Groupe de sécurité de la présidence de la République
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Organisation2 Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) assure la protection personnelle et immédiate du président de la République française et met en œuvre les mesures nécessaires à sa sécurité, notamment à l'organisation matérielle et à la sécurité de ses déplacements.
Histoire
Origines
Historiquement, avant la date de création d'un service de sécurité spécialement destiné à la protection du président de la République, le GSP (Groupe spécial de Protection) est créé en 1943 et affecté à la sécurité de Pierre Laval. Avant et après cette date, la protection du président est confiée au Service de protection des hautes personnalités.
Lorsque Charles de Gaulle est au pouvoir, des gardes du corps issus du Service d'action civique cohabitent avec les services officiels<ref name="libe"/>.
En 1971, le service des voyages officiels et de la sécurité des hautes personnalités prend l’appellation « Service central des voyages officiels ». Il est chargé de la sécurité du président de la République, de la protection des hautes personnalités françaises et étrangères et de l’organisation des voyages officiels<ref>Modèle:Légifrance.</ref>
La création du GSPR
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) est créé en 1983<ref>Modèle:Légifrance.</ref> et mis en place par le chef d'escadron<ref>À cette date, il est chef d'escadron. Il terminera sa carrière comme colonel de réserve et préfet.</ref> de gendarmerie Christian Prouteau, des failles dans le service de sécurité du Président de la République François Mitterrand ayant été mises en évidence. Une autre mission Modèle:Incise du GSPR est la protection de la fille cachée du président (Mazarine Pingeot). La sécurité du président passe ainsi aux mains des gendarmes<ref name="libe">Modèle:Article.</ref>.
Sous la présidence de Jacques Chirac
L'unité, composée majoritairement de gendarmes de l'ancien GSIGN à sa création, devient totalement mixte à partir de 1995, le groupe comptant alors Modèle:Nombre de la gendarmerie nationale et Modèle:Nombre de la Police nationale<ref>Le nouveau président de la République désormais protégé seulement par la police" Le Nouvel Observateur 15/05/2007.</ref>. La première femme intègre le GSPR en 1998.
Après la tentative d'attentat de Maxime Brunerie le Modèle:Date- sur la personne du président Jacques Chirac, les effectifs augmentent et passent à 60 fonctionnaires et militaires (30 gendarmes et 30 policiers, dont Modèle:Nombre). La direction du GSPR est alors également conduite sous l'égide de la parité, par une alternance tous les deux ans entre un lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale et un commissaire de la police nationale.
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
À compter du Modèle:Date-, date de l'investiture du président Nicolas Sarkozy, il est mis fin, de fait, à la mixité police-gendarmerie au sein de l'unité. Les 30 gendarmes qui composaient le détachement gendarmerie du GSPR quittent l'Élysée et sont remplacés par 90 policiers, sélectionnés au sein du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) ou du RAID<ref name="gspr 2">"Une centaine de policiers vont protéger Nicolas Sarkozy et sa famille Capital 12/06/2007.</ref>.
En Modèle:Date-, une partie des membres de l'ancien détachement gendarmerie du GSPR intègre le nouveau GIGN en cours de création. Fin 2008, le GSP est intégré au service de protection des hautes personnalités<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Sous la présidence de François Hollande
À la suite de l'élection de François Hollande, les effectifs sont abaissés à 66, les gendarmes font leur retour au sein de l'unité et la commissaire de police Sophie Hatt, prend le commandement du groupe<ref>Les gendarmes de retour dans la sécurité présidentielle de Hollande - Le Nouvel Observateur.</ref>.
Sous la présidence d'Emmanuel Macron
À la suite de l'élection d'Emmanuel Macron, les effectifs du GSPR atteignent les 70 agents<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="JourdaSueur90">Modèle:Harvsp.</ref>. Un an plus tard, la commission des Lois du Sénat rapporte qu’Alexandre Benalla, membre du cabinet du président, « s’était attribué un rôle actif dans l’organisation et la gestion de la sécurité de la présidence de la République sans que sa hiérarchie y ait fait obstacle »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le poste de directeur de la sécurité de la présidence de la République est créé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance.</ref>, il supervise le GSPR et le Commandement militaire du palais de l'Élysée pour pallier les difficultés d’organisation soulevées par la Cour des comptes. Contrairement à ce qui a pu être envisagé, il n'y a pas eu de fusion, ni d’autonomie de ces services par rapport au ministère de l’Intérieur<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Missions et organisation
Le GSPR est une entité du Service de la protection de la direction générale de la Police nationale<ref name="orga">Modèle:Légifrance.</ref>. Les fonctionnaires actifs de la Police nationale composant le Groupe de sécurité de la présidence de la République sont désignés par le chef de service de la protection<ref name="JourdaSueur90"/> ; les gendarmes sont issus du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale et le chef de service de la protection n’a aucun droit de regard sur eux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le GSPR a deux missions distinctes mais complémentaires<ref name="orga"/>,Modèle:Référence insuffisante :
- assurer la protection personnelle et immédiate du président de la République française, de sa famille (dont l'épouse ou la compagne), de certaines personnalités (anciens présidents, candidats à la présidence, certains conseillers présidentiels) ainsi que de leurs résidences officielles. Cette dernière mission est partagée avec différentes entités. Ainsi, par exemple, la sécurité du palais de l'Élysée est du ressort du commandement militaire du palais de l'Élysée Modèle:Incise pour sa sécurité intérieure<ref>Présentation du commandement militaire du Palais de l'Élysée sur le site du palais. Le texte mentionne que le commandement militaire assure la sécurité du Palais de l'Élysée et des résidences présidentielles. Il précise également que : les équipes de Sécurité rapprochée assurent la protection personnelle et immédiate du Chef de l'État, de sa famille et de ses plus proches collaborateurs au Palais de l'Élysée. Il assure la sécurité des résidences présidentielles lorsque le Chef de l'État est présent et lors des visites officielles, http://www.elysee.fr/la-presidence/le-commandement-militaire/.</ref> et de la Direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de Police de Paris pour sa sécurité extérieure ;
- mettre en œuvre l'ensemble des mesures nécessaires à l'organisation matérielle et à la sécurité des déplacements des personnes citées ci-dessus (mission conjointe avec l'Escadron de transport 60 lorsque le transport a lieu en avion ou en hélicoptère). Lors des voyages à bord de Cotam Unité, le personnel de sécurité entourant le président se compose à la fois d'agents du GSPR et de fusilliers-commandos de l'armée de l'air.
Commandants
Période | Chef | Chef adjoint |
---|---|---|
1983-1989 | lieutenant-colonel Alain Le Caro<ref name="HGMIDF">Collectif, Histoire de la gendarmerie mobile d'Île-de-France, 3 volumes, Éditions SPE-Barthelemy, Paris, 2007, Modèle:ISBN. Tome II Modèle:P. tableau récapitulatif avec dates officielles de création des unités.</ref> | capitaine Michel Fortemps (garde du corps de François Mitterrand) |
1989-1995 | chef d'escadron Michel Fortemps<ref>Yvon Gagueche GIGN GSPR EPIGN Gendarmes de l'Extrême p 111 - Editions Vanneau - Paris - Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>(GIGN, GSPR) | capitaine Christian Laigneau |
1995-1998 | commissaire divisionnaire Jean-Marie Gutknecht<ref name="JORF 10-07-1995">Modèle:Légifrance.</ref> | chef d'escadron Denis Roux<ref name="JORF 10-07-1995"/> |
1998-2002 | lieutenant-colonel Denis Roux<ref name="JORF 3-01-1999">Modèle:Légifrance.</ref> | commissaire Hugues Bricq<ref name="JORF 3-01-1999"/> |
2002-2004 | commissaire principal Hugues Bricq<ref name="JORF 26-06-2002">Modèle:Légifrance.</ref> | chef d'escadron Francis Brice <ref name="JORF 26-06-2002"/> |
2004-2007 | lieutenant-colonel Francis Brice<ref name="JORF 4-09-2004">Modèle:Légifrance.</ref> | commissaire Sylvain Lledo<ref name="JORF 4-09-2004"/> |
2007-2012 | commandant de police fonctionnel, puis sous-préfet, puis préfet <ref>Commandant de police, il est nommé sous-préfet lors de sa nomination puis préfet en 2010 https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/07/01/bain-de-foule-mouvemente-pour-nicolas-sarkozy.</ref>,<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Légifrance.</ref> Michel Besnard | Commandant Frédéric Doué |
2012-2017 | commissaire divisionnaire puis contrôleuse générale des services actifs Sophie Hatt<ref>Modèle:Lien web.</ref> | lieutenant-colonel Arnaud Chevreul<ref>Modèle:Article.</ref> colonel Lionel Lavergne (2014-2017) |
2017-2019 | colonel, puis général de brigade Lionel Lavergne<ref>https://lessor.org/colonel-de-gendarmerie-a-tete-de-securite-rapprochee-de-hollande/.</ref> | commissaire divisionnaire Julien Perroudon |
Modèle:Date- - Modèle:Date- | colonel Benoît Ferrand<ref>Modèle:Légifrance.</ref> | |
Modèle:Date- | commissaire divisionnaire puis contrôleur général<ref>Modèle:Lien web</ref> Georges Salinas<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. |
Équipement
Les principales armes en dotation dans le service sont des armes de poing: au départ le revolver Manurhin MR 73 en versions canon de 3 pouces, cinq pouces un quart et 8 pouces (cette dernier version était équipée d'une lunette de marque Bushnell), ainsi que d'autres modèles comme le Smith & Wesson modèle 60. Dans les années 1990, ces revolvers commencent à être remplacés par des pistolets comme le SIG Sauer P226/228/229, le Glock 17, et le Glock 26 (pour sa taille réduite). Depuis les années 2000, les revolvers ont été totalement remplacés par des pistolets.
Le pistolet-mitrailleur suisse B&T MP9 est aussi utilisé par le GSPR pour sa compacité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Des armes de plus gros calibre (Benelli M3 ou M4, Mossberg 870, Molot Vepr), sont également emportées, ainsi que du matériel de protection (valise blindée, mallette en kevlar)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Commandement militaire du palais de l'Élysée
- Service de la protection
- Recherche, assistance, intervention, dissuasion (RAID)
- Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale
- Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN)
Protection des chefs d'État français dans l'histoire
Protection des chefs d'État en dehors de la France
- Politiets Efterretningstjeneste (Danemark)
- United States Secret Service (États-Unis)
- Garde suisse pontificale (Vatican)
- Metropolitan Police Service, protection de la famille royale comme du Premier ministre au Royaume-Uni
- Office fédéral de police criminelle, protection des membres du Gouvernement allemand