Hombourg-Haut

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Hombourg-Haut (allemand : Oberhomburg, francique rhénan : Humerich) est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

C’est une ancienne cité médiévale édifiée et fortifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les évêques de Metz. Aujourd'hui, le village du Vieux-Hombourg qui s’étend au pied de l’imposante église collégiale occupe un site remarquable, planté sur une colline gréseuse, se présentant dans un décor vert et boisé.

Les vieux villages de Hellering et de Hombourg-Bas qui avaient formé à partir de la Révolution française la commune de Hombourg virent, après la Seconde Guerre mondiale l'adjonction de nombreux nouveaux quartiers, corollaire du boom économique et démographique.

Riche de cette histoire, la ville de Hombourg-Haut dispose notamment d'un patrimoine architectural couvrant toutes les périodes depuis le Moyen-Âge<ref>Liste des éléments répertoriés sur la base Mistral et Mérimée (édifices civils et religieux, ruines de chateaux, croix, tombes)</ref>, d'équipements scolaires (établissements du premier et second degré) ainsi que d'équipements sportifs et aires de jeux et de loisirs. Deux manifestations artistiques et culturelles jalonnent chaque année la vie locale: le Festival international Théodore Gouvy et le Carnaval avec sa cavalcade qui en marque l'apothéose.

Géographie

Situation géographique

La commune de Hombourg-Haut est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est. Elle est située à Modèle:Unité de Paris, Modèle:Unité de Strasbourg, Modèle:Unité de Metz et Modèle:Unité de Sarrebruck (Allemagne).

Fichier:Map commune FR insee code 57332.png
Carte de la commune.

Communes limitrophes

Morphologie

Les quartiers se nomment Vieux-Hombourg, Les Chênes, La Chapelle, Langenberg, Riviera, Hombourg-Bas et Hellering.

Topographie

Modèle:…

Forêts

Les aires urbanisées de la commune sont entourées de 350 hectares de forêts :

Des sentiers sont aménagés.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée du sud-ouest vers le nord-est par la Rosselle (affluent de la Sarre), et aussi, du sud au nord, par le ruisseau de Ste-Catherine<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'aire de l'étang de la Papiermühle a été aménagée pour les loisirs (notamment la pêche) des adultes et des enfants. L'ancien moulin a été agrandi et transformé en restaurant au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle.

La Rosselle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Climat

Modèle:…

Accès et transports

Fichier:Gare de Hombourg-Haut.JPG
Gare de Hombourg-Haut.
  • Par train, gare de Hombourg-Haut sur la ligne Métrolor Metz - Forbach (- Sarrebruck).
  • Par la route : autoroute A4 puis A320 (direction Sarrebruck), sortie Freyming.

Hombourg-Haut ne dispose pas d’une desserte Bus, mais elle est desservie par les trois lignes interurbaines : 126, 127 et 138 du réseau TIM (Transports Interurbains de la Moselle) et une ligne transfrontalière (MS : Saint-Avold - Sarrebruck) :

Les Lignes TIM :

  • Ligne TIM 126 : Cité des Chênes - Merlebach-Gare routière : il s’agit de la ligne assurant la desserte la plus fine de la commune en assurant la liaison entre la gare routière de Freyming-Merlebach et le quartier des Chênes de Hombourg-Haut. Vers la Cité des Chênes, la ligne arrive par le quartier Riviera puis traverse Hombourg-Bas pour rejoindre le « centre-ville » avant de gagner la cité des Chênes en passant par les rues du Chemin-de-Fer et du Verger. Au retour, la ligne 126 rejoint directement le centre-ville en passant par la rue des Merles.
  • Ligne de bus TIM 127 : Cité La Chapelle - Merlebach-Gare routière : la desserte de Hombourg-Haut par cette ligne se limite en fait à quelques arrêts situés dans la Cité La Chapelle.
  • Ligne TIM 138 : Saint-Avold - Forbach. Elle traverse Hombourg-Haut au plus court en suivant l’itinéraire de la RD 603 (ex-N3), excepté deux allers-retours desservant la Cité des Chênes.

Urbanisme

Typologie

Hombourg-Haut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Freyming-Merlebach (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), zones urbanisées (27,9 %), terres arables (9,3 %), prairies (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Hombourg-Haut<ref name="Bouteiller-dic">Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.</ref>,<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, Paris, Imprimerie Royale, 1845.</ref> : Hoëmborc (1210), Homburg (1254), Homburc (1256), Homburch (1275 et 1284), Homberch (1288), Hohenburg (1508 environ)<ref>Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie" http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up</ref> Humburgum (1544), Homborgh (1653), Homborg im Westreich (1645), Homborg (1645), Bischofs-Homburg (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Hombourg-l'Évêque (1745), Hombourg-la-Ville (1779), Hombourg Haut (1793), Hombourg-Haut ou Houmerich (1845), Oberhomburg (1871-1918).
    • En francique lorrain : Hummerich<ref name="Bouteiller-dic"/> / Humerich. En allemand : Ober-Homburg<ref name="Bouteiller-dic"/>.
    • Surnoms sur les habitants : Die Humeriche Eicherte (les écureuils de Hombourg)<ref name="Passé-Présent-Moselle-n4">Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°4 (Novembre-Décembre 2011)</ref>. Bachwasser (eau de ruisseau)<ref name="Passé-Présent-Moselle-n4"/>.
  • Hombourg-Bas : Hombourg-Bas (1751). Les anciens l'appelle "es Dorf" (le village) pour le distinguer de l’ancienne ville.
  • Hellering<ref name="Bouteiller-dic"/> : Elringa (1335), Elleringa (1338), Helringen (1408), Halring (1688), Halringen (1715), Hellering (1793).

Histoire

Héraldique

Modèle:Blason commune

Un Moyen Âge brillant

Un premier château entouré d’un village

Le berceau de la commune se trouve à Hombourg-Bas. Ce village se développa autour d’un premier château qui était aux mains du dernier comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz, mort sans héritier mâle en 1152. Le duc de Lorraine et l’évêque de Metz Étienne de Bar se disputèrent la place que ce dernier emporta et le château, appelé Altburg, devint le siège d’une seigneurie épiscopale ou avouerie, qui restera la propriété des prélats messins jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le nouveau château et une ville-forte

Obsolète, le vieux château fut vendu en 1270 à Jacques de Varsberg. Un nouvel évêque, Jacques de Lorraine, jeta son dévolu sur la longue colline voisine pour y construire, sans doute durant la décennie de 1240 à 1250, un nouveau et formidable château qui étonna les contemporains qui le nommèrent « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Ce château devint à son tour le siège et le chef-lieu de la seigneurie de Hombourg/Saint-Avold. Les officiers des évêques et quelquefois les prélats eux-mêmes y résidaient. Devant son château, Jacques de Lorraine fit ériger une ville-forte, l'actuel Vieux-Hombourg, ceinte d’un long rempart. L'ensemble était destiné au refuge de toute la région et affirmait de manière hautaine le pouvoir de l’évêché sur la partie est de ses territoires, sentinelle menaçante pour les seigneurs voisins. Hombourg-Bas fut incorporé à la nouvelle ville, les deux entités ne formant dès lors plus qu’une seule communauté.

Jacques accorda libertés et franchises à sa nouvelle ville en 1248 que l'on doit considérer comme la date officielle de sa création et y installa en 1254 un chapitre composé de 13 chanoines qui durera jusqu'en 1743. Il érigea pour ces prêtres leur nouvelle église collégiale à partir de 1245 environ. L'église était en fonction depuis 1254. Les travaux cependant s’étalèrent sur près d’un siècle, certainement pour achever le voûtement des nefs. En 1279, les chanoines établirent aussi un hôpital pour les pauvres, à Hombourg-Bas.

Souvent disputée au cours des {{#switch: XIV

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}}, Hombourg fut à l’abri des menées guerrières durant les {{#switch: XVI

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}}. La ville fut engagée et vendue à plusieurs reprises lors de complexes tractations. Ce Moyen Âge prospère et paisible a légué ses plus beaux fleurons à la ville comme la superbe église collégiale ou encore la Vieille porte, jadis entrée principale de la forteresse. Érigée entre 1250 et 1270, la chapelle Sainte-Catherine est l’ancienne chapelle domestique d’un lignage de chevaliers qui occupaient un écart fortifié du château appelé Ritterburg.

Les Temps modernes et le déclin dû à la guerre de Trente Ans

Modèle:Section à sourcer En 1572, la seigneurie de Hombourg fut vendue à Henri, duc de Guise, mais en 1581 elle entra dans le giron du duché de Lorraine sous Charles III et constitua le bailliage de Hombourg/Saint-Avold dont les gouverneurs résidaient au château. Elle fut cédée aux princes de Phalsbourg, Louis de Guise et Henriette de Lorraine en 1621. Malgré les occupations françaises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle demeura dans le domaine ducal jusqu’en 1766, pour être définitivement rattachée au royaume de France.

La tragique guerre de Trente Ans

Prise à partir de 1633 dans le maelström de cette véritable guerre européenne, la ville de Hombourg, comme toute la seigneurie, subit les privations et les épidémies autant que les exactions des soudards venus de tout le continent et en paya le prix fort. La guerre fut prolongée par une occupation française très lourde qui porta un coup définitif à la ville dont Richelieu fit démanteler le château en 1634.

La perte des prérogatives administratives et militaires après 1634

Hombourg-Bas resta désert pendant une trentaine d’années à l’instar du village voisin de Hellering. Trop inadapté à la modernité, le pauvre rempart médiéval de la ville s’écroula pan après pan et Hombourg ne fut plus qu’un simple et gros bourg rural qui s’entêtait à conserver son statut de ville tandis que ses prérogatives administratives et militaires glissaient définitivement vers sa voisine, la ville de Saint-Avold.

Le réveil par le dynamisme industriel : la métallurgie

La métallurgie dès le second XVIIIème

En 1758, Charles de Wendel installa une forge sur la Rosselle, point de départ de la vocation industrielle de la ville. La famille d’Hausen prit la relève sous le Premier Empire. Les maîtres de forge sarrois Gouvy, en rachetant l’usine en 1850, transformèrent leur établissement en une aciérie compétitive qui donna de l’emploi à des générations de Hombourgeois.

La firme Gouvy développa aussi une véritable culture associative à travers la musique, le sport, les mouvements de jeunesse et les loisirs en général.

La famille Münch pérennisa l’œuvre des Gouvy en achetant leur usine en 1935, proposant du travail à près de 250 personnes.

Deux beaux bâtiments, le château d'Hausen et la villa Gouvy témoignent du dynamisme des XVIII et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles.

La commune et la paroisse se transforment

Après la suppression du chapitre en 1743, le duc Stanislas permit à des franciscains-récollets d’origine allemande de s’installer à Hombourg. Ils y construisirent un couvent en 1769 et administrèrent la paroisse avec entrain avant d’être expulsés en 1792. Leur couvent reste un bel élément du patrimoine communal.

En 1811, « le grand Hombourg » prit définitivement forme par l’annexion du village jusqu’alors autonome de Hellering et par la réintégration de Hombourg-Bas, qui avait été érigé en commune indépendante en 1792.

Le rattachement au Reich

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Hombourg-Haut est incorporé, après le traité de Francfort, à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pendant la courte période de transition politique, la ville fut renommée Homburg an der Rossel puis Oberhomburg. C'est une période de prospérité pour la commune. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Hombourg-Haut fut en effet associé à l’essor fulgurant que prenait l’exploitation de la houille dans la région. L'usine Gouvy aussi exporte dans toute l'Europe.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans sont tenus de se battre pour l’Empire allemand. 85 jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand. Ces soldats se sont battus sur tous les fronts, à l’Ouest ( Verdun, Argonne), sur la Somme mais aussi en Russie et au Moyen Orient.

« Oberhomburg » redevient Hombourg-Haut en 1918.

L'Annexion 1940-1944

La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront durablement les esprits. Les premiers conscrits, incorporés de force dans l'armée allemande, partent à partir d'Modèle:Date-, essentiellement sur le front de l'est. Les civils ne sont pas épargnés.

À partir de Modèle:Date, l'armée américaine bombarde la région sans relâche.

La commune ne sera libérée que le Modèle:Date-<ref>1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.15).</ref>. Un odonyme local (« Modèle:Page h' ») rappelle cette libération. 53 victimes militaires et civiles sont à déplorer.

L'Après-guerre

Le boom économique

Après la Seconde Guerre mondiale, l'extraction du charbon était devenue le pôle industriel principal de toute l'aire géographique appelée le "Bassin houiller lorrain" incluant Hombourg-Haut. L'essentiel de la population active de la ville était employé par les Houillères du bassin de Lorraine (HBL). Des cités minières avaient surgi du ban communal : cité des Chênes, cité de la Chapelle, cité Riviera. L’apport de l’immigration européenne joua un rôle déterminant dans l’extension et la prospérité de la ville qui, si elle ne recensait que 2 438 âmes en 1946, enregistra une explosion démographique qui la porta au point culminant de 10 571 habitants en 1968.

Toutefois, l'activité métallurgique se poursuivit après guerre avec les Etablissements Munch Frères jusqu'en 1980<ref>Fermeture et occupation de l'usine Munch en 1980, Le Républicain Lorrain, 6 août 2012.</ref>.

L'époque contemporaine ou « l'Après-charbon » (depuis 1980)

Le déclin du charbon et l'arrêt des activités des HBL s'est accompagné d'un déclin économique et démographique en Moselle-Est et donc à Hombourg-Haut (voir plus loin les recensements).

Modèle:…

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Services et équipements municipaux

Modèle:…

  • Espace de Wendel : c'est un équipement type salle des fêtes inauguré en Modèle:Date-<ref>Article du Républicain Lorrain avec interview de François de Wendel, 9/01/2019</ref>. Il peut accueillir divers types de manifestations y compris l'organisation de repas (doté d’une cuisine professionnelle), des soirées organisées par des associations, des spectacles y compris des concerts avec orchestres symphoniques.
  • Centre Pierre Julien (inauguré le Modèle:Date-) dans le quartier des Chênes<ref>Inauguration du centre sur le site de l’ASBH (Association sociale et sportive du Bassin houiller)</ref> : c'est un centre social, culturel et de loisirs établi dans un ancien supermarché réaménagé par l’agence d’architecte Claire Keller. Il est géré par l’association ACCES et dispose sur 900 m2 de bureaux, d’une bibliothèque, de salles et d'une cuisine. Il héberge l’atelier de couture ASBH. Sa construction a été financée par des fonds européens, le département, la région et la ville.

L'Office de tourisme

L'Office de tourisme de la Communauté de communes de Freyming-Merlebach est établi dans une ancienne dépendance du château d'Hausen.

Jumelages

Hombourg-Haut est jumelée avec Modèle:Jumelage<ref>Déjà dix ans d’amitié avec San Giorgio di Pesaro sur Le Républicain Lorrain.</ref>.

Population et société

Démographie

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la population de la commune fait plus que doubler entre 1806 et 1836 (dépassant alors Modèle:Nombre). Elle diminue ensuite légèrement entre 1870 et 1895 avant de se stabiliser un peu au-dessus de Modèle:Nombre jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. À partir de 1946, Hombourg-Haut connaît une véritable explosion démographique, la population étant presque multipliée par quatre. Puis c'est une baisse qui est amorcée à partir de 1975, lente jusqu'en 1999, qui s'accélère ensuite.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Langues

Modèle:… Le topolecte historiquement employé à Hombourg-Haut est le francique rhénan de Lorraine appelé localement le "platt"<ref>Hervé Atamaniuk, Marielle Rispail, Marianne Haas, Le Platt lorrain pour les Nuls, 2012 Modèle:ISBN </ref>. Depuis 1945, il est en déclin continu et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population d'un certain âge.

Enseignement

Modèle:… Le territoire communal abrite:

Économie

Emploi

Modèle:…

Commerces

Hombourg-Haut n'a jamais eu de véritable centre-ville; les commerces étaient éparpillés entre les différents quartiers, distants entre eux. De plus, à partir des années 1980, le développement de centres commerciaux avec hypermarchés à quelques kilomètres de la ville est venu freiner le développement des commerces hombourgeois.

Toutefois, dès les années 1990, après la fermeture de l'usine Munch, la municipalité développa une zone commerciale le long de la rue de Metz en favorisant l'implantation d'un supermarché, d'une station-service, l'agrandissement du magasin de meubles de la famille hombourgeoise Filliung. Un certain nombre de commerces et banques forment aujourd'hui un embryon de centre ville, rue de Metz, entre la mairie et le quartier de Hombourg-Bas. Hombourg-Haut compte également six restaurants.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

La liste Mérimée comporte trente édifices civils, religieux, ruines, croix monumentales ou croix de chemin, tombes du vieux cimetière, classés soit au titre des monuments historiques soit à l' inventaire du patrimoine culturel de Lorraine.

Châteaux et fortifications

Cimetières

Édifices religieux

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}}<ref>Photo de l’église collégiale de Saint-Étienne</ref> ; ancienne église paroissiale agrandie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jacques de Lorraine, évêque de Metz, et édifiée en collégiale pour le chapitre de 13 chanoines, créé en 1254. Église classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=MH4>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

En septembre 2021, Hombourg-Haut a été élu plus beau village du département de la Moselle<ref>Hombourg-Haut élu plus beau village de Moselle, Le Républicain lorrain, 29 septembre 2021.</ref>. Depuis juillet 2022, Hombourg-Haut fait partie du réseau national des Petites Cités de Caractère®.

Manifestations et festivités

  • Le Festival international Théodore Gouvy et les Rencontres internationales créés en 1989. Il s’agit d’une série de six concerts organisés en la collégiale Saint-Etienne (sauf le traditionnel concert du Nouvel An, qui se déroule à la salle des fêtes) ;
  • Carnaval : période de liesse populaire qui culmine avec le Mardi-Gras, jour de la traditionnelle cavalcade, qui est en fait un corso haut en couleur. Contrairement à la tradition, la Cavalcade a lieu le dimanche suivant le Mardi-Gras depuis 2010.

Vie culturelle et sportive

Les associations culturelles

La musique tient une place importante dans la vie culturelle hombourgeoise :

  • Le chœur d'hommes de Hombourg-Haut fondé en 1865 (direction : Norbert Ott)
  • La Société chorale Sainte Cécile
  • Les amis de l'orgue de la collégiale Saint-Étienne (L'orgue Pierre Rivinach de 1847 a été reconstruit en 1908 par le facteur Haerpfer de Boulay, puis restauré par Michel Gaillard en 1992)<ref>Les orgues des régions de France</ref>. Des concerts avec orgue ont lieu régulièrement à la collégiale.

Les associations sportives

Modèle:… Parmi les équipements sportifs majeurs à Hombourg-Haut, il faut citer: le stade Gouvy, un stade omnisports, le gymnase des Chênes, une aire multisports (rue de l'étang). La ville compte en outre un boulodrome, une aire de loisirs, un complexe soicio-sportif et un parcours de santé.

De nombreuses associations sportives ont été créées à Hombourg-Haut, parmi lesquelles:

  • La SSEP (Société sportive et d'éducation physique) qui est le club de football<ref>Au sein de la SSEP se sont notamment formés les footballeurs Jean-Claude Nadon et Hamza Mourchid</ref> ;
  • LVH (Loisirs vélo Hombourg) ;
  • Handball-Club Hombourg-Haut ;
  • Première Compagnie de tir à l'arc où s'entraîne l'athlète hombourgeois Alexis Tomboul qui a obtenu le titre de vice-champion de France FITA et champion de France FEDERAL en 2017)<ref>Alexis Topmboul, 9ème au championnat du monde de tir à l'arc, Le Républicain Lorrain, 24 octobre, 2017.</ref> ;

La gastronomie

  • La cuisine hombourgeoise se distingue peu de la cuisine en Moselle-Est. On peut toutefois relever quelques mets associés aux particularismes locaux<ref>Jean Hurstel, Hubert de Chanville, Prutschel Eck : quelques bonnes recettes du Bassin houiller de Lorraine. (Document réalisé avec 45 femmes. Textes recueillis par Christiane Bleschschmitd), Action culturelle du Bassin houiller de Lorraine, 1982.</ref> :
  • Carnaval et ses beignets (Fasekichle)
  • La fête patronale (Kirb) avec ses paupiettes de bœuf (Rollade), ses quenelles de foie (Lewerknedle) et autres quenelles à la moelle (Marchklöse) ainsi que ses pâtisseries comme la tarte au fromage (Kässkuche)
  • La cuisine quotidienne traditionnelle comporte des plats tels que la soupe de pois cassés (Erbsesupp), les galettes de pommes de terre (Krumberkichle), les quenelles de pommes de terre (Krumberkneedle)
  • Avec le développement de l'industrie du charbon, le mélange des populations et des cultures amena notamment à Hombourg-Haut : le couscous, la polenta, les gnocchi et bien sûr les pizzas et tagines.

Personnalités liées à la commune

  • Simon Batz dit Simon von Homburg (vers 1420-1464) : formé à l’école capitulaire de sa ville natale, il entreprit un cursus scolaire exemplaire en intégrant la prestigieuse université de droit d’Erfurt. Communément appelé Meister Simon von Homburg, le professeur renommé obtint son doctorat dans les deux droits, civil et canon et fut recteur de son université. En 1458, alors deuxième ville d’Allemagne et reine de la Hanse, Lübeck prit le grand juriste à son service au poste de Syndicus ou conseiller juridique et diplomatique.
  • Jean Charles de Wendel (1708-1784) : maitre de forges qui installa la première forge à Hombourg-Haut sur la rivière Rosselle.
  • Antoine Gapp (1766 - 1833) : curé de Hombourg-Haut et de Freyming de 1821 à sa mort. Il a fondé en 1806 la congrégation des Sœurs de la Providence de Saint André de Peltre.
  • Louis Théodore Gouvy (1819-1898) : né en Sarre, ce musicien passa une partie importante de sa vie dans la maison de son frère à Hombourg-Haut, l'actuelle Villa Gouvy. Connu, reconnu et honoré de son vivant autant en France (membre de l’Institut) qu’en Allemagne (membre de l’Académie Royale des Arts de Berlin), il tomba dans l’oubli après sa mort. Redécouvert récemment, grâce surtout à l’action menée sur place à Hombourg-Haut, et à de remarquables enregistrements discographiques, il retrouve petit à petit la place qui fut la sienne. Romantique classique, sa conception de la musique est proche de celle de Mendelssohn, Schumann et Brahms<ref>Mario d'Angelo, Martin Kaltenecker, Marc Rigaudière (dir.), Théodore Gouvy, recherches récentes (Actes du deuxième colloque international de Paris 2019). Paris : Éditions Le Manuscrit, 2023. Textes en français et en allemand, 384 p. Modèle:ISBN</ref>.
  • Jean-Pierre Schlickling (1844-1924) : prêtre sulpicien, né à Hombourg-Haut. Vicaire à Bitche de 1869 à 1871. Curé de Narbéfontaine de 1871 à 1877. Puis, docteur en théologie et professeur au petit séminaire de Montréal. De 1900 à sa mort, prieur de l'abbaye sur l'île Saint-Honorat sous le nom « Révérend père Dom Marie-Bernard »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Théodore Paqué(1866-1943) : homme politique français né à Hombourg-Haut.
  • Jean Derrieux (1906-1977) : maire de Hombourg-Haut de 1937 à 1940 puis de 1944 à 1971<ref>Élu sans étiquette politique bien qu'il fût membre de la SFIO. Cf. Diwo, G., Les formations politiques en Moselle (21 octobre 1945 - 17 juin 1951), Thèse de doctorat, Université de Metz, 1992, p. 150.</ref>. À sa première élection en 1937, il fut le plus jeune maire de France. Ingénieur des mines, il fut Président du conseil d'administration du nouvel établissement des Houillères du Bassin de Lorraine, de 1947 à 1950. Il avait été membre de la SFIO.
  • Jean-Claude Nadon né en 1964 : ancien footballeur. Commence sa carrière sportive au SSEP Hombourg-Haut.
  • Philippe Delacour : organiste, président de l'association des Amis des orgues de Hombourg-Haut<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Hamza Mourchid (né en 1991) : footballeur français au FC Miami City, élu en 2017 2e meilleur buteur américain par la Gannon University<ref>Hamza Mourchid joue sous les couleurs de Miami City. Le Républicain Lorrain, 11 novembre 2017.</ref>. Originaire de Hombourg-Haut, il se forme dès l'âge de 6 ans à la SSEP (Société sportive d'éducation physique) à Hombourg-Haut et durant toute sa scolarité au collège Robert-Schuman.
  • Mario d'Angelo : universitaire et expert, né à Hombourg-Haut.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Vion Vincent et Schmitt André, Hombourg-Haut. La ville et ses habitants de 1585 à 1662, Collection « Monographies hombourgeoises », 1990. Modèle:ISBN
  • Vion Vincent et Schmitt André, Hombourg-Haut. Le château de Jacques de Lorraine, Collection « Monographies hombourgeoises », 1998. Modèle:ISBN
  • Vion, Vincent, Hombourg-Haut. La chapelle Sainte-Catherine et les saints auxiliaires, Collection « Monographies hombourgeoises », 2011. Notice n° :  FRBNF42374854
  • Hoeschen, François, La haut sur la colline, Modèle:ISBN

Autres sources et documents

  • Inselin, Charles (1694) Le Royaume de France et les conquêtes de Louis Le Grand [Document cartographique] / gravé par C. Inselin Modèle:BNF. Modèle:Commentaire biblio
  • A. Bour (1951) Moselle. Hombourg-Haut. (Hombourg-Bas. Hellering). 1 : 2.000. Plan topographique régulier... [Document cartographique] dressé et dessiné... par M. A. Bour. Paris : Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Modèle:BNF
  • J.Lehner (1960) Moselle. Hombourg-Haut. (Hombourg-Bas. Hellering). 1 : 2 000 Plan topographique régulier dessiné en 1960 [Document cartographique] par M.J.Lehner... à l'aide des documents ci-après : A. Plan existant dressé en 1951 ; par M. Bour - B. Plan des Houillères de Lorraine. Mise à jour de 1960. Paris, Ministère de la Construction. Modèle:BNF
  • Plan officiel (1991). Hombourg-Haut [Document cartographique] réalisé et publié par la] Compagnie générale d'éditions officielles. Modèle:BNF

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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