Hirohiko Araki

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Japonais, pseudonyme de Toshiyuki Araki<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> (荒木 利之, Araki Toshiyuki), est un dessinateur de manga japonais. Il est né le Modèle:Date à Sendai dans la préfecture de Miyagi, au Japon.

Il est principalement connu pour être l'auteur du manga JoJo's Bizarre Adventure.

Biographie

Hirohiko Araki est né le Modèle:Date à Sendai<ref>Modèle:Ann name</ref>. Il y passe sa jeunesse avec ses parents et ses deux sœurs jumelles. Ces dernières l'auront, malgré elles, poussé à devenir mangaka<ref name="JdJ2019">Modèle:Lien web</ref> en monopolisant l'attention de leurs parents au détriment du jeune enfant, qui va alors s'isoler et se découvrir une passion pour les mangas<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 1:34</ref>. Il réalise son premier manga vers l'âge de 10 ans, puis, encouragé par ses camarades d'école qui louent ses talents de dessinateur, il présente pour la première fois ses planches à des éditeurs à l'âge de 15 ans<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 2:28</ref>. Il arrête ses études à 20 ans pour devenir mangaka professionnel<ref>Modèle:Citation Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 2:48</ref>.

Il a fait ses débuts sous le nom Modèle:Japonais<ref name="JdJ2019" /> en 1980. Il publie un one-shot dans le magazine Weekly Shōnen Jump<ref name="JdJ2019" /> intitulé Modèle:Japonais<ref>Modèle:Harvsp</ref> en janvier 1981<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, et remporte la deuxième place du Prix Tezuka<ref name=":0" />Modèle:Refins. Il publie ensuite les one-shot Modèle:Japonais et Modèle:Japonais.

Il sérialise Modèle:Japonais dans le magazine Weekly Shōnen Jump entre décembre 1982 et novembre 1983, puis Modèle:Japonais entre octobre 1984 et février 1985 — publié en 2 tankōbon en 1985 et adapté en OAV par les studios d'animation Pierrot en 1989 — et publie également deux chapitres de Modèle:Japonais dans le magazine Super Jump en 1985 et 1986<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir de 1987, Araki commence la saga Modèle:Japonais dans Weekly Shōnen Jump. Entre août 1987 et août 1988, publication de Modèle:Japonais. Entre octobre 1988 et 1989, Modèle:Japonais. Entre décembre 1989 et août 1992, Modèle:Japonais. Entre novembre 1992 et mars 1996, Modèle:Japonais. Entre mai 1996 et avril 1999, Modèle:Japonais. Entre janvier 2000 et avril 2003, Modèle:Japonais. Cet ensemble en 6 parties forme un tout cohérent au sein d'une même chronologie.

Entre 1989 et 2003, Araki écrit des scénarios illustrés par son assistant Modèle:Japonais, publié sous forme de one-shot manga dans le magazine Super Jump<ref>Modèle:Lien web</ref> sur des personnalités excentriques Modèle:Japonais — republié en 2012 dans Manga Allman : en 1989, sur l'ingénieur et scientifique Nikola Tesla ; en 2001, sur le joueur de baseball Ty Cobb ; en 2002, sur les Frères Collyer ; en 2003, sur le producteur Yoshio Kō, sur Typhoid Mary et sur la Mystérieuse Maison Winchester.

Toujours dans la saga Jojo, à partir de 2004 dans Weekly Shōnen Jump avant de passer dans Ultra Jump en 2005, l'auteur publie Modèle:Japonais jusqu'en 2011. L'histoire se déroule dans un univers alternatif, dans les Amériques de 1890. À partir de 2011, il commence Modèle:Japonais dans Ultra Jump, qui s'achève en août 2021.

L'auteur publie également des histoires en dehors de Jojo. Le recueil d'histoires courtes Modèle:Japonais en 1999. Il réalise aussi des partenariats prestigieux avec Modèle:Japonais en 2010 dans la collection du Musée du Louvre<ref>Modèle:Lien web</ref> ou avec Modèle:Japonais pour la marque Gucci en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref> ; l'auteur est passionné de mode vestimentaire et habille ses personnages avec chic<ref>Modèle:Citation - Modèle:Harvsp</ref>. Il débute ensuite la 9e partie de son manga, The JOJOLands, en février 2023 et qui est actuellement en cours dans l'Ultra Jump.

En 2021, les éditions Shueisha lancent le prix "Hirohiko Araki" afin de récompenser un jeune mangaka qui aura droit à une publication dans le magazine Ultra Jump<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Œuvres

Collectif

Artbook

Analyse

Conception

Pour Araki, l'essence même d'un manga réside dans son héros. Le héros doit marquer la mémoire et l'esprit du lecteur. Si, au contraire, il donne une impression de déjà-vu, Araki considère que le manga est raté<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 4:09</ref>.

Technique

Araki réalise toutes ses planches à la main. Après l'esquisse, il dessine à la plume et à l'encre de Chine. Il rajoute ensuite plusieurs couches d'acrylique<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 6:50</ref>. Il ne dessine que les personnages ; son équipe d'assistants est chargé des décors et des paysages<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 7:58</ref>.

Araki explique que le trait dans les manga est plus nerveux que dans la BD européenne ou américaine où les dessins sont plus Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp - Partie 2, à partir de 0:37</ref>.

Inspiration

L'auteur utilise une large palette de couleurs et revendique un intérêt pour Paul Gauguin. Il se réclame du maniérisme et s'inspire de Michel-Ange pour les poses de ses personnages ainsi que de Egon Schiele et Gustav Klimt. Il fait également au manga Babel II, de Mitsuteru Yokoyama<ref name="JdJ2019" />,<ref>Modèle:CitationModèle:Lien web</ref> référence aux travaux du mangaka Buronson<ref name="JdJ2019" /> . Ainsi, l'esthétique des trois premières parties peut être comparée à celle de Hokuto no Ken. Néanmoins, Araki passera passera de personnages virils et musclés dans les trois premières parties à des archétypes plus fins et androgynes. Araki est styliste de formation. par la même, il a été inspiré par les codes de la mode, en particulier par les postures atypiques prises par les mannequins, qui se retrouvent dans le manga (planches surnommées affectueusement par les fans « Jojo Poses »). Par exemple, des dessins d'Araki se rapprochent du travail d'illustrateur d'Antonio Lopez ou de Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, Hirohiko Araki a été fortement influencé par la culture populaire occidentale, en particulier la musique et le cinéma. Ainsi, les nom des Stands sont généralement des noms de musiciens occidentaux, comme le nom de certains personnages comme Dio ou AC/DC. De plus, certains personnages sont directement inspirés d’œuvre cinématographiques occidentale. Ainsi dans la partie 3, le personnage de Jotaro est une relecture de certains personnages joués par Clint Eastwood (Dirty Harry ou Blondin) alors que DIO est inspiré de Blade Runner<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enfin, Araki est imprégné de culture chrétienne, d'un point de vue esthétique mais également thématique. En effet le thème religieux affleure dans l’œuvre d'Araki, en particulier dans les Parts 5 et 6 (où l'enjeu est d'atteindre le « Paradis ») et 7 (où Jésus lui même est présent). Les thèmes du destin et de la fatalité sont également abordés dans ces parties.

Enfin, Hirohiko Araki intégre des éléments issus de la culture LGBT dans son manga. La sexualité ou même le romantisme ne sont pas, ou peu traités directement dans le manga. Néanmoins, JoJo fourmille de personnage à l'allure androgyne et de situations homo-érotiques. De plus, la partie 6, se situant dans une prison pour femmes emprunte une esthétique présente dans la culture lesbienne. Ainsi, les notions classiques de genre sont floutées dans l'univers de Jojo. Par ailleurs, sur le plan personnel, Araki a indiqué être un soutien de la communauté LGBT<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Style

Avec son style baroque, l'auteur se démarque de la concurrence auprès de son lectorat en ne collant pas aux références du genre<ref>Modèle:CitationModèle:Lien web</ref>.

Nationalité de ses personnages

Au Japon, il est de tradition que les héros de shōnen soient japonais. Araki souhaitait briser cette coutume, en attribuant à ses personnages la nationalité des pays où se déroule l'histoire<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 4:50</ref>. Quelques exemples dans le shōnen / seinen Jojo's Bizarre Adventure : Jonathan Joestar (Partie 1 : Phantom Blood) est anglais, son petit-fils Joseph Joestar (Partie 2 : Battle Tendency) est aussi anglais, les membres de la famille Zeppeli (Partie 1 : Phantom Blood, Partie 2 : Battle Tendency & Partie 7 : Steel Ball Run) qui sont italiens, ou encore Jean-Pierre Polnareff (Partie 3 : Stardust Crusaders) qui est français. Néanmoins on retrouve beaucoup de personnages japonais : Kujo Jotaro (Partie 3 : Stardust Crusaders), Higashikata Josuke (Partie 4 : Diamond Is Unbreakable), ou encore certains aïeux de la famille Joestar. Araki considérait qu'il n'y avait pas lieu de faire la différence entre les personnages et leurs origines, car des thèmes récurrents dans ses mangas, comme l'amour et le courage étaient largement universels et unificateurs<ref>Modèle:Harvsp - Partie 1, à partir de 5:24</ref>.

Expositions

Notes et références

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Baka-Update

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Bibliographie

Liens externes

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