C’est une ancienne cité médiévale édifiée et fortifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les évêques de Metz. Aujourd'hui, le village du Vieux-Hombourg qui s’étend au pied de l’imposante église collégiale occupe un site remarquable, planté sur une colline gréseuse, se présentant dans un décor vert et boisé.
Les vieux villages de Hellering et de Hombourg-Bas qui avaient formé à partir de la Révolution française la commune de Hombourg virent, après la Seconde Guerre mondiale l'adjonction de nombreux nouveaux quartiers, corollaire du boom économique et démographique.
L'aire de l'étang de la Papiermühle a été aménagée pour les loisirs (notamment la pêche) des adultes et des enfants. L'ancien moulin a été agrandi et transformé en restaurant au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècle.
La Rosselle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Par la route : autoroute A4 puis A320 (direction Sarrebruck), sortie Freyming.
Hombourg-Haut ne dispose pas d’une desserte Bus, mais elle est desservie par les trois lignes interurbaines : 126, 127 et 138 du réseau TIM (Transports Interurbains de la Moselle) et une ligne transfrontalière (MS : Saint-Avold - Sarrebruck) :
Ligne TIM 126 : Cité des Chênes - Merlebach-Gare routière : il s’agit de la ligne assurant la desserte la plus fine de la commune en assurant la liaison entre la gare routière de Freyming-Merlebach et le quartier des Chênes de Hombourg-Haut. Vers la Cité des Chênes, la ligne arrive par le quartier Riviera puis traverse Hombourg-Bas pour rejoindre le « centre-ville » avant de gagner la cité des Chênes en passant par les rues du Chemin-de-Fer et du Verger. Au retour, la ligne 126 rejoint directement le centre-ville en passant par la rue des Merles.
Ligne de bus TIM 127 : Cité La Chapelle - Merlebach-Gare routière : la desserte de Hombourg-Haut par cette ligne se limite en fait à quelques arrêts situés dans la Cité La Chapelle.
Ligne TIM 138 : Saint-Avold - Forbach. Elle traverse Hombourg-Haut au plus court en suivant l’itinéraire de la RD 603 (ex-N3), excepté deux allers-retours desservant la Cité des Chênes.
Urbanisme
Typologie
Hombourg-Haut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (51,1 %), zones urbanisées (27,9 %), terres arables (9,3 %), prairies (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hombourg-Haut<ref name="Bouteiller-dic">Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.</ref>,<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, Paris, Imprimerie Royale, 1845.</ref> : Hoëmborc (1210), Homburg (1254), Homburc (1256), Homburch (1275 et 1284), Homberch (1288), Hohenburg (1508 environ)<ref>Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie" http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up</ref> Humburgum (1544), Homborgh (1653), Homborg im Westreich (1645), Homborg (1645), Bischofs-Homburg (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Hombourg-l'Évêque (1745), Hombourg-la-Ville (1779), Hombourg Haut (1793), Hombourg-Haut ou Houmerich (1845), Oberhomburg (1871-1918).
En francique lorrain : Hummerich<ref name="Bouteiller-dic"/> / Humerich. En allemand : Ober-Homburg<ref name="Bouteiller-dic"/>.
Surnoms sur les habitants : Die Humeriche Eicherte (les écureuils de Hombourg)<ref name="Passé-Présent-Moselle-n4">Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°4 (Novembre-Décembre 2011)</ref>. Bachwasser (eau de ruisseau)<ref name="Passé-Présent-Moselle-n4"/>.
Hombourg-Bas : Hombourg-Bas (1751). Les anciens l'appelle "es Dorf" (le village) pour le distinguer de l’ancienne ville.
Le berceau de la commune se trouve à Hombourg-Bas. Ce village se développa autour d’un premier château qui était aux mains du dernier comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz, mort sans héritier mâle en 1152. Le duc de Lorraine et l’évêque de Metz Étienne de Bar se disputèrent la place que ce dernier emporta et le château, appelé Altburg, devint le siège d’une seigneurie épiscopale ou avouerie, qui restera la propriété des prélats messins jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le nouveau château et une ville-forte
Obsolète, le vieux château fut vendu en 1270 à Jacques de Varsberg. Un nouvel évêque, Jacques de Lorraine, jeta son dévolu sur la longue colline voisine pour y construire, sans doute durant la décennie de 1240 à 1250, un nouveau et formidable château qui étonna les contemporains qui le nommèrent « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Ce château devint à son tour le siège et le chef-lieu de la seigneurie de Hombourg/Saint-Avold. Les officiers des évêques et quelquefois les prélats eux-mêmes y résidaient. Devant son château, Jacques de Lorraine fit ériger une ville-forte, l'actuel Vieux-Hombourg, ceinte d’un long rempart. L'ensemble était destiné au refuge de toute la région et affirmait de manière hautaine le pouvoir de l’évêché sur la partie est de ses territoires, sentinelle menaçante pour les seigneurs voisins. Hombourg-Bas fut incorporé à la nouvelle ville, les deux entités ne formant dès lors plus qu’une seule communauté.
Jacques accorda libertés et franchises à sa nouvelle ville en 1248 que l'on doit considérer comme la date officielle de sa création et y installa en 1254 un chapitre composé de 13 chanoines qui durera jusqu'en 1743. Il érigea pour ces prêtres leur nouvelle église collégiale à partir de 1245 environ. L'église était en fonction depuis 1254. Les travaux cependant s’étalèrent sur près d’un siècle, certainement pour achever le voûtement des nefs. En 1279, les chanoines établirent aussi un hôpital pour les pauvres, à Hombourg-Bas.
}}. La ville fut engagée et vendue à plusieurs reprises lors de complexes tractations. Ce Moyen Âge prospère et paisible a légué ses plus beaux fleurons à la ville comme la superbe église collégiale ou encore la Vieille porte, jadis entrée principale de la forteresse. Érigée entre 1250 et 1270, la chapelle Sainte-Catherine est l’ancienne chapelle domestique d’un lignage de chevaliers qui occupaient un écart fortifié du château appelé Ritterburg.
Les Temps modernes et le déclin dû à la guerre de Trente Ans
Modèle:Section à sourcer
En 1572, la seigneurie de Hombourg fut vendue à Henri, duc de Guise, mais en 1581 elle entra dans le giron du duché de Lorraine sous Charles III et constitua le bailliage de Hombourg/Saint-Avold dont les gouverneurs résidaient au château. Elle fut cédée aux princes de Phalsbourg, Louis de Guise et Henriette de Lorraine en 1621. Malgré les occupations françaises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle demeura dans le domaine ducal jusqu’en 1766, pour être définitivement rattachée au royaume de France.
La tragique guerre de Trente Ans
Prise à partir de 1633 dans le maelström de cette véritable guerre européenne, la ville de Hombourg, comme toute la seigneurie, subit les privations et les épidémies autant que les exactions des soudards venus de tout le continent et en paya le prix fort. La guerre fut prolongée par une occupation française très lourde qui porta un coup définitif à la ville dont Richelieu fit démanteler le château en 1634.
La perte des prérogatives administratives et militaires après 1634
Hombourg-Bas resta désert pendant une trentaine d’années à l’instar du village voisin de Hellering. Trop inadapté à la modernité, le pauvre rempart médiéval de la ville s’écroula pan après pan et Hombourg ne fut plus qu’un simple et gros bourg rural qui s’entêtait à conserver son statut de ville tandis que ses prérogatives administratives et militaires glissaient définitivement vers sa voisine, la ville de Saint-Avold.
Le réveil par le dynamisme industriel : la métallurgie
La métallurgie dès le second XVIIIème
En 1758, Charles de Wendel installa une forge sur la Rosselle, point de départ de la vocation industrielle de la ville. La famille d’Hausen prit la relève sous le Premier Empire. Les maîtres de forge sarrois Gouvy, en rachetant l’usine en 1850, transformèrent leur établissement en une aciérie compétitive qui donna de l’emploi à des générations de Hombourgeois.
La firme Gouvy développa aussi une véritable culture associative à travers la musique, le sport, les mouvements de jeunesse et les loisirs en général.
La famille Münch pérennisa l’œuvre des Gouvy en achetant leur usine en 1935, proposant du travail à près de 250 personnes.
Après la suppression du chapitre en 1743, le duc Stanislas permit à des franciscains-récollets d’origine allemande de s’installer à Hombourg. Ils y construisirent un couvent en 1769 et administrèrent la paroisse avec entrain avant d’être expulsés en 1792. Leur couvent reste un bel élément du patrimoine communal.
En 1811, « le grand Hombourg » prit définitivement forme par l’annexion du village jusqu’alors autonome de Hellering et par la réintégration de Hombourg-Bas, qui avait été érigé en commune indépendante en 1792.
Le rattachement au Reich
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Hombourg-Haut est incorporé, après le traité de Francfort, à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pendant la courte période de transition politique, la ville fut renommée Homburg an der Rossel puis Oberhomburg. C'est une période de prospérité pour la commune. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Hombourg-Haut fut en effet associé à l’essor fulgurant que prenait l’exploitation de la houille dans la région. L'usine Gouvy aussi exporte dans toute l'Europe.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans sont tenus de se battre pour l’Empire allemand. 85 jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand. Ces soldats se sont battus sur tous les fronts, à l’Ouest ( Verdun, Argonne), sur la Somme mais aussi en Russie et au Moyen Orient.
« Oberhomburg » redevient Hombourg-Haut en 1918.
L'Annexion 1940-1944
La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront durablement les esprits. Les premiers conscrits, incorporés de force dans l'armée allemande, partent à partir d'Modèle:Date-, essentiellement sur le front de l'est. Les civils ne sont pas épargnés.
À partir de Modèle:Date, l'armée américaine bombarde la région sans relâche.
La commune ne sera libérée que le Modèle:Date-<ref>1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.15).</ref>. Un odonyme local (« Modèle:Page h' ») rappelle cette libération. 53 victimes militaires et civiles sont à déplorer.
L'Après-guerre
Le boom économique
Après la Seconde Guerre mondiale, l'extraction du charbon était devenue le pôle industriel principal de toute l'aire géographique appelée le "Bassin houiller lorrain" incluant Hombourg-Haut. L'essentiel de la population active de la ville était employé par les Houillères du bassin de Lorraine (HBL). Des cités minières avaient surgi du ban communal : cité des Chênes, cité de la Chapelle, cité Riviera. L’apport de l’immigration européenne joua un rôle déterminant dans l’extension et la prospérité de la ville qui, si elle ne recensait que 2 438 âmes en 1946, enregistra une explosion démographique qui la porta au point culminant de 10 571 habitants en 1968.
L'époque contemporaine ou « l'Après-charbon » (depuis 1980)
Le déclin du charbon et l'arrêt des activités des HBL s'est accompagné d'un déclin économique et démographique en Moselle-Est et donc à Hombourg-Haut (voir plus loin les recensements).
Espace de Wendel : c'est un équipement type salle des fêtes inauguré en Modèle:Date-<ref>Article du Républicain Lorrain avec interview de François de Wendel, 9/01/2019</ref>. Il peut accueillir divers types de manifestations y compris l'organisation de repas (doté d’une cuisine professionnelle), des soirées organisées par des associations, des spectacles y compris des concerts avec orchestres symphoniques.
Centre Pierre Julien (inauguré le Modèle:Date-) dans le quartier des Chênes<ref>Inauguration du centre sur le site de l’ASBH (Association sociale et sportive du Bassin houiller)</ref> : c'est un centre social, culturel et de loisirs établi dans un ancien supermarché réaménagé par l’agence d’architecte Claire Keller. Il est géré par l’association ACCES et dispose sur 900 m2 de bureaux, d’une bibliothèque, de salles et d'une cuisine. Il héberge l’atelier de couture ASBH. Sa construction a été financée par des fonds européens, le département, la région et la ville.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la population de la commune fait plus que doubler entre 1806 et 1836 (dépassant alors Modèle:Nombre). Elle diminue ensuite légèrement entre 1870 et 1895 avant de se stabiliser un peu au-dessus de Modèle:Nombre jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. À partir de 1946, Hombourg-Haut connaît une véritable explosion démographique, la population étant presque multipliée par quatre. Puis c'est une baisse qui est amorcée à partir de 1975, lente jusqu'en 1999, qui s'accélère ensuite.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:…
Le topolecte historiquement employé à Hombourg-Haut est le francique rhénan de Lorraine appelé localement le "platt"<ref>Hervé Atamaniuk, Marielle Rispail, Marianne Haas, Le Platt lorrain pour les Nuls, 2012 Modèle:ISBN
</ref>. Depuis 1945, il est en déclin continu et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population d'un certain âge.
Hombourg-Haut n'a jamais eu de véritable centre-ville; les commerces étaient éparpillés entre les différents quartiers, distants entre eux. De plus, à partir des années 1980, le développement de centres commerciaux avec hypermarchés à quelques kilomètres de la ville est venu freiner le développement des commerces hombourgeois.
Toutefois, dès les années 1990, après la fermeture de l'usine Munch, la municipalité développa une zone commerciale le long de la rue de Metz en favorisant l'implantation d'un supermarché, d'une station-service, l'agrandissement du magasin de meubles de la famille hombourgeoise Filliung. Un certain nombre de commerces et banques forment aujourd'hui un embryon de centre ville, rue de Metz, entre la mairie et le quartier de Hombourg-Bas. Hombourg-Haut compte également six restaurants.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La liste Mérimée comporte trente édifices civils, religieux, ruines, croix monumentales ou croix de chemin, tombes du vieux cimetière, classés soit au titre des monuments historiques soit à l' inventaire du patrimoine culturel de Lorraine.
Chapelle Sainte-Catherine (vers 1260) ; travées gothiques. Chapelle funéraire domestique privée édifiée par le chevalier Simon de Hombourg classée au titre des monuments historiques dès l'arrêté du Modèle:Date-<ref name=MH0>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Restaurée en 1706, puis vers 1880-1890, elle était devenue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le centre du culte des Quatorze Auxiliaires donnant naissance à un pèlerinage orné de quatorze gigantesques statues<ref>Vion, Vincent, La chapelle Sainte Catherine et les saints auxiliaires, collection "Monographies hombourgeoises".</ref>.
Le Festival international Théodore Gouvy et les Rencontres internationales créés en 1989. Il s’agit d’une série de six concerts organisés en la collégiale Saint-Etienne (sauf le traditionnel concert du Nouvel An, qui se déroule à la salle des fêtes) ;
Carnaval : période de liesse populaire qui culmine avec le Mardi-Gras, jour de la traditionnelle cavalcade, qui est en fait un corso haut en couleur. Contrairement à la tradition, la Cavalcade a lieu le dimanche suivant le Mardi-Gras depuis 2010.
Vie culturelle et sportive
Les associations culturelles
La musique tient une place importante dans la vie culturelle hombourgeoise :
Les amis de l'orgue de la collégiale Saint-Étienne (L'orgue Pierre Rivinach de 1847 a été reconstruit en 1908 par le facteur Haerpfer de Boulay, puis restauré par Michel Gaillard en 1992)<ref>Les orgues des régions de France</ref>. Des concerts avec orgue ont lieu régulièrement à la collégiale.
Les associations sportives
Modèle:…
Parmi les équipements sportifs majeurs à Hombourg-Haut, il faut citer: le stade Gouvy, un stade omnisports, le gymnase des Chênes, une aire multisports (rue de l'étang). La ville compte en outre un boulodrome, une aire de loisirs, un complexe soicio-sportif et un parcours de santé.
La SSEP (Société sportive et d'éducation physique) qui est le club de football<ref>Au sein de la SSEP se sont notamment formés les footballeurs Jean-Claude Nadon et Hamza Mourchid</ref> ;
Première Compagnie de tir à l'arc où s'entraîne l'athlète hombourgeois Alexis Tomboul qui a obtenu le titre de vice-champion de France FITA et champion de France FEDERAL en 2017)<ref>Alexis Topmboul, 9ème au championnat du monde de tir à l'arc, Le Républicain Lorrain, 24 octobre, 2017.</ref> ;
La gastronomie
La cuisine hombourgeoise se distingue peu de la cuisine en Moselle-Est. On peut toutefois relever quelques mets associés aux particularismes locaux<ref>Jean Hurstel, Hubert de Chanville, Prutschel Eck : quelques bonnes recettes du Bassin houiller de Lorraine. (Document réalisé avec 45 femmes. Textes recueillis par Christiane Bleschschmitd), Action culturelle du Bassin houiller de Lorraine, 1982.</ref> :
La fête patronale (Kirb) avec ses paupiettes de bœuf (Rollade), ses quenelles de foie (Lewerknedle) et autres quenelles à la moelle (Marchklöse) ainsi que ses pâtisseries comme la tarte au fromage (Kässkuche)
La cuisine quotidienne traditionnelle comporte des plats tels que la soupe de pois cassés (Erbsesupp), les galettes de pommes de terre (Krumberkichle), les quenelles de pommes de terre (Krumberkneedle)
Avec le développement de l'industrie du charbon, le mélange des populations et des cultures amena notamment à Hombourg-Haut : le couscous, la polenta, les gnocchi et bien sûr les pizzas et tagines.
Personnalités liées à la commune
Simon Batz dit Simon von Homburg (vers 1420-1464) : formé à l’école capitulaire de sa ville natale, il entreprit un cursus scolaire exemplaire en intégrant la prestigieuse université de droit d’Erfurt. Communément appelé Meister Simon von Homburg, le professeur renommé obtint son doctorat dans les deux droits, civil et canon et fut recteur de son université. En 1458, alors deuxième ville d’Allemagne et reine de la Hanse, Lübeck prit le grand juriste à son service au poste de Syndicus ou conseiller juridique et diplomatique.
Jean Charles de Wendel (1708-1784) : maitre de forges qui installa la première forge à Hombourg-Haut sur la rivière Rosselle.
Louis Théodore Gouvy (1819-1898) : né en Sarre, ce musicien passa une partie importante de sa vie dans la maison de son frère à Hombourg-Haut, l'actuelle Villa Gouvy. Connu, reconnu et honoré de son vivant autant en France (membre de l’Institut) qu’en Allemagne (membre de l’Académie Royale des Arts de Berlin), il tomba dans l’oubli après sa mort. Redécouvert récemment, grâce surtout à l’action menée sur place à Hombourg-Haut, et à de remarquables enregistrements discographiques, il retrouve petit à petit la place qui fut la sienne. Romantique classique, sa conception de la musique est proche de celle de Mendelssohn, Schumann et Brahms<ref>Mario d'Angelo, Martin Kaltenecker, Marc Rigaudière (dir.), Théodore Gouvy, recherches récentes (Actes du deuxième colloque international de Paris 2019). Paris : Éditions Le Manuscrit, 2023. Textes en français et en allemand, 384 p. Modèle:ISBN</ref>.
Théodore Paqué(1866-1943) : homme politique français né à Hombourg-Haut.
Jean Derrieux (1906-1977) : maire de Hombourg-Haut de 1937 à 1940 puis de 1944 à 1971<ref>Élu sans étiquette politique bien qu'il fût membre de la SFIO. Cf. Diwo, G., Les formations politiques en Moselle (21 octobre 1945 - 17 juin 1951), Thèse de doctorat, Université de Metz, 1992, p. 150.</ref>. À sa première élection en 1937, il fut le plus jeune maire de France. Ingénieur des mines, il fut Président du conseil d'administration du nouvel établissement des Houillères du Bassin de Lorraine, de 1947 à 1950. Il avait été membre de la SFIO.
Jean-Claude Nadon né en 1964 : ancien footballeur. Commence sa carrière sportive au SSEP Hombourg-Haut.
Hamza Mourchid (né en 1991) : footballeur français au FC Miami City, élu en 2017 2e meilleur buteur américain par la Gannon University<ref>Hamza Mourchid joue sous les couleurs de Miami City. Le Républicain Lorrain, 11 novembre 2017.</ref>. Originaire de Hombourg-Haut, il se forme dès l'âge de 6 ans à la SSEP (Société sportive d'éducation physique) à Hombourg-Haut et durant toute sa scolarité au collège Robert-Schuman.
Mario d'Angelo : universitaire et expert, né à Hombourg-Haut.
Vion Vincent et Schmitt André, Hombourg-Haut. La ville et ses habitants de 1585 à 1662, Collection « Monographies hombourgeoises », 1990. Modèle:ISBN
Vion Vincent et Schmitt André, Hombourg-Haut. Le château de Jacques de Lorraine, Collection « Monographies hombourgeoises », 1998. Modèle:ISBN
Vion, Vincent, Hombourg-Haut. La chapelle Sainte-Catherine et les saints auxiliaires, Collection « Monographies hombourgeoises », 2011. Notice n° : FRBNF42374854
Hoeschen, François, La haut sur la colline, Modèle:ISBN
Autres sources et documents
Inselin, Charles (1694) Le Royaume de France et les conquêtes de Louis Le Grand [Document cartographique] / gravé par C. Inselin Modèle:BNF. Modèle:Commentaire biblio
A. Bour (1951) Moselle. Hombourg-Haut. (Hombourg-Bas. Hellering). 1 : 2.000. Plan topographique régulier... [Document cartographique] dressé et dessiné... par M. A. Bour. Paris : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Modèle:BNF
J.Lehner (1960) Moselle. Hombourg-Haut. (Hombourg-Bas. Hellering). 1 : 2 000 Plan topographique régulier dessiné en 1960 [Document cartographique] par M.J.Lehner... à l'aide des documents ci-après : A. Plan existant dressé en 1951 ; par M. Bour - B. Plan des Houillères de Lorraine. Mise à jour de 1960. Paris, Ministère de la Construction. Modèle:BNF
Plan officiel (1991). Hombourg-Haut [Document cartographique] réalisé et publié par la] Compagnie générale d'éditions officielles. Modèle:BNF