Hippolyte Langlois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox
Hippolyte Langlois, né à Besançon Modèle:Date de naissance et mort à Paris (à l'Hôpital du Val-de-Grâce) le Modèle:Date de décès, est un général français, sénateur et membre de l'Académie française.
Biographie
Fils d'avocat de Besançon, il fait ses études à l'École polytechnique où il entre en 1856. Admis dans l'artillerie comme sous-lieutenant élève en 1858, il suit ensuite l'enseignement de l'École de cavalerie de Saumur avant d'être admis à la Garde impériale en janvier 1864 en tant que lieutenant. Il est ensuite fait capitaine en décembre 1866, quittant la Garde impériale pour le Modèle:19e d'artillerie à cheval tout en étant adjoint à la manufacture d'armes de Saint-Étienne puis en 1867 instructeur d'équitation et de conduite des voitures. Il participe à la guerre de 1870 au sein de l'Armée de Metz au Modèle:17e d'artillerie à cheval avec laquelle il est fait prisonnier jusqu'en juin 1871. Chef d'escadron en 1878 au Modèle:13e d'artillerie, il est nommé lieutenant-colonel en 1884. Il devient l'année suivante professeur de tactique d'artillerie à l'École supérieure de guerre.
Colonel depuis le Modèle:Date, il exerce les fonctions de chef de corps du [[4e régiment d'artillerie (France)|Modèle:4e d'artillerie]] de 1891 à 1894. Promu général de brigade le Modèle:Date, il commande l'artillerie du Modèle:13e d'armée, puis la Modèle:17e d'infanterie et les subdivisions d'Auxerre et Montargis en 1895.
Élevé au rang de général de division le Modèle:Date, il dirige l'École supérieure de guerre de 1898 à 1901 et siège comme membre du comité technique d'état-major. Après avoir été à la tête du [[20e corps d'armée (France)|Modèle:20e corps d'armée]] à Nancy de 1901 à 1903, il conclut sa carrière comme membre du Conseil supérieur de la guerre. Il prend sa retraite en 1904 et commence à rédiger des traités d'histoire militaire tout en écrivant dans Le Temps ce qui lui vaut son entrée à l'Académie française le Modèle:Date.
Le général Langlois est l'un des maîtres d'œuvre de la conception du canon de 75.
Il est élu sénateur de Meurthe-et-Moselle le Modèle:Date, après la mort d'Henri Marquis, avec le soutien des républicains opportunistes et des conservateurs libéraux. Il ne se place pas directement sous une couleur politique mais s'inscrit à la Gauche républicaine. Il intervient en 1909 sur une proposition de loi sur la constitution des cadres et des effectifs de l'artillerie et sur la proposition de la réorganisation des conseils de guerre. Il prône la même année un contre-projet pour la constitution de batteries de six pièces mais sans qu'il ne soit adopté.
Il dirige la publication de la Revue Militaire générale<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>
Famille
Il est l'oncle de la romancière Jeanne Schultz (1862-1910) et le père de Jacques Langlois (1874-1934), polytechnicien et général français, gouverneur militaire de Metz.
Distinctions
- Modèle:Déco Grand officier de la Légion d'honneur (1903)
- Modèle:Déco Officier d'Académie (31 décembre 1889)
Rues
- Rue du Général Langlois à Frouard
- Rue du Général Langlois, quartier de la Muette à Paris
Références
Ouvrages
Il doit son entrée à l'Académie à la publication de diverses études de théorie militaire concernant l'emploi de l'artillerie et la tactique en campagne, dont les plus notables sont :
- L'Artillerie de campagne en relation avec les autres armes, 3 vol., 1892
- Manœuvres d’un détachement de toutes armes avec feux réels, 1897
- Conséquences tactiques des progrès de l’armement, étude sur le terrain, 1903 Texte en ligne
- Enseignement de deux guerres récentes : la guerre turco-russe et la guerre anglo-boer, 1903
- Questions de défense nationale, 1906 Texte en ligne
- Quelques questions d'actualité, 1909
- L’Armée anglaise dans un conflit européen, 1910