Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Unité militaire

Fichier:GIGN58 Domenjod 170322.jpg
Force Intervention : Colonne d'assaut - mars 2022
Fichier:GIGN44 Domenjod 011021.jpg
Force Observation Recherche : préparation d'une intervention lors d'une démonstration - octobre 2021
Fichier:GIGN43 Domenjod 011021.jpg
Force Sécurité Protection : démonstration de protection d'un VIP lors d'une embuscade - octobre 2021

Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française, spécialisée dans la gestion de crises et les missions dangereuses demandant un savoir-faire particulier, notamment dans les trois domaines suivants :

  • l'intervention : contre-terrorisme, libération d'otages, retranchement de forcenés et arrestations à haut risque dans la lutte contre le grand banditisme ;
  • l'observation-recherche : surveillance, collecte d'information et de preuves sur des individus dangereux dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme ;
  • la sécurité-protection : protection de personnes (par exemple certains ambassadeurs, autorités militaires) et/ou de sites particulièrement menacés.

L'unité dispense également de nombreuses formations dans ces domaines, en France et à l'étranger.

Le GIGN est composé d'une formation centrale établie dans le quartier de Satory à Versailles et de quatorze antennes locales - appelées antennes du GIGN (AGIGN) - réparties en métropole et outre-mer.

L'unité est directement subordonnée au directeur général de la Gendarmerie nationale qui, en cas de crise majeure, traite directement avec les autorités gouvernementales. Dans ses missions les plus courantes, elle est engagée en support de la gendarmerie départementale sur le territoire national <ref group=N> Le GIGN est surtout connue pour ses capacités anti-terroristes, mais l'unité est engagée au quotidien dans la lutte contre le banditisme et participe chaque année à 150 à 200 missions de Police judiciaire (P.J.) et de Police administrative (P.A.). Source : numéro 372 « spécial GIGN » du magazine Gend'info (décembre 2014).</ref> mais elle intervient également à l'étranger en coordination avec les forces armées françaises et notamment le commandement des opérations spéciales (COS)<ref group=N>Le GIGN a été engagé à de très nombreuses reprises à l'étranger : Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Comores, Côte d'Ivoire, Libye, libération du Ponant, etc. Voir notamment l'article Liste détaillée des missions du GIGN. Lors de l'Attentat du Radisson Blu de Bamako, le GIGN a également été déployé mais est arrivé après le dénouement de l'affaire.</ref>.

Sa devise est « S'engager pour la vie ».

Modèle:Sommaire

Présentation

Le GIGN au sein de la Gendarmerie

Fichier:Positionnement des unités d'intervention.svg
Positionnement des unités d'intervention

Unité de référence de la Gendarmerie dans les domaines de l'« intervention spécialisée », de l'observation-recherche et de la sécurité-protection, le GIGN en élabore les doctrines avant d'en être le principal acteur. Modèle:Article détaillé

Créé en 1974 comme une unité d'intervention, le GIGN, après avoir acquis un savoir-faire et une réputation incontestables dans son domaine, était devenu dans les années 1980 la composante « intervention » du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), formation essentiellement administrative <ref name="GSIGN"> Le GSIGN est principalement une formation organique et un « fournisseur de ressources ». Cependant, son commandant est présent dans la tour de contrôle de Marignane en 1994 (et l'EPIGN sous l'appareil lors de l'évacuation des otages). Quelques années plus tard, l'intervention du GIGN et du commando Hubert pour la reprise du ferry Pascal Paoli, détourné par des syndicalistes en 2005, est dirigée par le commandant du GSIGN mais ce fait est peu repris dans la presse. Il est néanmoins cité par le journaliste Jean-Marc Tanguy dans son blog Le Mamouth http://lemamouth.blogspot.fr/2010/05/un-general-coordonnera-les-fsi.html.</ref> qui regroupait également d'autres unités de gendarmerie spécialisées dans la sécurité-protection, la collecte de renseignement et la formation.

Le Modèle:1er, une profonde réorganisation a eu lieu et un « nouveau » GIGN a remplacé le GSIGN<ref>Organisation après la réforme, sur le site de la Gendarmerie nationale : https://www.defense.gouv.fr/gendarmerie</ref>. Plus qu'un simple changement de nom, cette réorganisation a eu pour but de créer une unité plus opérationnelle <ref name="GSIGN"/> en renforçant son commandement, en optimisant l'utilisation de ses moyens et en augmentant notamment ses capacités de réaction en cas d'événements d'envergure (notamment prises d'otages de masse, « POM » en abrégé) tout en créant des synergies plus fortes entre des personnels issus d'un tronc commun de recrutement et de formation.

Modèle:1er, une nouvelle réorganisation renforce la capacité d'action de l'unité au niveau national en réalisant l'intégration complète en son sein des antennes du GIGN (AGIGN). Ces unités d'intervention régionales avaient été créées à partir de 2004 mais ne passaient sous le contrôle opérationnel du groupe qu'en cas de crise. Depuis cette date, l'unité est composée d'un échelon central (appelé « GIGN central » dans le reste de cet article) et des 14 antennes dont sept sont implantées en France métropolitaine à Toulouse, Orange, Dijon, Nantes, Reims, Tours et Caen et sept outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Mayotte <ref name="Réty">GIGN 3.0 : La réponse à toutes les crises. Entretien avec le général Réty - Gend info n° 417 https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/publications/3507875/book/0027192920f142f1dd32a</ref>,<ref name="arrêté 26/07/2021"> Arrêté du 26 juillet 2021 relatif aux attributions et à l'organisation du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale NOR : INTJ2120405A https://media.interieur.gouv.fr/bomi/BOMI2021-8-2/textes/I40_20210726_INTJ2120405A.pdf</ref>.

Modèle:Article détaillé

Le GIGN au sein du ministère de l'intérieur

En 1985, la Police nationale a créé, sur le modèle du GIGN, une unité spéciale d'intervention : le RAID (Recherche, assistance, intervention et dissuasion)<ref name=20_anecdotes/>.

Les deux unités collaborent <ref>Dans ce cas particulier, on peut plus parler de coordination que de collaboration mais des exercices communs sont également organisés</ref> occasionnellement, comme lors de l'assaut de Dammartin-en-Goële le Modèle:Date- à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et durant la période des attentats de janvier 2015 en France.

Au sein du Ministère de l’Intérieur, la coordination et l’interopérabilité entre le GIGN et le RAID de la Force d'intervention de la Police nationale (FIPN) sont assurées par l’Ucofi (unité de coordination des forces d’intervention), créée en 2010<ref name="ESSOR">« Attaques terroristes : Le patron du GIGN raconte ». Interview du colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN. Propos recueillis par Pierre-Marie Giraud et Matthieu Guyot. L’Essor de la Gendarmerie nationale n°478 – février 2015. http://www.lessor.org.</ref>. La procédure d’urgence absolue (P.U.A.) instaurée en avril 2016 dans le cadre du Schéma national d'intervention des forces de sécurité par le Ministre de l'Intérieur en réponse aux attentats de 2015 autorise – en cas de crise majeure ou de crises multiples – l'intervention de toute unité en mesure de le faire en tout point du territoire (donc en s'affranchissant du critère de compétence géographique qui s'impose habituellement)<ref name="Schéma national"> Présentation du schéma national d'intervention des forces de sécurité. Site du ministère de l'intérieur.http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Schema-national-d-intervention-des-forces-de-securite </ref>.

Les emblèmes : écussons et rondaches

Un nouvel écusson commun à l'élément central et aux antennes a été adopté à la suite de l'intégration totale de ces dernières en août 2021. Porté sur le bras gauche à la place de l'écusson régional, il présente la grenade de la Gendarmerie surmontée du sigle GIGN<ref> L'Essor de la Gendarmerie nationale - Homologation du nouvel écusson du GIGN https://lessor.org/vie-des-personnels/homologation-du-nouvel-ecusson-du-gign-3-0 </ref>. Le GIGN central (Satory) et les antennes (AGIGN) conservent leur rondaches respectives qui se portent sur le bras droit.

L'emblème - appelé également rondache de par sa forme ronde - du GIGN central (c'est-à-dire de la composante basée à Satory, qui est une formation parachutiste) est composé d'un cercle sur un fond bleu, un parachute, un réticule de visée et un mousqueton. Le cercle, figure géométrique parfaite, symbolise la cohésion et la force collective des membres de l'unité. La couleur bleue rappelle la capacité subaquatique de l'unité. Le mousqueton est le symbole de la capacité de franchissement opérationnel des membres de l'unité. Le parachute indique l'appartenance du GIGN à la famille des troupes aéroportées. Enfin, le réticule de visée symbolise la discipline principale pratiquée : le tir et, au delà, le respect pour la vie humaine et la précision dans l'action. Enfin, les deux étoiles symbolisent la « deuxième génération » en référence à l'organisation mise en place en 2007 <ref>Héraldique de l'insigne du GIGN - sur le site du Ministère de l'intérieur. https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/decouverte/heraldique-de-l-insigne</ref>, <ref group=N> Héraldique : Couronne de candide à la filière de gueules orlée d'or, chargée d'une étoile du même à dextre et d'une sénestre et des inscriptions de sable "GENDARMERIE" en chef, "NATIONALE" en pointe, brochant le "O", une bombe d'or; réticule de visée de sable ouvert sur un champ d'azur chargé en chef d'un parachute de candide à huit suspentes du même et en pointe d'une flamme d'or passant dans un mousqueton d'argent; brochant sur le tout, inscription de candide "GIGN"".</ref>.

La rondache des antennes (AGIGN), également portée sur le bras droit, reprend la grenade de la Gendarmerie nationale, le mousqueton, l'éclair de l'intervention spécialisée et un réticule de visée.

Devise

  • Jusqu'en 2014 : Modèle:Citation
  • Depuis 2014 : Modèle:Citation<ref name=Interview_Favier>Interview du général d'armée Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale et ancien commandant du GIGN dans la revue Gend'info Modèle:N° de décembre 2014.</ref>,<ref name=20_anecdotes/>.

Rappel historique

Modèle:Article détaillé

Les dates importantes de l'histoire du GIGN

En réponse à la multiplication des prises d'otages qui tournent au fiasco (notamment à Cestas en 1969, à la centrale de Clairvaux en 1971 et aux Jeux olympiques de Munich en 1972)<ref>Modèle:Lien web</ref>, un premier GIGN est formé le Modèle:Date- au sein de l'escadron parachutiste de Mont-de-Marsan, tandis qu'une équipe commando régionale d'intervention (ECRI) est formée le Modèle:Date- de la même année au sein du groupe Modèle:Nobr de gendarmerie mobile de Maisons-Alfort<ref name="Source 2007, pp 314-315">Collectif, Histoire de la gendarmerie mobile d'Île-de-France, 3 volumes, Éditions SPE-Barthelemy, Paris, 2007, Modèle:ISBN. Tome II Modèle:P. tableau récapitulatif avec dates officielles de création des unités.</ref>. Le commandement de l'ECRI est confié au lieutenant Christian Prouteau<ref group=N>Le général Héraut, commandant la gendarmerie de la région Ile-de-France, sélectionna Christian Prouteau sur la recommandation du capitaine Jean-Pierre Baux, qui avait travaillé avec ce dernier lorsque, officier à l'escadron 6/3 de Saint-Denis, le lieutenant s'occupait de la formation des équipes commando (précurseurs des pelotons d'intervention actuels. Au sein du groupe I/2, l'ECRI dépendait plus particulièrement pour son support de Modèle:Nobr, commandé par le capitaine Gervais. Sources : Christian Prouteau, Mémoires d'État et Roland Môntins, GIGN, 40 ans d'actions extraordinaires - voir section biographie ci-dessous </ref> et l'unité devient opérationnelle le Modèle:1er (qui deviendra la date d'anniversaire du GIGN).

Le Modèle:Date-, le GIGN de Mont-de-Marsan devient le GIGN Modèle:N° tandis que l'ECRI de Maisons-Alfort devient GIGN Modèle:N°.

En 1976, la Gendarmerie décide de regrouper les deux unités, principalement pour des raisons de coût et d'efficacité<ref>Collectif, Histoire de la gendarmerie mobile d'Ile-de-France.</ref>. Le Modèle:Date-, les deux Modèle:Nobr et 4 sont dissous et rassemblés le Modèle:Date- de la même année en une seule unité parachutiste basée à Maisons-Alfort, dénommée GIGN. Après son déménagement à SatoryVersailles)<ref group=N>dans la caserne Pasquier (du nom du Modèle:1er du Groupe mort à l'entraînement).</ref> en 1982, le GIGN est intégré en 1984 au sein d'une nouvelle formation appelée Groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN). Il y est rejoint d'abord par l'escadron parachutiste de Mont-de-Marsan, qui devient à cette occasion Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN), puis en 1986, par le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Modèle:Article détaillé En 2007, le GSIGN est dissous et remplacé par une nouvelle unité qui reprend le nom du GIGN, les anciens GIGN, EPIGN et GSPR fournissant les principales composantes de la nouvelle organisation.

En 2015, le GIGN est engagé simultanément pour la première fois avec le RAID, unité d'élite de la Police nationale, lors de la double prise d'otages du Modèle:Date- faisant suite aux attentats de janvier 2015 en France.

En 2021, les antennes du GIGN (en métropole et outre-mer) sont complètement intégrées (c'est-à-dire administrativement et opérationnellement) à l'organisation du groupe<ref name="Réty"/>,<ref> Elles étaient auparavant rattachées administrativement à des groupements de gendarmerie mobile en métropole et au Commandement de la gendarmerie outre-mer et elles ne passaient sous le contrôle opérationnel du commandement du GIGN que dans certaines situations de crise).</ref>.

Les principales opérations

Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:Pascal paoli.jpg
Intervention avec la collaboration du Commando Hubert sur le navire Pascal Paoli de la SNCM en 2005, détourné par des marins syndicalistes du STC.

Le GIGN a acquis une réputation nationale puis internationale au cours de centaines d'opérations dont, parmi les plus connues : les libérations d'otages à Loyada (Djibouti) en 1976, à Ouvéa<ref group=N>En collaboration avec les forces spéciales de la Marine et de la DGSE.</ref> (Nouvelle-Calédonie) en 1988 et à Marignane en 1994.

Le Modèle:Date-, le GIGN participe avec la Force d'intervention de la Police nationale (FIPN) à la traque des frères Chérif et Saïd Kouachi, recherchés comme principaux suspects dans la fusillade au siège de Charlie Hebdo qui a eu lieu la veille. Le Modèle:Date-, les suspects sont repérés puis abattus lors de l'intervention du GIGN dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Une action simultanée du RAID et de la BRI met fin à une autre prise d'otages, celle de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes à Paris, marquant la première intervention coordonnée des unités de la Police et de la Gendarmerie. Lors de ces opérations, le GIGN est « menant » et le RAID « concourant » à Dammartin, tandis que les rôles des deux unités sont inversés à la Porte de Vincennes<ref name="ESSOR"/>. Modèle:Article détaillé

Le bilan: résultats et pertes

En 1994, peu après la prise d'otages du vol Air France 8969 le GIGN fête ses vingt ans. Il avait alors mené plus de 650 missions, libéré plus de 500 otages et arrêté plusieurs centaines de criminels. Pendant cette période, 5 hommes du GIGN sont morts à l'entraînement et 19 ont été blessés en opération (dont 9 lors de l'assaut de Marignane). En 2004, le bilan à l'occasion des trente ans du groupe était de plus de Modèle:Nombre, de plus de Modèle:Nombre arrêtées, et Modèle:Nombre libérés.

En 2014, le GIGN fête ses Modèle:Nombre et a alors mené Modèle:Nombre, interpellé Modèle:Nombre, libéré Modèle:Nombre et maîtrisé Modèle:Nombre.

Depuis la création de l'unité, quatorze gendarmes du GIGN ont perdu la vie : quatre en opération et dix en entraînement. Comme pour l'ensemble des unités d'intervention, la majorité des pertes en opération ont été subies lors d'interventions contre des forcenés (3 sur 4 pour le GIGN, 2 sur 3 pour le RAID) <ref>Le GIGN rend hommage au Major MORTIER</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>« Mémorial », sur le site gign.org (consulté le 9 juillet 2015)</ref>. Deux des pertes en opération ont été subies par des gendarmes appartenant respectivement aux antennes d'Orange <ref>Blog le mamouth http://lemamouth.blogspot.fr/2016/05/le-gign-dorange-perd-un-des-siens.html</ref>et de Cayenne<ref>L'Essor de la Gendarmerie Un adjudant de l'AGIGN de Cayenne tué dans une opération anti orpaillage en Guyane https://lessor.org/operationnel/un-adjudant-de-lagign-de-cayenne-tue-dans-une-operation consulté le 31 mars 2023</ref>,<ref group=N> Lors du décès de l'équipier d'Orange, les antennes ne faisaient pas officiellement partie du groupe, ce qui explique que certaines publications ne l'incluent pas dans le décompte total</ref>.

Missions

Fichier:GIGN60 Domenjod 170322.jpg
Colonne d'assaut - mars 2022
Fichier:GIGN65 Domenjod 160622.jpg
Progression d'une équipe débarquée d'un Sherpa

Les missions principales du GIGN sont <ref name="arrêté 26/07/2021"/> :

  • l’intervention ;
  • l’observation-recherche;
  • la sécurité-protection ;
  • le développement de savoir-faire et la formation dans ces trois domaines.

Intervention

Dans le domaine du contre-terrorisme

Le GIGN intervient en premier lieu sur les missions suivantes :

Pour les actes de terrorisme n'entrant pas dans ces catégories (prise d'otages, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit : le milieu rural et les aéroports sont les domaines d'intervention du GIGN, le milieu urbain et les gares sont ceux du RAID.

Après les attentats de janvier 2015, une concertation a eu lieu avec les responsables militaires du commandement des opérations spéciales (COS) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) pour déterminer quelle unité avait la primauté d'action dans un acte terroriste, touchant des intérêts ou des ressortissants français, en dehors du territoire national. Il en ressort que, dans ce scénario, le GIGN est chargé de l'intervention et les forces spéciales de l'appui<ref>https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/gign-depeche-en-urgence-mali-actualise-91056. Néanmoins, dans le cas de l'attentat du Radisson Blu de Bamako en novembre 2015, les forces locales (comprenant notamment des forces spéciales françaises, ont résolu la crise avant l'arrivée du GIGN.</ref>.

Autres interventions

Ce sont les autres prises d'otages (par exemple liées au banditisme), les neutralisations de forcenés ainsi que les arrestations de personnes dangereuses et armées, comme par exemple lors d'interception de convois d'acheminement rapide de drogue (Go fast).

Observation et recherche

Recherche opérationnelle du renseignement dans les affaires les plus sensibles en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Sécurité et protection

Cette mission consiste à assurer :

Fichier:GIGN36 Domenjod 270918.jpg
Lors d'une embuscade, un groupe de gendarmes de la FSP assure la couverture et prépare l'évacuation de l'autorité (VIP).

Sur le territoire national, les sections de sécurité-protection (SSP), assurent quotidiennement la protection de hautes personnalités françaises ou étrangères. Elles assurent également ce type de mission à l'étranger, au profit des diplomates en poste dans des zones à risques comme l’Afghanistan ou l’Irak.

Parallèlement aux missions de protection, les SSP procèdent à la mise en sécurité de sites. Que ce soit au profit de l'autorité protégée ou lors d’événements majeurs, cette force déploie des tireurs de précision, le groupe de recherche d'engins piégés (GREP), ou encore les spécialistes en investigations subaquatiques.

Enfin, dans un contexte interministériel, la FSP est régulièrement sollicitée pour réaliser des audits de sécurité au profit des représentations françaises à l'étranger ou de sites sensibles partout en France. Ayant une expérience reconnue dans ce domaine, les missions évaluent les enjeux sécuritaires et apportent une expertise et des réponses adaptées, en vue d'accroître le niveau de sûreté des installations visitées.

En marge des missions évoquées ci-dessus, les militaires de cette force participent de façon régulière à la formation des unités étrangères.

Formation

Fichier:GIGN53 Domenjod 011021.jpg
Nacelle "ESCAPE" pour l'évacuation de personnel par hélicoptère - octobre 2021

Cette mission, assurée au sein du Centre national de formation à l'intervention spécialisée consiste d'abord à assurer la formation et le ré-entraînement (ou « recyclage ») des personnels du GIGN et de plusieurs centaines de personnels de la Gendarmerie appartenant aux unités sur lesquelles le GIGN exerce un contrôle opérationnel comme par exemple les PSPG (pelotons spécialisés de protection de la Gendarmerie qui assurent la protection des centrales nucléaires). Sont également formés les « techniciens d'escorte d'autorité de sécurisation de sites » (TEASS) qui sont des gendarmes mobiles renforçant la protection des ambassades et du personnel du corps diplomatique dans des contextes dégradés<ref>Numéro 372 « spécial GIGN » du magazine Gend'info (décembre 2014) - Modèle:P..</ref>.

C'est également le GIGN qui assure la sélection, la formation, le suivi et le « recyclage » des négociateurs régionaux de la gendarmerie départementale ainsi bien entendu que ceux de sa propre cellule nationale de négociation (CNN).

Enfin le centre forme et entraîne les membres d'unités étrangères.

Pour permettre de mener à bien l'ensemble de ces missions, les entraînements du GIGN sont très poussés. Il y a ainsi eu plus de décès lors de ces entraînements que lors des missions elles-mêmes. Les démonstrations faites par le Groupe reflètent les entraînements. Alors qu'il assistait à l'une d'elles en tant que ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe a été très légèrement blessé par l'explosion d'une grenade qui n'a pas pu être neutralisée à temps<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Capacités opérationnelles

L'unité développe et met en œuvre les capacités opérationnelles suivantes <ref name="arrêté 26/07/2021"/> :

  • évaluation des risques et des crises
  • conduite de négociations dans un cadre criminel ou terroriste
  • gestion et règlement de situations ou de crises conflictuelles et atypiques
  • assistance et appui aux investigations liées à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme
  • contribution directe ou indirecte à la lutte anti-terroriste et au contre terrorisme sur le territoire national comme à l'étranger

Organisation

Le GIGN est basé dans le quartier de Satory à Versailles, son centre d'instruction et d'entraînement se situe au camp de Frileuse à Beynes. Les quatorze antennes sont réparties sur le territoire métropolitain pour sept d'entre-elles et outre-mer pour les sept autres.

Le GIGN dépend directement du directeur général de la Gendarmerie nationale qui, en cas de crise majeure, traite directement avec les autorités gouvernementales<ref name="Source 2014">Interview du Colonel Bonneau, commandant du GIGN, dans le numéro 372 « spécial GIGN » du magazine Gend'info (décembre 2014).</ref>. Dans ses missions les plus courantes, le GIGN est en contact avec les commandants de groupement et les sections de recherche (SR) de la gendarmerie départementale.

Le groupe comporte deux états-majors, quatre forces et un détachement, un centre de formation, un bureau de ressources humaines et une division technique <ref name="arrêté 26/07/2021"/> :

  • l’état-major opérationnel (EMOPS) ;
  • l’état-major de soutien finances ;
  • le bureau ressources humaines ;
  • la Force Intervention (FI).
  • la Force Observation Recherche (FOR).
  • la Force Sécurité et Protection (FSP).
  • la Force Antennes
  • la Division technique
  • le Centre national de formation à l'intervention spécialisée, qui reprend et amplifie les missions de l'ancienne Force Formation (FF) et qui s'occupe aussi bien des formations internes au sein de la gendarmerie qu'externes dans d'autres pays.
  • le détachement gendarmerie du groupe de sécurité de la présidence de la République qui est la composante Gendarmerie du Groupe de sécurité de la présidence de la République<ref group=N>Rattachement administratif. Le GSPR, composé essentiellement de gendarmes lors de sa création, est devenue une unité mixte Police-Gendarmerie en 1996, puis une unité entièrement composée de policiers en 2007. Depuis 2012, le GSPR est de nouveau une unité mixte.</ref>.

L'effectif total est d'environ Modèle:Nombre dont 400 au GIGN « central » en 2021 <ref name="GIGN 3.0 l'Essor" />.

Le budget de fonctionnement courant de l'unité, pour l'année fiscale 2009, était de Modèle:Unité d'euros, auquel s'ajoutait un droit de tirage en frais de déplacement de Modèle:Unité d'euros sur le budget central de la Gendarmerie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ses effectifs et ses moyens sont répartis comme suit :

Force Intervention (FI)

La FI est l'unité d'assaut du GIGN. Elle est composée d'une centaine d'hommes et se divise en 4 sections : 2 sont à dominante chuteurs opérationnels et 2 à dominante plongeurs d'intervention. La FI dispose en outre d'une cellule d'évaluation et d'une cellule de préparation opérationnelle. Chaque semaine, 2 sections sont d'alerte : l'une est opérationnelle en 30 minutes, l'autre en 2 heures. Chaque nouvelle recrue du groupe doit y passer un minimum de 6 mois avant de rejoindre une autre force, s'il le souhaite.

Personnel médical

Lors de chaque mission de la Force Intervention, un infirmier et un médecin de la 1ere Antenne Médicale Spécialisée (unité du Service de Santé des Armées) accompagnent les sections. Ils sont là pour soigner les membres du GIGN et prendre en charge les blessés éventuels. En plus de leurs compétences médicales en médecine d'urgence, médecine de guerre, situation multivictiles, ils sont brevetés parachutistes et sont formés aux mêmes techniques de franchissement que les opérationnels (aerocordage, échelle spéléo de contre terrorisme maritime etc.)<ref name=20_anecdotes/>.


Force Observation Recherche (FOR)

Fichier:GIGN52 Domenjod 011021.jpg
Mise en place d'un équipier de la FOR par hélicoptère lors d'une démonstration - octobre 2021

La FOR est née à la suite de la réorganisation du GIGN en 2007. Elle est l'héritière du GOR (Groupes d'observations et de recherches), composante de l'ancien EPIGN et a pour mission la recherche du renseignement opérationnel dans le cadre du contre terrorisme ou de la lutte contre la criminalité organisée. Elle renforce ainsi les unités de recherches en leur apportant son expertise. La FOR est composée d'environ 40 personnels, divisés en 2 sections, elles-mêmes divisées en 2 groupes. Les missions peuvent durer quelques jours comme plusieurs mois.

Force Sécurité Protection (FSP)

La trentaine de personnels constituant la FSP sont chargés de la protection rapprochée des diplomates français et des ambassades dans les pays en crise.

Force Antennes

Cette force est constituée de quatorze antennes dont sept implantées en métropole à Toulouse, Orange, Dijon, Nantes, Reims, Tours et Caen et sept implantées outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Mayotte.

Détachement Gendarmerie du GSPR

Modèle:Article détaillé

La Division technique

Forte d'environ 30 personnels, elle a pour but de trouver des solutions techniques aux besoins des autres forces. Elle est constituée de plusieurs cellules aux missions spécifiques : effraction, moyens spéciaux, dépiégeage d'assaut, NRBC, etc.

Créée pour répondre aux besoins très spécifiques du GIGN, la division (anciennement Force d'appui opérationnel) regroupe l'ensemble des moyens spéciaux de l'unité (moyens optiques, acoustiques, explosifs, cynophiles, etc.), ainsi que les capacités et métiers opérationnels rares et particulièrement spécialisés<ref name="gignFAO">« Force Appui Opérationnel », sur le site de la Gendarmerie nationale : http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/</ref>.

Les capacités de Division se déclinent en huit sections ou cellules<ref name="gignFAO"/> :

Cellule technique d'adaptation opérationnelle

La cellule « technique d'adaptation opérationnelle » intervient en soutien des forces, en modifiant ou copiant tout objet courant, en vue d'un emploi en opérations<ref name="gignFAO"/>.

Cellule dépiégeage d'assaut

La cellule « dépiégeage d'assaut » est composée de spécialistes EOD (Neutralisation, Enlèvement, Destruction, d'Explosif), en mesure d'appuyer les différentes forces du GIGN<ref name="gignFAO"/>. Cette cellule permet notamment d'intervenir sur les crises d'envergure sur le territoire national et en OPEX (OPérations EXtérieures), en prenant en compte la menace liée aux explosifs et différentes techniques de piégeage<ref name="gignFAO"/> :

  • analyse de renseignement ;
  • conseil au commandement ;
  • détection et traitement de pièges en phase d'assaut ;
  • veille RETEX (RETour d'EXpérience) et technique dans le domaine EOD.

Section moyens spéciaux

Modèle:Article détaillé

Au début du GIGN en 1974, les moyens techniques étaient très limités et rudimentaires. La raison d'être de cette cellule technique, appelée en 1997 « moyens spéciaux », est la recherche du renseignement lors de prises d’otages. Pour faire partie de cette cellule, il faut des qualités physiques, des compétences techniques et une grande la capacité d’adaptation.

Le groupe commence à chercher des matériels d'écoute et de vision nocturne et diurne pour satisfaire ses besoins opérationnels. Lorsque ces matériels n'existent pas sur le marché standard, le groupe les crée lui-même ou bien fait développer, en partenariat avec des entreprises compétentes et discrètes, les futurs outils.

En 1998, la cellule des moyens spéciaux (CMS) est opérationnelle à 100 %. Transformée en section lors de la réorganisation de 2007, elle est mise à contribution sur chaque opération.

Elle est placée sous le même régime d'alerte que le détachement d'intervention d'urgence. Cette section participe de manière déterminante à l'acquisition du renseignement sur une zone de crise ou sur toute cible mobile, ainsi qu'à la mise en sécurité de sites<ref name="gignFAO"/>.

Spectre d'activité de la SMS : vidéo, audio, suivi de mobile, robotique terrestre et aérienne, détection, appui électronique.

Cellule effraction

Fichier:E300P - BLACKline.JPG
Un écarteur.

Cette cellule a pour charge la création de brèches, notamment avec l'utilisation d'explosifs<ref name="gignFAO"/>. Elle a été créée en 2001 grâce au commandant de l'époque, Éric Gérard. Tous les hommes de cette cellule ont été entraînés par la formation Nedex. Cette cellule utilise deux sortes d'effraction :

  • l'effraction dite « froide », pour laquelle sont utilisés des écarteurs (quasiment identiques à ceux utilisés par les pompiers pour la désincarcération) et des pinces coupantes qui tordent et découpent les matériaux les plus résistants.
  • l'effraction dite « chaude » pour laquelle sont utilisés des explosifs. Elle est plus délicate à utiliser, car il faut utiliser le bon dosage d'explosif pour ne pas blesser les otages.

Cellule ouverture fine

La cellule « ouverture fine » est chargée de l'intrusion discrète, sans utilisation d'explosifs ou de dispositifs classiques d'effraction<ref name="gignFAO"/>.

Cellule nationale de négociation

Modèle:Article détaillé

Les négociateurs sont très importants car ils résolvent plus des trois quarts<ref name=20_anecdotes/> des situations pour lesquelles le GIGN est appelé à intervenir<ref>Fin de la prise d’otage à la prison de Fleury-Mérogis (France Info 8 septembre 2011)</ref>,<ref>Le Minihic-sur-Rance : le forcené s’est rendu sans tirer un coup de feu (Ouest-France 23 septembre 2011)</ref>. La négociation se fait toujours à deux, et le binôme de négociation reste le même tout le temps de la mission, afin de faciliter les opérations<ref name=20_anecdotes/>.

Si la négociation échoue, il y a, en présence d'un officier de police judiciaire, un assaut délibéré qui tente de maîtriser à mains nues le(s) forcené(s) ; si le forcené tente de tuer une personne (otage ou gendarme), il est décidé un tir de neutralisation à l’épaule ou un tir à tuer dans les cas extrêmes<ref>GIGN : Mission type contre un forcené, dossier du GIGN</ref>.

Le recrutement des négociateurs se fait en interne dans le groupe après une série de tests établis par les négociateurs expérimentés.

Cellule cynophile

Fichier:GIGN61 Domenjod 170322.jpg
Chien d'attaque du GIGN avec son maître - mars 2022
Fichier:GIGN28 Domenjod 140618.jpg
Chien d'attaque lors d'une démonstration - juin 2018

Modèle:Article détaillé

Cette cellule est bien présente dans l'organisation du GIGN. En effet, elle est un plus pour les hommes de la cellule d'intervention, les chiens courant plus vite que les hommes équipés, pour neutraliser un individu. Elle est composée de deux maîtres-chiens et d'un homme d'attaque. Les maîtres-chiens sont des éléments à part entière des groupes d'intervention ; ils ont passé le même concours pour rentrer au GIGN et donc, ont la même condition physique et psychologique que les membres des groupes d'interventions. De son côté, l'homme d'attaque assure toute la logistique inhérente à la possession de chiens.

Les chiens du GIGN sont exclusivement des bergers belges malinois, qui est la race la plus utilisée par la Gendarmerie. Lorsqu'un chien réussit une neutralisation, on dit qu'il a un « mordant » de plus à son actif. Le premier chien du GIGN s’appelait Krex<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La section d' « appui cynophile » est, quant à elle, spécialisée dans la recherche d'engins piégés (détection de matière active et mise en sécurité). Cette section est placée sous le même régime d'alerte que le détachement d'intervention d'urgence<ref name="gignFAO"/>.

Cellule NRBC

Fichier:Exerciceb.jpg
Exercice NRBC sur le BPC Mistral (2007).

Modèle:Article détaillé

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le GIGN s'est doté de matériels de protection contre les attaques arme nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC). Mais ce matériel est lourd, encombrant, bruyant, limite le champ de vision et bloque l'autonomie à cause des réserves d'air. Ce type d'opération est intégré dans les missions du GIGN depuis 2002.

Cette cellule est issue de la réforme de l'unité de 2007. Elle offre au GIGN une réelle capacité d'anticipation et de réaction dans un domaine sensible<ref name="gignFAO"/>. En étroite coordination avec le dispositif NRBC de la Gendarmerie nationale, cette cellule offre au GIGN des possibilités de traiter une crise en atmosphère viciée et d'intervenir en sécurité dans l'enceinte des centres nucléaires de production d'électricité<ref name="gignFAO"/>.

Centre national de formation à l'intervention spécialisée

Le centre travaille aussi bien en interne, qu'au niveau national ou à l'international. Il forme des militaires, des policiers ou des civils.

En interne, il est chargé de la formation des militaires affectés en antennes GIGN, en PSPG et dans les unités d'intervention outre-mer. Il forme également les gendarmes mobiles affectés dans les ambassades situées dans des pays en crise et amenés à travailler au côté de militaires de la FSP (cf. ci-dessus), ainsi que les gardes républicains affectés dans les Palais Nationaux comme l’Élysée ou Matignon.

Il organise des stages au profit de cadres de grandes entreprises françaises qui doivent s'expatrier dans des pays à risque.

Une reconnaissance internationale

Interventions et résultats

Fichier:Démonstration hélitreuillage GIGN1.JPG
Démonstration d'hélitreuillage du GIGN lors des journées de sécurité intérieures 2009 sur l'esplanade des Invalides à Paris.

Le GIGN est reconnu comme l'une des unités d'intervention les plus efficaces au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ses nombreux succès (près de 600 otages libérés, plus de Modèle:Nombre capturés ou abattus) au cours des diverses opérations qu'il a été amené à monter en font depuis plusieurs années une référence internationale en matière de sécurité des personnes civiles. Le GIGN s'est surtout fait connaître en décembre 1994 lors de la prise d'otage d'un avion d'Air France par le GIA.

Modèle:Article détaillé

Le GIGN est intervenu à l'étranger : Afghanistan, Djibouti, San Salvador, Arabie saoudite, pays basque espagnol, Niger, Union des Comores, Mali (Opération Serval), Centrafrique (Opération Sangaris).

Relations avec les autres groupes d'intervention

Modèle:Article détaillé

Le groupe entretient des relations particulières avec les autres groupes d'intervention grâce à leurs techniques modernes et leur expérience ; cela peut se faire sous forme d'échanges tactiques et techniques ou autre.

Dès 1974, le colonel Modèle:Lien, commandant du GSG 9 (groupe anti-terroriste allemand) désire que plusieurs de ses hommes suivent un stage au GIGN pour apprendre les techniques particulières d'intervention. Le Modèle:Date-, le GSG 9 résoudra avec brio le détournement d'un avion à Mogadiscio (capitale de la Somalie).

En 1981, le GIGN travaille avec la Delta Force et forme quelques-uns de ses membres.

Le GIGN a aussi participé à la formation du groupe d'intervention autrichien GEK Cobra, ainsi que l'unité belge ESI (Escadron spécial d'intervention).

Les attentats qui ont visé l’Europe et l’Amérique du Nord depuis une quarantaine d'années ont aidé à créer des liens entre les unités d'interventions européennes et américaines. Pour l'anecdote, la conseillère spéciale du président américain George W. Bush, Condolezza Rice, ne voulait que le GIGN comme interlocuteur pour lutter contre le terrorisme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

De plus, le GIGN est membre du Réseau Atlas qui est un réseau qui regroupe les unités d'intervention de l'Union européenne, cela permet des retours d'expériences entre ces unités pour une meilleure efficacité. Le GIGN a le leadership en ce qui concerne le contre-terrorisme aérien.

En vue de l'internationalisation du GIGN, celui-ci a été doté depuis le Modèle:Date- d'une cellule « relations internationales »<ref>« International », sur le site de la Gendarmerie nationale, www.gendarmerie.interieur.gouv.fr (consulté le 9 juillet 2015).</ref>.

Recrutement et formation

Fichier:GIGN21 Domenjod 140618.jpg
L'arme de tradition du GIGN : le révolver Manurhin MR 73 est remise à la fin de la formation.
Fichier:GIGN62 Domenjod 170322.jpg
Gendarme de la Force Intervention

Le recrutement au GIGN se fait sur la base du volontariat. Les candidats doivent être extrêmement motivés et entraînés en amont pour espérer intégrer l'unité<ref name=20_anecdotes/>. Pour pouvoir passer les tests de sélection, il y a des minima requis : être gendarme de carrière, avoir une aptitude pour le parachutisme et avoir moins de 34 ans<ref>« Gendarmes (officiers / sous-officiers) », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le 4 avril 2017).</ref>. Les gendarmes du GIGN doivent impérativement être dotés d'une excellente condition physique, d'une vision et d'une ouïe d'exception et doivent faire preuve de sang-froid et de maturité<ref name=20_anecdotes/>.

Plusieurs tests de sélection sont organisés chaque année, en fonction des besoins. Chaque test dure une semaine et seuls les meilleurs sont retenus, de l'ordre de 5 à 10 %, et peuvent poursuivre l'entraînement en vue de l'obtention du brevet du GIGN<ref name=recrutement/>. Les candidats qui réussissent effectuent ensuite un stage probatoire de 8 semaines, généralement à l'automne. Leur formation est reprise à zéro ; ils seront formés physiquement (course à pied, sports de combat, combat d’infanterie classique, escalade, etc.), et apprendront à se servir d'une arme de poing et d'épaule<ref name=recrutement/>. À l'issue du stage, les candidats retenus effectuent une formation de 10 mois, commune à toutes les forces du GIGN. Ils y apprendront les techniques d'action de l'unité : neutralisation d'individu, mutinerie en prison, lutte antiterroriste, filature, etc<ref name=recrutement/>. Ils intègrent ensuite la force à laquelle ils sont affectés et complètent leur formation.

À l'issue de cette formation spécifique, et avant la remise du brevet, chaque futur membre de l'unité effectue un « tir de confiance » au revolver sur un plateau d'argile porté par l'un de ses camarades sur son gilet pare-balles<ref group=N>Un disque en argile d'une dizaine de cm. Le tireur est à environ une quinzaine de mètres de son camarade. On le voit dans le documentaire « GIGN "je ne suis pas un héros", prise d'otages marignane » (voir section « Documentaires »).</ref>, pour démontrer l'absolue confiance qui règne entre les membres du groupe<ref name=20_anecdotes>« Le GIGN en 20 anecdotes », L'Express.fr, 2 mars 2014 (consulté le 21 juin 2016).</ref>.

Les gendarmes nouvellement arrivés sont tous formés à l'intervention, puis ont la possibilité d'être formés à la protection ou à la recherche/observation (anciennes missions du GSPR et de l'EPIGN). Ils sont notamment formés aux sports de combat (Jiu-jitsu brésilien, Mixed Martial Arts - MMAModèle:Etc)<ref name=20_anecdotes/>. Par ailleurs, les parachutistes du GIGN effectuent environ Modèle:Unité par an en ouverture automatique ainsi que Modèle:Unité par an en chute libre<ref name=20_anecdotes/>.

Pour les candidats aux postes en antennes du GIGN (AGIGN), la sélection initiale dure une semaine. Elle est suivie d'un stage de formation d'une durée de huit semaines <ref name="GIGN 3.0"> GIGN 3.0 Gend'Info (Magazine officiel de la Gendarmerie Nationale), numéro 417 1er trimestre 2022 p 36</ref>.

Épreuves physiques

Les épreuves données ici le sont à titre indicatif et sont non exhaustives<ref name=recrutement>« GIGN recrutement », 27 mai 2006 (consulté le 4 avril 2017).</ref> :

  • Résistance :
    • Un maximum de pompes, de tractions et d'abdominaux en 2 minutes ;
    • Bras : Grimper à la corde sur Modèle:Unité uniquement avec les bras.
    • Test de claustrophobie, de vertige (saut d'un viaduc, escalade), test d’agressivité et de résistance (interrogatoire musclé, gaz lacrymogène).
  • Natation :
  • Endurance :

Épreuves de tir

Les femmes et le GIGN

Modèle:Article général Les femmes peuvent intégrer le GIGN, seule la Force Intervention n'en a jamais accueilli<ref name=20_anecdotes/> pour des questions de force physique (l'équipement de protection et les armes pèsent plus de Modèle:Unité)<ref group=N>Le bouclier des gendarmes du GIGN pèse Modèle:Unité, le casque avec sa visière pare-balles pèse Modèle:Unité et le gilet pare-balles pèse Modèle:Unité, soit un total d'environ Modèle:Unité. Source : article de L'Express, « Le GIGN en 20 anecdotes »</ref>.

En 2009, la force d'observation-recherche comptait quatre femmes<ref>Le mammouth : « GIGN : quatre femmes », 26 juin 2009 (consulté le 4 avril 2017).</ref>. Les épreuves de sélection féminines ne sont pas les mêmes<ref>Les femmes du Raid, du GIGN ou de la BRI : ces exceptions dans les unités d'élite</ref>.Modèle:-

Armement

Modèle:Citation bloc

Fichier:GIGN45 Domenjod 011021.jpg
Gendarmes du GIGN avec fusils d'assaut CZ et HK-416, octobre 2021
Fichier:GIGN67 Domenjod 160622.jpg
Tireur d'élite du GIGN avec fusil Accuracy AW L118 A1 rifle - 2022

Malgré ce but du GIGN d'éviter au maximum l'emploi des armes, le Groupe possède un armement répondant à des besoins précis. Par exemple, les fusils d'assaut comme le HK G-3 TGS seront employés contre des terroristes et non pas contre des forcenés.

L'armement « de base » lors d'une mission se composait d'une arme de poing pour chaque homme, plus un MP-5 ou un fusil calibre 12 pour l'appui. Depuis le milieu des années 2010, l'augmentation du risque d'affronter des terroristes protégés a amené à une augmentation de la puissance de feu, d'abord du 9 mm vers le 5,56 puis vers le 7,62<ref name="shephardmedia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « SOFINS: French GIGN gets new rifle », Erwan de Cherisey, Shephardmedia.com, 30 mars 2017.</ref>.

Chaque élément de Groupe possède plusieurs armes de poing et au moins deux armes d'épaule. Au total, on dénombre, rien que pour le GIGN "central" (Satory) quelque Modèle:Nombre et Modèle:Unité. Les armes (du fusil de précision à l'arme de poing) sont testées au banc d'essai Modèle:Nobr de la marque française L2S.

Un grand nombre des armes ont été modifiées sur commande pour le GIGN. Il ne faut pas oublier les accessoires génériquement nommés « aides à la visée » : collimateurs (systèmes de visée non grossissants, souvent luminescents), lunettes grossissantes, lasers de visée, lampes torches, équipements de visée nocturne, etc. Les modifications et les aides à la visée présentes sur les armes sont détaillées en même temps que les armes elles-mêmes.

Les armes sont présentées de la plus fréquemment employée à la moins employée. Exceptions : les armes de précision (ordre en fonction des calibres).

Tous les membres opérationnels du GIGN sont en mesure de neutraliser une cible jusqu'à Modèle:Unité. La trentaine de tireurs de longue distance est capable d'effectuer un tir précis jusqu'à Modèle:Unité<ref name=20_anecdotes/>. Pour prévenir les blessures mortelles, les militaires du GIGN s'entraînent à viser leurs cibles à l'épaule<ref name=20_anecdotes/>.


Armes de poing

Modèle:Article détaillé

Fichier:GLOCK 171926F.jpg
Pistolets Glock 17, 19 et 26
  • Manurhin MR 73 en .357 Magnum avec diverses longueurs de canons (4 pouces, 5 pouces ¼, voire 8 pouces et 10 pouces pour le tir de précision). Ce révolver a été très utilisé aux débuts de l'unité. De nos jours, la plupart des hommes utilisent comme arme secondaire un PA (pistolet semi-automatique).
  • Glock 19 et Glock 17 en calibre 9 mm Parabellum. Les armes de poing visiblement les plus utilisées (et dans une moindre mesure le Glock 26), y compris par les plongeurs du Groupe en raison de leur haute résistance à l'eau. Version modifiée en l'absence de loquet de sécurité.
  • S&W 686 GFS « Stainless » en .357 magnum en diverses longueurs de canons de 4 à 10 pouces, préféré au MR-73 par quelques éléments, mais le remplaçant systématiquement pour les plongeurs d'intervention (le Manurhin ne semble pas aussi résistant à l'eau). Les plongeurs utilisent aussi le Glock 19 et le Five-seveN, mais sans les lampes tactiques.
  • Sig-Sauer P228 (et son « grand frère » P226) en Modèle:Unité Para., avec des chargeurs à grande capacité de 20 cartouches en plus des normaux de 15 cartouches. L'adoption du P226 par le GIGN plaide pour sa qualité, alors même qu'il fut écarté par les forces de l'ordre françaises au profit du Beretta 92 dans les années 1980…

Pistolets-mitrailleurs

Modèle:Article détaillé

Fichier:GIGN63 Domenjod 170322.jpg
Pistolet mitrailleur MP5 du GIGN
  • HK MP5 en versions A5 (sélecteur 3-Round Burst), SD3 et K-PDW (tous deux avec sélecteurs SEF), équipés d'aides à la visée sur le dessus de l'arme : collimateur Aimpoint CompM2 ou EOTech 550 AA, lunette de visée Trijicon ACOG 3,5 x 35 ou encore type « mini-lunette » à montage latéral, souvent vue chez d'autres forces spéciales françaises (commandos parachutistes de l'air 10 et 30, parachutistes de l'Armée de terre). En version navalisée il a remplacé l'Uzi chez les plongeurs. Depuis la première moitié des années 1990, les MP-5A5 sont équipés d'un garde-main permettant le montage d'une aide à la visée. Par ailleurs il faut noter l'utilisation depuis le début des années 2000 sur les MP-5A5 et MP 5K PDW de montages SureFire « cocking tube mount » sur l'extrémité du tube de levier d'armement permettant de fixer deux accessoires; ces accessoires sont des lasers jour/nuit SureFire L72 de couleur rouge et L75 infrarouges (point visible à l'intensificateur de lumière) et des lampes torches Nitrolon P. Le MP-5SD6 peut recevoir une lampe fixée sous le canon silencieux à l'aide d'anneaux.
Le « PM HK » (comme il est couramment nommé au sein du Groupe) est toujours très utilisé malgré l'arrivée du FN P90 aux caractéristiques balistiques intéressantes.
  • FN P90 Tactical avec laser intégré dans la poignée. Il renforce et se substitue en partie aux MP-5 et pourrait même les remplacer chez les plongeurs. Le P90 offre une grande capacité de 50 cartouches et tire la très performante munition [[5,7 × 28 mm|FN Modèle:Dunité]] dont la puissance de pénétration permet de neutraliser des adversaires abrités ou équipés de gilets pare-balles. Il est l'arme standard des chefs de sections opérationnelles et de groupes tactiques. Les trois rails Picatinny permettent d'y fixer un grand nombre d'accessoires, généralement un collimateur Aimpoint CompM2 sur le rail supérieur (le EOTech n'est jamais vu monté), un laser SureFire sur le côté droit et une lampe à forte intensité du côté gauche. Éventuellement, un silencieux Gemtech SP90 et un sac récupérateur de douilles peuvent être ajoutés.

Fusils à canon lisse

Modèle:Article détaillé

  • Remington 870 en calibre 12 Magnum, le plus souvent avec une crosse se pliant latéralement et un magasin plus long que le canon ; il est aussi doté d'un rail Picatinny en position supérieure sur la culasse accueillant souvent un collimateur (Aimpoint CompM2, Aimpoint 3000 ou EOTech 550 AA), et une lampe ou un laser (voire les deux simultanément) sont souvent fixés sur la pompe.
  • Benelli M3 Super 90 en calibre 12 Magnum, rarement vu, contrairement au Remington.
  • Franchi SPAS 12 Special Purpose Automatic Shotgun, également en calibre 12. Fusil à pompe possédant, comme le Benelli M3 Super 90 ci-dessus, un sélecteur de tir (permettant de choisir entre un réarmement manuel « à pompe » ou semi-automatique par emprunt de gaz). Son aspect dissuasif et impressionnant en fait une arme appréciée des forces d'intervention.

Fusils d'assaut

Modèle:Article détaillé

Fichier:GIGN22 Domenjod 140618.jpg
Fusil d'assaut CZ BREN 2 du GIGN.

Le GIGN, comme la plupart des groupes d'intervention de la Gendarmerie nationale, n'utilise des fusils d'assaut qu'en milieu extérieur, le recul de l'arme et sa cadence de tir étant bien moins pratique en milieu intérieur. Toutefois des exceptions peuvent être remarquées, lors de escortes de prisonniers dangereux ou certaines interventions en milieu carcéral.

  • HK G3 TGS, le seul fusil d'assaut en 7,62 × 51 mm OTAN couramment utilisé par le GIGN. Il est principalement utilisé en milieu naturel (par exemple reconnaissances en « missions kaki ») et par des équipes spécialement formées au tir depuis des hélicoptères, ce qui a fait surnommer ces équipes « équipes G-3 ». Le G-3 TGS est un excellente arme d'appui « lourd » par rapport aux autres fusils d'assaut du GIGN en Modèle:Unité en raison de son calibre Modèle:Dunité OTAN, de sa précision remarquable jusqu'à Modèle:Unité et de son lance-grenades HK 79 de Modèle:Unité (utilisé avec des grenades à fragmentation, perforantes ou à gaz). Sa taille, sa crosse fixe ainsi que son puissant calibre (risquant de traverser facilement des murs et de toucher des otages ou les gendarmes d'une autre équipe d'assaut) font qu'il n'est pas utilisé en terrain urbain. Les G-3 TGS du GIGN sont tous équipés d'un sélecteur de tir type numérique et d'une crosse de MSG-90. On peut distinguer une variante « diurne » et une « nocturne » du G-3 au GIGN : la variante « diurne » est équipée d'un lance-grenades HK 79, d'un collimateur diurne Aimpoint 3000 ou 5000 et d'un montage SureFire cocking tube mount 490 ou 491 pour une lampe et un laser. La variante « nocturne » est équipée d'un Aimpoint CompM2 (compatible avec intensificateurs de lumière Lucie), le HK 79 est enlevé et le garde-main est sans accessoire ou avec bipied, le montage SureFire est parfois absent, d'autres fois présent, la lampe ayant dans ce cas un filtre IR. Des photos montrent aussi des Aimpoint 7000S et un laser sous le garde-main en plus du bipied. Pour les « équipes G-3 », les G-3 sont utilisés en versions « diurne » et « nocturne » avec un récupérateur de douilles en métal pour éviter que les étuis éjectés ne puissent endommager l'appareil ou gêner l'équipage ou l'équipe de tireurs.
  • SIG-550 et 551 SWAT avec lunette Hensoldt 6 x 42 BL, SIG-552 Commando avec un collimateur Bushnell HOLOsight de première génération, les fusils d'assaut en Modèle:Unité les plus utilisés au GIGN par les plongeurs.
  • HK33EA2 avec une crosse pliante HK type A3, un sélecteur 3-Round Burst à quatre positions et une lunette diurne Hensold 6 x 42 BL et d'un bipied sous le canon pour l'utilisation comme fusil de sniping (embuscade). D'autres aides à la visée peuvent être montés sur un montage SureFire « cocking tube mount ». Rappelons que le HK33, dérivé du G-3 en calibre Modèle:Unité, en garde l'excellente précision même dans sa version standard (le G-3 et le HK33 ont tous deux connu des versions spécifiques de sniping comme le célèbre G-3SG1). On peut le différencier du G-3 par son chargeur courbe, l'absence systématique de lance-grenades et le sélecteur de tir à symboles.
  • GIAT FA-MAS F1. De type bullpup, il offre un rapport précision puissance sur taille très élevé. Le changement de configuration (droitier / gaucher) nécessite un démontage partiel et dure moins d'une minute. Peu utilisée, l'arme est trop lourde pour une utilisation tactique en bâtiment, néanmoins elle possède une très grande cadence et puissance de feu (capacité : 25 coups, calibre : 5,56 F1, portée efficace : Modèle:Unité, portée max : Modèle:Unité, système : culasse semi verrouillée).
  • HK G36C, fusil de calibre 5,56 OTAN, munis d'une crosse repliable tactique, complété d'une lunette de visée Red Dot et équipé en supplément d'un lance-grenades HK. Cette arme est particulièrement utilisée par la Force de Sécurité et de Protection du GIGN.
  • Le HK 416 calibre 5,56 × 45 mm Otan a été choisi le Modèle:Date- par la Direction générale de l'Armement (DGA) pour devenir la nouvelle arme longue standard en remplacement du FAMAS à partir de 2017 <ref name="décision d'achat du HK 416">« Le remplacement du FAMAS est bien en route »</ref>. Il a été adopté par le GIGN plusieurs années auparavant, en même temps que le HK417, à la faveur de l'engagement du groupe en Afghanistan.
  • Le CZ BREN 2 en calibre 7,62 × 39 mm M43, un fusil d'assaut utilisé par les Forces armées tchèques. Ce choix est issu des réflexions post-attentats de 2015 où les calibres usuels Modèle:Unité et 5.56 manquaient de puissance d’arrêt<ref name="shephardmedia" /> pour des terroristes équipés de gilets pare-balles.

Armes de précision

Modèle:Article détaillé

Fichier:GIGN41 Domenjod 310119.jpg
Revolver MR73 avec canon de 8 pouces et lunette Bushnell Phantom.
Fichier:GIGN64 Domenjod 160622.jpg
Fusil Accuracy AW L118 A1 calibre .308
  • Des modèles spéciaux de Manurhin MR 73 en 8 et 10 pouces, équipés de lunettes et des bipieds, sont utilisés pour des tirs de précision à courte portée. La lunette la plus courante est la Magnum Phantom grossissant 1,5 × produite par Modèle:Lien (parfois avec une protection caoutchouc autour de l'oculaire identique à celle de l'OB50), mais des optiques 4 × 32 équiperaient aussi d'autres de ces armes. Des S&W avec des longueurs de canons similaires seraient aussi utilisés avec lunettes et bipieds.
  • Le HK417 (7,62 × 51 mm Otan), grand frère du HK416. Arme utilisée avec des canons de différentes tailles.
  • Trois modèles de la marque Accuracy International :
    • le AW en .338 Lapua Magnum (Modèle:Dunité) ou (8,58 × Modèle:Unité)
    • le AWS avec un canon silencieux (combiné à des munitions .308 « Sub » subsoniques) et le seul des trois types à avoir une crosse pliante.
    • le AW SM en .338 Lapua Magnum (Modèle:Dunité) pour des tirs intermédiaires entre le 7,62 et le 12,7.
Plus de soixante AW remplacent depuis 1995 les vieux FR-F1, qui auront été en service une vingtaine d'années. Une cinquantaine d'AW Super Magnum en .338 Lapua Magnum est entré en service en 2003 pour combler le « trou » existant entre les munitions de Modèle:Unité et 12,7 × 99 mm OTAN. Le GIGN a signé un partenariat avec le constructeur Accuracy International pour lui faire partager les résultats des expérimentations de ces fusils dans toutes les conditions climatiques.
La lunette employée pour ces trois armes est la Modèle:Lien Mk.II 3-12 × 50 avec un réticule Mil-Dot (comme toutes les armes de précision actuellement utilisées par le GIGN) Modèle:Dunité pourvu d'un croisillon luminescent rouge à l'intensité modifiable.
Chacun des huit groupes tactiques du GIGN emporte en opération huit Accuracy équipés d'un intensificateur de lumière Simrad KN200 de Modèle:3e génération monté sur la lunette grossissante pour le tir nocturne, ce qui permet d'utiliser la même arme avec les mêmes optiques de jour comme de nuit. Du temps du FR-F1, il fallait choisir entre un exemplaire équipé d'une lunette diurne ou un autre avec un intensificateur OB50. Auparavant les Accuracy étaient équipés de lunettes Bausch & Lomb Tactical 62-1040 grossissement Modèle:Dunité (elles étaient encore en service lors d'un entraînement à Djibouti début 2001) et du bipied Parker-Hale LM6 placé à l'avant de la crosse. Celui-ci a été fixé à mi-longueur de la crosse et non à l'extrémité de celle-ci. L'Accuracy est aussi équipé de rails latéraux type Picatinny (encore que l'on n'ait pas vu d'accessoires montés dessus).
Le GIGN dispose d'équipements de camouflage spéciaux pour ces fusils (schémas Armée française type Centre-Europe et désertique, anglais DPM et moucheté allemand Bundeswehr). Le coût total de l'arme entière est d'environ Modèle:Unité.
  • Le PGM Hécate II à verrou en Modèle:Unité remplace les Barrett M82, Barrett M95 et McMillan depuis 1998. Cette arme est capable de neutraliser des véhicules peu ou pas blindés et de toucher des cibles abritées. Le Modèle:Unité est le seul calibre expérimenté par le Groupe capable de traverser les deux vitres blindées d'un sas de banque. Les modèles utilisés sont des Hécate II standard et des Hécate II polymère avec une lunette Scrome J10 10 × 40 à réticule Mil-Dot montée sur un montage STANAG OTAN.

Le groupe disposerait au total de plus de cent Accuracy de tous calibres, et tous ses hommes ont une qualification TE (équipes tireur d'élite) de base sur Accuracy .308 et .338, ce qui en fait le groupe d'intervention disposant du plus grand nombre de tireurs d'élite au monde. Les équipes TE sont habituellement composées de deux hommes, un tireur et un observateur qui utilise un télescope monoculaire Leica Televid Modèle:Unité (ou plus rarement l'Apo-Televid Modèle:Unité) avec divers grossissements disponibles jusqu'à 60 ×, une paire de jumelles Leica Vector IV (ou jumelles infrarouges Thomson Sophie la nuit). Les équipes TE disposent en plus d'un télémètre laser Leica Rangemaster LRF 1200 doté d'une optique Modèle:Nobr ayant une précision d'un mètre avec une portée de 15 à Modèle:Unité, d'une mini-station météo Skywatch Geos 9 (anémomètre-girouette, boussole, hygromètre, thermomètre, baromètre, altimètre et montre combinés dans un objet de quelques grammes), d'un sac à eau, d'une musette de tir et depuis 2003-2004 d'un carnet de tir spécifique au Groupe.

Armes sub-létales

Modèle:Article détaillé

La faible fiabilité des armes sublétales et leur dangerosité a longtemps limité leur adoption par le GIGN. La technique favorite était le tir à l'épaule au revolver ou au fusil de précision : une balle dans l'épaule du bras armé est une technique de neutralisation très efficace.

Moyens de transport

Moyens aéroportés

Le GIGN bénéficie depuis 2006<ref>hélicos du GIGN : la Terre et l'Air volent ensemble - Blog Secret-Défense Libération</ref> du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité mixte d'hélicoptères de l'Armée de terre et de l'Armée de l'air et de l'espace, mise à sa disposition par le [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|Modèle:4e d'hélicoptères des forces spéciales]] (Modèle:4e), qui est installé sur la [[Base aérienne 107 Villacoublay|base Modèle:Nobr de Villacoublay]].

Véhicule SWATEC

Fichier:GIGN40 Domenjod 270918.jpg
Mise en place de snipers par véhicule SWATEC/HARAS

À la suite de la prise d'otage de l'avion d'Air France à Marignane, les unités d'intervention ont compris que sans un matériel adéquat, la résolution de ce genre d'opération est plus difficile.

Le FBI demande alors à la société américaine SWATEC de fabriquer un système d'intervention surmonté d'un système hydraulique. Cette dernière met au point l'échelle d'assaut HARAS (Modèle:Lang) ou en français : « Système d'assaut et de secours à hauteur réglable ». Fabriqué par Chevrolet et SWATEC, il est destiné à faciliter les interventions contre des bâtiments ou des véhicules (bus, avion). Il est opérationnel depuis 1999 et le Groupe en possède au minimum quatre.

Le HARAS est maintenu en place grâce à des goupilles de fixation de sûreté à attache rapide. Grâce à cela, il peut être monté ou démonté en moins de dix minutes. Lorsqu'il est entièrement déployé, le HARAS autorise un assaut jusqu'au troisième étage d'un immeuble (à peu près Modèle:Unité).

Véhicule Sherpa

Fichier:GIGN29 Domenjod 140618.jpg
Véhicule d'assaut Sherpa Light lors d'une démonstration - juin 2018

Le SWATEC est complété par le véhicule d'assaut de type Arquus Sherpa Light à partir de 2014 (deux véhicules en dotation en 2018).

Le Sherpa est un camion 4×4 permanent doté de capacités largement supérieures aux SWATEC. Équipé d’une plateforme modulaire avec rampe hydraulique HARAS pouvant supporter Modèle:Unité ou Modèle:Nobr jusqu’à Modèle:Unité, ce camion blindé léger ([[Blindage (mécanique)|blindage de Modèle:Nobr]]) est fabriqué par Arquus (anciennement Renault Trucks Defense)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Caractéristiques principales<ref>Source : plaquette d'information GIGN sur le salon Eurosatory 2016.</ref> :

  • Équipage : 10 (2+8)
  • PTAC : 10,2 à 10,9 t
  • Dimensions : 6 x 2,43 m
  • Moteur : Renault MD5 (215-265 ch)
  • Protection : NRBC/Mines/IED/RPG

Véhicule Fortress Intervention

Fichier:GIGN-Centigon1 Domenjod 23 nov 2017.jpg
Véhicule blindé Fortress Intervention.

En 2017, la société Centigon livre au GIGN 14 véhicules tout-terrain blindés Fortress Intervention<ref name=lessor>« Quatorze nouveaux 4x4 Fortress Intervention pour le GIGN », lessor.org, 24 mai 2017.</ref>. Basés sur le modèle Toyota Land Cruiser 200 mais bénéficiant d'un blindage de niveau 2 (standard de l'OTAN), ils sont dotés d'une trappe de riposte sur le toit et d’un système « run flat » permettant de rouler avec un pneu crevé.

Ces véhicules blindés mais discrets permettent la mise en œuvre rapide d'équipes d'intervention dans les situations demandant une grande réactivité avec un excellent niveau de protection pour les personnels<ref name=lessor/>.

Ils équipent également les antennes métropolitaines du GIGN<ref name=lessor/>.

Distinctions

Le Modèle:Date-, le GIGN est décoré de la croix de la Valeur militaire par le ministre de la Défense Gérard Longuet à l'EOGN pour sa contribution aux trois principales opérations extérieures de 2011 : guerre d'Afghanistan (2001), guerre civile libyenne de 2011 et crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. C'est la première fois que la présence du GIGN en Afghanistan est reconnue officiellement<ref>« Les gendarmes, aussi », sur le site lemamouth.blogspot.com, 12 novembre 2011 (consulté le 9 juillet 2015).(</ref>.

Le Modèle:Date-<ref>« Seconde Croix de la Valeur militaire pour le drapeau du GIGN », sur le site de la Gendarmerie nationale, www.gendarmerie.interieur.gouv.fr, 31 juillet 2013 (consulté le 9 juillet 2015).</ref>, l'unité est de nouveau décorée de la croix de la Valeur militaire avec palme de bronze par Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, à Satory pour son engagement en Afghanistan dans l’opération Pamir<ref>Blog source</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cf texte intégral de la citation<ref group=N>Texte intégrale de la citation : Le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale – Versailles-Satory (Yvelines) « Unité engagée en Afghanistan depuis 2009 dans le cadre de l'opération « Pamir », a fait preuve de remarquables qualités militaires dans l'accomplissement de ses missions sensibles et périlleuses. Après avoir participé à de nombreuses opérations de bouclage et de fouille, s'est particulièrement distinguée, fin 2011 et en 2012, à la suite de l'annonce du désengagement progressif des armées françaises et de la transmission des missions opérationnelles aux forces de sécurité afghanes. A notamment contribué de manière décisive à la sécurité des militaires des forces française et étrangères déployées. Grâce à son expertise en matière de lutte anti-terroriste et de sécurité des forces, a directement permis de limiter les vulnérabilités du centre d'entraînement de la police nationale afghane du Wardak face à l'emploi de véhicules piégés par explosif par les rebelles. En outre, a complété le dispositif de protection du centre d'entraînement international, cible quotidienne de tirs de roquettes, sous la menace permanente d'une action insurrectionnelle de forte ampleur. Au cours de ses engagements en zone hostile, s'est également illustrée en recueillant et en exploitant un renseignement faisant état d'un projet d'attaque de l'insurrection, à l'aide d'engins explosifs improvisés de nouvelle conception, contre les militaires français déployés en Kapisa. A ainsi permis de déjouer l'action envisagée et d'éviter de nombreuses pertes parmi les éléments français de la coalition. Pour son action déterminante, mérite d'être citée en exemple. » Cette citation comporte l'attribution de la croix de la Valeur militaire avec palme de bronze. Source: https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/actus/remise-de-la-seconde-croix-de-la-valeur-militaire-au-gign#:~:text=Le%20Drapeau%20du%20GIGN%20a,le%20ministre%20de%20la%20D%C3%A9fense.&text=Les%20deux%20ministres%20ont%20soulign%C3%A9,les%20th%C3%A9%C3%A2tres%20d'op%C3%A9rations%20ext%C3%A9rieures.</ref>.

Le Modèle:Date-, l'unité se voit remettre par le Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN), le général d'armée Denis Favier, la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Valeur Militaire (CVM) ainsi que la médaille de la sécurité intérieure, échelon or<ref>http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/Actus/Le-drapeau-du-GIGN-recoit-la-fourragere-et-la-medaille-de-la-securite-interieure</ref>. La fourragère rappelle de façon permanente des actions d'éclat récompensées à plusieurs reprises à l'ordre de l'armée, en l'occurrence les deux attributions au GIGN de la CVM avec palme de bronze à la suite de ses engagements à l'étranger (Afghanistan, Libye et Côte d'Ivoire pour la première, Afghanistan de nouveau pour la seconde). La médaille de la sécurité intérieure récompense l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële le Modèle:Date- à la suite des attentats commis à Paris les jours précédents.

L'unité défile le 14 juillet 2015 lors de la fête nationale, avec le RAID et la BRI PP, en reconnaissance de leur engagement conjoint lors de cette crise<ref>« Défilé du 14-Juillet : le GIGN, le RAID et la BRI ont été mis à l'honneur », Le Monde.fr, 14 juillet 2015 (consulté le 19 juillet 2015).</ref>.

Le GIGN dans la culture populaire

Films

Documentaires

Micro-documentaires

Jeux vidéo

  • Operation Jupiter : ce jeu de 1988 créé par Infogrammes sur Amiga/Atari ST a obtenu une licence officielle pour pouvoir utiliser le logo du GIGN (logo présent sur la boîte du jeu). Il propose d'incarner différents membres du GIGN dont la mission est de résoudre une prise d'otage se déroulant dans une ambassade parisienne ;
  • GIGN Anti-Terror Force : ce jeu propose d'incarner un membre d'une unité d'élite dans diverses missions aux quatre coins du monde. Néanmoins, le jeu a été classé comme l'un des plus mauvais FPS par la critique, du fait de ses nombreux bugs rendant le jeu injouable. De plus, contrairement à ce que le titre du jeu laisse penser, à aucun moment on incarne un membre du GIGN ;
  • Call of Duty: Modern Warfare 3 : dans le mode solo, le joueur accomplit une mission avec la coopération du GIGN. Dans le mode multijoueur, dans la carte « Résistance (Paris) », le GIGN est l'une des deux équipes disponible dans cette carte (l'autre étant le Spetsnaz). Dans le mode Survie, la section Anti-émeute sont des membres du GIGN ;
  • Battlefield 3 : dans le mode solo, des agents russes contrôlés par le joueur échangent des tirs avec le GIGN et la Police nationale en sortant de la Bourse de Paris, tandis que dans le mode coopération c'est le contraire, lorsque le GIGN aide les joueurs à pénétrer dans l'édifice tenu par des terroristes ;
  • Counter-Strike, Counter-Strike: Condition Zero et Counter-Strike: Source : chaque joueur peut choisir son personnage, dont un est membre du GIGN ;
  • Counter-Strike: Global Offensive, Counter-Strike Nexon : Zombies : sur certaines cartes, l'équipe anti-terroriste est une unité du GIGN et certaines phrases de commandement sont dites en français ;
  • Tom Clancy's Rainbow Six: Siege : le GIGN est une unité d'intervention jouable dans le jeu avec Twitch et Montagne (Assaut), Doc et Rook (Défense), ainsi que Lion (Assaut) faisant partie de l’Unité Anti-Menace NRBC.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Ouvrages produits ou validés par la Gendarmerie

  • Modèle:Ouvrage
  • Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome II, Éditions SPE Barthelemy Paris 2005. Modèle:ISBN
  • Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome III, Éditions SPE Barthelemy Paris 2006. Modèle:ISBN
  • Collectif, Historique de la Gendarmerie (guide de recherche) sur le site du Service Historique de la Défense. Consultable en ligne.
  • Collectif, Histoire de la gendarmerie mobile d'Ile-de-France, 3 volumes, Éditions SPE-Barthelemy, Paris, 2007, Modèle:ISBN - tome II

Souvenirs d'anciens membres du GIGN

Autres ouvrages

Presse et revues

  • Jean-Pierre Veyrat, «A la croisée de la logique de l'honneur et de la logique du contrat», Revue de la gendarmerie nationale no 222, Modèle:Date-.
  • Raids no 255, «Le nouveau GIGN», Modèle:Date-.
  • Jean-Pierre Veyrat, «La négociation de crise criminelle», Revue de la gendarmerie nationale no 228, Modèle:Date-.
  • Police Pro no 20, «PI2G et GIGN en action», mars-Modèle:Date-.
  • Police Pro no 46, «40 ans pour le GIGN», septembre-Modèle:Date-.
  • Gend'info no 372, «spécial GIGN», Modèle:Date-.

Articles connexes

Modèle:Début de colonnes Modèle:Début de bloc solidaire

Modèle:Fin de bloc solidaire

Modèle:Début de bloc solidaire

Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Fin de colonnes

Liens externes

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