Hambers

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Modèle:Infobox Commune de France

Hambers est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie

Modèle:Encadré texte

Géographie physique

Géologie

Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur Hambers : Granite avec nombreuses veinules d'aplite. Schistes précambriens métamorphiques, sur la rive gauche de l'Aron, avec filon de microgranulite près du moulin du Teil et aux Aulnais. A la limite Nord-Ouest de la commune, un important filon de quartz, dirigé Nord-Ouest Sud-Est joue un rôle topographique dans la crête de la Bousselière et de la Foucherie. A la Losse, on exploite pour l'empierrement des routes un intéressant porphyroïde. Tout le coin Sud-Ouest de la commune est couvert par des sables et des grès éocènes particulièrement bien développés dans les landes de Chelé, où l'on trouve, associées à ces roches, des silex meulières.

Territoire

Deux massifs montagneux<ref>Avec sommets de 219, 266, 290 mètres, au Sud, sur la butte et les landes de Montaigu ; 197, 219, 248 mètres, au Nord, dans les bois du Teil.</ref> constituent le territoire. Entre les deux, le bourg occupe une large vallée transversale<ref>137 mètres.</ref> d'où s'échappent à l'Est, remontant vers le Nord, les sources de l'Aron, tandis que celles des Deux-Évailles s'alimentent à l'Ouest et s'en vont vers le Sud.

Modèle:Article détaillé

De Jublains, une voie romaine atteignait le territoire au Sud, dans la direction d'Étiveau. La carte de Jaillot indique une route du bourg à Évron par Mézangers.

La superficie, cadastrée en 1831 par M. Ramier, est de 2 593 hectares. Miroménil indique une Terre à seigle et menus grains ; 800 arpents de taillis et de landes ; 25 métairies et 50 bordages..

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Evron », sur la commune d'Évron, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Hambers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,9 %), terres arables (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (8 %), zones urbanisées (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes

Les attestations anciennes référencés par Alphonse-Victor Angot sont :

  • Hambers, 1199 (bulle d'Innocent III).
  • Parrochia de Hambers, 1210 (cartulaire de Champagne).
  • Hambez, 1312 (Bibliothèque nationale de France, fr. 8.736).
  • Saint-Pierre de Hambers, 1400 (Revue du Maine, t. Modèle:XIII, p. 88).
  • Clericus de Hamberto, 1418. (Archives de la Sarthe, fonds municipaux 836).
  • Parrochia de Hamberto, 1450 (cartulaire d'Évron).
  • Hambais, 1456 (Archives nationales, R/5. 383).
  • L'église Saint-Gervais de Hambère, 1534 (Lib. fundat., t. V, f. 183).
  • Ecclesia de Hambertis, … de Hamberts, 1551 (Insinuations ecclésiastiques).
  • Hambers (carte de Jaillot, carte cénomane, carte de Cassini).

Étymologie

Hambers à Alexain (Modèle:Unité) est attesté sous la forme Hambais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> sur la carte de Cassini entre autres, Hambers est peut-être d'une formation analogue.

Cependant Albert Dauzat, sans citer de forme ancienne, preuve qu'il n'en connaît pas, considère qu'il s'agit de l'anthroponyme germanique Haimbert pris absolument<ref>DENLF, p. 342a.</ref>. Ernest Nègre sans citer de forme ancienne se contente de l'explication d'Albert Dauzat<ref>[1]</ref>.

Dans cette perspective, l'élément Ham- serait une variante de Haim- et -bers serait une altération de -bert, mais Albert Dauzat et Ernest Nègre ne disposent d'aucune forme ancienne pour appuyer cette hypothèse. On remarque en effet que dans les formes anciennes, le -t final n'apparaît pas avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, auparavant il s'agit d'un -s ou d'un -z. Il convient donc de rapprocher Hambers de Hambers à Alexain. En ce cas, -bers est une corruption de -bais, la forme de Hambez en 1312 va d'ailleurs dans ce sens. Bais est un appellatif toponymique issu du mot gallo-roman *BĀCIS, lui-même du germanique *baki(z) « ruisseau »<ref>Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du {{#switch: à la fin du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq:  à la fin du|-| – |  à la fin du }}Modèle:S mini- siècle

}}), éditions Klincksieck, 1982, Modèle:P..</ref>, du proto-germanique *bakiz « ruisseau » (allemand Bach « ruisseau ») et qui explique les terminaisons en -bais, -baix, -bez, etc. du nord de la France (ex. : Gambais, Roubaix, Wambez).

Le premier élément Ham- a souvent été expliqué par le germanique (francique) *haim « foyer, village » (anglo-saxon hām) que les spécialistes identifient dans certains toponymes terminés par -ham ou associés à l'article défini le : Modèle:Page h'<ref>François de Beaurepaire, op. cit. Modèle:P. et 132.</ref> (cf. hameau). Cependant, Ham-, en tant que premier élément, est souvent en composition avec le mot germanique *baki(z) « ruisseau », exemples : Hambye (Manche), Hembise (Somme, Cambron, et Belgique), Hembeke (Belgique)<ref>François de Beaurepaire, op. cit.</ref> et certains Modèle:Page h' (Allemagne). D'autres toponymistes considèrent que Ham- représente en fait le germanique hamma « champ dans un coude de rivière »<ref>Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederland, Luxenburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres, 1960, t. I, p. 441a.</ref>, tous ces toponymes étant en outre situés dans une courbe ou un léger coude de rivière. C'est pourquoi on peut attribuer à ce toponyme le sens global de « ruisseau faisant un coude qui entoure un champ ».

Hambers est effectivement situé dans la courbe du ruisseau de Bias et le ruisseau du Rocher ou du Pré, affluent de la Jouanne.

Histoire

Préhistoire

De nombreux vestiges attestent d'une présence humaine préhistorique sur le territoire de la commune.

Les monuments mégalithiques<ref>M. Moreau a étudié ces divers monuments dans une brochure spéciale (1875) et dans sa carte préhistorique (1878).</ref>. et les instruments de l'âge de pierre abondaient sur le territoire : à Chelé<ref>La collection en haches, percuteurs, etc., de M. Maulavé, curé de Mézangers, de l'époque Moustrienne, provient de recherches faites jusqu'aux abords de Chelé.</ref>, à la Talbotière, à la Losse, au tertre de la Saulaie. Le dernier a eu sa table principale, de cinq mètres de côté, brisée avant 1815 ; celui de la Losse, dolmen haut de deux mètres, existait encore en 1822, mais a disparu depuis.

Des entassements de blocs qu'on voit près de Jauzé peuvent provenir de monuments mégalithiques renversés. Plusieurs présentent cette particularité que des rainures profondes y ont été creusées, pour les débiter, mais à une époque moderne.

Hambers possède des stations préhistoriques (Acheuléen et Moustérien), situées à la Maison-Neuve et à Eugéniville, qui se situent à la limite des communes de Mézangers et d'Hambers. Elles sont découvertes en 1874-1875 par Emile Moreau. M. Maulavé, curé de Mézangers y recueillent de nombreux vestiges préhistoriques<ref>L'abbé Angot indique au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu'il est bien désirable que les échantillons — près de deux cents — qu'il a pu sauver de la rapacité des collectionneurs ne soient pas dispersés.</ref>.

Antiquité

Un établissement romain<ref>Dont les murs étaient encore conservés sur une longueur de 15 mètres au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et qui a laissé sur le sol de nombreux débris de briques et de ciment</ref> existait dans un champ de la Talbottière, en vue de Jublains. Dans le village même, des restes importants d'une muraille romaine étaient apparents et dans plusieurs pièces de terre aux environs des substructions ont été constatées et les débris de briques tégulaires et autres étaient abondants.

Une fontaine se déverse dans le ruisseau de Biars, au fond de la vallée. L'établissement était considérable. On signale aussi dans les champs de la Romayère, sur la route de Lingé, des vestiges gallo-romains existent entre le champ dit de la Petite-Martinière et le champ Bouscault<ref>L'abbé Angot indique que le fermier a démoli au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le reste du mur qui se continuait dans la longueur de la haie. En labourant, il a trouvé des briques à rebords et une dizaine de grosses pierres.</ref>.

Les localités de noms anciens sont aussi très nombreuses : Origné, Chelé, Lingé, Jauzé, le Teil, Montaigu, Montifault, Montpion, Biard, Aulaines, Godard, Villoiseau.

Manoir

La Ridelière- se situe à 1.5 km du bourg Maison de la Renaissance, avec fenêtres étagées à meneaux et lucarne à fronton, cheminées et linteau de porte sculptés d'ornements et des armoiries des seigneurs de la Broudière, qui y demeuraient. Michel Lefaux, ancien avocat aux sièges de Couptrain et de Prez-en-Pail, syndic d'Hambers, rédacteur du cahier de la paroisse en 1789 et l'un des députés chargés de le porter au Mans, habita ce logis de 1780 à 1789<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Broudière - Le lieu, domaine, hébergement de la Broudière, 1560, avec justice foncière, relevait de la châtellenie du Teil. Le manoir qui fut construit en 1528 par Me Eustache de la Haie, curé de l'Épinay et des Brosses, existe encore, mais, malgré le nom qu'il porte dans les titres à cause, sans doute, du fief qui y était attaché, il est situé non à la Broudière, mais à la Ridelière , qui en dépendait et qui est toute proche. Le titulaire de la chapelle Saint-Eustache, desservie dans l'église, devait venir dire une messe « en la chapelle de la Broudière, les seigneurs et dame dudit lieu estans tenuz le nourrir pour ledit jour et à la table d'iceux ». C'est évidemment au manoir de la Ridelière, où se voient leurs armes, qu'habitaient les seigneurs de la Broudière : Guillaume de la Haie, 1491. Patry de la Haie, écuyer, seigneur en outre de la Chesnelière et des fiefs du Teil et du Bailleul, 1501, 1514. Jean de la Haie, 1536. Jean de Moré, mari de Marguerite de la Haie. 1557, 1560, d'où Charles et Pierre de Moré qui, sans doute ne vécurent pas. Marguerite de la H. convola avec Pierre de la Mire, 1581, 1588. Hercule de la Mire, sieur de la Touche, 1579, 1611. François de la M., époux de Marie du Bouschet, demeurant à la Chabottière de Champgeneteux, 1628. François, Jean et Marguerite de la M., mineurs sous la tutelle de Gervais de Saint-Paix, sieur de la Noë, 1655.Gabriel de Chalus, seigneur de Fresnay, mari d'Anne Pasquault, 1670. Louise Bestier du Jarossay, fille de François B., échevin du Mans, femme de Jacques Toquelin, sieur de l'Onglée, bourgeois du Mans, capitaine de la bourgeoisie, 1714, 1752<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Origines religieuses

Sur les origines religieuses, on ne connaît rien avant la fondation de l'abbaye de Champagne, à qui l'évêque du Mans Renaud donna une rente dans la paroisse avec le droit de patronage<ref>cum jure advocationis, 1188, confirmé en 1199 par une bulle du pape Innocent III.</ref>. Des dîmes furent cédées à l'abbaye par Guillaume de Chelé, Guillaume et Renaud de Montgiroul, 1210.

L'évêque du Mans Maurice, se trouvant à Hambers le Modèle:Date-, confirma l'abbaye dans la possession des dîmes et ajouta une rente de 20 sols pour compenser ce qu'elle perdait pendant les vacances de la cure.

En 1239, Grégoire IX confirma de nouveau les religieux dans leurs possessions à Hambers<ref>grangias cum omnibus pertinentiis in Hambers.</ref>.

Féodalité

Fichier:Blason Famille de Bouillé.svg
Armes des Bouillé : d'argent à la fasce de gueules frettée de sable, accompagnée de deux burelles de gueules.

Les armoiries de la famille de Bouillé<ref>Plusieurs fois reproduites dans l'église.</ref> indiquent que la seigneurie de paroisse appartenait avant la Révolution française aux seigneurs du Château du Rocher par leur terre de Chelé<ref>André René Le Paige écrit que Pierre Le Nicolais, seigneur d'Hermet, aurait acheté vers 1760 les droits seigneuriaux des héritiers de Eynard, seigneur du Rocher. L'abbé Angot indique ne pas en avoir d'autres preuves.</ref>. Le marquis de Villaines avait des droits honorifiques à Hambers, mais non pas la seigneurie de paroisse, non plus que le seigneur de Montesson, dont le fief s'étendait sur une partie du territoire.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1704, les paroissiens plaident devant le Parlement de Paris pour être exemptés du droit de luminaire réclamé par le chapitre du Mans. Le seigneur du château du Rocher voulant établir des forges dans la paroisse de Mézangers en 1736, les habitants d'Hambers, de Sainte-Gemme et d'Evron protestèrent à cause du tort que cette industrie leur causerait par la rareté du bois et l'extraction du minerai ; le projet ne fut pas suivi.

En 1789, deux cahiers de doléances sont rédigés par Julien-Michel Lefaux<ref>Ancien notaire de Couptrain, retiré à la Ridelière</ref>. La première rédaction contenait le vœu d'un impôt unique portant sur toutes les propriétés sans distinction<ref>Lefaux, l'un des quatre députés envoyés par la paroisse au Mans, développa ses idées personnelles plus longuement dans un nouveau mémoire qu'il fit signer à ses trois collègues.</ref>.

Le Modèle:Date-, il y a démission de l'ancienne municipalité et refus des nouveaux élus. Le Modèle:Date-, Lecureuil, chouan, est décrété d'arrestation. François Hubert, chef, Charles Filoche et Sourtil, avaient quitté la commune depuis la pacification de 1796.

Les insurgés tuent un citoyen le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, Jean-Marie Mérille et Robert Julien Billard de Veaux, avec vingt hommes déguisés en gardes nationaux, s'emparèrent du bourg, forcèrent l'église dont les murs avaient été percés de meurtrières et y enlevèrent deux charges de fusils et de munitions. Ils firent ensuite quelques enrôlements. Le Modèle:Date-, le poste, trop faible pour se défendre, fut supprimé. Le 6, le 10, le Modèle:Date-, les insurgés, au nombre de sept, font des perquisitions chez les acquéreurs de biens nationaux.

Résistance sous l’Occupation

Durant la Seconde Guerre mondiale, le docteur Paul Janvier de Bais recrute l'abbé Lorier, curé d'Hambers, pour fonder un réseau de résistance bien structuré : le réseau Navarre.

En février 1944 un résistant recherché par la Gestapo, André Deguin, connu sous le nom d'Alex, est caché par le réseau Navarre. Le curé d'Hambers le présente comme un réfugié et le fait embaucher comme commis de ferme à la Valette.

Le réseau dispose d'un poste émetteur caché dans un hangar à Marche sur la route de Bais.

En mai, l'abbé Lorier installe un autre résistant en fuite comme commis de ferme à la Douanière. Puis deux autres rejoignent « Alex » à la Valette où le fermier commence à s'inquiéter. Les deux nouveaux seront finalement logés au bois du Theil en attendant de rejoindre un véritable maquis en forêt de Pail.

Le Modèle:Date, un message est transmis de Londres pour annoncer au réseau Navarre qu'un parachutage aura lieu dans la nuit au mont du Saule : Le vin rouge est le meilleur.

Sont présents à ce premier parachutage : Claude de Baissac, le docteur Janvier, Alex, Demiremont ainsi qu'une équipe d'Hambers et une de Bais. À une heure du matin, l'appareil lâche deux tonnes d'armes contenues dans treize conteneurs et huit paquets. Une femme est parachutée, Phyllis Latour, qui sera l'opératrice radio du major de Baissac jusqu'à la Libération. Le matériel sera amené dans les hangars de Marche à l'aide de deux vachères, les chevaux auront parcouru 30 kilomètres dans la nuit et à vive allure. Le lendemain, Modèle:Date, nouveau message et deux autres tonnes de matériel sont de nouveau parachutées et transportées dans la vachère de M. Hyvard et la Simca 5 du docteur Janvier.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Activité et manifestations

Modèle:…

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Sources à lier

Église

Modèle:Article détaillé

Hameau de Chelé

Modèle:Article détaillé

Autres monuments

Montaigu

Fichier:Chapelle du Montaigu.JPG
La chapelle Saint-Michel.

Modèle:Article détaillé

Patrimoine culturel

Modèle:…

Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Bibliographie

  • Cabinet Paul de Farcy, Cartulaire de Champagne, mss.
  • Commission historique de la Mayenne, t. III, p. 93 ; t. V, p. 56.
  • Bulletin historique de la Mayenne, t. I, p. 127.
  • Pierre Renouard, Essai sur le Maine, t. I, p. 15.
  • François-Augustin Gérault, Notice sur Evron, p. 209, 227, 232, 274, 276 ; Le District d'Evron.
  • Annuaire de la Mayenne, 1822, p. 26.
  • Em. Moreau, Monuments mégalithiques d'Hambers et Sainte-Gemmes, et Carte préhistorique.
  • A. Ponthault, photographies.
  • Archives nationales, Q/3. 78, 79 ; F/7. 3.241.
  • Billard des Vaux, Mémoires, t. I, p. 300.
  • Moreau, de Saint-Christophe, Mémoires, mss.
  • Pichon, M. Marquis-Ducastel, p. 104, 118.
  • Modèle:AbbéAngot, tomes II et IV.
  • Alphonse-Victor Angot, L'autel de Saint-Eustache dans l'église d'Hambers, 1909

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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