Hicham El Guerrouj
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Athlète
Hicham El Guerrouj (en arabe : Modèle:Langue), né le Modèle:Date à Berkane, est un athlète marocain spécialiste des courses de fond et de demi-fond. Il est considéré comme le meilleur athlète marocain de tous les temps.
Détenteur de quatre titres de champion du monde sur [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] de 1997 à 2003 et de trois autres titres mondiaux en salle, il remporte aussi les médailles d'or du [[1 500 mètres|Modèle:Unité]] et du [[5 000 mètres|Modèle:Unité]] lors des Jeux olympiques de 2004, à Athènes, devenant le second athlète de l'histoire après le Finlandais Paavo Nurmi à réussir le doublé dans ces deux disciplines.
Il est l'actuel détenteur des records du monde en plein air du Modèle:Unité (Modèle:Heure), du mile (Modèle:Heure). Il détenait de 1997 à 2019 les records mondiaux en salle du Modèle:Unité et du mile ainsi que celui du [[2 000 m|Modèle:Unité]] de 1999 à 2023.
Sa domination sur le demi-fond mondial s'étend de 1996 à 2004, période dans laquelle il établit la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité huit années consécutivement, de 1996 à 2003, et ne subissant que trois défaites, dont deux en finales des Jeux olympiques de 1996 et 2000. Il a par ailleurs couru le Modèle:Unité 31 fois sous les 3 minutes 30 secondes.
Il est désigné meilleur athlète de l'année par l'IAAF en 2001, 2002 et 2003. En 2014, il est élu au Temple de la renommée de l'IAAF.
Hicham El Guerrouj est membre du Comité international olympique depuis 2004.
Carrière
Débuts
Hicham El Guerrouj naît le 14 septembre 1974 à Berkane, dans la région de l'Oriental, au nord-est du Maroc<ref>Robert Parienté et Alain Billouin, La fabuleuse histoire de l’Athlétisme, Minerva, 2003, Modèle:P..</ref>. Issu d'une famille modeste de six enfants, son père Ayachi est vendeur ambulant<ref name="jeune">Modèle:Lien web.</ref>. Il commence le sport par le football en tant que gardien de but d'une équipe de jeunes de Berkane<ref name="CIO"/>. Au début de son adolescence alors qu’il faisait l’école buissonnière, il répond à un de ses camarades qui s’inquiétait de leur avenir pendant que les autres étudiaient « si je réussi dans la vie ce sera grâce à mes jambes ».Repéré en 1988 à l'âge de quatorze ans par Aziz Daouda, directeur technique national de l'athlétisme marocain, à l'occasion des championnats du Maroc de cross-country, il intègre deux ans plus tard l'Institut national d'athlétisme de Rabat, dont sont issus de nombreux médaillés olympiques marocains<ref name="jeune"/>. Abandonnant ses études, il se consacre désormais pleinement à la course à pied, suivant les traces de l'idole de sa jeunesse, son compatriote Saïd Aouita, premier champion olympique marocain et détenteur de nombreux records du monde sur les courses de fond et demi-fond dans les années 1980. Entraîné par Abdelkader Kada<ref name="jeune"/>, il accomplit très tôt sa percée, en 1992, à l'âge de dix-huit ans, en se classant troisième du [[5 000 mètres|Modèle:Unité]] des Championnats du monde juniors à Séoul, derrière l'Éthiopien Haile Gebrselassie et le Kényan Ismael Kirui, futurs champions du monde de la discipline<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. En 1994, à Litochoro, il fait partie de l'équipe du Maroc qui bat le record du monde du relais ekiden en Modèle:Heure<ref name="IAAF">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Il s'entraîne à Rabat mais effectue chaque année plusieurs stages de préparation et d'oxygénation en altitude, à Ifrane<ref name="Dr Hicham">Modèle:Lien web.</ref>.
Premiers titres internationaux
Il dispute sa première compétition internationale en catégorie senior en début d'année 1995 à l'occasion des Championnats du monde en salle de Barcelone. Le Marocain s'adjuge le titre mondial du [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] en Modèle:Nobr, devant l'Espagnol Mateo Cañellas et l'Américain Erik Nedeau<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Durant l'été, il porte son record personnel sur Modèle:Unité à Modèle:Nobr, avant de se classer deuxième des Bislett Games d'Oslo, en Modèle:Nobr, juste derrière le Burundais Vénuste Niyongabo. Lors des Championnats du monde de Göteborg, Hicham El Guerrouj est dominé par l'Algérien Noureddine Morceli, invaincu sur la distance depuis la saison 1992, qui remporte son troisième succès mondial d'affilée. Le Marocain termine deuxième de la course, à près de deux secondes de Morceli, en Modèle:Nobr, devançant au sprint Venuste Niyongabo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>.
Hicham El Guerrouj s'installe au sommet de la hiérarchie mondiale à partir de 1996 en signant cinq victoires lors de ses cinq premières courses. Le 8 juillet, au DN Galan de Stockholm, il descend pour la première fois de sa carrière sous les Modèle:Nobr au Modèle:Unité en établissant le temps de Modèle:Nobr. Figurant parmi les favoris à la victoire finale lors des Jeux olympiques de 1996, au même titre que Noureddine Morceli, il se qualifie pour la finale en remportant aisément ses deux premiers tours. Le 3 août, au Modèle:Langue d'Atlanta, El Guerrouj est placé dans le groupe de tête à l'entame du dernier tour, mais se retrouve à terre après avoir involontairement heurté le talon de Morceli<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Se relevant trop tard, il laisse à l'Algérien son premier titre olympique, et ne se classe que douzième et dernier de la course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Le Marocain termine néanmoins la saison 1996 comme il l'avait commencée en s'imposant lors des meetings de Zurich et de Cologne, et en établissant le 23 août la meilleure performance mondiale de l'année lors du Mémorial Van Damme de Bruxelles en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Il s'impose lors de la finale du Grand Prix 1996, à Milan, en devançant largement Noureddine Morceli et le Kényan Laban Rotich.
En début de saison 1997, El Guerrouj établit en moins de dix jours les premiers records du monde de sa jeune carrière. Le 2 février, à Stuttgart, pour sa première participation à une épreuve « indoor », il signe le temps de Modèle:Nobr sur Modèle:Unité et améliore à cette occasion de près de trois secondes le record du monde de la distance détenu depuis 1991 par Noureddine Morceli<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Puis, le 12 février à Gand, le Marocain bat le record du monde du mile de l'Irlandais Eamonn Coghlan en réalisant le temps de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Il confirme son état de forme quelques jours plus tard au Palais omnisports de Paris-Bercy à l'occasion des Championnats du monde en salle qu'il remporte aisément pour la deuxième fois consécutive, en Modèle:Nobr (record des championnats), distançant largement l'Allemand Rüdiger Stenzel et le Kényan William Tanui<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Durant l'été, le Marocain remporte tous les meetings du circuit du Grand Prix de l'IAAF, signant notamment les temps de Modèle:Nobr à Hengelo et Modèle:Nobr à Stockholm sur Modèle:Unité, puis Modèle:Nobr à Oslo sur le mile. Le 6 août, à Athènes, Hicham El Guerrouj décroche son premier titre mondial en plein air en s'imposant en finale des Championnats du monde en Modèle:Nobr, devant les deux Espagnols Fermín Cacho (Modèle:Nobr) et Reyes Estévez (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Morceli, après six ans de règne sur le demi-fond mondial, ne prend que la quatrième place. Peu après les mondiaux, El Guerrouj établit à Zurich la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>, avant de réaliser moins d'une semaine plus tard Modèle:Nobr à Bruxelles. Il subit l'une des rares défaites de sa carrière en fin de saison 1997 lors de la finale du Grand Prix de Fukuoka, en s'inclinant sur un mile tactique face au Danois Robert Andersen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>.
Le temps des records
| # | Temps | Athlète | Année |
|---|---|---|---|
| 1 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 1998 |
| 2 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2001 |
| 3 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2001 |
| 4 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 1998 |
| 5 | 3 min 26 s 69 | Modèle:Nobr | 2015 |
| 6 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2002 |
| 7 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2002 |
| 8 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2000 |
| 9 | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | 2002 |
Les records du monde du Modèle:Unité et du mile constituent l'objectif principal de sa saison 1998. Après avoir disputé une seule course durant l'hiver, le Modèle:Unité du meeting de Liévin qu'il remporte en Modèle:Nobr, sa saison estivale débute par trois victoires obtenues début juillet à Hengelo, Saint-Denis, puis à Oslo où il s'impose facilement en Modèle:Nobr. Le 14 juillet, lors du meeting Golden Gala de Rome, Hicham El Guerrouj décide de s'attaquer au [[Progression du record du monde du 1 500 mètres|record mondial du Modèle:Unité]]. Après un premier Modèle:Unité couvert en Modèle:Nobr par le kenyan Robert Kibet, le second lièvre de la course, le Kényan Noah Ngeny, atteint les Modèle:Unité en Modèle:Nobr, avant de passer à la cloche en Modèle:Nobr. Le Marocain porte alors une attaque à l'avant dernier virage, poursuivant son accélération jusqu'à la dernière ligne droite<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vidéo du record du monde du 1 500 m à Rome en 1998, site de l'IAAF, consulté le 15 mai 2009</ref>. Crédité de Modèle:Nobr, il améliore par la marge énorme de Modèle:Nobr l'ancienne meilleure marque mondiale détenue depuis 1995 par Noureddine Morceli<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Deux jours plus tard, au Nikaia de Nice, El Guerrouj approche de 21/100 de seconde le record mondial du mile de Morceli en parcourant la distance en Modèle:Nobr. Vainqueur par la suite du meeting Herculis de Monaco en Modèle:Nobr, il frôle son propre record du monde du Modèle:Unité à Zurich en Modèle:Nobr. Il réalise ensuite Modèle:Nobr à Bruxelles et Modèle:Nobr au meeting ISTAF Berlin, et remporte à cette occasion les six meetings au programme de la première édition de la Golden League. Il se partage le million de dollars réservé aux athlètes invaincus, en compagnie de l'Américaine Marion Jones et de l'Éthiopien Haile Gebrselassie. Il conclut sa saison 1998 en enlevant le Modèle:Unité des finales du Grand Prix, à Moscou, en Modèle:Nobr, devant les Kényans Laban Rotich et William Tanui<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Invaincu en 1998, il commence la saison 1999 par une victoire obtenue à Milan, sur Modèle:Unité, en Modèle:Nobr. Le 7 juillet, sur la piste du Golden Gala de Rome qui l'avait vu battre le record mondial du Modèle:Unité l'année précédente, Hicham El Guerrouj s'empare du record du monde du mile en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, abaissant de plus d'une seconde la marque de Noureddine Morceli datant de la saison 1993<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Bien emmené par Robert Kibet et William Tanui, le Marocain passe en Modèle:Nobr aux trois-quarts de mile et ne l'emporte qu'au terme d'un sprint final en résistant au retour de Noah Ngeny et qui réalise à seulement vingt ans, en Modèle:Nobr, la deuxième meilleure performance mondiale de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>. Auteur de Modèle:Nobr à Zurich sur Modèle:Unité peu avant les Championnats du monde de Séville qui constituent l'objectif majeur de sa saison, El Guerrouj conserve son titre planétaire acquis deux ans auparavant en remportant la finale du Modèle:Unité en Modèle:Nobr, temps constituant alors un nouveau record des championnats ainsi que la meilleure performance mondiale de l'année 1999<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Il devance finalement Noah Ngeny, deuxième en Modèle:Nobr, et Reyes Estévez, troisième en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Crédité de Modèle:Nobr sur la distance du [[3 000 mètres|Modèle:Unité]], à Bruxelles, peu après les mondiaux, le Marocain établit un nouveau record du monde du [[2 000 mètres|Modèle:Unité]] en Modèle:Nobr à Berlin, en marge des finales du Grand Prix<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Au sommet du demi-fond mondial
Hicham El Guerrouj et son entraîneur Abdelkader Kada décident d'alléger le programme de la saison 2000 en se focalisant sur l'évènement principal de l'année que constituent les Jeux olympiques de Sydney, seule grande compétition internationale manquant encore à son palmarès après son échec d'Atlanta quatre ans plus tôt. Le Marocain, qui ne dispute que sept meetings avant les Jeux, remporte toutes ses courses et s'impose notamment lors du Modèle:Unité du meeting Gaz de France de Paris-Saint-Denis en Modèle:Nobr, devant le Kényan Bernard Lagat, puis sur le mile du Grand prix de Londres en Modèle:Nobr. Le 11 août, à Zurich, il signe pour la cinquième fois consécutive la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité avec le temps de Modèle:Nobr, devançant de plus d'une seconde Noah Ngeny<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Vainqueur par la suite des meetings de Bruxelles (Modèle:Nobr sur le mile) et de Berlin (Modèle:Nobr sur Modèle:Unité), il s'impose sur cinq des sept meetings au programme de la Golden League 2000, et se partage comme en 1998 le million de dollars promis aux vainqueurs en compagnie de quatre autres athlètes dont Gail Devers, Maurice Greene, Trine Hattestad et Tatyana Kotova. Favori logique de la finale olympique, fin septembre à Sydney, le Marocain concède sa première défaite depuis 1997 en s'inclinant logiquement face à Noah Ngeny au sprint. Contraint d'attaquer dans l'avant-dernier tour après un net ralentissement du peloton à la mi-course, El Guerrouj ne parvient pas à lâcher ses adversaires et se fait déborder par Ngeny à l'entame de la dernière ligne droite<ref>Robert Parienté et Guy Lagorce, La fabuleuse histoire des Jeux olympiques, 2004, p.752 et 753</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Ngeny signe un nouveau record olympique en Modèle:Nobr, El Guerrouj remporte la médaille d'argent en Modèle:Nobr, en parvenant à conserver un faible avantage sur Bernard Lagat, troisième de la course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Il retrouve la suprématie mondiale dès l'année suivante en enchaînant deux saisons de compétitions sans la moindre défaite. Début 2001, il délaisse provisoirement le Modèle:Unité en décidant de se tester sur des distances supérieures. Il remporte un nouveau titre mondial « indoor », sur [[3 000 mètres|Modèle:Unité]], à l'occasion des Championnats du monde en salle de Lisbonne où il s'impose en Modèle:Nobr, en devançant le Belge Mohammed Mourhit et l'Espagnol Alberto García<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Auteur de Modèle:Nobr sur le mile fin juin lors de la Prefontaine Classic de Eugene, il se rapproche de son record personnel sur la distance en établissant le temps de Modèle:Nobr au meeting Golden Gala de Rome. Début août à Edmonton, Hicham El Guerrouj décroche son troisième sacre mondial consécutif en plein air en s'imposant en finale des Championnats du monde en Modèle:Nobr, devant Bernard Lagat (Modèle:Nobr) et le Français Driss Maazouzi (Modèle:Nobr), et ce, en l'absence de Noah Ngeny, éliminé en demi-finale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Il établit peu après la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité à l'occasion du meeting de Bruxelles en parcourant la distance en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, soit le deuxième meilleur temps de sa carrière, à 12/100 de seconde seulement de son propre record du monde. Vainqueur sur Modèle:Unité à Berlin, il s'adjuge pour la deuxième année consécutive le jackpot de la Golden League qu'il partage avec cinq autres athlètes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. En fin de saison 2001, à Melbourne, le Marocain remporte la finale du Grand Prix devant Bernard Lagat (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr). Il reçoit de la part de l'IAAF le trophée de l'athlète de l'année au même titre que la perchiste américaine Stacy Dragila<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Hicham El Guerrouj maintient sa domination sur le demi-fond mondial lors de la saison 2002 en remportant douze victoires en douze courses. Vainqueur du mile des Bislett Games, à Oslo, en Modèle:Nobr, devant le Kényan Laban Rotich, il devance largement Bernard Lagat sur Modèle:Unité à l'occasion de la deuxième étape de la Golden League, à Paris. Il établit les meilleures performances mondiales de l'année sur le mile en Modèle:Nobr à Rome, et sur Modèle:Unité en signant le temps de Modèle:Nobr au Weltklasse Zurich<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> où il s'impose avec plus de quatre secondes d'avance sur le Kényan Cornelius Chirchir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Il remporte ensuite les meetings de Bruxelles et de Berlin et s'adjuge pour la quatrième fois de sa carrière le trophée de la Golden League, en compagnie de Ana Guevara, Marion Jones et Felix Sánchez. Crédité une nouvelle fois dans la saison d'un temps inférieur à Modèle:Nobr sur Modèle:Unité (Modèle:Nobr à Rieti), il s'impose lors des finales du Grand Prix disputées au stade Charlety de Paris en Modèle:Nobr, devant Lagat et Chirchir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Il est élu pour la deuxième saison consécutive meilleur athlète de l'année par l'IAAF au même titre que la Britannique Paula Radcliffe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Quatrième titre mondial consécutif
Hicham El Guerrouj décide d'ajouter l'épreuve du [[5 000 mètres|Modèle:Unité]] à son programme personnel dont les objectifs fixés sont les mondiaux de 2003 et les Jeux olympiques de 2004. Après une première victoire sur 2 miles, lors du meeting indoor de Liévin, en février 2003, le Marocain se mesure aux grands spécialistes du fond à l'occasion d'un Modèle:Unité disputé début juin à Ostrava, dans le cadre du meeting Golden Spike. Pour ses grands débuts sur cette distance, hormis une première expérience effectuée lors des Championnats du monde juniors de 1992, il établit le temps de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, se classant deuxième de la course à près de deux secondes du Qatari Saif Saaeed Shaheen, futur détenteur du record mondial du [[3 000 m steeple|Modèle:Unité steeple]]<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. En dépit de cette première défaite concédée depuis les Jeux olympiques de 2000, El Guerrouj se distingue sur sa distance de prédilection en remportant, sur Modèle:Unité, les meetings de Rome et de Zurich en respectivement Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Souffrant d'arthrose au dos, il déclare forfait pour le Grand Prix de Londres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Aligné sur deux épreuves lors des Championnats du monde 2003 de Paris-Saint-Denis, le Marocain remporte tout d'abord sur Modèle:Unité sa quatrième couronne mondiale d'affilée et devient alors l'athlète le plus titré sur la distance, devant Noureddine Morceli, triple champion consécutif de 1991 à 1995. En l'absence de Bernard Lagat, sous le coup d'un contrôle positif à l'EPO<ref>Parienté et Billouin, 2003, p.945</ref>, Hicham El Guerrouj est englué dans le peloton après une entame de course rapide. Décidant de durcir la course dès les Modèle:Unité, il passe en Modèle:Nobr aux Modèle:Unité et décide d'accélérer de nouveau à l'entame du dernier tour. Possédant deux mètres d'avance sur le Français Mehdi Baala après le dernier virage, le Marocain parvient à maintenir son avance sur son adversaire et à l'emporter en Modèle:Nobr, signant à cette occasion la meilleure performance mondiale de l'année<ref>Modèle:Lien web</ref> ; Mehdi Baala termine deuxième en Modèle:Nobr et l'Ukrainien Ivan Heshko troisième en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Le lendemain, il participe aux séries du Modèle:Unité et parvient à se qualifier pour la finale en prenant la quatrième place de la course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Le 31 août, journée de clôture des neuvièmes championnats du monde, Hicham El Guerrouj ne réussit pas le pari de devenir le premier athlète titré au niveau mondial sur Modèle:Unité et sur Modèle:Unité, s'inclinant au terme d'un sprint final face au junior kényan Eliud Kipchoge, auteur d'un nouveau record de la compétition en Modèle:Nobr. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, déclare le Marocain après la course et son classement de deuxième en Modèle:Nobr, juste devant l'Éthiopien Kenenisa Bekele<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Crédité quelques jours plus tard de la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité en Modèle:Nobr lors du Mémorial Van Damme de Bruxelles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, El Guerrouj s'impose lors de ses deux dernières courses de l'année à Rieti et à Moscou. Il est désigné pour la troisième fois athlète masculin de l'année, récompense qu'il remporte avec la sauteuse en hauteur sud-africaine Hestrie Cloete<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Doublé olympique à Athènes
Le Marocain peine à retrouver sa forme optimale en début de saison 2004 dont les objectifs fixés sont constitués du doublé Modèle:Unité/Modèle:Unité des Jeux olympiques d'Athènes. Gêné par des problèmes respiratoires liés à une dizaine d'allergies<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, il ne se classe que huitième du meeting de Rome (Modèle:Nobr) et connaît son premier revers sur demi-fond depuis la finale des Jeux olympiques de 2000, soit pas moins de vingt-neuf succès consécutifs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Inquiet, Hicham El Guerrouj remet en cause sa participation olympique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se rassure le 31 juillet 2003 en établissant la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité en Modèle:Nobr, à l'occasion du meeting d'Heusden-Zolder, en Belgique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais, moins d'une semaine plus tard, lors du meeting de Zurich, ultime répétition avant les Jeux olympiques, il concède une nouvelle défaite sur Modèle:Unité en s'inclinant au sprint face au néo-Américain Bernard Lagat au terme d'une course rapide (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
La finale olympique du Modèle:Unité, courue le 24 août 2004 au Stade olympique d'Athènes démarre sur un train relativement lent (Modèle:Nobr aux Modèle:Unité, puis Modèle:Nobr au passage des Modèle:Unité). Hicham El Guerrouj imprime alors un rythme élevé à la course mais se voit menacé par Bernard Lagat qui le dépasse légèrement à Modèle:Unité de l'arrivée<ref>Parienté et Lagorce, 2004, p.785</ref>. Au terme d'un dernier effort, El Guerrouj parvient à contenir l'Américain dans la dernière ligne droite, et s'imposer en Modèle:Nobr, devant Lagat (Modèle:Nobr) et le Portugais Silva (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Vainqueur de sa première médaille d'or olympique, après ses deux échecs lors des deux Jeux précédents, il devient le cinquième athlète marocain à s'imposer dans cette compétition après Saïd Aouita, Nawal El Moutawakel (1984), Brahim Boutayeb (1988) et Khalid Skah (1992).
Quatre jours plus tard, le 28 août, ultime journée des compétitions d'athlétisme des Jeux olympiques de 2004, Hicham El Guerrouj se lance à l'assaut du doublé Modèle:Unité/Modèle:Unité, performance que seul le Finlandais Paavo Nurmi a réalisé dans le passé, lors des Jeux de Paris en 1924. La course, qui démarre sur un rythme peu élevé, réunit tous les favoris, dont le Kényan Eliud Kipchoge et l'Éthiopien Kenenisa Bekele. À l'entame du dernier tour, Kipchoge lance de loin le sprint final, avant de se faire rejoindre par Bekele à Modèle:Unité de la ligne. El Guerrouj, en embuscade, parvient à dépasser tous ses adversaires à Modèle:Unité de l'arrivée pour l'emporter en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, devant Bekele, Modèle:Nobr et Kipchoge, Modèle:Nobr, et ce après avoir bouclé son dernier tour de piste en 52 secondes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Blessé en 2005, il ne dispute aucune compétition officielle et renonce à participer aux Championnats du monde de cross et aux championnats du monde sur piste d'Helsinki où il visait le doublé Modèle:Unité/Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Après plus d'un an d'inactivité, Hicham El Guerrouj annonce le Modèle:Date à Casablanca qu'il met un terme à sa carrière sportive<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Reconversion
Nommé membre du Comité international olympique en 2004<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>, Hicham El Guerrouj siège au sein de l'institution aux côtés de sa compatriote Nawal El Moutawakel. Il est notamment responsable de la commission des athlètes depuis 2004, de la culture et de l'éducation olympique depuis 2005, et du dossier des candidatures depuis 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également membre de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF). En 2010, il est choisi comme « athlète modèle » par la Commission des athlètes du CIO à l'occasion des premiers Jeux olympiques de la Jeunesse d'été à Singapour, ayant pour rôle de guider les jeunes athlètes en restant avec eux au village, en assistant aux compétitions et en participant à l'activité « Discussion avec les champions »<ref name="athletemodele">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}"" Le CIO communique le nom des grandes figures du sport qui soutiennent les premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse sur le site officiel de Singapour 2010, publié le 10 juin 2010</ref>. Par ailleurs, il est le président du meeting Moulay El Hassan de Tanger<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hicham El Guerrouj poursuit des études en management et marketing sportif à partir de 2009 à l'Université de l'Oregon, à Eugene, aux États-Unis. En 2011, il devient distributeur exclusif de la marque américaine Nike au Maroc, en collaboration avec l'entreprise Hudson Group<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hicham El Guerrouj est membre du club des Champions de la Paix, un collectif de 116 athlètes de haut niveau créé par Modèle:Langue, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport. Il participe à la marche pour les droits de l'enfant pour marquer le 25ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'enfant à Monaco en 2014.
Depuis 1999, il est ambassadeur de l'UNICEF au Maroc<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2007, il est nommé ambassadeur de bonne volonté de Special Olympics Maroc, qui a pour objectif de promouvoir les conditions des jeunes athlètes handicapés mentaux et de favoriser leur intégration sociale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Président de l'association caritative Béni-Snassen des Œuvres sociales, il participe chaque année, depuis 2003, à l'organisation des « Foulées internationales de Berkane »<ref>Modèle:Lien web</ref>. En août 2011, il est élu Modèle:1er Vice-président de la Fondation Mohammed VI des Champions Sportifs<ref>Résolutions de l'Assemblée Générale Constitutive de la Fondation Mohammed VI des Champions Sportifs</ref>.
Palmarès
| Date | Compétition | Lieu | Résultat | Discipline | Temps |
|---|---|---|---|---|---|
| 1992 | Championnats du monde junior | Séoul | Modèle:3e | 5 000 m | 13 min 46 s 79 |
| 1995 | Championnats du monde en salle | Barcelone | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 44 s 54 |
| Championnats du monde | Göteborg | Modèle:2e | 1 500 m | 3 min 35 s 28 | |
| 1996 | Jeux olympiques | Atlanta | Modèle:12e | 1 500 m | 3 min 40 s 75 |
| Finale du Grand Prix | Milan | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 38 s 80 | |
| 1997 | Championnats du monde en salle | Paris | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 35 s 31 |
| Championnats du monde | Athènes | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 35 s 83 | |
| Finale du Grand Prix | Fukuoka | Modèle:2e | Mile | 4 min 04 s 55 | |
| 1998 | Golden League | - | Modèle:1er | 1 500 m | - |
| Finale du Grand Prix | Moscou | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 32 s 03 | |
| 1999 | Championnats du monde | Séville | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 27 s 65 |
| 2000 | Jeux olympiques | Sydney | Modèle:2e | 1 500 m | 3 min 32 s 32 |
| Golden League | - | Modèle:1er | 1 500 m / mile<ref group="Note" name="GL_épreuves">La compétition comprenait certaines épreuves de 1 500 m en alternance avec certaines du mile (ainsi que certaines du 2 000 m en 2001)</ref> | - | |
| 2001 | Championnats du monde en salle | Lisbonne | Modèle:1er | 3 000 m | 7 min 37 s 74 |
| Championnats du monde | Edmonton | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 30 s 68 | |
| Golden League | - | Modèle:1er | 1 500 m / mile / 2 000 m<ref group="Note" name="GL_épreuves" /> | - | |
| Finale du Grand Prix | Melbourne | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 31 s 25 | |
| 2002 | Golden League | - | Modèle:1er | 1 500 m | - |
| Finale du Grand Prix | Paris | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 29 s 27 | |
| 2003 | Championnats du monde | Paris | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 31 s 77 |
| Modèle:2e | 5 000 m | 12 min 52 s 83 | |||
| 2004 | Jeux olympiques | Athènes | Modèle:1er | 1 500 m | 3 min 34 s 18 |
| Modèle:1er | 5 000 m | 13 min 14 s 39 |
Records
Actuel détenteur
En janvier 2017, Hicham El Guerrouj est le détenteur de deux records mondiaux en plein air : Le [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] avec Modèle:Nobr, établi le 14 juillet 1998 lors du meeting Golden Gala de Rome<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> et le mile qu'il bat le 7 juillet 1999, toujours à Rome, avec le temps de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>
Ancien détenteur
Il détenait le record mondial en salle du mile (Modèle:Nobr) depuis le 12 février 1997 se faisant détrôner par l'Éthiopien Yomif Kejelcha le 3 mars 2019 qui a bouclé la course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Il détenait également le record du monde en salle du Modèle:Unité (Modèle:Nobr) du 2 février 1997 (à Stuttgart)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> au 16 février 2019 se faisant battre par l'Éthiopien Samuel Tefera (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Hicham El Guerrouj se fait déposséder du record mondial en plein air du Modèle:Unité par le Norvègien Jakob Ingebrigtsen (Modèle:Nobr). Le Marocain le détenait pendant 24 ans avec un temps de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Records du monde
| Épreuve | Temps | Date | Compétition | Lieu | Ancien détenteur | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| En plein air | 1 500 m | Modèle:Nobr | 14 juillet 1998 | Golden Gala | Rome | Noureddine Morceli (1995) |
| Mile | Modèle:Nobr | 7 juillet 1999 | Golden Gala | Rome | Noureddine Morceli (1993) | |
| 2 000 m | Modèle:Nobr | 7 septembre 1999 | ISTAF | Berlin | Noureddine Morceli (1995) | |
| En salle | 1 500 m | Modèle:Nobr | 2 février 1997 | Sparkassen-Cup | Stuttgart | Noureddine Morceli (1991) |
| Mile | Modèle:Nobr | 12 février 1997 | Flanders Indoor | Gand | Eamonn Coghlan (1983) | |
Records personnels
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Meilleures performances de l'année
Hicham El Guerrouj détient la meilleure performance mondiale de l'année sur [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] huit années consécutivement de 1996 à 2003. Il figure par ailleurs en tête des bilans mondiaux de fin d'année sur la distance du mile à six reprises, de 1997 à 2002. Au 31 décembre 2011, il détient sur piste extérieure sept des dix (et douze des vingt) meilleures performances de tous les temps sur Modèle:Unité<ref name="alltime"/>, ainsi que sept des dix meilleurs temps sur le mile<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
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Style
Hicham El Guerrouj dispose d'une tactique de course similaire à celle de ses plus proches prédécesseurs tels Steve Cram, Saïd Aouita ou Noureddine Morceli. Elle consiste à imprimer un train rapide dès les premiers tours de piste avec l'aide de lièvres, puis à prendre seul la tête de la course à mi-parcours, en lançant un sprint long entre les Modèle:Unité et les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il contrôle ensuite ses adversaires en effectuant des accélérations progressives et bien proportionnées jusqu'à la ligne d'arrivée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Disposant d'une foulée facile, ample, et peu énergétique, il mesure Modèle:Unité et a une masse corporelle évoluant autour des Modèle:Unité<ref name="IAAF"/>. Selon Jean-Michel Dirringer, entraîneur de Mehdi Baala, El Guerrouj abordait ses Modèle:Unité comme des « supers Modèle:Unité » : Modèle:Citation ajoute le technicien français<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Le Marocain participe au milieu des années 1990 au développement des courses avec « lièvres » permettant d'impulser une allure rapide dès le départ. Bénéficiant régulièrement des soutiens des Kényans Robert Kibet et William Tanui, ou du Burundais Arthémon Hatungimana<ref>Modèle:Lien web</ref>, son record du monde du Modèle:Unité a été notamment effectué avec l'aide du Kényan Noah Ngeny dans les deux premiers tours de course<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Gains sur le circuit et contrats publicitaires
Bien que les informations sur les revenus issus du sponsoring et des primes de Hicham El Guerrouj ne soient pas révélées au grand public, le montant de sa prime d'engagement aux prestigieux meetings internationaux, tels ceux de la Golden League, est estimé vers la fin de sa carrière sportive entre Modèle:Unité et Modèle:Unité dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>, rémunération le situant à titre d'exemple au même niveau que Michael Johnson, Maurice Greene ou Asafa Powell<ref>Anthropologie de l'athlétisme en Afrique de l'Ouest, Yaya Kone, Éditions L'Harmattan, Modèle:P.417</ref>. À cela s'ajoutent les salaires versés par la Fédération marocaine d'athlétisme, et surtout les primes payées par ses principaux sponsors, parmi lesquels figure la firme américaine Nike. En 1998, année de son record du monde établi sur Modèle:Unité, le montant total des primes issues des courses et du sponsoring est estimé à plus d'un million de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. El Guerrouj dispose en outre de son propre « sparring-partner » rémunéré par la fédération marocaine, qui l'accompagne dans tous ses entraînements, sans jamais concourir dans la moindre épreuve<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Distinctions
Hicham El Guerrouj reçoit différents prix pendant et après sa carrière. Lauréat en 2001 et 2002, il devient en 2003 le premier athlète masculin à recevoir pour la troisième fois le trophée de l'athlète de l'année de la part de l'IAAF<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Les autres athlètes récompensés de la sorte sont Marion Jones, Yelena Isinbayeva et, depuis 2011, Usain Bolt. Il est également désigné athlète de l'année par le magazine américain Modèle:Langue en 1999, 2001 et 2002<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. En 2004, il est sacré Champion des champions mondiaux par le journal L'Équipe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le plan national, El Guerrouj est élu meilleur athlète de l'année au Maroc neuf fois consécutivement de 1996 à 2004. En 2010, le quotidien britannique Modèle:Langue le fait figurer à la huitième place des meilleurs sportifs africains de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après son doublé aux Jeux olympiques d'Athènes, Hicham El Guerrouj est décoré en 2004 du « Cordon de Commandeur », l'une des plus hautes distinctions du royaume, par le roi du Maroc Mohammed VI<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année, il reçoit des mains du prince héritier Felipe d'Espagne le prix Prince des Asturies des sports<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2014, il est intronisé au Temple de la renommée de l'IAAF<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Voir aussi
- Cœurs d'athlètes (2003), film documentaire de Patrick Montel et Régis Wargnier (portraits croisés de Haile Gebrselassie, Heike Drechsler et Hicham El Guerrouj)
Liens externes
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