Hangeul

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Modèle:Infobox Système d'écriture Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin

Le hangeul<ref name="ISO15924"/> (prononcé en coréen : Modèle:MSAPI), aussi orthographié hangûl<ref name="INALCO">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="ISO15924">« ISO 15924 Registration Authority ― Codes pour la représentation des noms d’écritures ― Liste alphabétique des noms d’écriture en français » sur unicode.org (consulté le Modèle:Date-).</ref>,<ref>Modèle:PDF « Jamos hangûl », « Jamos hangûl complémentaires A », « Jamos hangûl complémentaires B », « Jamos hangûl de compatibilité » et « Syllabes hangûl » sur unicode.org (consulté le Modèle:Date-).
Modèle:PDF « Annexe I - Index » et « Chapitre 11 - Écritures de l’Extrême-Orient » sur hapax.qc.ca (consulté le Modèle:Date-).</ref> ou hangul<ref name="ISO15924"/>,<ref>Modèle:Larousse.</ref> en français, appelé josŏn'gŭl<ref group=alpha>Transcrit selon la romanisation utilisée officiellement en Corée du Nord ; la romanisation révisée du coréen utilisée en Corée du Sud noterait Joseon(-)geul.</ref> en Corée du Nord, est l’alphabet officiel du coréen, à la fois en Corée du Nord et en Corée du Sud<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le hangeul est fréquemment cité pour son histoire particulière : créé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le roi Sejong le Grand, il est interdit à sa mort, mais perpétué entretemps par les romans féminins avant d'être réintroduit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous l'occupation japonaise. Ses qualités linguistiques lui valent d’être parfois présenté comme l'un des systèmes d’écritures les plus scientifiques au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref> et donc facile à apprendre.

Le terme hangeul date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'écrit Modèle:Langue en hangeul, mais il s'est notamment appelé en hanja : Modèle:Lang. Le terme signifie, d'après les caractères hanja, « écriture ou langue (Modèle:Lang) des proverbes (Modèle:Lang) ». En coréen, on peut aussi l'interpréter comme signifiant « écriture ou langue (Modèle:Lang/Modèle:Lang) grandiose (Modèle:Lang/Modèle:Lang) ».

Pour des raisons politiques<ref>Modèle:Lien web</ref>, la Corée du Nord a choisi le terme Josŏn'gŭl, (en hangeul : Modèle:Langue, translittéré Modèle:Langue selon la romanisation révisée du coréen utilisé en Corée du Sud), en référence à la période Joseon qui représente la Corée historique. Ce qui se traduirait mot à mot par « l'écriture/la langue Josŏn ». Une autre appellation existe également : Modèle:Lang Modèle:Lang (« nos caractères »)Modèle:Sfn.

Modèle:Sommaire

Histoire

Fichier:Hangul Chart 2.jpg

Cette écriture construite est ordonnée vers 1443<ref>Modèle:Harv</ref> par le roi Sejong le Grand pour les lettrés du Jipyeonjeon afin de favoriser l’alphabétisation du peuple et notamment des femmes<ref>Sejong le Grand traduit par Kim Jin Young et Jean-Paul Desgoutte, 훈민정음 (hunminjeongeum, « Des sons corrects pour l'instruction du peuple »), in Modèle:Ouvrage.</ref>, puis promulguée par ce même roi en 1446 en remplacement des hanja (caractères chinois utilisés jusque-là).

Cette écriture est interdite en 1504 par le successeur de Sejong le Grand, Yeonsangun, et enfin réhabilitée en 1894<ref name="ERIC">Modèle:Lien web</ref>. Son emploi se généralise après la Seconde Guerre mondiale et permet d’atteindre très rapidement des taux d’alphabétisation parmi les plus élevés du monde à cette époque, dans les deux Corées<ref name="ERIC"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CIA, World Factbook (East Asia/Southeast Asia :: Korea, North et East Asia/Southeast Asia :: Korea, South).</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : contexte de création du hangeul

La langue coréenne s’est développée oralement pendant des siècles, et ferait partie de la famille controversée des langues altaïques. Les similitudes avec les langues japonaises ont été étudiées.

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous l’influence de la Chine et du bouddhisme, des systèmes de transcription du coréen en caractères chinois, appelés hanja en coréen, se sont développés : idu, kugyol et hyangch'al.

Quand Sejong le Grand, quatrième roi de la dynastie Yi, accède au trône, le territoire du royaume occupe la plus grande partie de la péninsule coréenne. Cependant, seules l’aristocratie et l’administration ont alors assez d’éducation pour apprendre à lire les hanja, en raison de la complexité de ce système d'écriture (plusieurs milliers de caractères)<ref>Chong In-ji compare l’utilisation du hanja en coréen à Modèle:Citation (Modèle:Lien web).</ref>. Sejong voit dans cette situation le nœud du problème de l’illettrisme du peuple<ref>Il n’est d’ailleurs pas le premier à vouloir réformer l’écriture coréenne, mais les précédentes tentatives (dont le système idu) se basaient toujours sur des caractères chinois, se contentant de simplifier légèrement la compréhension phonétique d’un mot.</ref>.

Sejong, s’étant entouré de savants spécialistes de divers domaines scientifiques (une tradition confucéenne d’érudition des souverains), et ayant mené avec succès plusieurs réformes, élabore alors le hangeul, qu’il nomme hunmin jongum (Modèle:Lang/Modèle:Lang, les « sons corrects pour l’éducation du peuple »), qu’il dévoile et promulgue le Modèle:Date dans un ouvrage portant le même nom, assez court et rédigé en chinois classique. La nouvelle écriture rencontre dès ses premiers jours une forte opposition des intellectuels qui considèrent les hanja comme la seule écriture légitime pour transcrire le coréen et la baptisent de plusieurs noms plus ou moins méprisants (comme onmun (Modèle:Langue), écriture vernaculaire). Plus tard, c’est au tour des gouvernements successifs d’être hostiles au hangeul, qui, du dire même de ses détracteurs, a posteriori, Modèle:Citation et risque de Modèle:CitationModèle:Refnec.

L’élaboration du hunmin jongum s’est probablement faite en secret et sans l’aide de l’académie de Sejong, contrairement à ce qui a longtemps été enseigné<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les conseillers les plus conservateurs lui ont d’ailleurs fortement reproché de l’avoir inventé secrètement, sans consulter aucun savant, peut-être par peur de l’opposition des classes cultivées ; Modèle:Référence nécessaire.

La théorie du lien avec l'écriture tibétaine

Fichier:Phagspa-Hangul comparison.svg
Découpage des caractères hangul dans l'écriture phagpa, utilisée par les mongols et comparaisons.

Étant établi que Sejong avait quelque connaissance des écritures tibétaine, mongole et japonaise, elles aussi remplaçant des caractères chinois, il est parfois suggéré qu’il se soit inspiré des deux premières<ref name=led/>. Cependant, pour la logique sous-jacente au tracé hangeul, son travail est, même à présent, novateur.

Une première association avec l'écriture tibétaine est proposée par l'orientaliste (sinologue, mongoliste, tibétologue et turcologue) français Jean-Pierre Abel-Rémusat dans son ouvrage Recherches sur les langues tartares, ou Mémoires sur différents points de la grammaire et de la littérature des Mandchous, des Mongols, des Ouigours et des Tibétains publié en 1820, entre l'alphasyllabaire tibétain et le coréen. Il montre notamment la similitude entre le b (coréen ㅂ, tibétain བ), le p (coréen ᇁ, tibétain པ), le l (coréen ㄹ, tibétain ལ) et la fonction du ng (coréen ㅇ) Modèle:Citation<ref>Modèle:Harv</ref>.

Le dessin des caractères est lié aux caractéristiques des sons qu'ils représentent et décrit la forme prise par les organes vocaux. Selon Modèle:Lien, cinq des 14 consonnes de base (ㄱ,ㄷ,ㄹ,ㅂ,ㅈ) seraient dérivées de l'écriture phags-pa, dérivée du tibétain, qui avait été utilisée par les dirigeants mongols de la dynastie Yuan, régnant sur la Chine entre 1270 et 1360<ref name=led>Modèle:Harv</ref>

=== {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}} : interdiction === En 1504, le roi Yeonsangun interdit l’usage et l’apprentissage du hangeul après avoir été ridiculisé et critiqué en hangeul. Il bannit les documents rédigés avec cet alphabet. En 1506, le roi Jungjong supprime le ministère de l’écriture vernaculaire. Le hangeul se perpétue ensuite grâce aux femmes et aux sujets non éduqués, qui n’ont pas accès aux études chinoises. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le hangeul fait naître la littérature romanesque féminine, mais reste méprisé dans les secteurs officiels du pays.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours : réhabilitation

En 1894, les autorités japonaises imposent au royaume de Joseon la réforme administrative dite de l'an Kabo (1894 dans le calendrier chinois) qui prévoit l'abandon du système administratif à la chinoise ainsi que l'adoption du coréen moderne comme langue officielle en lieu et place du chinois écrit. Il est adopté dans les documents administratifs pour la première fois, peu avant que le Japon ne fasse de la Corée un protectorat, puis l’annexe. Le terme hangeul est utilisé pour la première fois en 1912 par Ju Si-gyeong (Modèle:Lang/Modèle:Lang) et signifie à la fois « la grande écriture » en coréen archaïque et « écriture de la Corée » en coréen moderne. Le hangeul est associé à la résistance contre l'envahisseur, et à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon une fois vaincu, l’écriture prend son essor et permet d’alphabétiser rapidement l’ensemble de la population malgré la partition du pays. Elle s'impose définitivement lorsque les Coréens accèdent au lycée et à l'université, les caractères chinois se révélant trop complexes. À partir de 1995, les journaux coréens cessent d'employer ces sinogrammes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, jour de la commémoration de la promulgation du hangeul, est en Corée du Sud, un jour de fête appelé « journée du hangeul » (Modèle:Lang). En Corée du Nord, son équivalent, la « journée du chosŏn'gŭl » (Modèle:Lang), est célébré le Modèle:Date-.

Les hanja sont encore utilisés et enseignés aux écoliers coréens, mais la majorité des écrits coréens contemporains sont en hangeul. Les hanja peuvent être utilisés pour distinguer des homophones (également homographes en hangeul, puisque c'est une écriture phonétique), pour ajouter des nuances ou par parti pris.

En 2009, les autorités de la ville indonésienne de Bau-Bau ont décidé d’adopter et d’adapter le hangeul pour écrire leur langue, le cia-cia<ref>Modèle:Lien web.</ref>, initiative qui a finalement été abandonnée au profit de l'alphabet latin, selon la loi indonésienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Description de l’écriture

Le hangul comprend Modèle:Unité, appelées jamos (Modèle:Lang, hanja : Modèle:Lang, les caractères mères).

Les jamos

Les jamos sont divisés en plusieurs catégories :

Par ailleurs on distingue :

Voici un tableau classant toutes ces lettres.

  • dans la première colonne figurent les jamos ;
  • dans la deuxième colonne, les noms des jamos ;
  • dans la troisième colonne, la romanisation révisée ;
  • dans la quatrième colonne, la prononciation approximative des jamos ;
  • dans la dernière colonne, la prononciation selon l’alphabet phonétique international.
Hangeul jamo Modèle:Lang
Lettres de base
Consonnes Voyelles
Jamo Nom Rom. Pron. API Jamo Nom Rom. Pron. API
Modèle:Lang Modèle:Lang (giyeok) 기윽 (Gieuk) g gu [g-] Modèle:Lang Modèle:Lang (a) a a [-a-]
니은 (nieun) n n [n-]/[-n] (ya) ya ya [-ja-]
디귿 (digeut) 디읃 (Dieut) d d [d-] (eo) eo o (o ouvert) [-ʌ-]
리을 (rieul) r (devant une voyelle),
l
r/l [ɾ-]/[-ʎ] (yeo) yeo yo (o ouvert) [-jʌ-]
미음 (mieum) m m [m-]/[-m] (o) o ô [-o-]
비읍 (bieup) b b [b-] (yo) yo [-jo-]
시옷 (siot) 시읏 (Sieut) s s [s-] (u) u ou [-u-]
이응 (ieung) ng ng [-ŋ] (yu) yu you [-ju-]
지읒 (jieut) j dj [tɕ-] (eu) eu û [-ɯ-]
치읓 (chieut) ch tch [tɕʰ-] (i) i i [-i-]
키읔 (kieuk) k kh [kʰ-]/[-k̚]
티읕 (tieut) t th [tʰ-]/[-t̚]
피읖 (pieup) p ph [pʰ-]/[-p̚]
히읗 (hieut) h h [h-]
Lettres composées
Consonnes doubles Voyelles composées
Jamo Nom Rom. Pron. API Jamo Nom Rom. Pron. API
쌍기역 (ssanggiyeok) 된기윽 (Doen'gieuk) kk k appuyé [kʼ-]/[-k̚] (ae) ae è [-ɛ-]
쌍디귿 (ssangdigeut) 된디읃 (Doendieut) tt t appuyé [tʼ-]/[-t̚] (yae) yae [-jɛ-]
쌍비읍 (ssangbieup) 된비읍 (Doenbieup) pp p appuyé [pʼ-]/[-p̚] (e) e é [-e-]
쌍시옷 (ssangsiot) 된시읏 (Doensieut) ss s appuyé [sʼ-]/[-t̚] (ye) ye [-je-]
쌍지읒 (ssangjieut) 된지읒 (Doenjieut) jj tch appuyé [tɕʼ-]/[-t̚] (wa) wa wa [-wa-]
Groupes de consonnes (wae) wae [-wɛ-]
Jamo Nom Rom. Pron. API (oe) oe wi [-wi-]
기역시옷 (giyeok siot) 기윽시읏 (Gieuksieut) ks ks [-k̚]/[-ks-] (weo) weo wo (o ouvert) [-wʌ-]
니은지읒 (nieun jieut) nj ndj [-n]/[-ntɕ-] (we) we [-we-]
니은히읗 (nieun hieut) nh nh [-n]/[-nx-] (wi) wi wi [-wi-]
리을기역 (rieul giyeok) 리을기윽 (Rieulgieuk) lg lg [-ʎ]/[-ʎg-] (ui) eui ûi [-ɰi-]
리을미음 (rieul mieum) lm lm [-ʎ]/[-ʎm-]
리을비읍 (rieul bieup) lb lb [-ʎ]/[-ʎb-]
리을시옷 (rieul siot) 리을시읏 (Rieulsieut) ls ls [-ʎ]/[-ʎs-]
리을티읕 (rieul tieut) lt lt [-ʎ]/[-ʎtʰ-]
리을피읖 (rieul pieup) lp lph [-ʎ]/[-ʎpʰ-]
리을히읗 (rieul hieut) lh lh [-ʎ]/[-ʎx-]
비읍시옷 (bieup siot) 비읍시읏 (Bieupsieut) bs ps [-p̚]/[-ps-]
  • 1. Certaines consonnes se prononcent différemment selon qu’elles se trouvent au début ou à la fin des syllabes qu’elles forment. Par exemple, Modèle:Lang se prononce « gu » dans Modèle:Lang (gi) et « k » dans Modèle:Lang (yeok)
  • 2. La syllabe « Modèle:Lang » ne se prononce pas si, mais shi (un peu comme le son chi en français). La transcription de cette syllabe par la romanisation révisée du coréen donne si alors que la méthode Mc-Cune-Reichauer écrit « shi ».
  • 3. Les groupes de consonnes sont toujours placés à la fin d’une syllabe. Si la syllabe est suivie par une consonne, seule la première consonne est prononcée. Si la syllabe est suivie d’une voyelle, les deux consonnes du groupe sont prononcées, la deuxième réalisant une liaison avec la voyelle qui suit.

Exemple : « Modèle:Lang » se lira eobda (le Modèle:Lang n’est pas prononcé) alors que « Modèle:Lang » se lira eopseo (le Modèle:Lang est prononcé).

Ordre alphabétique

L’alphabet coréen ne mélange pas les consonnes et les voyelles. Comme aucun mot ne commence graphiquement par une voyelle, l’ordre des consonnes est le plus important, étant utilisé pour classer les mots dans un dictionnaire. L’ordre des voyelles vient ensuite pour classer les mots qui commencent par la même consonne.

Fichier:Hunmin jeong-eum.jpg
Une page du Hunmin Jeongeum.

1446, Hunmin Jeongeum

Lors de la publication du Hunmin Jeongeum en 1446, l’alphabet coréen comptait Modèle:Unité au total. Les savants établirent donc le premier ordre alphabétique du hangul, qui changera de nombreuses fois au cours de son histoire.

Ordre alphabétique des consonnes en 1446 :

Ordre alphabétique des voyelles en 1446 :

Les lettres désuètes seront vues plus en détail dans la partie Jamos désuets.

1527, Choe Sejin

En 1527, le linguiste coréen Choe Sejin (Modèle:Lang/Modèle:Lang) réorganisa l’alphabet en séparant les différents types de jamos.

Dans l’ordre des consonnes, les vélaires sont en premiers, suivies des alvéolaires, des bilabiales, des fricatives et des glottales. Les consonnes aspirées sont en dernier. Dans l’ordre des voyelles, celles qui ont une diphtongue formée par i - (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang) sont au début, et chacune est suivie par la diphtongue correspondante.

Ordre alphabétique des consonnes en 1527 :

Ordre alphabétique des voyelles en 1527 :

1751, Hong Gyehui

En 1751, Hong Gyehui (Modèle:Lang/Modèle:Lang) propose le remplacement des jamos Modèle:Lang par Modèle:Lang en raison de la prononciation voisine, et Modèle:Lang par Modèle:Lang puisque le Modèle:Lang ne s’utilise qu’en fin de syllabe et Modèle:Lang qu’en début.

L’alphabet se réduit donc à Modèle:Unité.

Ordre alphabétique des consonnes en 1751 :

Ordre alphabétique des voyelles en 1751 :

1907, L’Institut de recherche de l’écriture nationale

Un très petit changement eut lieu en 1907 du fait de l’Institut de Recherche de l’Écriture Nationale de Corée (Modèle:Lang). Le ieung Modèle:Lang a été déplacé au tout début de l’alphabet.

Ordre alphabétique des consonnes en 1907 :

Ordre alphabétique des voyelles en 1907 :

1933, Hangeul Matchumbeop

En 1933, la Société de linguistique coréenne, fondée par Ju Si-gyeong (Modèle:Lang/Modèle:Lang), établit les règles orthographiques et grammaticales du coréen dans un document intitulé Hangeul Matchumbeop (Modèle:Lang Orthographe du coréen). Il y est inclus un nouvel ordre alphabétique : le Modèle:Lang est devenu Modèle:Lang (le trait le plus haut a disparu) et est revenu à son emplacement d’origine, la voyelle Modèle:Lang a été supprimée.

Ordre alphabétique des consonnes en 1933 :

Ordre alphabétique des voyelles en 1933 :

Divergence Corée du Nord - Corée du Sud

Lorsque les deux Corées proclamèrent le hangul comme étant leur écriture officielle, l’ordre fut arrangé pour pouvoir contenir les nouveaux jamos créés (consonnes doubles et voyelles composées).

Il existe maintenant deux ordres alphabétiques coréens : celui de la Corée du Nord et celui de la Corée du Sud.

En Corée du Nord

Ordre alphabétique des consonnes :

Le premier Modèle:Lang correspond au son -ng, le second est la consonne vide.

Ordre alphabétique des voyelles :

Le classement des lettres est similaire aux précédents. Les nouveaux jamos ont simplement été ajoutés en fin d’alphabet dans le souci de respecter les ordres traditionnels.

En Corée du Sud

Ordre alphabétique des consonnes :

Ordre alphabétique des voyelles :

Cet ordre diffère beaucoup de celui des anciens classements. Les lettres similaires ont été groupées, ce qui fait que les nouveaux jamos se sont retrouvés mélangés avec les lettres de base, contrairement au classement de Corée du Nord.

Dans les deux cas, les groupes de consonnes sont ignorés.

Origine des jamos

Dans le Hunmin Jeongeum, le roi Sejong le Grand expliqua que la création des jamos avait été inspirée par la forme de la bouche et les principes du Yin et du Yang.

Consonnes

Dans l’alphabet coréen, les cinq consonnes Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang symbolisent cinq différents types d’articulation des consonnes utilisés en coréen qui sont respectivement les vélaires, les alvéolaires, les bilabiales, les fricatives et les glottales.

De ces cinq consonnes principales, auxquelles se sont ajoutés des traits qui peuvent symboliser soit une aspiration, soit un appui de la consonne, sont issues d'autres consonnes. En voici la liste.

  • Les consonnes fricatives (Modèle:Lang/Modèle:Lang chi-eum « sons des dents »)
    • Modèle:Lang [s], ce jamo représente le contact entre les dents de la mâchoire inférieure et celles de la mâchoire supérieure, contact nécessaire pour produire le son en question
    • Modèle:Lang [c], le trait horizontal au-dessus du Modèle:Lang représente le son [t] prononcé avant le son [s], ce qui donne [ts] ; en effet, le jamo Modèle:Lang se prononçait anciennement [ts] avant d’évoluer vers [c]
    • Modèle:Lang [cʰ], le trait horizontal au-dessus du Modèle:Lang représente l’aspiration ajoutée au son [ts] ; pour la même raison que précédemment, Modèle:Lang est passé du son [tsʰ] à [cʰ]

Voyelles

Pour la création des voyelles, trois traits différents sont nécessaires :

  • le trait horizontal représentant la Terre (Yin) ;
  • le point symbolisant le Soleil (Yang) ;
  • le trait vertical correspondant à l’Homme.

La Terre et le Soleil sont deux forces opposées, mais complémentaires, suivant le principe du Yin et du Yang. L’Homme est l’élément neutre.

Avec le temps, le point est devenu un trait court, soit horizontal (dans Modèle:Lang) soit vertical (dans Modèle:Lang).

Deux catégories de voyelles simples sont distinguées:

Les jamos du premier ensemble sont composés chacun d’un long trait horizontal ou vertical auquel on ajoute un point (actuellement un trait court). Leurs diphtongues respectives (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang) sont créées en ajoutant un trait de plus.

Les jamos de l’autre ensemble sont le trait horizontal seul (Modèle:Lang [eu]) ou le trait vertical seul (Modèle:Lang [i]).

Sachant que les directions du Yin sont la gauche et le bas et que celles du Yang la droite et le haut, on peut distinguer, parmi les quatre jamos Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang, que les voyelles Yin sont Modèle:Lang, Modèle:Lang et les voyelles Yang sont Modèle:Lang, Modèle:Lang.

Pour symboliser les diphtongues [w-] présentes en coréen, de nouvelles lettres furent créées. Il s’agit de l’association des jamos Modèle:Lang ou Modèle:Lang avec une autre voyelle. Le Modèle:Lang s’associe avec les voyelles Yin, Modèle:Lang avec les voyelles Yang. Six diphtongues en [w-] ont été ainsi créées :

Enfin, les jamos Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang servaient autrefois à représenter les diphtongues respectives [ai], [ɔi] et [øi]. En coréen moderne, la prononciation de Modèle:Langest devenue [ε], et la prononciation de Modèle:Lang est devenue [e].

Voici un tableau récapitulatif des différentes catégories de voyelle :

Jamos désuets

De nombreux jamos ont servi à transcrire le chinois médiéval. Avec le temps, ces lettres furent oubliées. Cependant, certains dialectes coréens (comme celui de Jeju) utilisent encore des jamos désuets pour transcrire les phonèmes qui ont disparu du dialecte de Séoul.

Consonnes de base et consonnes doubles

Jamo Nom IPA Prononciation
Modèle:Lang Modèle:Lang bansiot ʝ͂ z
Modèle:Lang Modèle:Lang yesieung ŋ ng
Modèle:Lang Modèle:Lang doennieung ʔ coup de glotte
Modèle:Lang Modèle:Lang gabyeoun bieup f f
Modèle:Lang Modèle:Lang araea ʌ « eu » ouvert
Modèle:Lang Modèle:Lang ssangieung - -
Modèle:Lang Modèle:Lang ssanghieut ɣ̈ « h » intériorisé

Consonnes et voyelles composées

Consonnes composées de deux jamos :

Consonnes composées de trois jamos :

Voyelles composées :

Détails sur le nom des jamos

En 1527, Choe Sejin donna également un nom à tous les jamos après les avoir classés. Les noms des consonnes ont suivi un processus plus complexe que ceux des voyelles.

Nom des consonnes

Chaque nom devait être en deux syllabes et respecter la structure Jamo + son [i] + son [eu] + Jamo. Par exemple, Modèle:Lang a pour nom Modèle:Lang + Modèle:Lang + Modèle:Lang + Modèle:Lang, ce qui, mis ensemble, donne Modèle:Lang nieun.

Choe attribuait également un nom en hanja équivalent. Dans notre exemple, l’équivalent hanja de Modèle:Lang est Modèle:Lang (ni) Modèle:Lang (eun). Cette dernière règle posa un problème pour trois caractères : le Modèle:Lang, le Modèle:Lang, et le Modèle:Lang. En effet, aucun hanja ne se prononçait euk, eut, ou eus.

Le caractère Modèle:Lang (yeok) fut choisi pour nommer Modèle:Lang car sa prononciation sino-coréenne se terminait par le son k. Pour les deux autres jamos, Choe dut s’en référer à la prononciation coréenne des caractères Modèle:Lang (kkeut) et Modèle:Lang (os), aucun hanja ne se terminant par les sons t et s.

Les jamos Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang ne pouvaient pas se trouver en fin de syllabe. Choe leur attribua donc un nom d’une seule syllabe de la forme Jamo + son i (exemple : Modèle:Lang a pour nom Modèle:Lang + Modèle:Lang, Modèle:Lang, ce qui, mis ensemble, donne ji). Plus tard, ces noms furent changés afin de respecter la première structure, l’orthographe moderne autorisant ces lettres à se positionner en fin de syllabe.

Enfin, lorsque l’utilisation des hanja fut bannie en Corée du Nord, le gouvernement régularisa le nom des jamos Modèle:Lang, Modèle:Lang, et Modèle:Lang puisque la contrainte des hanja n’avait plus lieu d’être.

Voici donc les noms officiels modernes des consonnes jamos :

Jamo Nom nord-coréen Nom sud-coréen
Modèle:Lang Modèle:Lang gieuk Modèle:Lang/Modèle:Lang giyeok
Modèle:Lang Modèle:Lang nieun Modèle:Lang/Modèle:Lang nieun
Modèle:Lang Modèle:Lang dieut Modèle:Lang/Modèle:Lang digeut
Modèle:Lang Modèle:Lang rieul Modèle:Lang/Modèle:Lang rieul
Modèle:Lang Modèle:Lang mieum Modèle:Lang/Modèle:Lang mieum
Modèle:Lang Modèle:Lang bieup Modèle:Lang/Modèle:Lang bieup
Modèle:Lang Modèle:Lang sieut Modèle:Lang/Modèle:Lang siot
Modèle:Lang Modèle:Lang ieung Modèle:Lang/Modèle:Lang ieung
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) jieut
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) chieut
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) kieuk
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) tieut
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) pieup
Modèle:Lang Modèle:Lang (Modèle:Lang) hieut

Nom des voyelles

L’attribution du nom des jamos voyelles a été beaucoup plus simple : il suffit de préfixer la voyelle par la consonne vide Modèle:Lang, ce qui donne :

Jamo Nom Jamo Nom Jamo Nom
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) a Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) yu Modèle:Lang Modèle:Lang wa
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) ya Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) eu Modèle:Lang Modèle:Lang wae
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) eo Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) i Modèle:Lang Modèle:Lang oe
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) yeo Modèle:Lang Modèle:Lang ae Modèle:Lang Modèle:Lang weo
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) o Modèle:Lang Modèle:Lang yae Modèle:Lang Modèle:Lang we
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) yo Modèle:Lang Modèle:Lang e Modèle:Lang Modèle:Lang wi
Modèle:Lang Modèle:Lang/(Modèle:Lang) u Modèle:Lang Modèle:Lang ye Modèle:Lang Modèle:Lang ui

Structure syllabique

La structure graphique du hangul est originale : en effet, inspirée par celle des sinogrammes (qui ne sont pas de nature alphabétique), elle dispose chaque syllabe construite au moyen des jamos dans un carré virtuel créant un alignement régulier. De la sorte, l’unité graphique est la syllabe, et non le phonème (on ne peut en effet pas écrire les jamos indépendamment sauf pour des raisons didactiques), sans que l’écriture soit pour autant un syllabaire, car chaque syllabe peut être logiquement construite ou lue à partir des signes représentant les phonèmes. Il s’agit donc d’un alphabet dont les lettres se regroupent en syllabes alignées comme les sinogrammes.

Voici les différentes possibilités de combinaison des jamos pour composer une syllabe :

La consonne initiale (Modèle:Lang/Modèle:Lang choseong) se place toujours à gauche dans le carré virtuel.

La voyelle centrale (Modèle:Lang/Modèle:Lang jungseong) peut se placer de trois manières différentes :

La consonne finale (Modèle:Lang/Modèle:Lang jongseong), lorsqu’elle est présente, se place tout en bas du carré virtuel (exemple : Modèle:Lang, Modèle:Lang).

À l’écrit, aucun mot ne peut commencer par une voyelle en raison de la structure syllabique, d’où la nécessité de créer une consonne vide Modèle:Lang pour les mots commençant oralement par une syllabe voyelle (on écrira Modèle:Lang au lieu de Modèle:Lang). Par exemple, le mot « uyu » qui signifie « lait » s’écrit Modèle:Lang et non Modèle:Lang.

Il existe peu d’exceptions en coréen.

Orthographe

Le coréen est une langue agglutinante. Les propriétés de celle-ci (existence de radicaux, désinences et agglutinations) se répercutent dans l’écriture.

L’écriture coréenne pratique l’espacement entre les mots, par opposition au chinois et au japonais.

Jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le hangul ne possédait aucune règle orthographique officielle. Le plus souvent, cet alphabet était donc utilisé pour transcrire phonétiquement la langue coréenne, malgré la préférence du roi Sejong pour la transcription morphophonologique.

Sous la domination japonaise, le modèle d’écriture nippon fut adopté par le gouvernement d’occupation. Ce système mélangeait les hanja utilisés pour le vocabulaire (noms et verbes), et le hangul utilisé pour les points grammaticaux tels que les désinences, les conjonctionsModèle:Nobr Comparé à l’écriture japonaise, les sinogrammes (hanja ou kanji) étaient plus fréquents en coréen qu’en japonais durant cette période. La partie hangeul de l’écriture était assez souvent phonétique.

Avec le temps, l’écriture du coréen est devenue de plus en plus morphophonologique. Aujourd’hui, l’orthographe suit les règles énoncées dans le Modèle:Langue, publié en 1933 et révisé en 1988 par la Corée du Sud. Les règles édictées sont d’ordre purement morphophonologique.

Voici par exemple les différentes formes de la phrase « Je suis Coréen. »

Phrase en français
Je suis Coréen.
Hangeul phonétique
Modèle:Lang Modèle:Lang
Pronom « Je » Corée personne Verbe « être »
Modèle:Lang
Hangeul morphophonologique
Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang
Pronom « Je » Corée personne Verbe « être »
Modèle:Lang
Hangeul morphophonologique + hanja
Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang
Pronom « Je » Corée personne Verbe « être »
Modèle:Lang
Romanisation
Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang Modèle:Lang
Pronom « Je » Corée personne Verbe « être »
Modèle:Lang

La phrase s’écrit donc actuellement ainsi : Modèle:Langue.

Hanja

Modèle:Article détaillé

Les hanja étaient le système d’écriture de la langue officielle de la Corée : le chinois classique. Ils furent importés de la Chine à l'époque de l'expédition militaire de la dynastie Han en Mandchourie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle

La difficulté de cette écriture est qu’elle ne transcrivait pas les sons de la langue vernaculaire. L’écrit était assez similaire au chinois classique.

Après la création du hangeul, ces caractères ont toutefois persisté pendant de nombreuses années, furent utilisés très fréquemment en association avec le hangeul durant la période d’occupation japonaise et furent ensuite remplacés par le hangeul.

En Corée du Nord, les hanja sont officiellement bannis depuis 1949. Réintroduits dans l’enseignement universitaire, ils restent cependant exclus de l’écriture courante.

En Corée du Sud, leur utilisation pratique est réduite aux noms de personnes et de lieux et occasionnellement dans les médias. Ils sont en outre utilisés à des niveaux de fréquence variable dans les ouvrages universitaires de sciences humaines (archéologie, ethnologie, histoire, droit, pensée chinoise par exemple), soit directement dans le texte, soit, le plus souvent, entre parenthèses, après l’indication de la structure phonologique en alphabet coréen. Ils servent aussi en cas d’homonymie de deux mots écrits en hangeul.

Autre utilisation

Des universitaires coréens cherchent actuellement à répandre l’usage de cet alphabet dans le monde. Une première tentative a eu lieu en 2009 en Indonésie, sur l’île de Buton où l’ethnie des Buton, établie aux alentours de Bau-Bau, a choisi le hangeul comme écriture pour transcrire sa langue orale, le cia-cia, et sauvegarder cette langue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un institut Roi Sejong y a fonctionné pendant sept mois avant de devoir fermer à la suite de Modèle:Lesquels et de problèmes financiers<ref name=yon>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, ce sont les provinces de Guadalcanal et de Malaita aux Salomon qui adoptent le hangeul pour la transcription de leurs langues<ref name=yon/>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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Articles connexes

Modèle:Table des caractères Unicode/Liens hangûl

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