Érichthonios (Athènes)

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Dans la mythologie grecque, Érichthonios (en grec ancien Modèle:Grec ancien) est le quatrième roi légendaire d'Athènes<ref>Chronique de Paros, 9.</ref>.

Mythe

Les textes sont souvent confus à son égard, mélangeant son mythe à celui de son petit-fils, Érechthée. Il est probable qu'il s'agisse d'un seul personnage ensuite dédoublé ou, de manière moins plausible, que les deux aient été confondus par la suite<ref>Gantz, Modèle:P..</ref>. Il est le fils de Gaïa et Héphaïstos.

Selon Homère, Érichthonios est le fils d'Héphaïstos et de Gaïa la Terre<ref>« Enfant de la terre du blé » : Modèle:Méta-modèle source, II, 548, trad. Philippe Jaccottet.</ref>. Épris d'Athéna, Héphaïstos tente de la posséder alors que celle-ci se refuse à toute union. Au moment où il la tient presque, celle-ci réussit à s'échapper mais le dieu éjacule sur l'une des cuisses de la déesse qui l'essuie avec un tissu de laine qu'elle jette à terre. La Terre, Gaïa, ainsi fécondée donne naissance à Érichthonios, nom qui explique les circonstances de sa naissance — Modèle:Grec ancien, laine, et Modèle:Grec ancien, la terre<ref>Scholie du vers IV, 8 de l'Iliade ; Etymologicum Magnum, à l'article « Érechtheus ».</ref>. Ce fils d'Héphaïstos est probablement originellement un « feu fondateur »<ref>Jean Haudry, Le feu dans la tradition indo-européenne, Archè, Milan, 2016 Modèle:ISBN, p. 311</ref>.

Gaïa confie l'enfant à Athéna qui le recueille et l'élève, une légende qui permet d'affilier les Athéniens à Athéna, sans qu'elle perde son précieux statut de déesse vierge<ref>Modèle:Article</ref>. Selon d'autres auteurs, Érichthonios est un autochtone, c'est-à-dire un enfant spontané de la Terre<ref>Harpocration citant la Danaïde (Modèle:Fr.2 PEG) et Pindare (Modèle:Fr.253 SM).</ref>. L'enfant a pour particularité d'être mi-homme mi-serpent, tout comme Cécrops. Selon Hygin, Athéna remet ensuite l'enfant, enfermé dans un coffre, aux filles de Cécrops : Pandrose, Aglaure et Hersé, tout en leur défendant formellement de l'ouvrir. L'ordre est respecté par Pandrose, mais pas par Aglaure et Hersé et les jeunes filles, terrorisées à la vue de l'enfant, se jettent du haut de l'Acropole<ref>Bibliothèque du Pseudo-Apollodore 3, 14, 6.</ref>. Selon Ovide<ref>Modèle:Méta-modèle source 2, 558–560</ref>, Pandrose est elle aussi coupable car elle jette un œil dans la boîte sur l'insistance de sa sœur Aglaure. Euripide relate aussi le mythe<ref>Euripide, Ion 271–273</ref>. Cet événement donnera lieu à une fête en l'honneur d'Athéna et Aphrodite, la nuit du solstice d'été, l’Arrephoria. Érichthonios prend possession du trône d'Athènes, y établit le culte d'Athéna et lui bâtit un temple, l'Érechthéion. On lui attribue la création des Panathénées<ref>Hellanicos, Modèle:Fr.4F39.</ref> et l'invention du char à quatre roues, sur lequel Zeus l'enlève ensuite au ciel pour en faire la constellation du Cocher. Il épouse Praxithée, une naïade. Elle lui donne un fils, Pandion, qui lui succéde sur le trône.

Culte

Fichier:Kodros Painter ARV 1268 2 Eos and Kephalos - birth of Erichthonios (01).jpg
Coupe attique à figures rouges (kylix). Personnages représentés : Kekrops, Gaia / Ge, sortant de terre, donne le bébé Érichthonios à Athéna, Héphaistos, Herse, Athènes - Peintre de Codros, env. 440-435 av. J.-C. - Trouvé à Tarquinia - Altes Museum Berlin

Érechthéion

Érichthonios fait l'objet d'un culte héroïque à Athènes. Immédiatement à l'est du Pandroséion se trouvait l'Érechthéion, le sanctuaire dédié à Érechthonios<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} H. A. Shapiro, "The Cult of Heroines: Kekrops' Daughters", 1995, in Pandora: Women in Classical Greece, ed. Ellen D. Reeder (Princeton, NJ: Princeton University Press, 1995), 41.</ref>. C'était un parvis en forme de quadrilatère à l'air libre. L'objet principal de l'Érechthéion était un olivier dédié à Athéna. Dans son ombre, un autel est dédié à Zeus Herkeios (« Zeus du Parvis »). Une porte dans le mur ouest donnait un accès direct à l'intérieur du Pandroséion. Une autre porte était aussi connectée directement avec le Pandroséion et le porche nord<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} M. Hurwit, The Athenian Acropolis: History, Mythology, and Archaeology from the Neolithic Era to the Present (Cambridge: Cambridge University Press, 2000), 204.</ref>. On peut donc estimer que le Pandroséion était une annexe de l’Érechthéion, plus vaste. Ceci est possiblement lié à la façon dont le mythe de Pandrosos est intimement lié à celui de la naissance d'Érichthonios.Modèle:Interprétation personnelle

Pandroséion

Selon Pausanias, Modèle:Citation bloc. Ce rituel est fait chaque année ; ces vierges ne servent qu'une année à l'Acropole.

Iconographie

Ce thème est traité par plusieurs maîtres de l'école d'Anvers, comme :

Sources

Références

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Annexes

Bibliographie

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Liens externes

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