Jacques-Joseph Champollion

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Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac ou Champollion l'Aîné (né le Modèle:Date de naissance- à Figeac dans le Lot et mort le Modèle:Date de décès- à Fontainebleau), est un archéologue français<ref>Geneanet : Famille Champollion</ref>. Il est le frère aîné de Jean-François Champollion.

Origine

Du côté paternel, Jacques-Joseph appartient à une famille du Valbonnais<ref name="faure">Alain Faure, Champollion: le savant déchiffré, Fayard, 2004</ref> originaire de Valjouffrey (Isère)<ref name="vieux">Marcel Vieux, Les Champollion. Généalogie d'une famille du Valjouffrey, dact., 1994, Bibliothèque municipale de Grenoble, cote : R.12590</ref>, village habité par des paysans qui parcouraient les régions comme colporteurs durant l’hiver. Ses grands-parents, Barthélémy Champollion, né en 1694 à Valjouffrey<ref name="vieux"/> et Marie Géréoud ou Géroux, née en 1709 à Valbonnais<ref name="vieux"/>, se marient à Valbonnais en 1727<ref name="vieux"/>,<ref group=Note>Voir aussi le relevé de leur acte de mariage par le Centre Généalogique du Dauphiné :

  • Code Insee : 38518
  • Commune: Angelas (Les) (Cne de Valbonnais)
  • Canton: Valbonnais
  • Jour : 22 Mois : 07 Année : 1727
  • Nom-époux : Champollion, prénom-époux: Barthélémy, décès père époux : †, Prénom père époux : Claude, Nom mère époux : Pélissier, décès mère époux : †, Prénom mère époux : Benoite, lieu (origine, habitation...) : Valjouffrey
  • Nom-épouse : Géréou, prénom-épouse : Marie, Prénom père épouse : Louis, Nom mère épouse : Rousset, Prénom mère épouse : Marianne, lieu (origine, habitation...) : La Roche

</ref>. Ils ont cinq enfants dont Jacques, né le Modèle:Date de naissance à La-Roche-des-Engelas (aujourd'hui hameau de Valbonnais)<ref name="vieux"/>,<ref name="faure"/>, qui s’installe à Figeac en 1770. Il y épouse le Modèle:Date- Jeanne-Françoise Gualieu<ref name="Généalogie">Généalogie de la famille de Jacques Champollion</ref>, d’une famille de bourgeois de cette ville ; il peut acheter en 1772 une maison et en 1779 une boutique de libraire sur la place Basse ainsi qu’une nouvelle maison qui deviendra le musée Champollion.

Jacques Champollion a sept enfants de sa femme Jeanne-Françoise Gualieu : Guillaume mort-né le Modèle:Date-, Thérèse née un an après le Modèle:Date-, Pétronille le Modèle:Date-, Jacques-Joseph le Modèle:Date-, Jean-Baptiste le Modèle:Date- mort à vingt-trois mois, Marie-Jeanne le Modèle:Date- et enfin Jean-François le Modèle:Date de naissance-<ref name="faure"/>,<ref name="vieux"/>, tous nés à Figeac<ref name="Généalogie"/>.

Biographie

Fichier:Ritratto di Jacques Joseph Champollion-Figeac, dopo il 1866 - Accademia delle Scienze di Torino - Ritratti 0086 B.jpg
Portrait de Jacques-Joseph après 1866.

Après ses études, il est, du printemps 1794 à 1797, commis au bureau de la correspondance générale du district de Figeac. En 1798, il s'installe à Grenoble où ses cousins lui ont trouvé une place de commis dans leur affaire.

En 1802, il se lie d'amitié avec le mathématicien Joseph Fourier qui vient d'être nommé préfet du département de l'Isère et prend l'habitude d'accoler le nom de sa ville natale à son patronyme<ref group=Note>Il s'agit alors d'une pratique assez courante permettant d'opérer un anoblissement du nom sans avoir recours à la particule de qui évoque l'Ancien Régime encore mal considéré en ces lendemains de la Révolution Française</ref>. Jacques-Joseph devient membre de la Société des Sciences et des Arts de Grenoble<ref group=Note>Nom donné à l'Académie delphinale pendant la période révolutionnaire.</ref> en Modèle:Date- et Fourier l'associe à partir de 1804 aux travaux devant aboutir à la Description de l'Égypte. C'est à cette période qu'il révèle l'existence d'une crypte Saint-Oyand du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au-dessous de l'église Saint-Laurent de Grenoble. Le Modèle:Date-, il épouse Zoé Berriat, fille du président du conseil des avoués de la ville et sœur d'un futur maire de Grenoble, Honoré-Hugues Berriat. Il aura avec elle plusieurs enfants : Joseph Ali, Pierre Jules Isidore, Aimé-Louis, Joséphine Agathe Zoé Césarine, et Paul Alfred<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1813, il se retire à Valjouffrey dont il est élu maire<ref>Modèle:Article</ref> et se voit nommé membre correspondant de l'Institut de France en 1814.

De douze ans l'aîné de Champollion le jeune, il est son précepteur et lui transmet son goût pour l'archéologie. Bien que grand érudit, il reste dans l'ombre pour mieux mettre en valeur son frère cadet. Après la mort prématurée de celui-ci, en 1832, il éditera ses travaux inachevés, auxquels il avait d'ailleurs contribué.

Il est enterré au cimetière de Fontainebleau. Sa maison familiale acquise par son mariage avec Zoé est devenue le musée Champollion de Vif.

Carrière

  • Bibliothécaire-adjoint puis bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Grenoble (1808-1815), il intègre les ouvrages des dépôts littéraires.
  • Examinateur pour les écoles militaires
  • Professeur de littérature grecque à la faculté des lettres de Grenoble, puis doyen de la faculté des Lettres (1810-1815)
  • Rédacteur du Journal de l'Isère durant les Cent-Jours à la demande de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

Destitué de ses fonctions de bibliothécaire de Grenoble et de professeur à l'université (l'université de Grenoble est supprimée par la Restauration), il est également condamné à l'exil par un ordre en Modèle:Date-. La rédaction des Annales des Lagides en 1819, lui permet un retour en grâce.

Destitué de ses fonctions lors de la révolution de 1848, il est toutefois nommé bibliothécaire du château de Fontainebleau à partir de 1849.

Œuvres

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Filmographie

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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