Péan

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Chez les Grecs archaïques, Péan, Péon ou Pæôn (en grec ancien Modèle:Grec ancien, Modèle:Grec ancien ou Modèle:Grec ancien) est d'abord<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> un dieu guérisseur associé à un chant. Le mot devient ensuite une épiclèse d'Apollon et d'Asclépios, avant de désigner un chant d'action de grâces en l'honneur du dieu.

Dans les épopées homériques

Homère mentionne Péan dans le chant V de l’Iliade, en tant que guérisseur des dieux. Dioné, mère d'Aphrodite, raconte à cette dernière blessée par Diomède comment Péan soigna Hadès, blessé quant à lui par Héraclès : Modèle:Citation bloc

De même, Péan soigne Arès blessé par Diomède : Modèle:Citation bloc

Déjà, au chant I, les Achéens sont contraints d'apaiser la colère d'Apollon en chantant un péan (ou en chantant Péan : le texte grec ne permet pas de décider) afin que le fléau qui ravage leur camp cesse.

L'expression « fils de Péan » est ensuite employé pour désigner les médecins. Ainsi dans l’Odyssée (IV, 231-232), quand Hélène de Troie évoque l'Égypte : Modèle:Citation bloc

Aussi constate-t-on que Péan cesse d'être associé spécifiquement au champ de bataille, comme c'est le cas dans l'Iliade et dans les premières occurrences du nom sur des tablettes en linéaire B de Cnossos (où il est associé à la fois à la guérison guerrière et au chant de victoire des hommes)<ref name=":0" />.

Le nom devient ensuite une épiclèse du dieu Apollon, dans son rôle de guérisseur.

Notes

<references/>

Voir aussi

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