Hondschoote
Modèle:Infobox Commune de France
Hondschoote Modèle:API-fr (Hondschote en flamand occidental / néerlandais)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> est une commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France.
Étymologie et prononciation
Hondschoote ne devrait en principe pas se prononcer comme pourrait le suggérer une lecture à la française de ce nom (qui correspond en fait à une graphie néerlandaise). Il devrait se prononcer à peu près « honne-ts-côte », conformément à la prononciation du néerlandais, ou « honne-ts-chaud-te » selon une prononciation flamande occidentale, se différenciant de la prononciation standard du néerlandais (A.N.).
Dès 1069, nous retrouvons un Hondescote.
Plusieurs traductions fantaisistes ont été proposées :
- Hundo, nom d’homme germanique, Schot : « terrain clos » ;
- « Enclos aux chiens » (de Hond : « chien » et de Schoot, Schoote, Scheute : « enclos » (Beschutting) ;
- Huns Cota signifierait également enclos des Huns, lesquels auraient établi un camp au bord des Moëres lors de l’invasion de la Gaule.
Des recherches approfondies d'un spécialiste de la langue néerlandaise — Jacques Fermaut — sont plus vraisemblables ; « Hondschoote » correspond à une définition géographique : « éminence — 5 à 9 m — du chenal de marée ».
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
Située à Modèle:Unité de Dunkerque, Modèle:Unité de Lille, Modèle:Unité de Bergues.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Hondschoote est une commune urbaine de plus de Modèle:Nombre classée comme peu dense, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Hondschoote, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones urbanisées (4,8 %), zones humides intérieures (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Histoire
Avant 1789
Avant la Révolution française, Hondschoote relève de la châtellenie de Bergues. Celle ci s'étend sur tous les villages qui l'entourent mais doit partager le pouvoir avec la Cour féodale ou Peron de Bergues, propriété des souverains (comtes de Flandre puis rois de France) qui détient également certains droits et pouvoirs. La seigneurie d'Hondschoote relève ainsi de la Cour féodale<ref name=":0" />. Elle appartient au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au comte de Hornes résidant à Douai puis à Mr Coppens d'Hersin<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1096-1099, Guillaume Moran de Honschoote, seigneur de Hondschoote, et Raoul de Lederzelle participent à la première croisade menée par Godefroy de Bouillon<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Walter (dans les textes en latin, traduit par Gauthier dans les textes en vieux français) de Hondschoote est un des meneurs d'un groupe nommé les Blavoetins qui s'opposaient aux Ingrekins. L'ancienne comtesse de Flandre Mathilde de Portugal, soutenant les Ingrekins, les Blavoetins vinrent en 1206 assiéger Bergues où se trouvait Mathilde, après avoir ravagé une de ses possessions à Furnes. Ils furent écrasés par le parti adverse. Le combat eut lieu un lundi qui porta ensuite dans la région le nom de « lundi rouge » (de rood maendag) en raison du sang versé<ref name=":02">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1258, Jean de Hondschoote et Isabelle sa femme, passent un accord avec l'abbaye de Watten au sujet d'une redevance due par les tenanciers d'Hondschoote<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome V, Année 1258.</ref>.
En 1263, Guillaume de Hondschoote est prévôt du chapitre de Sainte-Walburge de Furnes, et nomme avec le chapitre, un arbitre chargé de terminer le différend existant entre les habitants de Rubroc (Rubrouck) et l'abbaye de Watten<ref>A. Wauters, Modèle:Op. cit., Tome V, Année 1263.</ref>.
Gautier de Hondschoote est présent aux festivités données par le comte de Chiny en 1285 et décrites par Jacques Bretel dans son Tournoi de Chauvency. Il s'y trouve aux côtés de Philippe de Flandres, de Florent de Hainaut, du châtelain de Bergues, des seigneurs de Haussy, Lalaing, Ligne, Fléchin, Montigny, Auberchicourt, etc.
En 1303, Walter de Hondschoote seigneur de Houtkerque, et Jean de Haverskerque, seigneur de Hondschoote, vendent à [[Gilles Ier Aycelin de Montaigut|Gilles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Aycelin de Montaigut]], archevêque de Narbonne pour la somme de Modèle:Nombre, une rente de Modèle:Nombre sur le Trésor de France<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1303.</ref>. En avril 1309, le roi de France Philippe, (Philippe IV le Bel), assigne à Walter ou Gautier de Hondschoote, seigneur de Houtkerque, Modèle:Nombre tournois sur 500 qu'il lui avait données, à prélever sur les salines de Carcassonne<ref>Wauters, Tome VIII, Année 1309.</ref>. En 1314 (?), Philippe roi de France donne à Gautier de Hondschoote Modèle:Nombre de rentes sur le trésor, à condition que si Gautier ne laisse que des filles, le roi pourra racheter cette rente moyennant Modèle:Nombre<ref>Wauters, p. Tome VIII, Année 1317 (année erronée le roi Philippe meurt en 1314).</ref>. En septembre 1318, Philippe, roi de France, (Philippe V le Long), confirme à Marie, fille de feu Gautier, seigneur de Hondschoote (de Hondschoote ou de Houtkerque? ou des deux?), et son mari Gaucher Regnaut, seigneur de Los (Loos?) le don d'une rente de Modèle:Nombre tournois à prélever sur le trésor royal<ref>Wauters, p. Tome VIII, Année 1318.</ref>.
Au Moyen Âge, Hondschoote prospère grâce à l'industrie du drap. Avec le lin cultivé dans les environs des centaines de petits ateliers fabriquent du tissu de serge. Ces fabrications étaient exportées jusqu'en Turquie<ref>Henri Piers Modèle:Op. cit. page 87</ref>. Le comte de Flandre Louis de Crécy ([[Louis Ier de Flandre|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Flandre]]) accorde au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle plusieurs privilèges aux fabricants dont celui de marquer leurs étoffes d'une empreinte portant d'un côté les armes du Comte, de l'autre la marque particulière de chacun, marques dont certaines sont conservées dans les archives de la ville<ref name=":1">Henri Piers Modèle:Op. cit. page 88</ref>. Deux foires annuelles à la Pentecôte et en juillet favorisaient les affaires<ref name=":2">Henri Piers Modèle:Op. cit. page 89</ref>.
En 1383, la ville est incendiée lorsque Charles VI chasse les Anglais de la région (croisade d'Henri Le Despenser)<ref name=":1" />.Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Hondschoote avait une chambre de rhétorique, De Persetreders, toujours opérationnelle en néerlandais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1400, Arnould de Hornes se marie avec la fille de Gauthier d'Hondschoote. Ce dernier est tué à la bataille d'Azincourt, en 1415. La seigneurie d'Hondschoote passe dans la famille de Hornes. Un incendie ravage la ville en 1488. Une nouvelle halle aux serges est construite en 1500. La tour de l'église Saint-Vaast est édifiée en 1513. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cependant, les malheurs s'acharnent sur la ville, devenue espagnole, plusieurs fois pillée au cours des guerres (ainsi en 1558, lors de l'expédition française en Flandres du Maréchal de Thermes terminée par la bataille de Gravelines), victime d'incendies dévastateurs (en 1576 où 600 ateliers furent brûlés dans la partie ouest de la ville, également en 1582 où 900 fabriques furent incendiées<ref name=":1" />) et touchée par la peste de surcroît en 1545 et 1578<ref name=":2" />. Au début du mois d'août 1566, les Gueux pillent l'église d'Hondschoote. Cet incident mineur donne le signal de la rébellion sur toute la côte et conduisit à des émeutes iconoclastes conduites par les calvinistes dans tous les Pays-Bas espagnols.
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.
Après chaque désastre, Hondschoote essaie de s'en remettre mais ne peut empêcher son déclin. Devenue française en 1658 après de nouveaux pillages,et de nouveaux incendies, elle succombe enfin après l'invasion hollandaise de 1708 <ref name=":1" /> : toute production cesse bientôt et elle n'est plus qu'un village agricole. Les producteurs de tissu se sont enfuis pour se réfugier dans l'actuelle Belgique et en Angleterre, faisant profiter de leur savoir-faire les rivaux de la France.
Avant la Révolution française, Hondschoote compte quatre couvents : un de Trinitaires, un de Récollets, lesquels dirigent un collège, un de Sœurs grises et un de religieuses recollectines. Dans la ville se trouve également un hôpital pour les indigents<ref>Henri Piers Modèle:Op. cit. page 90</ref>. La seigneurie a été vendue en 1749 par le prince de Hornes à Jacques-Josse Coppens, marié à Marie Bart, nièce de Jean Bart.
Après 1789
Modèle:Article détaillé La bataille d'Hondschoote du 6 au Modèle:Date, au cours de la Révolution, est un événement majeur qui sauve la République française. Le roi d'Angleterre a envoyé à travers les Flandres une armée commandée par le duc d'York, pour s'emparer de Dunkerque, tête de pont à l'invasion du pays. Cette armée, renforcée par des troupes hanovriennes et autrichiennes sous les ordres du maréchal Wilhelm von Freytag, venues des Pays-Bas voisins, est battue par une armée de volontaires patriotes. Durant la bataille, le moulin à vent sert de poste de guet et d'infirmerie. Une grande partie des blessés pendant la bataille fut évacuée vers Saint-Omer dans les églises de Saint-Bertin et de Saint-Denis<ref name=":2" />.
Les frères Herwyn, (Pierre-Antoine, comte Herwyn de Nevèle; Philippe Jacques, baron Herwyn), natifs d'Hondschoote, s'illustrent pendant la Révolution, le Premier Empire et la Restauration.
En 1802, Hondschoote est toujours considérée comme étant une place fortifiée<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.</ref>. À cette époque, on considère qu'au temps de son apogée, la ville était quadruple en étendue et en population<ref name=":32" />.
En 1803, dans la continuité de l'époque antérieure à la Révolution, se tient dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le Modèle:1er jour; cette année là, elle a eu lieu du 21 au 25 messidor (du 10 au 14 juillet)<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.</ref>. S'ajoute à cela un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en floréal (mai) et en prairial (juin). Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.</ref>.
À cette époque, des transports réguliers ont lieu par voie d'eau avec les villes proches : un bateau de marché part pour Bergues le lundi de grand matin et rentre le même jour; une barque assure une liaison vers Bergues tous les jours en été, tous les 2 jours en hiver, avec retour le même jour; le vendredi vers midi, un bateau de marché s'en va pour Dunkerque avec retour le lendemain<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 217, lire en ligne.</ref>.
Eugénie de Lamartine (1796-1873), sœur d'Alphonse de Lamartine, le célèbre poète, s'est mariée en 1816 avec Bernard Coppens d'Hondschoote (1787-1841). En Modèle:Date-, des Hondschootois, M. et Mme Coppens, donnent à l'hospice de Bergues, deux maisons et quatre hectares de terre. Alphonse de Lamartine choisit de se présenter aux élections législatives dans le Modèle:7e (Bergues) en 1831, sans succès. Il est finalement élu en 1833 alors qu'il voyageait en Orient. Il est député de Bergues de 1833 à 1837.Il intervient auprès du ministre de l'Intérieur pour faire donner à la ville d'Hondschoote le tableau La Bataille de Hondschoote, peint par Hippolyte Bellangé, en 1839<ref>Modèle:Palissy</ref>,<ref>Un autre tableau de la bataille de Hondschoote a été peint en 1793 par Jacques Delorge, témoin de la bataille, gravé par Avril père. Ce tableau a disparu mais il est connu par la gravure : Bataille de Hondschoote, peint par J. Delorge, gravé par Avril père.</ref>. La famille Coppens quant à elle est bien connue dans le canton : Laurent Coppens fut député du Nord en 1791-1792 puis de 1815 à 1818<ref>Henri Piers Modèle:Op. cit. pages 91 et 92</ref>.
Dans les années 1850, un Hondschootois s'illustre : Jules Demersseman, né à Hondschoote, a été premier prix de flûte au Conservatoire de Paris, et flûte solo des concerts de Paris<ref>Raymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 324, lire en ligne.</ref>.
En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, une voie ferrée dite des Flandres relie Bergues à Hondschoote via Warhem, Rexpoëde, Killem. Trois trains circulent par jour dans les deux sens, le trajet dure 45 minutes<ref>Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, n° 744 du 2 janvier 1895</ref>.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Hondschoote est de 1915 à 1918, le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée, organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. À partir de septembre 1915, Petite-Synthe, Rexpoëde, Warhem, Téteghem, Uxem, Killem, Leffrinckoucke, Zuydcoote, Rosendaël, sont les communes dépendant du commandement d'étapes et accueillant des troupes<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Et en 1917, s'y ajoutent Les Moëres, Ghyvelde, Bray-Dunes<ref name=":3" />, Séjournent ainsi à Hondschoote, différents régiments de différentes armes, comme un bataillon de tirailleurs sénégalais en juin 1917<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 59, lire en ligne.</ref> ou encore des troupes belges en août 1917<ref name="mdh">Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 125, lire en ligne.</ref>.
Le 3 août 1915, une habitante d'Hondschoote dépose plainte pour vol et tentative de viol contre un tirailleur. Après enquête, un homme a été arrêté et sera traduit en conseil de guerre. Son complice, un autre tirailleur est recherché<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde 1915-1916, p. 894, lire en ligne.</ref>.
Fin août 1915, le « port d'Hondschoote » (sans doute sur le canal de la Basse-Colme), accueille une péniche contenant de l'eauModèle:Sic<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 60, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, l'estaminet « À la botte de paille », rue des Chats, à Hondschoote, a été consigné à la troupe pour 8 jours, la tenancière ayant servi à boire à des militaires à une heure interdite<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 125, lire en ligne.</ref>. Ce genre de décision intervient assez fréquemment tout au long de la guerre<ref name=":3" />. De plus les prix du vin et de la bière sont réglementés, tout dépassement entrainant une contravention et une fermeture de l'établissement<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, septembre 1917- février 1918, p. 45, lire en ligne.</ref>
Du fait de la présence de troupes, les maladies infectieuses font l'objet d'un suivi, le cas échéant d'une désinfection, dès leur apparition pour éviter la propagation aux soldats. Cela concerne tout type de maladie infectieuse (qu'elle soit classique Modèle:Ex, ou plus particulière : le Modèle:Date, trois femmes de la commune soupçonnées de blennoragie ont été dirigées vers l'hôpital de Rosendaël. Du fait d'un usage encore important des chevaux, on se montre tout aussi vigilant vis-à-vis des maladies contagieuses pouvant frapper les animaux Modèle:Ex maladie du charbon chez une génisse<ref name=":3" />. Le Modèle:Date, le responsable du commandement d'étapes a demandé au médecin du commandement d'étapes d'effectuer une visite sanitaire des troupes. Sur 699 hommes examinés, ont été recensés 4 cas de blennoragie, 3 de syphilis, 4 de gale<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 226, lire en ligne.</ref>.
Hondschoote accueille entre autres un parc d'aviation et deux escadrilles en août 1915<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 2, lire en ligne.</ref>. En juin 1917, s'y trouve une escadrille, (la C/74) franco-belge<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 50, lire en ligne.</ref>. Le parc aéronautique dit Parc n°8 cantonne dans l'usine, à l'arrêt, de Modèle:Mr. Van Den Bavière. Le service du génie a empierré la route d'accès et la plus grande partie de la cour<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 387, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, un chien présentant les symptômes de la rage a été abattu sur le territoire de la commune. Le commandement d'étapes a mis en place, en liaison avec la municipalité, des mesures de surveillance de tous les chiens<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 218, lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date, au matin, trois bombes ont été lancées par des avions ennemis à une certaine distance de l'aérodrome. Elles n'ont pas causé d'accidents<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 222, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, le service des douanes arrête un soldat de l'arme du train. Il rentrait de Belgique avec 8 kg de tabac à fumer, 7 kg de cigarettes et 5 kg d'allumettes<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 350, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, vers 13h15, un avion ennemi a lancé 8 bombes sur la lisière nord et sur la lisière ouest de la ville. 7 sont ombées dans al prairie à l'arrière de maisons et n'ont fait que des trous. La dernière est tombée dans le jardin du curé-doyen causant quelques dégâts, cassant les vitres de la serre et de la maison<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 407, lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date, vers 12h10, un avion allemand, visant le champ d'aviation, a lancé deux bombes qui sont tombées dans un champ près de la commune de Killem. Elles ont brisé quelques vitres aux maisons voisines. Il n'y a eu aucune accident de personne<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 421, lire en ligne.</ref>.
On utilisait encore dans les deux camps des pigeons voyageurs pour transmettre des messages : en conséquence, le fait de trouver un pigeon voyageur de l'ennemi amenait à le signaler et à faire porter l'oiseau au quartier général, ce qui est arrivé le Modèle:Date<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 354, lire en ligne.</ref>.La commune dépendait elle-même pendant la même période du commandement d'étapes, installé à Steenvoorde puis transféré à Rexpoëde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quatre soldats belges se sont fait remarquer le dimanche Modèle:Date: ils ont été interpellés par les gendarmes au motif de sortir après l'heure règlementaire d'une maison particulière. Par ailleurs, le même jour, la tenancière d'un estaminet s'est plainte du fait que 4 ou 5 militaires belges l'ont insultée et face à son refus de leur servir à boire, ont brisé la porte d'entrée de son établissement . Une enquête a été ouverte par la prévôté du commandement d'étapes<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 559, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, le mauvais état de la cheminée d'une maison a provoqué l'incendie d'une grange voisine remplie de lin, à 500 m du centre de la commune. La présence de la troupe sur la commune a permis une intervention très rapide de l'équipe d'incendie. Les dégâts ont été limités à une partie du lin et deux moutons. Sans cette action efficace, un îlot de 7-8 maisons proche de la grange aurait été la proie des flammes<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 617, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, un avion anglais, parti de Bristol, via Folkestone, s'est égaré et a atterri à Hondschoote. Des avaries importantes sont constatées suite à l'atterrissage<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 747, lire en ligne.</ref>.
Du fait de la guerre, l'armée contrôle ce qui peut avoir une importance stratégique, ainsi le ravitaillement : le Modèle:Date, un épicier de Coudekerque-Branche a été interpellé sur le territoire de la commune. Il transportait sans laissez passer 900 kg de pommes de terre, provenant d'un agriculteur d'Hondschoote. Un procès-verbal a été dressé<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, août 1915-septembre 1916, p. 821, lire en ligne.</ref>.
De même, en février 1917, un boulanger de la commune, de nationalité belge a fait l'objet d'un procès-verbal. Il stockait et cachait 55 litres de boissons alcoolisées diverses. Cet alcool avait été fourni à sa mère veuve par des automobilistes belges, et celle-ci en avait vendu deux litres à une voisine. Étaient répréhensibles, le fait d'avoir ainsi stocké et vendu de l'alcool, sans avoir déclaré ni l'un ni l'autre. Le vendeur et l'acheteur ont fait l'objet du procès-verbal<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, janvier-avril 1917, p. 53, lire en ligne.</ref>.
Quelques jours plus tard, ce sont deux fermières de Hondschoote qui ont fait l'objet d'observations : elles avaient donné à moudre des graines contenant en partie du blé et en partie du blé propre à la panification<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, janvier-avril 1917, p. 60, lire en ligne.</ref> ou encore un autre agriculteur qui a dit à son employé d'ajouter du blé à la mouture destinée aux bestiaux<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, janvier-avril 1917, p. 61, lire en ligne.</ref>.
En avril 1917, les responsables du commandement d'étapes ont établi plusieurs rapports pour signaler plusieurs cas d'oreillons touchant des soldats et obligeant à des mesures de désinfection, à des décisions de laisser ces locaux inoccupés pendant une temps<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, janvier-avril 1917, p. 94, lire en ligne.</ref>,
En août 1917, l'autorité militaire décide que plusieurs estaminets d'Hondschoote sont consignés à la troupe (ne peuvent accueillir des soldats) pendant huit jours au motif d'avoir donné à boire aux militaires en dehors des heures permises<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 116, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date, un culot d'obus anglais est retombé sur une ferme d'Hondschoote, près du Pont aux Cerfs, a crevé la toiture, a traversé toute la maison jusqu'au carrelage du rez-de-chaussée, où il a fait un trou. Il n'y a pas eu de blessés<ref name="mdh" />.
Le Modèle:Date, six à sept obus allemands ont touché Hondschoote à proximité de la frontière belge. Ils n'ont pas éclaté. On estime que de l'ordre de 25 d'entre eux sont tombés sur la commune belge de Leisele toute proche<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 144., lire en ligne.</ref>.
Dans la nuit du 2 au 3 novembre 1917, vers 23h30, une baraque logeant les officiers de l'escadrille C219 a pris feu. Tout le matériel et les objets personnels des officiers ont été brûlés, un lieutenant est gravement atteint et évacué<ref>Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, septembre 1917- février 1918, p. 42, lire en ligne.</ref>.
Les 6 et 7 octobre 1919, des troupes sont venues cantonner à Rexpoede et environs : Hondschoote, Warhem, West-Cappel, pendant environ une semaine puis ont gagné d'autres lieux, essentiellement en Belgique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis 1918
Entre les deux guerres mondiales, on construit sur la commune des blockhaus intégrés à une suite continue de constructions défensives allant de Bray-Dunes à Bailleul : voir secteur fortifié des Flandres, partie intégrante de la ligne Maginot.
Le Modèle:Date-, un habitant d'Hondschoote, le maçon Émile Warin, connait une petite célébrité : il est le vingt-cinq millionième visiteur de la Tour Eiffel et gagne une automobile<ref>Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 59</ref>.
Politique et administration
En 1802-1803, le maire est Max. Laurent Vercamer<ref name=":32">Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 43, lire en ligne.</ref>.
Entre 1822 et 1865, Mr Jean Vaast Delaroière (1793-1865) ancien militaire, docteur en médecine, membre du conseil d'arrondissement de 1833 à 1848, membre du Conseil général en 1855, membre correspondant de la « Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts »<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1855, p. 227, lire en ligne; Année 1857, p.334, lire en ligne</ref>, auteur d'ouvrages et d'études en littérature et philosophie, est cinq fois maire<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 26-28, lire en ligne.</ref>.
En 1883 le maire est Ch. Vanderheyde<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1883</ref>.Modèle:ÉluDébut
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin La commune fait partie de la quatorzième circonscription du Nord qui a pour député Jean-Pierre Decool ; le conseiller général du canton est Patrick Valois.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Un marché a lieu tous les vendredis matin.
Lieux et monuments
L'office de tourisme accueille les visiteurs pour les renseigner sur les particularités de la ville.
L'église Saint-Vaast
({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}s - Monument historique).
Bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour, haute de 82 mètres, construite en briques blanches du pays s'appelle De Witte torre (la tour Blanche). Cette tour préservée lors de l'incendie de 1582 porte dans l'un de ses piliers la date de 1513.
Ses autels
Dans la nef droite : l'autel Saint Sébastien. - Autel sculpté de style Louis XIV : On peut y remarquer les armoiries de la confrérie Saint Sébastien ou confrérie d'Archers, fondée en 1586, ayant pour charge la défense de la ville et de ses habitants.
Un autel moderne : l'autel du Sacré-Cœur.
À droite du chœur : l'autel des Âmes (1673) : style Louis XV ; le sujet principal du retable est un tableau peint représentant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres. De chaque côté, des statues sculptées, l'une de saint Crépin (patron des cordonniers), l'autre de saint Séverin (patron des tisserands).
Au centre : le maître autel. Une dalle rappelle que la nièce de Jean Bart y est enterrée.
À gauche du chœur : l'autel de la Sainte Vierge. Le sujet principal représente l'Apparition de la Sainte Vierge à Saint Dominique.
L'autel Notre Dame des Sept Douleurs. Le sujet principal représente le Christ mort, étendu sur les genoux de sa mère.
Buffet d'orgue En chêne, style Louis XV et Renaissance, construit entre 1611 et 1613, le grand buffet a été remplacé en 1737.
Boiseries et confessionnaux tous en chêne sculpté, style Louis XV.
Hôtel de ville
Construit En grès et pierres blanches, il est construit entre 1555 et 1558, endommagé par l'incendie de la ville en 1582, repris en 1606. Il reste un des rares exemple dans la région d'architecture civile de la période Renaissance<ref name="11septembre2020_La_Voix_Du_Nord">Christian Canivez, « Journées du patrimoine Nos dix coups de cœur », dans La Voix du Nord du 11 septembre 2020, page 46.</ref>. Sa façade avant comporte sept blasons, dont celui de la confrérie Saint-Sébastien, qui date du Moyen Âge. Sur sa façade arrière, on peut remarquer les motifs en forme de bouteille qui encadrent les fenêtres du pignon gauche et de la face latérale de la tour.
La cave de l'hôtel de ville servait autrefois de corps de garde.
Une rénovation a été entreprise en 2019<ref name="11septembre2020_La_Voix_Du_Nord" />.
Autres
- Le Pays du Lin : surnommé ainsi car l'économie du lin y est importante, ce vaste territoire naturel s'étend de la vallée de l'Yser jusqu'au plages de sable fin de la côte d'Opale. Les nombreuses fermettes et maisons isolées donnent à cette campagne un caractère typique qu'il faut absolument découvrir à bicyclette ! En juin, la plaine devient toute bleue (c'est la floraison du lin) et l'odeur des blés qui mûrissent parfume l'air chaud de l'été qui arrive.
Deux paysages radicalement différents entourent Hondschoote : au sud de la ville, c'est le « Houtland » avec ses petits bois « déposés » çà et là reliés par les haies d'épines qui retiennent et abritent les animaux des fermes d'élevages. Au nord d'Hondschoote, c'est l'univers de l'eau, « une vraie petite Camargue » ! De nombreuses espèces d'oiseaux viennent nicher sur les berges des « watergang » (petits canaux qui quadrillent ce territoire situé à -2m sous le niveau de la mer).
Un circuit pédestre de 11 km, le « Circuit de la tour blanche » permet de découvrir Hondschoote et ses environs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Monument commémoratif de la bataille de 1793 : inauguré en 1890 et dû au statuaire lillois Darcq.
- La fontaine : offerte à la ville en 1835 par Alphonse de Lamartine (dont la sœur résidait à Hondschoote).
- Le Noordmeulen (moulin à vent) : restauré en 1988, porte la date de 1127. Sa cabine de bois repose sur un pivot de pierre. Sur les poutres ont été gravés les noms des meuniers, des dates. En 1982, il devient propriété communale. Il a cessé de tourner en 1959.
- Le Spinnewyn (autre moulin à vent) : abattu en 1793 lors de la bataille d'Hondschoote, il a été reconstruit lors du bicentenaire, en 1993, à l'identique (en bois et sur un pivot de briques) car il fut le témoin privilégié de la bataille de 1793.
-
Façade de l'église.
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Intérieur de la chapelle Saint-Augustin
-
Monument commémoratif de la
bataille d'Hondschoote. -
Kiosque à musique de la place du Général de Gaulle.
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Fontaine offerte à la ville par
Alphonse de Lamartine. -
Le Noordmeulen d'Hondschoote.
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Moulin Le Spinnewyn.
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Moulin Spinnewyn ou Moulin de la Victoire (2016).
Personnalités liées à la commune
Seigneurs de Hondschoote
- En 1096-1099, Guillaume Moran de Honschoote est seigneur de Hondschoote. Il participe avec Raoul de Lederzelle à la première croisade menée par Godefroy de Bouillon<ref name=":5" />.
- Baudouin de Hondescote, fils de Guillaume Moran, épouse Mahaut de Guînes, fille d'[[Arnould Ier de Guînes|Arnould {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Guînes]]<ref>André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 65, lire en ligne.</ref>.
- François de Hondschoote, seigneur d'Hondschoote, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Jacques Josse Coppens est seigneur d'Hondschoote en 1753. Né en 1711, il est armateur à Dunkerque, écuyer, seigneur d'Hersin, de Coupigny. Il a acheté Hondschoote en 1749 au prince de Hornes. En 1751, il a acheté le grand bailliage de la ville et châtellenie de Bergues. La famille Coppens est d'origine brabançonne, fixée depuis longtemps à Dunkerque. Il est l'époux de Anne Marie Bart, cousine germaine de François Cornil Bart, fils de Jean Bart, et nièce de celui-ci. Elle est morte à Dixmude le 12 février 1767 et a été enterrée dans l'église d'Hondschoote le 14 février<ref name=":4">Raymond de Bertrand, « Note et document inédit sur le vice-amiral François Corneille Bart », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, années 1861-1862, Dunkerque, 1862, p. 355-356, lire en ligne.</ref>. Le frère de Jacques Josse, Robert, a été conseiller de la chambre de commerce de Dunkerque de 1757 à 1759 environ. Il avait épousé une sœur d'Anne Marie Bart<ref name=":4" />'<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 256, lire en ligne.</ref>.
- Bernard Pierre Coppens, avocat, écuyer, chevalier de l'ordre du roi, seigneur d'Hersin, Coupigny, seigneur haut justicier et gouverneur de la ville et juridiction d'Hondschoote, grand bailli héréditaire de la ville et châtellenie de Bergues, maire de Dunkerque de 1765 à 1767, lieutenant général civil et criminel de Dunkerque en 1786. Son fils, officier supérieur d'état-major, a épousé la sœur d'Alphonse de Lamartine<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1864-1865, dixième volume, p. 352, lire en ligne.</ref>.
Autres personnalités
- Adrien Cauchie, douanier et peintre sculpteur. La crèche de Noël qui est exposé dans l'église chaque année est son œuvre.
- Eugénie de Lamartine, sœur du poète Alphonse de Lamartine, était mariée à Bernard Coppens d'Hondschoote, d'une famille noble dunkerquoise. Il est enterré dans le cimetière communal.
- Émile Coornaert, historien et résistant
- Jules Demersseman, (1833-1866), flûtiste de renom et compositeur fécond, ami d'Adolphe Sax
- Philippe Jacques, baron Herwyn (Modèle:Date - Hondschoote ✝ Modèle:Date - Furnes, Royaume de Belgique), homme politique français et belge des {{#switch: e
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- Pierre-Antoine, comte Herwyn de Nevèle (Modèle:Date - Hondschoote ✝ Modèle:Date - Paris), frère du précédent, agronome et homme politique français des {{#switch: e
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- Alphonse de Lamartine
- Auguste Outters
- Jacob Peyt, meneur dans la révolte paysanne flamande qui précéda la Bataille de Cassel
- Louis Philippe Schadet (1751-1820), né à Hondschoote, homme politique, sous-préfet puis député
- Arthur Van Hecke, peintre, l'un des principaux protagonistes du Groupe de Roubaix. Arthur Van Hecke vécut longtemps avec sa compagne, Lucette, à Hondschoote. Il y est décédé le Modèle:Date-. Il est enterré à Hondschoote.
- Edmond Vansteenberghe, évêque de Bayonne, a passé une partie de sa jeunesse à Hondschoote. Ses parents et grands-parents sont enterrés dans le cimetière communal.
Jumelages
Modèle:Jumelage<ref>Voir sur Osterburken.de & {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Osterburken</ref>
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Histoire de la ville de Hondschoote
- Communauté de Communes de Flandre (CCF)
- Hondschoote sur le site de l'Institut géographique national