Identité d'Euler

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Modèle:Confusion En mathématiques, l'identité d'Euler est une relation entre plusieurs constantes fondamentales et utilisant les trois opérations arithmétiques d'addition, multiplication et exponentiation :

<math>\mathrm e^{\mathrm i\pi}+1=0</math>

où la [[e (nombre)|base Modèle:Math du logarithme naturel]] représente l'analyse, l'unité imaginaire Modèle:Math représente l'algèbre, la constante d'Archimède Modèle:Math représente la géométrie, Modèle:Refsou<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle est nommée d'après le mathématicien Leonhard Euler qui la fait apparaître dans son Introductio, publié à Lausanne en 1748. Avant d'être citée par Euler, cette formule était connue du mathématicien anglais Roger Cotes, mort en 1716.

Démonstration

Par l'analyse complexe

Puisque Modèle:Math et Modèle:Math, cette formule est le cas particulier Modèle:Math de la formule d'Euler en analyse complexe (pour tout nombre réel Modèle:Math).

C'est aussi le cas particulier n = 2 de la nullité de la somme des racines n-ièmes de l'unité.

Par la géométrie

L'interprétation géométrique qui fournit une piste de démonstration par une suite est basée sur la juxtaposition de triangles rectangles.

<math>\forall z\,\in\mathbb{C} \quad \mathrm e^z = \lim_{n\to\infty} \left(1+\dfrac{z}{n}\right)^n </math>

or, les multiplications complexes se traduisant par des rotations, le point de coordonnées <math>\left(1 + \dfrac{\mathrm i\pi}N\right)^N</math> est obtenu en juxtaposant N triangles rectangles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Beauté mathématique

L'identité d'Euler est souvent citée comme un exemple de beauté mathématique<ref name=Gallagher2014>Modèle:Article.</ref>.

En effet, outre l'égalité, trois des opérations fondamentales de l'arithmétique y sont utilisées, chacune une fois : l'addition, la multiplication et l'exponentiation. L'identité fait également intervenir cinq constantes mathématiques fondamentales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Allen Paulos, Beyond Numeracy: An Uncommon Dictionary of Mathematics, Penguin, 1992 Modèle:ISBN, p. 117.</ref> :

L'inventaire de ces différents éléments est mieux mis en évidence par la notation polonaise inverse de la formule d'Euler :

0 ; 1 ; e ; i ;π ; * ; ^ ; +; =

De plus, sous cette forme, l'identité est écrite comme une expression égale à zéro, une pratique courante en mathématique.

On en déduit que l'exponentielle complexe est Modèle:Math-périodique.

Hommages

Paul J. Nahin, professeur émérite de l'université du New Hampshire, écrit dans son ouvrage consacré à l'identité d'Euler et ses applications en analyse de Fourier que la formule définit Modèle:Citation<ref name=Crease>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien, « Modèle:Lang », PhysicsWeb, mars 2007 (accès sur inscription).</ref>.

Quand l'identité d'Euler fut révélée à Benjamin Peirce, il déclara : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eli Maor, e: The Story of a number, Princeton University Press, 1998 Modèle:ISBN, p. 160 et {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Edward Kasner et James R. Newman, Modèle:Lien, Dover, 2013 (Modèle:1e éd. Simon & Schuster, 1940), p. 103-104.</ref>.

Le célèbre physicien Richard Feynman la considère même comme Modèle:Citation.

L'identité d'Euler apparaît également dans le roman La Formule préférée du professeur de Yōko Ogawa.

Histoire

Le mathématicien anglais Roger Cotes (mort en 1716, quand Euler avait seulement Modèle:Nb) connaissait cette identité. Euler pourrait en avoir appris l'existence par son compatriote suisse Johann Bernoulli<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Charles Edward Sandifer, The Early Mathematics of Leonhard Euler, American Mathematical Society, Modèle:P.. Modèle:ISBN</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail

pl:Wzór Eulera#Tożsamość Eulera