Irina Ionesco

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Irina Ionesco, née Irène Ionesco le Modèle:Date de naissance à Paris et morte le Modèle:Date de décès dans la même ville, est une photographe française.

Considérée comme une Modèle:Citation, elle est connue pour avoir utilisé sa fille Eva, alors prépubère, comme modèle<ref>Fabrice Drouelle, « Eva Ionesco, itinéraire d’une enfance gâchée », France Culture, 27 août 2019.</ref> et avoir été condamnée par la cour d'appel de Paris pour « sexualisation malsaine » d’une « très jeune enfant »<ref name="Bindé"/>.

Biographie

Jeunesse

Ses parents, des immigrés roumains venus de Constanța, en Roumanie, s'installent à Paris où Irène Ionesco naît le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son père est violoniste et sa mère trapéziste qui l'abandonne à quatre ans, elle est renvoyée en Roumanie où elle est élevée dans le monde du cirque par sa grand-mère et ses oncles.

Fuyant l'occupation soviétique en 1946, elle revient à Paris. De 15 à 22 ans, elle fait le tour des cabarets en Europe, au Moyen-Orient où elle est tour à tour danseuse aux serpents et contorsionniste<ref name="Bindé">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="lepoint">Modèle:Lien web.</ref>.

Victime d'un accident lors d'un numéro de danse à Damas, elle commence à dessiner, à peindre. Elle est, pendant quelques années, la compagne du peintre d'avant-garde néerlandais Corneille, fondateur du mouvement Cobra<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Photographe

Elle suit des études d'art à Paris, où elle découvre la photographie en 1964, lorsque Corneille lui offre un reflex<ref name="lepoint" />. Le Modèle:Date-, son exposition à la Nikon Gallery (Paris) attire fortement l'attention<ref name="Bindé" />.

Bientôt, elle est publiée dans de nombreux magazines grand public et artistiques comme L'Œil, Connaissance des arts, mais également dans certains autres magazines érotiques ou pornographiques comme Photo, Playboy, Playmen, Penthouse<ref>Reprise communiqué de l'AFP en anglais du 18 décembre 2012.</ref> et Normal, et recueils aujourd'hui très prisés des collectionneurs et expose dans les galeries d'art du monde entier.

L'œuvre d'Irina Ionesco est surtout connue pour ses théâtralisations de femmes savamment habillées, parées de bijoux, gants et autres atours, accompagnées d'objets symboliques comme des foulards et parfois d'autres symboles fétichistes, posant quelquefois d'une manière provocante ou érotique.

Certaines de ses photographies mettant en scène sa fille Eva, entre l'âge de 4 et 12 ans, ont d'ailleurs été qualifiées par les juges pour certaines d'entre elles « comme appartenant habituellement au registre de l'érotisme ou de la pornographie »<ref>« Eva Ionesco compte faire appel pour interdire les photos d'elle nue enfant », L'Express du 18 décembre 2012 ; d'après les attendus du jugement du tribunal de grande instance de Paris en date du 17 décembre 2012.</ref>. Elle fait jouer sa fille dans deux films érotiques, Spermula et Jeux interdits de l'adolescence, dont les scènes érotiques dans laquelle elle apparaît sont par la suite censurées dans les VHS mais dont les collectionneurs recherchent les versions uncut<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours des années 1970 et au début des années 1980, elle photographie de nombreuses personnalités, notamment Sylvia Kristel (héroïne du film Emmanuelle) ou Élisabeth Huppert pour l'édition française du magazine érotique Playboy<ref>Voir sur img6.bdbphotos.com.</ref>, parmi d'autres modèles peu ou pas connus du tout mais qui ont contribué à l'essentiel du corpus de son œuvre photographique : Fafa, Vivianne, Maroussia, Sacha, etc.

Entre 2000 et 2012, Irina Ionesco réalise un important travail de photographie de mode pour la presse, notamment pour Vogue<ref name="Bindé"/> ou Stiletto<ref>Voir sur stiletto.fr.</ref>.

Polémique et procès intenté par sa fille Eva

En 2011, Eva Ionesco réalise My Little Princess, un film où elle montre une enfant érotisée à l'occasion de mises en scène photographiques. Le personnage d'Irina Ionesco est interprété par Isabelle Huppert.

À la sortie du film, Eva Ionesco déclare : Modèle:Citation

Dans le même temps, Eva Ionesco engage à nouveau un procès contre sa mère. Celle-ci est condamnée par le tribunal de grande instance de Paris le Modèle:Date- à verser Modèle:Monnaie de dommages et intérêts<ref name="lemonde">Irina Ionesco condamnée pour les photos sulfureuses de sa fille, Le Monde, 17 décembre 2012.</ref> au lieu des Modèle:Unité demandés pour atteinte au droit à l’image et à la vie privée de sa fille Eva<ref>« La photographe Irina Ionesco condamnée pour les photos érotiques de sa fille enfant », 20minutes.fr, 17 décembre 2012.</ref> pour ces photos prises durant les années 1970 alors qu’Eva était âgée de Modèle:Nb<ref name="lemonde" />. En revanche, le TGI de Paris déboute Eva Ionesco de sa demande de récupérer la propriété des négatifs de sa mère où elle figure et il la déboute également de sa demande de destruction de négatifs relatifs à sa personne.

Irina Ionesco a rappelé au cours de l'audience qu'aucune juridiction dans le monde n'avait jamais censuré ses photographies et qu'Eva Ionesco, elle-même, a participé, adulte, à la diffusion et à la commercialisation de ces photographies en signant des contrats d'édition sur lesquels elle touchait des redevances. Le tribunal a ainsi octroyé à Irina Ionesco le droit de conservation de l'ensemble des négatifs des photographies sur lesquelles apparaît Eva Ionesco. Celle-ci a fait appel de ce jugement.

Le Modèle:Date-, la Modèle:7e du pôle 2 de la cour d'appel de Paris a rendu un arrêt<ref>Portant numéro d’inscription 13/00051 au répertoire général.</ref> condamnant Irina Ionesco. La Cour, rejetant l’argument d'Irina Ionesco fondé sur la prescription de l’action, a relevé qu’à supposer même qu’il ait existé, a considéré qu'Eva Ionesco n’a pas pu donner un consentement éclairé sur l’utilisation des photographies d'elle prises par sa mère. Écartant le débat de la qualité artistique ou non des photographies visées dans l’instance, la Cour a estimé que les photographies étaient Modèle:Citation. Elle a précisé que Modèle:Citation

En conséquence, la cour d'appel a prononcé une interdiction à Irina Ionesco Modèle:Citation.

Irina Ionesco meurt à l’âge de 91 ans à l'hôpital Rothschild de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref> le Modèle:Date de décès<ref name=":0" />.

Elle désigne son petit-fils l'artiste Lukas Ionesco comme légataire universel et désigne son dernier avocat Emmanuel Pierrat comme exécuteur testamentaire.

Publications

Ouvrages personnels

Modèle:Colonnes

Ouvrages collectifs

  • 1979 – Women on Women (Twelve Photographic Portfolio, A&W Publication, Deborah Turbeville, Karin Szekessy, Alice Springs, Sacha, Marcia Resnick, Christa Peters, Sarah Moon, Linda Benedict/Jones, Irina Ionesco, Jo alison Feiler, Shirley Beljon, Caroline Arber
  • 1979 – La Photographie et le Charme Féminin, Éditeur Christophe Collomb, 144 p. Photographies de : Michael Boys, John Kelly, Robert Farber, John Swannell, Alan Kaplan, James Wedge, Irina Ionesco, Ray Garcia, Hideki Fujii, Uwe Omner
  • 1982 – Le Nu Français - Éditions Jannink, 1982, Paris . Texte de Jacques Laurent, photos de Jeanloup Sieff, Edouard Boubat, Henri Cartier Bresson, Jean-Philippe Charbonnier, Lucien Clergue, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Anne Garde, Irina Ionesco, J.H. Lartigue, Man Ray, Meerson, Michaud et Willy Ronis
  • 1984 – Passions - Irina Ionesco, Michael Lonsdale & Pierre Bourgeade (Le Club Du Livre Secret & Pink Star Éditions). 69 photographies d'Irina Ionesco. Modèle:Dunité. Couverture souple
  • 1991 – Méditerranéennes - Éditions Contrejour, 1991. Elysabeth Foch, préface Jean-Marie Dallet. La Méditerranée en images avec notamment : Irina Ionesco, Werner Bischof, Edouard Boubat, Jean Dieuzaide, Alberto Garcia Alix, Agnès Vard, William KleinModèle:Etc. Modèle:ISBN
  • 2014 – Black Forest, 50 photographes contemporains (Roger Ballen, Arthur Tress, Jœl-Peter Witkin…), Russell Joslin, Candela Books, New York

Publications dans la presse photographique

Années 1970

Modèle:Colonnes

Années 1980

Modèle:Colonnes

Années 2000

  • 2002 - Rebel, n° 4 - photographies de mode
  • 2004 - Above Magazine n° 1
  • 2005 - Ynox Paris n° 5, « Natures mortes psychanalytiques », 68 p., texte Jean-Fabien G. Phinera
  • 2007 - Stiletto n° 7, juillet - photographies de mode
  • 2007 - Stiletto n° 17, Modèle:Date- - Hiver 2007/2008 - photographies de mode
  • 2008 - Stiletto n° 20, Modèle:Date- - Automne 2008 - photographies de mode

Années 2010

  • 2010 - Stiletto n° 28, Modèle:Date- - Automne 2010 - photographies de mode
  • 2011 - Stiletto n° 30, Modèle:Date- - Printemps/Eté 2011 - photographies de mode
  • 2012 - Stiletto n° 35, septembre - hors-série Biennale des Antiquaires, Paris - photographies de mode
  • 2012 - Zoo magazine, décembre - photographies des années 1970, les portraits peints d'Irina Ionesco par Gérard Beringer
  • 2012 - Photo n° 211 - Collection Club, 82 p., mai (avec Élisabeth Huppert)
  • 2016 - Normal Magazine hors série n°1 Printemps 2016 - Le nu vu par
  • 2022 - Normal Magazine n°14 automne 2022 - Héroïnes

Textes auto-biographiques d'Irina Ionesco sur son œuvre

DVD et éditions numériques

  • Nude, DVD (Japon)
  • Litanie per un amante funebre. Con CD-ROM - Ionesco Irina, Wittkop Gabrielle, cur. Cegna G., Si-Times Edizioni, 2013 (Italie)
  • New York room 442. Con DVD dell'opera originale - Corneille Pierre, cur. Irina Ionesco, Cegna G., Si-Times Edizioni, 2013 (Italie)

Expositions

Modèle:Colonnes

Collections publiques et musées

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Autour d'Irina Ionesco

Filmographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail