Hescamps
Modèle:Infobox Commune de France
Hescamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Commune du Plateau picard située près de la limite des départements de la Somme, de l'Oise et de la Seine-Maritime, aisément accessible par les anciennes routes nationales 15bis (actuelle RD 1015) et 319 (devenue RD 919), ou par l'autoroute Modèle:Autoroute française.
Elle est située à faible distance des gares de Sainte-Segrée et de Fouilloy.
Localisation
Hameaux et écarts
La commune d'Hescamps est constituée par la réunion de quatre anciennes communes de la Somme en 1972 :
Hydrographie
Le ruisseau des Évoissons, sous affluent de la Somme par la Selle prend sa source à Handicourt.
Urbanisme
Typologie
Hescamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,4 %), prairies (11,7 %), forêts (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 288, alors qu'il était de 295 en 2014 et de 275 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 81,9 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hescamps en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,1 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Hescamps<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 81,9 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 8 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,1 | 8,5 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hesini campus en 1128-1140 ; Hescans en 1234 ; Hecamps en 1397 ; Hescamps en 1507 ; Escamps en 1695 ; Hecamp en 1733 ; Hecamps-St. Cler en 1761 ; Hercamp en 1778 ; Hescamps et Hescamp et Saint-Clair en 1763 ; Hescamp en 1781 ; Hescamps-St. Clair en 1764<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 481 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Histoire
Des monnaies gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire de la commune, prouvant une occupation très ancienne des lieux<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée en 1899 par l'instituteur d'Hescamps-Saint-Clair, M. Bouchez, Archives départementales de la Somme, Amiens, http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413543uJ2S3d/1/1</ref>.
Dufour de RetournéModèle:Qui était seigneur d'Hescamps<ref name="noti"/>Modèle:Quand.
L'école d'Hescamps est fondée en 1791<ref name="noti"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
En 1972, les communes d'Agnières, de Frettemolle, de Souplicourt et d'Hescamps-Saint-Clair instituées lors de la Révolution française fusionnent pour constituer la commune d'Hescamps<ref name="Cassini"/>.
La commune ainsi constituée se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Les communes fusionnées puis Hescamps font partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Pour le mandat 2020-2026, le conseil municipal a élu les maires-délégués des anciennes communes<ref name="RN17032020"/> :
- Frettemolle : Chantal Collot ;
- Souplicourt : Christian Carlu, Modèle:2e maire-adjoint ;
- Agnières : Christèle Boucher.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Cultes
La commune est intégrée au regroupement paroissial catholique de Notre-Dame de Poix-de-Picardie.
Économie
La ferme éolienne du Candor produit, depuis l'été 2008, 11 millions de kWh avec ses cinq éoliennes, dont le coût d'installation a avoisiné les sept millions d'euros. Cette réalisation a été faite par une société filiale de la SAS Vents Picards, dont le capital est détenu à hauteur de 20 % par des investisseurs locaux, notamment les propriétaires des terrains voisins des éoliennes<ref>Modèle:Article.</ref>. Le nom de Candor, vient de l'ancien français qui signifie « Champ d'Or », car, situés sur le plateau, entre deux vallons, les champs qui s'y trouvaient étaient très fertiles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Vast d'Agnières :
Edifice construit sur le ruisseau des Evoissons, avec une nef au parement en damiers de pierre, silex et brique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un clocher-porche avec décor gothique flamboyant, et un chœur de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une abside à cinq pans et d'exceptionnels vitraux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, figurant les scènes de la Nativité (vitrail nord, à gauche du maitre autel), de la Genèse (vitrail est, derrière le maitre autel), et l'Arbre de Jessé (vitrail sud, à droite du maitre autel) <ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'intérieur, statue du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de sainte Barbe. Cette église est classée monument historique depuis un arrêté du Modèle:Date- <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Des travaux de restauration ont lieu en 2022<ref>Modèle:Article.</ref>
- L'église Saint-Vaast
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- Ruines de l'ancien château fort d'Agnières :
Situées à proximité de l'église. Composées d'une motte féodale, entourée de fossés secs, larges et profonds, avec fondations des murs, emplacement d'un puits. Elles paraissent remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et, donc être contemporaines de l'église toute proche. Les titulaires de la seigneurie d'Agnières à cette époque ne sont pas connus. Elle appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille des Quesnes, ou d'Équennes, qui la possédait encore en 1419. En 1430, est mentionné comme seigneur d'Agnières le comte de Hornes, qui vend Agnières en 1462 à Valeran de Moreuil, seigneur de Poix. Les seigneurs d'Agnières se confondent ensuite avec les seigneurs de Poix <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. - Église Saint-Martin de Frettemolle:
Le chœur est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à chevet plat, la nef à collatéraux rajoutés. Les deux côtés de la nef ont été reconstruits en brique dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que le côté Nord du chœur. Le portail est la partie la plus remarquable de l'édifice : sur une console, se trouve une statue représentant saint Martin sur son cheval, partageant son manteau <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le portail de cette église est inscrit aux monuments historiques depuis un arrêté du Modèle:Date-. Sa toiture a été refaite à neuf en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Vue générale de l'église Saint-Martin de Frettemolle.
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Le portail.
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Détail du groupe sculpté du portail.
- Église Saint-Clair d'Hescamps :
Elle a été construite toute en pierre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre et plus récent<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9758516z/f316.item.texteImage</ref>. La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans une niche du mur sud de la nef, une petite Mise au tombeau, en bois polychrome. Sont représentés autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène ?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine<ref>https://www.richesses-en-somme.com/patrimoine-des-%C3%A9glises/mises-au-tombeau/</ref>. Le portail de style Renaissance, avec un arc puissamment mouluré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le passé, pour envisager l'avenir.
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Église Saint-Jean-Baptiste.
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Autre vue de Saint-Jean-Baptiste.
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La rue de la Mare à Brettencourt
- Ancienne chapelle (disparue) de Mesnil-Huchon. En 1919, existait encore au Mesnil Huchon « en un coin de la place accolé au bois, une très modeste petite chapelle de Saint-Sauveur, où un pèlerinage assez actif amenait encore naguère les animaux » <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette chapelle a disparu depuis plusieurs décennies.
- Chapelle de Brettencourt. Petite église construite en charpente et torchis, utilisée pour le culte jusqu'au début des années 1980. Laissée ensuite à l'abandon, elle a été remplacée en 2011 par un oratoire.
- Chapelle de Saint-Clair, construite en brique en 1934. Près de cet emplacement existait un vieux tilleul qui abritait une statue de Saint Clair. Le tilleul abattu, une chapelle est construite en 1838. En 1934, cette chapelle est reconstruite Modèle:Unité plus loin, en raison de travaux routiers. Un pèlerinage y était organisé pour guérir les maladies des yeux <ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Église de Handicourt <ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, comportant des parties de différentes époques. Le portail et le côté nord sont construits en brique, silex et pierre. La porte principale est voûtée en brique, en plein cintre, et surmontée d'un larmier en pierre. Le portail est épaulé par deux puissants contreforts. Au-dessus de la porte latérale côté nord, figure un cartouche avec la date 1838, qui doit être celle d'une restauration. Le chevet et le côté sud ont été reconstruits en brique dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La toiture de cette église a été refaite à neuf en 2017.
- Église de Souplicourt (ou Soupplicourt), construite principalement en pierre au {{#switch: ou au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou au|-| – | ou au }}Modèle:S mini- siècle
}}, avec des réparations plus récentes en brique. Le chœur est éclairé par des croisées à remplages flamboyants. On remarque à l'intérieur les fonts baptismaux de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et une poutre de gloire du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ornée des statues de la Vierge, du Christ en croix et de Saint Jean <ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1948, on pouvait encore y voir des vitraux de la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, contemporains de l'ancien château <ref>Modèle:Article.</ref>. La toiture de l'église de Souplicourt a été refaite à neuf en 2016.
- Portail d'entrée de l'ancien château de Souplicourt, face à l'église, de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en brique et pierre avec colonnes saillantes. L'ancien château de Souplicourt avait été construit à la fin du Modèle:S mini- ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans doute par Antoine de Saint Blimont et Anne de Louvencourt, son épouse. Passé par alliance à la famille de Lallier de Saint Lieu, il existait encore, en mauvais état, en 1731. Il avait disparu dès 1794. Il se composait d'un corps de logis en brique et pierre, situé face au portail, cantonné côté parc par une tourelle à chacune de ses extrémités, et côté cour, par une aile en retour sur la gauche <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Hecamps sur le site Géoportail de l'IGN.
- Modèle:Lien web.