Écritures du japonais

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Modèle:Infobox Système d'écriture

Les types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques :

  1. kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ;
  2. kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ;
  3. rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints.

Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones. Seule l'écriture fait foi. De ce fait Modèle:Incise, on ne pourrait pas envisager, aujourd'hui, d'abolir les kanjis pour instaurer une écriture purement phonétique. Mais la langue reste évolutive, et les moyens contemporains de communication ne sont pas entravés au Japon. Au contraire, les kanjis ont des avantages : ce sont des condensés d'information.

Histoire

Éléments archéologiques

Modèle:Détail image Divers spécimens d'écritures primitives appelées jindai moji<ref name="Cipango17">Modèle:Harvsp.</ref> ou kamiyo moji<ref group="n">Modèle:Citation</ref> Modèle:LangueModèle:ZModèle:ZModèle:ZModèle:Langue, quelques caractères pictographiques ou runiques et d'autres proches du hangeulModèle:Sfn coréen, sont maintenant considérés comme des fauxModèle:Sfn créés pour promouvoir le nationalisme japonais dans les années 1930. L'argument principal est que ces systèmes sont fondés sur la phonologie du japonais moderne, plus restreinte que celle du japonais ancien.

Les caractères chinois firent leur première apparition au Japon comme éléments de décoration d'objets importés de Chine (sceaux, pièces de monnaie, épées, etc.).

Fichier:Shinto torii icon vermillion.svg
Modèle:Z Shinto<ref name="Cipango17"/>

Le plus ancien objet de ce type est le sceau du roi de Na<ref>Modèle:Lien web.</ref>, offert en l'an 57 par l'empereur Han Guang Wudi à un ambassadeur de la période Yamato. De même, des pièces de monnaie chinoises ont été trouvées dans des sites archéologiques de la période Yayoi<ref name="miyake8">Modèle:Harvsp.</ref>.

Cependant, la pratique de l'écriture ne se répandit au Japon que vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère ; ces caractères chinois importés n'étaient donc probablement pas compris des populations japonaises<ref name="miyake8" />.

Parmi les premiers témoignages de kanjis au Japon, on trouve des poteries avec des caractères incisés dans la panse, le plus ancien exemplaire datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, le professeur Yasuo Yanagida a défendu l’hypothèse selon laquelle des objets du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle trouvés dans les ruines d'Uruujitokyu à Itoshima (Préfecture de Fukuoka) ou dans les ruines de Nakabaru à Karatsu (Préfecture de Saga) seraient des pierres à encre produites localement. Elles seraient la preuve d'une pratique de l’écriture au Japon à cette époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Proto-histoire

Modèle:Détail image Si l'on en croit le Nihon shoki et le Kojiki, c'est un lettré semi-légendaire du nom de Wani (Modèle:ZModèle:Z), envoyé par le royaume de Baekje pendant le règne de l'empereur Ōjin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui introduisit au Japon le confucianisme et les caractères chinois<ref name="miyake9">Modèle:Harvsp.</ref>. L'arrivée officielle des kanjis aurait eu lieu en 552 selon le Nihon shoki de l'an 720. Il s'agit d'un envoi d'une statue de bouddha et de sūtras par le roi Syöng-Myöng du royaume coréen de Paekche à l'empereur du Japon Kinmei. Une autre source, le Gangōji garan engi, donne la date de 538.

Les caractères chinois sont arrivés au Japon vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Pendant la période Yamato, les premiers documents japonais furent probablement écrits à la cour impériale par des émissaires bilingues chinois ou coréens<ref name="miyake8" />. C'est à cette époque que se rattache la correspondance diplomatique des cinq rois de Wa, datée de 478.

Par la suite, une classe spéciale de lettrés, les fuhito, fut employée à la cour pour lire et écrire le chinois classique. Pendant le règne de l'impératrice Suiko (593-628), le Japon eut en Chine des représentants diplomatiques à temps plein, conduisant à généraliser au Japon l'apprentissage de ce système d'écriture<ref name="miyake9" />. Initialement, les sinogrammes n'étaient pas utilisés pour écrire le japonais ; être lettré signifiait posséder l'habileté de lire et écrire le chinois classique.

Comme les Japonais n'avaient pas de système d'écriture, ils ont cherché à utiliser les caractères chinois non pas seulement pour écrire le chinois, mais aussi leur propre langue. Jusqu'à nos jours, sur le plan lexical, les kanjis sont ainsi encore essentiellement utilisés, non pour noter des prononciations, mais pour noter des sens. Cependant, le japonais a une structure très différente du chinois classique, et l'écriture chinoise ne permet pas d'en transcrire la grammaire et la syntaxe.

Modèle:Article détaillé

Évolution du système d'écriture

Modèle:Détail image Il existait autrefois un système appelé kanbun (Modèle:Langue), qui utilisait à la fois les caractères chinois (kanjis) et quelque chose de très similaire à la grammaire chinoise. Le système kanbun de caractères diacritiques fut inventé et utilisé pendant l'époque de Heian (794-1185). À partir d'une écriture en chinois classique, des marques diacritiques étaient placées à côté des caractères chinois pour aider à faire comprendre l'équivalent japonais. Ce système permet aux locuteurs japonais de restructurer les phrases, en indiquant les inversions nécessaires dans l'ordre des mots, et les terminaisons grammaticales des verbes, de manière à pouvoir les lire conformément à la grammaire japonaise.

La première chronique historique écrite du Japon, le Kojiki (Modèle:Langue), aurait été compilée avant 712, et aurait été écrite en kanbun. Aujourd'hui, les universités japonaises et quelques lycées enseignent toujours le kanbun dans leur cursus littéraire.

Il n'y a pas eu de système d'écriture de la langue japonaise orale jusqu'au développement des man'yōgana (Modèle:Langue). Ce premier système d'écriture, qui utilisait des caractères chinois pour leurs propriétés phonétiques (dérivées de leur lecture chinoise) plutôt que pour leur valeur sémantique, apparut vers l'an 650 : c'est ce qu'on appelle les man'yōgana, par référence au man'yōshū ou manyōshū (Modèle:Langue), un recueil de poésie japonaise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui donna son nom au système d'écriture dérivé. Ces caractères chinois apparaissent avec une valeur phonétique. Les man'yōgana ont initialement été utilisés pour écrire de la poésie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Multiple image Par la suite, les hiraganas (Modèle:Langue) et les katakanas (Modèle:Langue) sont tous deux dérivés des man'yōgana.

Initialement très nombreux, les man'yōgana ont au cours du temps subi une diminution drastique de leur nombre jusqu'à se limiter à un par son. Cette évolution conduisit aux hiraganas et katakanas modernes, deux syllabaires de 46 signes de base<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ces deux systèmes syllabaires modernes de kana sont donc dérivés des caractères chinois kanjis. L'équivalence entre ces deux systèmes syllabaires est résumée dans le système gojūon Modèle:LangueModèle:Z.

Modèle:Détail image On situe l'apparition des kana vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans des écrits épistolaires.

  • Les hiraganas dérivent d'un ensemble de kanjis utilisés de manière purement phonétique. Les hiraganas étaient autrefois beaucoup plus nombreux (près de trois cents). Pour une syllabe donnée, ces caractères syllabaires étaient utilisés de manière interchangeable, jusqu'à la réforme orthographique de 1900 qui réduisit le nombre à un caractère par syllabe. Les anciens hiraganas éliminés par cette réforme sont à présent appelés des hentaigana. Ces caractères phonétiques étaient écrits en style cursif, et c'est le caractère dans son ensemble qui a subi une très forte stylisation des traits. Les hiraganas étaient accessibles aux femmes (ils étaient appelés onnate<ref name="L'écriture japonaise">Modèle:Lien web.</ref>), qui n'avaient accès qu'à une instruction élémentaire : des œuvres majeures de l'époque de Heian (794-1185) ont ainsi été écrites par des femmes en hiragana.
  • Les katakanas ont une origine parallèle : ils résultent d'une simplification délibérée des man'yōgana à l'usage des élèves des monastères, et datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (au début de la période Heian)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont été formés en ne retenant pour chaque syllabe que quelques traits simples, facilement tracés, et caractéristiques d'un man'yōgana particulier, d'où leur nom de Modèle:Japonais. Ces traits ont ensuite été quelque peu déformés par le tracé cursif. De par leur origine, les katagana sont visuellement beaucoup plus simples que les hiraganas, et plus rapides à tracer.

Les deux syllabaires (hiragana et katakana) permettent de noter l'intégralité<ref name="L'écriture japonaise" /> des sons existants de la langue japonaise (que l'on pourrait écrire uniquement avec ces syllabaires). Toutefois, les nombreuses homonymies présentes en japonais (voir plus haut) permettraient difficilement de comprendre le sens de certains mots ; d'où l'intérêt des kanjis.

Selon Philippe Pons et Pierre-François Souyri, les écrivaines de l'aristocratie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme Murasaki Shikibu (~893-~1015) ou Sei Shônagon (~966-~1024), qui utilisaient la langue de la cour, écrivaient en syllabaire : on jugeait Modèle:Citation, alors que Modèle:Citation. Par la suite, à l'époque Edo, les livres seront différenciés en deux catégories : les kôha mono (« choses dures »), livres savants, religieux, distingués, écrits en chinois, encore que truffés de syllabaire katakana ; et les nampa mono (« choses molles »), ouvrages ironiques, satiriques, frivoles, licencieux, comme ceux du maître Santô Kyôden (1761-1816), écrits en syllabaire hiragana<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Composants de l'écriture

La une du journal Asahi shinbun du Modèle:Date- utilise simultanément les quatre formes d'écriture.

Kanji est en rouge, hiragana en orange, katakana en vert, rōmaji et chiffres arabes en noir :

  • texte original : ラドクリフ<ref>Modèle:Lien web.</ref>マラソン五輪代表出場にも
  • transcription Hepburn : Radokurifu, Marason gorin daihyō ni, ichi-man mētoru shutsujō ni mo fukumi.
  • traduction : Modèle:Citation
  • séparateur virgule : 「」 → Modèle:Citation

Quelques autres exemples d'écriture en japonais :

Style littéraire<ref name="openEdition2013_12_15">Modèle:Harvsp.</ref> scolaire<ref name="openEdition2013_12_15"/> étranger<ref name="openEdition2013_12_15"/> occidental commentaire
Alphabet sinogramme lisse<ref name="japonais2014_04_15">Modèle:Lien web.</ref> fragmenté<ref name="japonais2014_04_15"/> latin<ref name="japonais2014_04_15"/> latin
Forme dense arrondie angulaire< romanisée latinisée
Grade Kanji Hiragana Katakana Rōmaji Traduction française
[[Gakunenbetsu kanji haitōhyō#Première année (80 kanjis)|Modèle:1re année]] Modèle:Z いち イチ ichi un, 1
[[Gakunenbetsu kanji haitōhyō#Sixième année (181 kanjis)|Modèle:6e]] Modèle:Z わたし ワタシ watashi je, moi
Modèle:1re et [[Gakunenbetsu kanji haitōhyō#Deuxième année (160 kanjis)|Modèle:2e]] Modèle:Z きんぎょ キンギョ kingyo poisson rouge
herbe : Modèle:1re Modèle:Z たばこ タバコ tabako tabac, cigarette
Modèle:4e et Modèle:3e Modèle:Z げいしゃ ゲイシャ geisha Modèle:Citation + Modèle:Citation

Modèle:Détail image Le corpus par type d'écriture répartie en million de glyphes dans les articles du journal Asahi shinbun de l'année 1993 se décline selon la statistique<ref>Modèle:Lien web.</ref> suivante :

Pourcentage Écritures Million de glyphes

Modèle:Diagramme circulaire

Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Kanji

Modèle:Article détaillé

Les kanjis (漢字, littéralement caractères des Han), sont des caractères chinois assimilés à la langue japonaise<ref name="gralon2008_05_20">Modèle:Lien web.</ref> (il existe cependant quelques caractères nationaux). Lors de l'adoption de ces caractères, les Japonais ont également adopté leurs prononciations, qui durent être adaptées au système phonétique japonais beaucoup plus pauvre quant à la variété des sons. Il en résulte donc un grand nombre d'homonymies.

Les kanjis ont parfois un sens différent entre le japonais et le chinois car les emprunts faits au fil du temps n'ont pas été uniformes. On reprenait tantôt pour le sens, tantôt pour la prononciation : on écrivait alors certains mots japonais avec un idéogramme dont la prononciation chinoise se rapprochait de celle du mot japonais à transcrire.

Dans le classement UNESCO des langues les plus difficiles, la langue japonaise est Modèle:5e entre le chinois Modèle:1er et le français Modèle:10e<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Référence insuffisante. Un kanji complexe à calligraphier peut avoir 48 traits dans Modèle:Z et jusqu'à 52 traits (4 * 13 traits Modèle:Z) dans Modèle:Langue. Pour les enfants, un livre d'apprentissage ludique des kanjis peut s'arrêter à 29 traits<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les kanjis servent pour transcrire la plupart des mots pleins, porteurs de sémantique :

Calligraphie du kanji mi.
Calligraphie du kanji mi.
  • le radical des verbes et des adjectifs, comme le caractère Modèle:Z à gauche dans ([[Verbe en japonais#Groupes de verbes et radical|Modèle:Soulignerru]], voir) ou Modèle:Z dans (Modèle:Souligneri, blanc),
  • la plupart des noms, comme Modèle:Z (kawa, rivière) ou Modèle:Z (gakkō, école),
  • la plupart des noms propres de personnes comme Modèle:Z (Tanaka) ou de lieu Modèle:Z (Tōkyō). Cependant certains noms peuvent également être écrits en hiragana ou katakana, en tout ou en partie.

Modèle:Détail image

Fichier:Ja-Kyoto.ogg
Prononcer Kyōto.

Tous les mots japonais pourraient en principe être écrits entièrement en hiragana ou en katakana ; les mots dont le kanji est rare, trop complexe, ou difficile à comprendre (comme dans des livres d'enfants) sont généralement transcrits en hiragana.

Si certains kanjis peuvent avoir plusieurs lectures possibles selon le contexte, la plupart des kanjis japonais ont une lecture Modèle:Langue (on'yomi, lecture ON) correspondant aux lectures d'origines chinoises et une lecture Modèle:Langue (kun'yomi, lecture KUN) correspondant à la lecture japonaise par exemple pour Modèle:Z signifiant le bruit :

Les kanjis ayant des lectures inhabituelles ou complexes peuvent être annotés par des aides à la prononciation dénommées furigana.

Le système éducatif japonais enseigne 1945<ref name="gralon2008_05_20"/> Jōyō kanji reconnus officiellement par le ministère de l'Éducation. Cet apprentissage est étalé sur une grande partie de la scolarité des élèves. Cependant, en pratique, environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont utilisés couramment. Les seules exceptions étant des kanjis Modèle:Citation, utilisés seulement pour des noms de familles ou des lieux rares.

Les journaux japonais, dont les principaux Yomiuri shimbun (Modèle:Langue), Asahi shimbun, Mainichi shinbun (Modèle:Langue) et Sankei shinbun (Modèle:Langue), ciblent 94 % de la population connaissant à la fin de leur scolarité de lycéen au moins les kanjis usuels<ref name="cairn2010_02">Modèle:Harvsp.</ref>. Le style journalistique privilégie la concision autour de 45 caractères par proposition<ref name="cairn2010_02"/> en supprimant les suffixes formels (Modèle:Langue teichōgo) de politesse (Modèle:Langue masu<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Langue desu) sauf Akahata<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> (Modèle:Langue) qui s'en est fait une spécialité<ref name="cairn2010_02"/>.

L'Association de promotion de l’usage des kanjis choisit chaque année le kanji de l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Style

Modèle:Détail image

Natsume Sōseki<ref name="aozoraroudoku2018">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Langue dans sa nouvelle Modèle:Lien Modèle:LangueModèle:ZModèle:ZModèle:ZModèle:Langue (1908Modèle:Z)
fait une lecture atypique pendant la Modèle:5e nuit dans un but stylistique.
Sur la face Modèle:Langue, il voit Modèle:Langue, affinant  Modèle:Langue le nez, → ← les sourcils Modèle:Langue épais qui se rapprochent<ref name="aozoraroudoku2018"/> :
Modèle:LangueModèle:Z Modèle:Langue Modèle:ZModèle:Langue Modèle:Langue Modèle:Z Modèle:Langue 接続って<ref name="aozoraroudoku2018"/>Modèle:Langue
Vertical Haut en bas et droite à gauche
4 3 2 1
Modèle:Ruby-ja
Modèle:Ruby-ja
Modèle:LangueModèle:LangueModèle:LangueModèle:LangueModèle:Ruby-jaModèle:Ruby-jaModèle:Zが太く接続ってModèle:Langue
  • 「…」<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont les guillemets japonais pour la lecture horizontale de gauche Modèle:Z à Modèle:Z droite.
  • ﹁ Dans la lecture verticale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elles ont tourné de 90° dans le sens des aiguilles d'une montre :

  • « Modèle:Langue<ref name="aozoraroudoku2018"/> » a pour kanji Modèle:Z qui se lit setsuzoku (connexion).
  • Le suffixe って hiragana est la forme en -te du verbe.
  • L'expression aurait pu être basée usuellement sur le verbe Modèle:Z tsunagaru (relier)
    dans sa forme Modèle:Langue en -te à prononcer Modèle:Langue tsunagatte.

Hiragana

Modèle:Article détaillé

Fichier:KB Japanese.svg
Clavier QWERTY et phonétique hiragana.
Fichier:Japanese Hiragana kyokashotai I.svg
Hiragana Modèle:MSAPI.

Les hiraganas (Modèle:Langue) servent principalement à l'écriture des morphèmes grammaticaux, à celle de quelques mots et à la notation phonétique des kanjis.

  • Les okurigana (Modèle:Langue), suffixes grammaticaux des adjectifs et des verbes, comme le Modèle:Z à droite dans (shiro-i, blanc), le dans (mi-ru, voir) ou la forme passée dans (mi-ta, vit) ou かった dans かった (shiro-katta, qui fut blanc).Modèle:Saut
  • Les joshi (助詞), particules grammaticales, petits mots qui par exemple marquent le sujet ou l'objet d'une phrase, ou ont un rôle similaire aux prépositions dans, vers, etc. Le caractère Modèle:Z, très fréquent, marque notamment le génitif et est une caractéristique facile à repérer dans un texte écrit en japonais.
  • Les mots qui ne sont pas associés à un kanji (ce qui n'est pas exceptionnel, pour tout type de mots).
Fichier:OASYS100.png
Clavier hiragana : Modèle:ToucheModèle:Touche, Modèle:ToucheModèle:Touche, Modèle:ToucheModèle:Touche, en bas à droite Modèle:ToucheModèle:Touche.
  • Les mots dont le kanji est rare, trop complexe ou difficile à comprendre (comme dans des livres d'enfants).
  • Les furigana (振り仮名), lecture phonétique placée en suscription de caractères kanjis. Ces furigana sont destinés à faciliter la lecture des enfants ou des étrangers, ou à clarifier la lecture de kanjis rares ou ambigus.

Les mots habituellement écrits en kanjis peuvent également être transcrits en hiragana, en fonction des préférences de l'auteur. Certains mots sont généralement écrits en hiragana, et les écrire en kanjis donnera un style plus formel ; inversement une écriture en hiragana donnera un style plus doux ou plus sentimental. Les onomatopées des mangas pour jeunes filles<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont essentiellement écrites en hiragana<ref>Modèle:Harvsp, § 25 : Modèle:Citation</ref>.

Quelques mots normalement écrits en kanjis ont été grammaticalisés dans certains contextes, où ils sont alors écrits en hiragana. Par exemple la racine verbale de (Modèle:Soulignerru, voir) s'écrit normalement avec le kanji Modèle:Langue ; mais quand ce terme est utilisé comme suffixe signifiant Modèle:Citation le verbe est écrit Modèle:Z, comme dans Modèle:ZModèle:Langue : Modèle:Langue, Modèle:Citation, Modèle:Citation.

Katakana

Modèle:Article détaillé

Fichier:Japanese Katakana I.svg
Katakana Modèle:MSAPI

Modèle:Détail image

Les katakanas s'utilisent principalement pour la notation des emprunts lexicaux aux langues étrangères (à l'exception du chinois et du coréen, dont le vocabulaire d'emprunt est présent dans la langue japonaise depuis longtemps) et servent de mise en relief.

Les katakanas sont également utilisés à la place des hiraganas pour mettre une emphase sur un terme ou un segment de phrase (comme l'italique dans des langues européennes), ou pour donner l'idée que des mots sont prononcés avec un accent étranger ou artificiel, par exemple par une voix synthétique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Furigana

Modèle:Article détaillé Modèle:Détail image Modèle:Détail image Placés en petit comme un appel de note Modèle:Ruby-ja au-dessus des kanjis, ces kana sont alors appelés furigana Modèle:Z et indiquent la prononciation Modèle:Z de l'idéogramme. Ces furigana sont présents, par exemple, dans les mangas et ouvrages destinés à la jeunesse ; l'apprentissage des kanjis étant long, donner la prononciation est cruciale pour un jeune public qui mettra une grande partie de sa scolarité à les apprendre.

C'est en référence à ces furigana que le linguiste et diplomate Sir George Sansom écrivit : Modèle:Citation bloc

Rōmaji

Modèle:Article détaillé

Les Japonais utilisent peu les rōmaji sauf pour écrire des mots souvent techniques qui sont impossibles à écrire avec les caractères japonais :

  • des acronymes (généralement anglais) comme NATO, UFO, CD, DVD ou NTT ;
  • des termes destinés à être lisibles dans un contexte international (carte de visite, passeport, etc.) : noms propres, noms de sociétés ou de marques… Modèle:Citation peut être le seul mot en rōmaji<ref name="japanophone2018"/> (lettres latines) sur la carte d'un restaurant ;
  • des termes japonais dérivés d'expressions étrangères, comme JModèle:Langue (jei rīgu, J. League) ; TModèle:Langue (tī shatsu, T-shirt) ou BModèle:Langue (bī-kyū gurume, restaurant de série B) ;
  • les chiffres arabes sont dénommés éïssouuji<ref name="japanophone2018"/> (chiffres anglais).

Diverses romanisations comme Nippon-shiki<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="n">Modèle:Citation</ref> ou Kunrei existent parmi lesquelles figure la méthode Hepburn<ref name="meiji150eme2018"/> qui est la plus utilisée hors du Japon.

Directions de l'écriture japonaise

Fichier:Tateyoko.png
La ponctuation s’adapte au changement de direction.

Le japonais s'écrit sans espaces entre les mots. La virgule Modèle:Citation et le point Modèle:Citation sont suivis d'un espace séparateur sur la largeur de la chasse du même idéogramme. Un kanji est plus dense que le symbole hiragana simplifié qui le suit.

Traditionnellement, le japonais s'écrit au format Modèle:Langue tategaki de haut<ref name="gralon2008_05_20"/> en bas et de droite<ref name="japanophone2018"/> à gauche :

Sens de lecture d'un manga.
Sens de lecture d'un manga.
縦書きHaut en bas et droite à gauche
4 3 2 1
B u D L
a t e i
s E H r
. n a e
Modèle:Saut
Rouleaux narratifs peints japonais
Rouleaux narratifs peints japonais
Manga<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Citation.</ref> Modèle:Z Tategaki Emaki Modèle:Z

Mais on trouve de plus en plus de livres écrits au format yokogaki Modèle:Langue, c’est-à-dire de gauche<ref name="gralon2008_05_20"/> à droite et de haut en bas, Gauche à droite et haut en bas comme le français. C'est notamment le cas des ouvrages scientifiques. Le format tategaki n'est pas si différent du format yokogaki qu'il peut le sembler au premier abord, dans la mesure où il s'agit d'une simple rotation d'un quart de tour du sens d'écriture.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail