Haverskerque

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Modèle:Infobox Commune de France

Haverskerque (en néerlandais : Haverskerke<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>) est une commune de France située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. Située en bordure de la Vieille Lys, Haverskerque est une commune en Flandre française limitrophe de l'Artois.

Géographie

Fichier:LocatieHaverskerke.PNG
Haverskerque dans son canton et son arrondissement.

Situation

Village situé dans la Flandre française.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Haverskerque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), prairies (13,1 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), forêts (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Havekerke vers 1140, Haviskerka en 1047, Haveskerke en 1139, Haveskerca en 1158, Hefskerka en 1202<ref name="books.google.fr">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique germanique (flamand) en -kerke « église », dont le premier élément Havers- représente vraisemblablement un nom de personne. En effet, les noms en -kerke, -kirch (-glise en domaine roman, calque du germanique), -crique (Normandie) sont généralement construits avec un anthroponyme germanique. Albert Dauzat propose le nom de personne Hawirih, sans certitude, qu'il croit également reconnaître dans Havrincourt (Pas-de-Calais, Haverencort en 1125)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Ernest Nègre le nom de personne Abugo<ref name="books.google.fr"/>.

Remarque : l'hypothèse de Dauzat basée sur le nom de personne Hawirih est contredite par le fait que le r du toponyme n'apparaît qu'en 1759. Celle d'Ernest Nègre repose sur le fait que le [b] après voyelle du germanique commun est passé en [v] en néerlandais et en anglais, alors qu'il est resté [b] en allemand (germanique *bebruz « castor » > allemand Biber, néerlandais bever), cependant rien n'atteste de l'absence du [h] initial, ni de l'existence d'un u et d'un [g], qui se serait, effectivement, régulièrement amuï. Les formes anciennes montrent clairement qu'il ne s'agit pas non plus du néerlandais haven « port » (le mot havre n'est pas attesté en français avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et passe généralement pour un emprunt au néerlandais haven ou au vieux norrois hafn, altéré en hable, havre). En fin de compte, l'étymologie du premier élément, probablement un nom de personne, est obscure.

Histoire

Avant la Révolution française

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.</ref>.

Le village va donner son nom à plusieurs membres de la noblesse, qui seront seigneurs d'Haverskerque et de nombreux autres lieux.

Vers 1200, Gilbert de Haverskerque, seigneur du lieu, a eu un différend avec l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. En 1220, Lambert, abbé de l'abbaye de Clairmarais, et Hugues, prévôt de l'abbaye de Watten, déclarent qu'à la demande d'Élisabeth, veuve du seigneur, ils lui ont pardonné ses agressions contre la ferme de Saint-Bertin au Bois, appartenant au monastère de Saint-Bertin<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome III, Année 1220</ref>. Le dit Gilbert a également eu des relations plus pacifiées avec l'abbaye : en 1211, Jean évêque de Thérouanne atteste que Gilbert de Haverskerque a donné en engagère (donner la possession) pour six ans à l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer moyennant cent marcs d'argent la dîme de Broxeele. En 1216, Adam évêque des Morins (de Thérouanne) déclare que l'abbaye a rétrocédé à Gillebert de Haverskercque la dîme de Broxeele qui avait été engagée au monastère<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:2e partie, Années 1211 et 1216.</ref>.

En 1227, le pape [[Honorius III|Honorius Modèle:III]] confirme à l'abbaye de Saint-Bertin le patronat des chapelles d'Heuchin et de Haverskerque<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1227.</ref>.

En 1611, Haverskerque est une baronnie détenue par Nicolas de Montmorency (maison de Montmorency), vicomte d'Aire et baron de Haverskerque<ref name=":1">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 206, lire en ligne</ref>.

Le 31 juillet 1630, des lettres de Madrid érigent la terre et seigneurie de Robecque (Robecq) en principauté au bénéfice de Jean de Montmorency (Maison de Montmorency), père de Nicolas mort jeune et inhumé au couvent des récollets d'Estaires, en y incorporant la ville et vicomté d'Aire (Aire-sur-la-Lys), les villages de Blessy, Blesselles, Saint-Quentin, Glomenghen, Famechon. Jean de Montmorency est ainsi prince de Robecq, marquis de Morbecque, comte d'Estaires, vicomte d'Aire, baron d'Haverskerque et des Wastines, seigneur de Robecq et de Bersée<ref name=":2" />.

Famille de Haverskerque

  • Vers 1096, Raoul d'Haverskerque épouse Catherine, dame d'Estaires et de la motte de La Gorgue, fille de Jean de Roubaix et de Liévine d'Herzeele et d'Oudenhove<ref>Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 397, lire en ligne.</ref>.
  • Vers 1200, Gilbert d'Haverskerque, seigneur du lieu est marié à Élisabeth. Il est connu pour ses relations heurtées avec l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. Il meurt entre 1216 et 1220.
  • En 1223, le chevalier B. de Haverskerque est remarqué dans les textes. En 1223, l'abbé de l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai et le chanoine de cette ville, maître Jean de Hermes (Hérinnes?), nommés arbitres, condamnent les actes de violence commis à Calonne-sur-la-Lys par le chevalier B. de Haverskerque (sans doute Boidin ou Baudouin de Haverskerque) au préjudice de l'église d'Ypres<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:1re partie, Année 1223.</ref>. En 1229, le chevalier Baudouin de Haverskerque renonce au profit de l'abbaye à ses prétentions sur la chapelle de Haverskerque, à la réparation d'une écluse auprès de son vivier de Lederzeele, etc<ref>A.Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1229.</ref>. En 1230, B. de Haverskerque est bailli de Bailleul et de Neuve-Église<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1230.</ref>. En 1231, Boidin de Haverskerque est bailli de Guillaume, seigneur de Dampierre (sans doute Guillaume II de Dampierre, père du comte de Flandre Gui de Dampierre)<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1231.</ref>.
  • En 1241, Pierre, évêque de Thérouanne,ou évêque de la Morinie, déclare que Mathilde, veuve de Gillard d'Haverskerque, chevalier, a cédé à l'abbaye de Watten, sa part dans la dîme de Volckerinckhove<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome IV, Année 1241.</ref>.
  • En 1276, le chevalier Gilles de Haverskerque vend au chapitre de Thérouanne sa dîme de Kienville (Hondeghem), vente approuvée entre autres par son frère Jean de Haverskerque, par Wulfric d'Ostinghesele (peut-être Ochtezeele), et par Gui, comte de Flandre<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:2e partie, Année 1276.</ref>.
  • En 1292, le chevalier Jean de Haverskerque fonde dans l'abbaye de Watten, une chapelle qu'il dote de vingt livres parisis par an, à charge de faire célébrer un certain nombre de messes pour son âme, pour celle de sa femme et celle de ses enfants<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome VI, Année 1292.</ref>. Le 27 juillet 1296, Jean, chevalier, seigneur de Haverskerque, cède à Robert, futur Robert III de Flandre, fils aîné du comte de Flandre, Gui de Dampierre, des terres situées en partie sur Estaires, et l'usage du bois d'Estaires, avec le droit de pâtures et le droit d'y couper tous les trois ans ce qu'il faut pour enfermer sa motte et sa tour à La Gorgue<ref name="Arnould Detournay p. 399">Arnould Detournay, opus cité, p. 399.</ref>.
  • En 1298, Gilles de Haverskerque est seigneur de Watten. Dans la guerre qui opposa le comte de Flandre Gui de Dampierre au roi de France Philippe IV le Bel, il suit le parti du roi, qui est vainqueur, et en est récompensé en recevant les terres possédées par le comte et confisquées (cette confiscation ne fut sans doute que temporaire, même si la donation est confirmée par le roi en 1299) dans différents villages de Flandre maritime<ref name=":0">Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VI, Années 1298-1299.</ref>. En 1299, le roi ou son représentant en Flandre Raoul II de Clermont-Nesle confirment également une donation faite au chevalier Jean de Haverskerque, sans doute le même que celui cité en 1292, ayant du fait de son soutien au roi connu des pertes de 600 livres parisis, et au chevalier Baudouin de Haverskerque pour l'indemniser de ses pertes estimées à 780 livres parisis, donation consistant pour les deux à une somme à prélever sur les recettes de Bergues)<ref name=":0" />.
  • En 1303, Philippe, seigneur d'Haverskerque, d'Estaires et de la Motte de La Gorgue, épouse Adèle, fille de Charles, maréchal héréditaire de Flandre<ref name="Arnould Detournay p. 399" />.
  • En 1303, Walter de Hondschoote, seigneur de Houtkerque, et Jean de Haverskerque, seigneur de Hondschoote, vendent à [[Gilles Ier Aycelin de Montaigut|Gilles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Aycelin de Montaigut]], archevêque de Narbonne pour la somme de 3000 livres, une rente de 300 livres sur le Trésor de France<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1303.</ref>.
  • En 1323, Jean de Haverskercke, seigneur de Warenne et Godefroid de Sombresse, ont représenté Robert de Cassel, lors des conventions matrimoniales prévues pour le mariage de Robert avec Jeanne de Bretagne, fille d'Arthur II, duc de Bretagne<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome IX, Année 1323.</ref>.
  • En 1333, Jean de Haverskerque, seigneur de Watten, restitue à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, la possession d'un certain nombre de masures dont son père s'était jadis emparé au détriment des religieux<ref>A. Wauters, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome IX, Année 1333.</ref>.
  • En 1334, Philippe, roi des français (Philippe VI de Valois) approuve l'accord conclu au sujet du procès existant entre le comte de Flandre, ([[Louis Ier de Flandre|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Flandre]]), et les habitants d'Ardres à propos du tonlieu de Bapaume et en remet la décision à Philippe de Haverskerque et à maître Jean Chauwyas. Ces deux arbitres vont condamner en 1336 la communauté de la ville d'Ardres à payer, conformément aux usages, le droit de péage de Bapaume<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 9. Années 1334 et 1336.</ref>.
  • Un Messire Louis de Haverskerque est cité à plusieurs reprises entre 1473 et 1511 parmi les principaux dirigeants communaux (le magistrat) de Bergues, soit poortmestre ou chef des bourgeois, soit chef de la Loi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Le 20 octobre 1632, sont données à Madrid des lettres érigeant en baronnie la terre et seigneurie de Winghem au profit de Jean de Haverskerque, chevalier, seigneur de Winghem, Sedelgem, chef de nom et d'armes de la noble et ancienne maison de Haverskerque, toujours fidèle au roi et qui a rendu de grands services<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Modèle:Op. cit., p. 245, lire en ligne.</ref>.

Depuis la Révolution française

En 1803, Saint-Floris-Flandre, actuel hameau de Le Corbie est rattachée à Haverskerque, l'actuel territoire de Saint-Floris étant à l'époque dénommée Saint-Floris-Artois, les deux étaient séparées par la Lys et reliées par un bac<ref>Site de la commune de Haverskerque</ref>.

La commune a été détruite pendant 1914-1918<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922</ref>.

Un accord est mis au point pour l’établissement du projet de réalisation du verger communal sur une partie de l’ancien terrain de football, la commune ne pouvant pas prendre en charge le coût financier trop important de remise en état du terrain prévu dans le projet de création d’une équipe de football.

Demande de remplacement de matériels pour l’activité « Baby gym »

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

Le cimetière anglais :

Créé en Modèle:Date- par le Commonwealth War Graves Commission, le Cimetière Anglais contient les tombes de 89 soldats et aviateurs britanniques tombés lors de l’offensive alliée d’Modèle:Date- et celle d’un aviateur allemand.

Il contient aussi les tombes de la Seconde Guerre Mondiale : 40 soldats britanniques tombés essentiellement au cours de l’invasion allemande de Modèle:Date- en défendant le passage de la Lys.....notamment le lieutenant colonel Harrison, du Modèle:1er bataillon des Welch Fusiliers, et les hommes de son bataillon, les Welchmen, sacrifiés le Modèle:Date- au cours du repli des alliés vers Dunkerque.

On y trouve aussi les tombes de 5 aviateurs de la Royal Air Force et 2 aviateurs canadiens.

Le terrain de ce cimetière a été cédé gratuitement par la Nation Française pour aménager un lieu de sépulture perpétuelle aux héros des armées alliées de 14/18 et 39/45 tombés en ces lieux. La commune a honoré la mémoire du Lieutenant Colonel Harrison en baptisant de son nom la rue qui mène au dit cimetière.

La passerelle de la Fosse Bourdon:

L’édifice de fer a pris récemment une belle couleur rouge qui la met en valeur dans l’environnement verdoyant des berges de la Lys qu’elle relie, toute pimpante, aérienne et légère, sa nouvelle infrastructure terrestre habillée de bois s’intégrant parfaitement au paysage...

Située au bout d’un sentier agreste partant de l’église St Vincent et longeant l’antique rivière, la passerelle de la Fosse Bourdon qui enjambe la Lys canalisée, permet aux promeneurs de rallier Haverskerque au Bas Hamel, sis sur la commune de St Venant.

C’est il y a un peu moins d’un siècle que cette passerelle a été construite pour remplacer l’ancien bac qui permettait aux habitants d’Haverskerque et de St Venant de franchir la Lys, véritable frontière naturelle entre les départements du Nord et du Pas de Calais.

C’est en effet en Modèle:Date- que Gaston Colson demande la construction d’une passerelle à la suite d'accidents tragiques survenus lors de traversées en bac. En Modèle:Date-, la commune d’Haverskerque contracte l’emprunt nécessaire (1500Fr) et en 1913, une première passerelle est enfin édifiée avec un accès en plan incliné.

Lors de la débâcle de 1944, elle est dynamitée par les Allemands puis reconstruite en 1946 sur ses anciennes fondations avec les éléments d’un pont de voie ferrée : on accède cette fois au tablier surplombant la Lys canalisée par un escalier.

Personnalités liées à la commune

  • Nicolas de Montmorency (Maison de Montmorency) est baron d'Haverskerque en 1611<ref name=":1" />.
  • Le 31 juillet 1630, des lettres de Madrid érigent la terre et seigneurie de Robecque (Robecq) en principauté au bénéfice de Jean de Montmorency (Maison de Montmorency), père de Nicolas mort jeune et inhumé au couvent des récollets d'Estaires, en y incorporant la ville et vicomté d'Aire (Aire-sur-la-Lys), les villages de Blessy, Blesselles, Saint-Quentin, Glomenghen, Famechon. Jean de Montmorency est ainsi prince de Robecq, marquis de Morbecque, comte d'Estaires, vicomte d'Aire, baron d'Haverskerque et des Wastines, seigneur de Robecq et de Bersée<ref name=":2">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 242, lire en ligne.</ref>.
  • Antoine Perel, né en 1986 à Haverskerque, médaille d'or, à Colorado Springs, aux États-Unis, le Modèle:Date-, pour un saut en longueur de Modèle:Unité améliorant le record du monde de Modèle:Unité. Sur le sol de la salle des Fêtes pavoisée aux couleurs nationales, une bande adhésive de 6,50 m matérialise le saut prodigieux d’Antoine pour que chacun réalise mieux l’exploit du champion du monde.
  • Candice Patou née en 1947, épouse de Robert Hossein.

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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