Jean-Luc Moudenc
Jean-Luc Moudenc, né le Modèle:Date à Toulouse, est un homme politique français.
Membre du Centre des démocrates sociaux, de l’UMP puis des Républicains, parti qu'il quitte en novembre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est conseiller municipal de Toulouse à partir de 1987, puis est élu maire de la ville en 2004, après la démission de Philippe Douste-Blazy ; il occupe ce mandat jusqu'à sa défaite lors des élections municipales de 2008.
Il est par ailleurs conseiller régional de Midi-Pyrénées de 1992 à 2004, et conseiller général de la Haute-Garonne de 1994 à 2008.
Élu député dans la troisième circonscription de la Haute-Garonne lors des législatives de 2012, il retrouve son mandat de maire de Toulouse à la suite des municipales de 2014, ainsi que la présidence de Toulouse Métropole, et démissionne alors de l'Assemblée nationale. Il est également délégué général de La France audacieuse depuis 2017, président de l'Association des maires de grandes villes de France depuis 2014 et de l'association France urbaine de 2015 à 2020 avant d'en devenir le premier vice-président. Il est réélu maire de Toulouse après les élections municipales de 2020.
Formation
Il passe son enfance à Toulouse après avoir vécu à Vitry-sur-Seine<ref>Modèle:Article.</ref> où son père travaillait. Il est élève au lycée polyvalent du Mirail-Rive gauche. Son baccalauréat de lettres obtenu, il entre à l’université des sciences sociales de Toulouse et obtient un DESS en droit du travail et gestion du personnel. Durant ses études, il est président de la mutuelle étudiante SMESO.
Ascension politique
À la fin 1977, Jean-Luc Moudenc s’engage en politique. Il n’a alors que 17 ans lorsqu’il adhère au Centre des démocrates sociaux (CDS). Puis en 2002, il rejoint l’UMP qui fédère les courants d’idées des trois grandes familles de la droite et du centre. Il appartient à la tendance centriste et humaniste (démocratie chrétienne). En Modèle:Date-, il prend la présidence de l’UMP de Haute-Garonne<ref>Jean-Luc Moudenc au scanner</ref>.
En 1987, il devient conseiller municipal de Toulouse sur la liste de Dominique Baudis alors maire de Toulouse. Il est chargé des « Relations avec les associations étudiantes »<ref>Jean-Luc Moudenc bras droit de Philippe Douste Blazy élu maire de Toulouse</ref>.
Il devient, en 1992, le plus jeune conseiller régional de Midi-Pyrénées sur la liste de Marc Censi. Il lance le « Plan Université 2000 » qui permet la reconversion de l’ex-manufacture des tabacs, les Instituts universitaires professionnalisés de l’Université Paul Sabatier, l’extension de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) et l’implantation de l’école d’agriculture. Il participe également à l’élaboration du classement du Canal du Midi à l’Unesco<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
En 1994, il est élu conseiller général du Canton de Toulouse-9 (qui englobe les quartiers de Sauzelong, du Pont des Demoiselles, de Montaudran et de la Terrasse, ainsi que la commune de Ramonville). Il devient le plus jeune conseiller général de Haute-Garonne. En 2001, il est réélu au conseil général avec 57 % des voix et démissionne de son mandat régional.
En 1995, il est réélu sur la liste de Dominique Baudis qui lui confie alors la délégation des déplacements urbains. Il deviendra le président de la Semvat, entité qui gère les transports de l’agglomération toulousaine.
De 1998 à 2001, il est vice-président du SMTC, le Syndicat mixte des transports en commun qui devient ensuite Tisséo, et impulse l’élaboration du Plan de déplacements urbains qui structure le développement des transports de l’agglomération de 2001 à 2012. Il mènera également le projet de création de Ligne B du métro de Toulouse et lancera les travaux de la Ligne T1 du tramway de Toulouse.
En 2001, il devient troisième adjoint chargé des déplacements urbains, de l’urbanisme et supervise plusieurs opérations d’urbanisme comme le Val de Limayrac, les Ponts-Jumeaux, Job, l’avenue de Lombez et impulsera les projets de la Cartoucherie, de Montaudran, de Niel et de Borderouge nord.
Maire de Toulouse
Premier mandat
Le Modèle:Date-, Jean-Luc Moudenc est élu maire de Toulouse, à la suite de la démission de Philippe Douste-Blazy, appelé au gouvernement.
Dans le domaine social il opère un quasi-doublement du Grand projet de ville pour les quartiers en difficulté, avec une priorité à la rénovation scolaire et à la construction de crèches et d’équipements de quartiers. La piétonnisation de la rue d'Alsace-Lorraine est expérimentée et une plus grande place aux vélos est faite dans le centre-ville<ref>Le grand retour de la rue Alsace</ref>.
Il instaure en décembre 2007 la mise à disposition de vélos en libre-service dans tous les quartiers toulousains : VélôToulouse<ref>Vélo Toulouse c'est parti</ref>.
Au premier tour des municipales de 2008, Jean-Luc Moudenc obtient 42,60 % des voix. Au second tour, il réalise un score de 49,58 % et perd l'élection<ref>Résultats municipales 2008</ref> contre le socialiste Pierre Cohen.
Il devient conseiller municipal, puis conseiller communautaire à la communauté urbaine du Grand Toulouse à partir de Modèle:Date-. Il devient le leader de l'opposition municipale sur la ville de Toulouse.
Il est nommé en juin 2008 au Contrôle général économique et financier (CGefi)<ref>[1]</ref> par Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:ArticleL'Express du 29 avril 2015.</ref>,<ref name="Jauvert2020">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il perçoit pour ce poste Modèle:Unité euros net par an, soit Modèle:Unité euros net par mois<ref name="Jauvert2020"/>. Selon le journaliste Vincent Jauvert, il Modèle:Cita car Modèle:Cita<ref name="Jauvert2020"/>. En 2020, il reconnaît ne plus avoir le temps de rédiger des rapports, mais indique participer à des auditions et à des réunions du CGefi<ref>Modèle:Article</ref>. Après une pause d'octobre 2019 à juillet 2020, pendant la campagne municipale, il reprend son poste rémunéré 6 800 euros net par mois. Un mandat qu'il cumule avec un emploi de haut fonctionnaire à Bercy<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, en plus de son indemnité de maire.
Retour à la tête du Capitole
Il se porte candidat à la mairie de Toulouse en 2014, menant une liste d'union de la droite. Il recueille plus de Modèle:Unité euros de dons, ce qui constitue un record en France cette année-là ; parmi les Modèle:Unité donateurs, 57 ont apporté près de la moitié du montant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En dépit de mauvais sondages, sa liste arrive en tête au premier tour, avec 38,2 %, contre 32,3 % pour celle du maire sortant socialiste, Pierre Cohen, auquel il faisait déjà face en 2008. La liste qu'il mène remporte ensuite le second tour avec 52,06 % des voix face à celle de Pierre Cohen, qui en obtient 47,94 %<ref>« Jean-Luc Moudenc reprend la ville de Toulouse », Voix du Midi, 30 mars 2014</ref>.
Toulouse est ainsi la plus grande ville reconquise par la droite. Jean-Luc Moudenc est formellement élu maire le Modèle:Date-, lors de la première réunion du nouveau conseil municipal. Il devient le Modèle:Date- président de la communauté urbaine de Toulouse Métropole<ref>Modèle:Lien brisé, Voix du Midi, 24 avril 2014</ref>, devenue Toulouse Métropole au Modèle:Date-.
Dans le même temps, comme il s'y était engagé, il démissionne de l'Assemblée nationale<ref name="Jauvert2020"/>. Le journaliste Vincent Jauvert y voit Modèle:Cita : Modèle:Cita ; Modèle:Cita, Modèle:Cita, Modèle:Cita<ref name="Jauvert2020"/>. Il reste sans affectation au ministère de l'Économie et des Finances jusqu'en Modèle:Date- : il est alors affecté par arrêté dans la branche au Contrôle général économique et financier<ref name="Jauvert2020"/>. Il dément l'accusation de Modèle:Cita, affirme ne pas toucher la totalité de ses indemnités d'élu et bénéficier, faute de pouvoir travailler à temps partiel en raison des textes en vigueur, Modèle:Cita, ce qui Modèle:Cita ; selon Vincent Jauvert, ses revenus totaux Modèle:Cita<ref name="Jauvert2020"/>.
Il fait supprimer la gratuité de la cantine scolaire pour les 7 000 élèves dont les parents gagnaient moins de 1 300 euros mensuels<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour les élections municipales de 2020, il obtient l'investiture de La République en marche, puis de son parti, Les Républicains<ref name="DoubleInvestiture">Modèle:Article.</ref>. Il revendique la constitution d’une équipe au-delà des Modèle:Cita<ref name="DoubleInvestiture"/>. Sur le site de la liste, sa biographie et la page d’accueil ne font aucune mention des Républicains<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa liste arrive en tête du premier tour, organisé le 15 mars 2020, avec 36,18 % des suffrages<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le second tour l'oppose à la liste Archipel citoyen dirigée par Antoine Maurice, qui a recueilli 27,56 % des suffrages et qui est soutenue par 16 formations dont La France insoumise, Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste français, le Parti socialiste et Génération.s<ref name="TrouilleRouge"/>. Disposant de réserves de voix limitées contrairement à la liste adverse, il apparaît dans une position fragile ; deux sondages le donnent perdant de peu<ref name="TrouilleRouge"/>. Alors que Le Journal du dimanche le présente comme entrant possible au gouvernement en cas de remaniement, il assure que si les Toulousains lui « renouvelaient leur confiance le 28 juin », il « refuserait bien sûr une éventuelle proposition d’entrer au gouvernement »<ref name="TrouilleRouge"/>.
Sa liste remporte le second tour des élections municipales avec 51,98 % des voix, contre 48,02 % pour la liste Archipel Citoyen<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est l’une des rares figures de droite d’une grande commune à gagner lors de ce scrutin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est réélu maire le 3 juillet<ref>Modèle:Lien web</ref>. Comme en 2014, sa campagne est la plus coûteuse de France : Modèle:Unité euros selon les comptes validés par la CNCCFP, soit presque 30 % de plus qu'en 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a en outre dépensé Modèle:Unité euros avant le lancement officiel de la campagne municipale grâce à son microparti Pour Toulouse, un montant qui n'a pas été pris en compte dans son compte de campagne, et Modèle:Cita selon Mediacités<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il annonce se retirer des Républicains dénonçant le Modèle:Citation et la Modèle:Citation du parti <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Député de Haute-Garonne
En Modèle:Date-, Jean-Luc Moudenc annonce sa candidature aux élections législatives dans la Troisième circonscription de la Haute-Garonne. Il affronte 12 candidats, dont le maire de Balma, Alain Fillola et François Simon (candidat Les Verts soutenu par le PS). Il l’emporte avec 50,41 % des voix au second tour face à François Simon<ref>Résultats législatives Toulouse</ref>.
À l’Assemblée nationale, il siège à la Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Il est également vice-président des groupes d’études « industrie aéronautique » ainsi que « villes et banlieues » et il est membre des groupes d’études sur « les langues régionales » et sur « les voies navigables et transports multimodaux/canaux ».
Ne pouvant être à la fois parlementaire et fonctionnaire en activité, il quitte le Contrôle général économique et financier pour être détaché<ref name="Jauvert2020"/>.
Comme une cinquantaine de ses collègues, il salarie son épouse comme collaboratrice parlementaire<ref name="Jauvert2020"/>.
À la suite de son élection à la mairie de Toulouse, il démissionne de son mandat de député, provoquant ainsi une élection partielle à laquelle Laurence Arribagé, sa suppléante à l'Assemblée nationale, est élue.
Jean-Luc Moudenc vote contre la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe et cosigne le recours auprès du Conseil constitutionnel contre la loi l'instaurant<ref>[2]</ref>. Il participe en outre aux « manifs pour tous »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres mandats
Le Modèle:Date-, Jean-Luc Moudenc est élu président de l'Association des maires de grandes villes de France, par 46 voix, contre 39 à Jean-Louis Fousseret, maire (PS) de Besançon<ref>« Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc élu président de l'association des maires des grandes villes de France », France 3, 20 mai 2014</ref>.
Le Modèle:Date-, Jean-Luc Moudenc est élu à l'unanimité président de France urbaine, qui regroupe les dirigeants des métropoles et communautés d’agglomération à la suite de la fusion de l'AMGVF (Association des Maires des Grandes Villes de France) et de l'ACUF (Association des Communautés Urbaines de France)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Comptant 96 membres de toutes tendances politiques confondues et représentant près de 30 millions d'habitants, France urbaine a pour objectif de promouvoir le fait urbain auprès des pouvoirs publics et de tous les citoyensModèle:Refnec. Mediapart indique en 2020 que cette fonction fait de Jean-Luc Moudenc Modèle:Cita<ref name="TrouilleRouge">Modèle:Lien web.</ref>. Le 20 septembre 2020, Johanna Rolland lui succède à la tête de France urbaine et il devient Modèle:1er président de l'association.
Il préside également la commission commune « Politique de la ville et cohésion sociale » de France Urbaine, l'AMF (Association des Maires de France) et l'AMVBF (Association des maires Ville et Banlieue de France).
Résultats électoraux
Élections législatives
Année | Parti | Circonscription | Modèle:1er | Modèle:2d | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
2012<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | UMP | [[Troisième circonscription de la Haute-Garonne|Modèle:3e]] | 15 901 | 35,14 | Modèle:1er | 21 650 | 50,41 | Élu |
Élections municipales
Année | Nuance | Commune | Position | Modèle:1er | Modèle:2d | Sièges (Modèle:Abréviation discrète) | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2008<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Modèle:Abréviation discrète | Toulouse | Tête de liste | 57 303 | 42,60 | Modèle:1er | 72 205 | 49,58 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2014<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | UD | 49 554 | 38,20 | Modèle:1er | 73 708 | 52,06 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ||
2020<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | DVD | 31 940 | 36,18 | Modèle:1er | 55 826 | 51,98 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Distinctions
- Officier de la Légion d’honneur<ref>« Légion d'honneur. Louis Lareng décore Jean-Luc Moudenc », ladepeche.fr, 15 janvier 2008.</ref>
- Chevalier du Mérite agricole<ref>
« Arrêté du 31 janvier 2022 portant promotion et nomination dans l'Ordre du Mérite agricole ».</ref>
- Commandeur de l’ordre du Mérite civil espagnol<ref>« Le Capitole fête Juan Carlos », ladepeche.fr, 30 mars 2006.</ref>
- Commandeur de l’ordre royal de l'Étoile polaire de Suède
- Commandeur de l'ordre du Mérite du Saint-Sépulcre de Jérusalem<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Chevalier de la Confrérie de l'omelette géante de Bessières<ref>Modèle:Article</ref>
- Chef coutumier ivoirien<ref>Modèle:Article</ref>
Notes et références
- Notes
- Références