Jayne Mansfield
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Vera Jayne Palmer, dite Jayne Mansfield, née le Modèle:Date à Bryn Mawr (Pennsylvanie) et morte le Modèle:Date à Slidell (Louisiane), est une actrice, chanteuse et artiste de cabaret américaine.
À l'instar de Marilyn Monroe, Jayne Mansfield acquiert le statut de sex-symbol au cours des années 1950 et 1960 avant une fin de carrière décevante et la mort tragique dans un accident de la route.
Biographie
Famille
Vera Jayne Palmer est la fille unique de Herbert William Palmer (1904-1936), avocat, et de Vera (Jeffrey) Palmer (1903-2000) d'origine anglaise. Comme beaucoup d'enfants de son époque, elle veut être une star à la Shirley Temple. À douze ans, elle prend des cours de danse de salon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Modèle:Date, elle épouse Paul James Mansfield et donne naissance à une fille, Modèle:Lien, le Modèle:Date-. Le couple divorce en 1955.
De son union avec Mickey Hargitay, elle a trois enfants, Miklós Jeffrey Palmer Hargitay le Modèle:Date-, Zoltán Anthony Hargitay le Modèle:1er août 1960, et Mariska Magdolna Hargitay le Modèle:Date-, connue pour son rôle d'Olivia Benson dans New York, unité spéciale).
Carrière professionnelle
En 1952, elle fréquente une école d'art dramatique à Dallas, puis étudie le théâtre et la psychologie à l'université de Géorgie. Elle débute sur les planches en amateur et prend des cours avec Baruch Lumet. Elle gagne également de nombreux concours de beauté. En 1954, elle s'installe à Los Angeles avec son époux et sa fille. En février 1955, elle devient l'une des premières playmates du magazine Playboy. Encore inconnue, elle tente sa chance à Hollywood. Après des auditions sans succès pour la Paramount Pictures et la Warner Bros, elle tourne pendant deux ans dans des séries Z. Les réalisateurs qui veulent surtout mettre en avant ses mensurations sculpturales (102-53-91 cm pour 1,68 m<ref name="Playboy">Modèle:Lien archive</ref>) la cantonnent dans des personnages caricaturaux qui lui valent le surnom de « Blonde explosive » ou « le Buste ».
En 1956, elle signe un contrat de sept ans avec la Twentieth Century-Fox qui veut ainsi remplacer Marilyn Monroe qui s'est séparée du studio, Jayne évoluant dans un registre plus vulgaire et populaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> : elle est surtout sollicitée pour les cocktails de presse ou les calendriers de fin d'année, si bien que les stars hollywoodiennes la snobent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jayne Mansfield rencontre Mickey Hargitay, acteur et ancien Mister Univers d'origine hongroise, en 1956, sur le plateau de The Mae West Show. Le couple se marie le Modèle:Date-. Elle impose son époux dans quatre de ses films, Will Success Spoil Rock Hunter? (1957), The Loves of Hercules (1960), Promises! Promises! (1963), et L'Amore Primitivo. (1964).
Jayne donne un aperçu de l'actrice qu'elle aurait pu être, dans La Blonde et moi (The Girl Can't Help It) réalisé par Frank Tashlin en 1956 ; en 1957, dans le film de Paul Wendkos Le Cambrioleur (The Burglar), elle s'avère excellente dans un rôle dramatique<ref>Jean Tulard Dictionnaire du cinéma / Les acteurs</ref>. La Fox ne croit plus en sa star ; elle la prête pour des productions étrangères puis finalement la licencie en 1959 pour récupérer Marilyn, si bien que sa carrière décline<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Après avoir divorcé de Hargitay en 1964, elle est présentée, en 1966, à Anton LaVey, leader de l'Église de Satan, qui fait d'elle une grande prêtresse honoraire.
Passionnée par les roses et les cœurs, ses voitures étaient toutes roses, la piscine de sa villa de Beverly Hills en forme de cœur. En dépit de ce que pourraient laisser supposer ses rôles de blonde idiote, Jayne Mansfield, avec un quotient intellectuel (QI) de 163, était une femme cultivée, parlait cinq langues, était pianiste et violoniste classique<ref name="lepoint"/>.
Icône déchue noyée dans l'alcool et les psychotropes, elle reste populaire tout en étant réduite à des tournées miteuses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Renaud Machart, « TV – « Jayne Mansfield, la tragédie d’une blonde » », Le Monde, 25 mars 2018.</ref>.
Mort
Elle meurt, le Modèle:Date-, près de Slidell, en Louisiane, après une dernière représentation sordide dans le cabaret Gus Stevens Supper Club à Biloxi dans le Mississippi. Rejoignant La Nouvelle-Orléans (où elle doit effectuer un show télévisé) à bord de la Buick Electra<ref>Photo du crash de la Buick</ref> conduite par Ronnie Harrison, son chauffeur, la voiture s'encastre dans un camion qui lui-même venait de freiner derrière un véhicule épandeur de pesticide antimoustiques. Ce dernier circulait à faible allure et son action réduisait la visibilité à courte distance à 2 h 25 du matin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Contrairement à une légende tenace, Jayne qui est assise entre Sam Brody<ref>L'avocat Samuel Brody né en 1926 était l'amant de la star depuis juillet 1966 [1]</ref>, son amant du moment, et le conducteur, décédés également, n'est pas morte décapitée mais d'un écrasement de la boîte crânienne<ref name="lepoint">Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « « 29 juin 1967. Le jour où Jayne Mansfield perd son cerveau dans un accident de voiture » », Le Point, 29 juin 2012.</ref>. Trois de ses enfants, Mariska, Miklós et Zoltán Hargitay, sont à l'arrière et s'en tirent avec quelques blessures légères. Elle est inhumée au cimetière de Fairwiew à Pen Argyl en Pennsylvanie.
Filmographie
Cinéma
- 1954 : Modèle:Lien de Bruno VeSota : Candy Price
- 1955 : Colère noire (Hell on Frisco Bay) de Frank Tuttle : la blonde qui danse avec Mario
- 1955 : Le Gang du blues (Pete Kelly's Blues) : la fille à la cigarette
- 1955 : Le Témoin à abattre de Lewis Allen : Angel O'Hara
- 1956 : La Blonde et moi (The Girl Can't Help It) de Frank Tashlin : Jerri Jordan
- 1957 : Les Naufragés de l'autocar (The Wayward Bus) : Camille Oaks
- 1957 : Le Cambrioleur (The Burglar) de Paul Wendkos : Gladden
- 1957 : La Blonde explosive (Will Success Spoil Rock Hunter?) de Frank Tashlin : Rita Marlowe
- 1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me) de Stanley Donen : Alice Kratzner
- 1958 : La Blonde et le Shérif (The Sheriff of Fractured Jaw) de Raoul Walsh : Kate
- 1960 : Un compte à régler (The Challenge) de John Gilling : Billy
- 1960 : Les Amours d'Hercule (Gli amori di Ercole) de Carlo Ludovico Bragaglia : Déjanire
- 1960 : La Blonde et les Nus de Soho (Too Hot to Handle) de Terence Young : Midnight Franklin
- 1961 : Le Dompteur de femmes (The George Raft Story) de Joseph M. Newman : Lisa Lang
- 1962 : C'est arrivé à Athènes (It Happened in Athens) d'Andrew Marton : Eleni Costa
- 1963 : Modèle:Lien de King Donovan : Sandy Brooks
- 1963 : Freddy et le nouveau monde (Heimweh nach St. Pauli) de Werner Jacobs : Evelyne
- 1964 : Un Américain à Rome (Panic Button) de George Sherman et Giuliano Carnimeo : Angela
- 1964 : La Môme aux dollars (Einer frißt den anderen) de Ray Nazarro : Darlene
- 1964 : L'Amour primitif (L'amore primitivo) de Luigi Scattini : Modèle:Dr Jane
- 1966 : Modèle:Lien de Matt Cimber : Johnnie / Mae / Eileen
- 1966 : Modèle:Lien d'Arthur C. Pierce avec Mamie Van Doren : Tawny
- 1966 : Modèle:Lien de Joseph Cates : Junior Wellington
- 1967 : Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man) de Gene Kelly avec Walter Matthau et Inger Stevens : la fille avec Harold
Télévision
- 1956 : Sunday Spectacular: The Bachelor (téléfilm) : Robin
- 1959, 1961 et 1963 : The Red Skelton Show (série télévisée) : Daisy June / Lorelei Lovely / Modèle:Dr Joyce Sisters
- 1962 : Suspicion (série télévisée) : Marion
- 1962 : Ombres sur le soleil (Follow the Sun) (série télévisée) : Scottie
- 1964 : L'Homme à la Rolls (Burke's Law) (série télévisée) : Cleo Patrick
- 1965 : The Jayne Mansfield Show (téléfilm) : une actrice qui veut faire Shakespeare
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Jean-Pierre et Françoise Jackson, Jayne Mansfield, Edilig, Paris, 1984 Modèle:ISBN.
- Simon Liberati, Jayne Mansfield 1967, Grasset, 2011, prix Femina 2011 Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien, Jayne Mansfield and the American Fifties, Bantam, 1976 Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guus Luijters, Sexbomb: The Life and Death of Jayne Mansfield, Kensington, 1988 Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raymond Strait, Here They Are Jayne Mansfield, S.P.I. Books, 1992 Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jocelyn Faris, Jayne Mansfield: A Bio-Bibliography, Greenwood Press, 1994 Modèle:ISBN.
- Jean-Michel Dupont, Roberto Baldazzini, Noël Simsolo, Sweet Jayne Mansfield, Glénat BD, 2021.
Liens externes
- Jayne Mansfield sur playboy.com
- Dépliant central
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mansfield sur wikiquote:en