Hygie
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Dans la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang ou Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « santé »), fille d'Asclépios, dieu de la médecine, et d'Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Ses opposés sont les Nosoi (esprits des maladies)<ref>Page d'Hygie sur Theoi.com</ref>.
Hygie a d'abord été importée par les Romains sous le nom de Valétudo, la déesse de la santé personnelle, mais avec le temps, elle fut de plus en plus identifiée avec l'ancienne déesse italienne du bien-être social, Salus.
Famille
Ascendance
Hygie a pour parents Asclépios, le dieu de la médecine, et son épouse Épione, déesse de la santé. Elle est aussi, de par son père, petite-fille d'Apollon (dieu du soleil, des arts et de la médecine) et de la mortelle Coronis.
Fratrie
Sœurs d'Hygie
- Les cinq sœurs d'Hygie sont:
Les sœurs, toutes les six déesses, interprètent donc diverses facettes de l'art d'Apollon. Asclépios et ses filles appartiennent en effet à la lignée d'Apollon, dieu de l'intelligence rationnelle, qui préfigure déjà la science telle qu'on la concevra plus tard en Occident.
Frères d'Hygie
- Les trois frères d'Hygie sont :
- Machaon, chirurgien, qui combattit à Troie avec son frère Podalire et a été tué par Euripile ;
- Podalire, médecin généraliste ;
- Télesphore, dieu de la convalescence.
Contrairement à leurs sœurs, les deux premiers frères d'Hygie sont mortels, médecins pour le camp grec lors de la guerre de Troie<ref>Modèle:Harvnb.</ref>. Télesphore quant à lui, troisième fils d'Asclépios et Épione, était à l'origine un dieu de la mythologie celtique avant d'être intégré au culte d'Asclépios.
Rôle
Les Grecs l'honoraient comme une déesse puissante, chargée de veiller sur la santé des êtres vivants. Non seulement les hommes, mais tous les animaux étaient l'objet de ses soins. C'est elle qui suggérait mystérieusement aux uns et aux autres le choix des aliments nécessaires à leur existence et les remèdes appropriés à leurs maux ; elle personnifiait en quelque sorte l'instinct de la vie et, en soutenant les forces des mortels, en prévenant même la maladie, évitait à son père la peine d'intervenir continuellement afin d'alléger ou de guérir la douleur.
Représentations
Ariphron, artiste et musicien de Sicyone du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle que l'on dit aussi philosophe, lui adressa un péan célèbre<ref>Athenaeus, Deipnosophists, xv.702, on-line text.</ref>.
Des statues d'Hygie ont été attribuées entre autres à Scopas, Bryaxis, et Timothéos, mais il n'en subsiste aucune description. Elle peut être représentée couronnée de laurier et tenant un sceptre, comme reine de la médecine, toujours comme une jeune femme nourrissant un grand serpent, souvent enroulé autour de son corps, buvant dans une coupe qu'elle tient de l'autre main<ref>Des images similaires, bien que représentant une déesse dans un aspect plus guerrier, représentent Athéna et Érichthonios</ref>. Ces attributs furent ensuite été adoptés par la déesse de la guérison gallo-romaine, Sirona. Hygieia était accompagnée de son frère, Telesphorus.
Dans l'Encyclopédie française du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on la décrit comme :
À l'image de la plupart des divinités tutélaires, elle est représentée avec des emblèmes infernaux. De plus, les œuvres d'art la représentent en train de tenir un serpent, qui demeure être le symbole chthonien par excellence<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Culte
À Athènes, Hygie fut le sujet d'un culte local dès le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle "Athena Hygieia" était d'ailleurs l'un des titres de culte donnés à Athéna, comme Plutarque le raconte dans son récit de la construction du Parthénon (447-432 Modèle:Avjc) :
Cependant, le culte d'Hygie en tant que déesse indépendante ne commença à se répandre plus largement que lorsque l'oracle de Delphes la reconnut (ce fut fait après une épidémie de peste qui dévasta Athènes entre -429 et -427). Rome la reconnut pour sa part en -293 Les temples principaux la célébrant ont été élevés à Épidaure, Corinthe, Cos et Pergame.
Pausanias remarqua parmi les statues d'Hygie, dans un temple d'Asclépios, à Sicyone, que l'une d'elles était couverte d'un voile et que les femmes de cette ville lui dédiaient leur chevelure. Si on en croit les inscriptions, des sacrifices similaires étaient pratiqués à Paros.
Évocation moderne
Astronomie
L'astéroïde {{#switch: 10 | s = | S = [[S/Hygie ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Hygie ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 10*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[10{{#if: Hygie |Hygie|}}|10{{#if: Hygie |Hygie|}}]] }} porte son nom.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Modèle:DioVie : Livre XIV (702a)
- Modèle:Méta-modèle source