thibaut. Construite vers 1900, de style art-nouveau.

Bâtiment disparu

  • Hôtel de Ville. Construit de 1879 à 1884 par l'architecte Emile Tirou en style éclectique. L'hôtel de ville ébranler par les dégâts miniers a dû être démolit vers 1970.
  • Hospice Theys. Aujourd'hui la Résidence Louis Theys.

Économie

Gosselies est desservie par deux axes autoroutiers principaux de Belgique et européens, à savoir la E420 (Charleroi - Bruxelles) et la E42 (Mons - Liège), et accueille l'aéroport de Charleroi aussi appelé Brussels South Charleroi Airport. Un des pôles technologiques principaux de l'agglomération de Charleroi, appelé logiquement Aéropôle, est situé à proximité immédiate de ce dernier. Ce pôle technologique présente un vivier florissant d'entreprises biotechnologiques à dimensions internationales, le Biopark. L'Université libre de Bruxelles ainsi que l'Université de Mons y sont aussi présentes par le biais d'instituts de recherche et de formation. Il y a aussi le siège de la Sonaca, entreprise aérospatiale.

Personnalités

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Notes et références

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Annexes

Articles connexes

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Bibliographie

Liens externes

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