Jean X
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique Modèle:Nobr Cenci, en Modèle:Lang-la, est le Modèle:122e pape de l'Église catholique de Modèle:Date à sa mort en Modèle:Date. Candidat des comtes de Tusculum, il tente d'unifier l'Italie, sous la direction de [[Bérenger Ier de Frioul|Modèle:Nobr de Frioul]], et joue un rôle dans la défaite des Sarrasins lors de la bataille du Garigliano. En raison de son influence, sa chute est provoquée par Modèle:Souverain2 et Guy de Toscane, qui, pour prendre le pouvoir à Rome, le capturent et le font enfermer au château Saint-Ange où il meurt empoisonné, étouffé ou à la suite de mauvais traitements liés à son enfermement. Son pontificat se déroule durant la période connue en tant que Saeculum obscurum.
Débuts
Modèle:Nobr est né à Tossignano, au-dessus d'Imola, le long de la rivière Santerno<ref name="l838">Levillain, Modèle:P.</ref> dans la famille princière de Cenci. Il est nommé diacre par Modèle:Nobr, l'évêque de Bologne. Il est souvent à Rome en tant que légat de Modèle:Nobr. C'est durant cette période qu'il attire l'attention de Théodora, la femme de [[Théophylacte Ier de Tusculum|Modèle:Nobr de Tusculum]], le plus puissant seigneur de Rome. Liutprand de Crémone allègue que Jean est devenu son amant lors d'une visite à Rome<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norwich, John Julius, The Popes: A History (2011), Modèle:P.; Mann, Modèle:P.</ref>. Il est également spéculé que Jean est lié soit à Théodora ou Théophylacte<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Gregorovius, Ferdinand, The History of Rome in the Middle Ages, Modèle:Vol., Modèle:P.</ref>.
En tout état de cause, c'est sous l'influence de Théodora que Jean est sur le point de succéder à Pierre, évêque de Bologne, lorsque le poste de l'archevêque de Ravenne devient disponible<ref name="l838"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Richard P. McBrien, Lives of the Popes, (HarperCollins, 2000), Modèle:P.</ref>. Jean est donc consacré comme archevêque, en Modèle:Date, par le pape [[Serge III|Modèle:Nobr]], un autre candidat des comtes de Tusculum.
Au cours de ses huit années à l'archevêché, Jean travaille dur avec le pape Serge, dans une tentative infructueuse de faire couronner Bérenger de Frioul en tant qu'empereur des Romains et déposer [[Louis III l'Aveugle|Modèle:Nobr l'Aveugle]]<ref name="l838"/>.
Il a également à se défendre contre un usurpateur qui essaie de prendre le Saint-Siège, qui fait alors partie du diocèse de Ravenne. Il doit aussi confirmer son autorité sur l'abbaye de Nonantola lorsque l'abbé tente de le libérer de la juridiction de l'archevêque de Ravenne. [6]
Nomination pontificale
Après la mort du pape Landon, en 914, une faction de la noblesse romaine, dirigée par Théophylacte de Tusculum, appelle Jean pour assumer le poste vacant de pape. Ce fait est à nouveau interprété par Liutprand comme une intervention personnelle de Théodora qui aurait fait élire pape, son amant. Il est beaucoup plus probable que cela résulte des relations de travail entre Jean et Théophylacte mais aussi son opposition lors du concile cadavérique du pape Formose : ces faits seraient les véritables raisons de son transfert de Ravenne à Rome<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Sa nomination est toutefois considérée comme une violation du droit canonique, ainsi qu'aux décrets du synode de Latran (769) qui interdisent l'installation d'un pape sans qu'il y ait une élection : la nomination de Jean est donc critiquée par ses contemporains<ref>Mann, Modèle:P.; Levillain, Modèle:P.</ref>. Néanmoins, tant que Théophylacte est en vie, Jean reste fidèle à son chef.
La guerre des Sarrasins et le couronnement de Bérenger
La première tâche à laquelle est confronté Modèle:Nobr est l'existence d'un avant-poste sarrasin en bordure du Garigliano, qui sert de base pour piller la campagne italienne. Jean consulte [[Landolf Ier de Bénévent|Modèle:Nobr de Bénévent]], qui lui conseille de demander l'aide de l'Empire byzantin et d'Modèle:Souverain2, marquis de Camerino et gouverneur du duché de Spolète<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Jean suit ces conseils et envoie des légats pontificaux au roi [[Bérenger Ier de Frioul|Modèle:Nobr de Frioul]] d'Italie, divers princes italiens ainsi qu'à Constantinople, cherchant de l'aide pour repousser les Sarrasins. Il en résulte une alliance chrétienne, précurseur des croisades du siècle suivant. Les forces du nouveau stratège byzantin de Bari, Modèle:Lien rejoignent celles de divers autres princes du Sud de l'Italie : [[Landolf Ier de Bénévent|Modèle:Nobr de Bénévent]], [[Jean Ier de Gaète|texte=Modèle:Nobr de Gaète]], [[Docibilis II de Gaète|Modèle:Nobr de Gaète]], Modèle:Nobr, [[Jean II de Naples|Modèle:Nobr de Naples]] et [[Guaimar II de Salerne|Modèle:Nobr de Salerne]]. Pendant ce temps, Bérenger amène avec lui des troupes de la partie nord de l'Italie et la campagne est coordonnée par Modèle:Nobr, qui se rend sur le terrain en personne, aux côtés du duc Modèle:Souverain2 de Spolète<ref name="m155">Mann, Modèle:P.</ref>.
Après quelques engagements préliminaires à Campo Baccano et à Trevi nel Lazio, les Sarrasins sont chassés de leur fief du Garigliano. Là, lors de la bataille du Garigliano, les alliés les assiègent durant trois mois, au terme desquels, les Sarrasins brûlent leurs maisons et tentent de forcer l'encerclement. Avec Jean en tête, ils sont finalement tous capturés et tués, ce qui matérialise une grande victoire et permet d'éliminer la menace sarrasine sur la péninsule italienne<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Jean confirme par la suite l'octroi de Traetto au duc de Gaète, en récompense, pour avoir abandonné ses alliés Sarrasins<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Depuis que le roi Bérenger a battu et chassé l'empereur romain Modèle:Nobr l'Aveugle d'Italie en 905, il se révèle pressé d'obtenir la couronne impériale. Modèle:Nobr, utilise cela comme un levier pour pousser Bérenger en le soutenant et en lui fournissant les troupes de la grande campagne sarrasine<ref name="m155"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Canduci, Alexander, Triumph & Tragedy: The Rise and Fall of Rome’s Immortal Emperors (2010), Modèle:P.</ref>. Ainsi, en Modèle:Date, Bérenger rejoint Rome, et après avoir été accueilli par la famille de Théophylacte, qui l'assurent de leur soutien, il rencontre le pape Modèle:Nobr à la basilique de Saint-Pierre. Le dimanche Modèle:Date, Jean couronne Bérenger en tant qu'empereur romain, tandis que Bérenger, à son tour, confirme les dons antérieurs au Saint-Siège, effectués par les empereurs précédents<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Les réalignements politiques
Bien que Bérenger soit soutenu par la grande noblesse romaine et le pape, il a des ennemis ailleurs. En 923, une alliance des princes italiens provoque la chute de Bérenger, faisant échouer, de nouveau, l'espoir d'une Italie unie, suivie de son assassinat en 924<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. En 925, Théophylacte de Tusculum et Modèle:Nobr de Spolète meurent aussi ; cela signifie qu'en une année, trois des principaux partisans du pape Jean sont morts, le laissant dangereusement exposé aux ambitions de la fille de Théophylacte, Marozie, qui, dit-on, éprouve un ressentiment au sujet de la présumée liaison entre Jean et sa mère Théodora<ref>Mann, Modèle:P.; Norwich, Modèle:P.</ref>.
Pour contrer cette menace grandissante, cette année-là, en 925, Modèle:Nobr invite Hugues d'Arles, afin qu'il soit le prochain roi d'Italie. Il envoie son émissaire à Pise pour être parmi les premiers à saluer Hugues lors de son arrivée. Peu de temps après Hugues est reconnu roi d'Italie à Pavie : il rencontre Modèle:Nobr à Mantoue et conclut une sorte de traité avec lui, peut-être afin de défendre les intérêts de Jean à Rome<ref>Levillain, Modèle:P.; Mann, Modèle:P.</ref>. Cependant, les Italiens changent d'avis et désignent un autre roi rival en la personne de [[Rodolphe II de Bourgogne|Modèle:Nobr de Bourgogne]], ce qui signifie que Hugues n'est pas en mesure d'aider Jean. Ces années sont une période d'anarchie et de confusion en Italie.
Dans l'intervalle, Marozie épouse Guy de Toscane. Bientôt, une lutte pour le pouvoir commence entre eux et le pape Jean, avec Pierre, le frère de Jean qui est le premier à comprendre leur inimitié<ref>Norwich, Modèle:P.; Mann, Modèle:P.</ref>. Jean avait donné à Pierre, le titre de duc de Spolète, à la mort d'Albéric et sa puissance accrue menace Guy et Marozie<ref name="l838"/>. Pierre est contraint de fuir vers le lac d'Orta, où il demande l'aide d'une bande de Magyars déchaînés. En 926, il revient à Rome en leur compagnie et, avec leur soutien, il intimide Guy et Marozie ; Pierre est autorisé à reprendre son ancien rôle de conseiller principal et partisan du pape Jean<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Affaires de l'Est
Malgré les difficultés que rencontre Jean à Rome, il est encore en mesure de participer et d'influencer plus largement les questions ecclésiastiques et politiques à travers l'Europe. En 920, il est sollicité par les empereurs byzantins [[Romain Ier Lécapène|Modèle:Nobr Lécapène]] et [[Constantin VII Porphyrogénète|Modèle:Nobr Porphyrogénète]] ainsi que le patriarche de Constantinople [[Nicolas Ier Mystikos|Modèle:Nobr Mystikos]] afin qu'il envoie des légats à Constantinople pour confirmer les actes d'un synode qui condamne le quatrième mariage, dans le conflit qui implique le père de Constantin, [[Léon VI le Sage|Modèle:Nobr le Sage]], mettant ainsi fin à un schisme entre les deux Églises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norwich, John Julius, Byzantium: The Apogee (1993), Modèle:P.</ref>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. En 925, Jean tente d'enrayer l'usage de la liturgie slave en Dalmatie et impose l'utilisation locale du latin dans la messe. Il écrit à [[Tomislav Ier de Croatie|Modèle:Nobr de Croatie]] et au duc Modèle:Lien, leur demandant de suivre les instructions comme exprimées par les légats de Jean<ref name=Vlasto209>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Entry of the Slavs into Christendom: An Introduction to the Medieval History of the Slavs (A. P. Vlasto) -1970 - éditions Cambridge University Press- page=209 - Modèle:ISBN</ref>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Il en résulte un synode à Split en 926, qui confirme la demande de Jean ; il interdit l'ordination de personnes ignorant le latin et interdit la messe faite en langue slave, sauf en cas de pénurie de prêtres<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Les décrets du synode sont envoyés à Rome pour être confirmés par Jean : il les confirme tous à l'exception de la décision qui place l'évêque croate de Nin sous la juridiction de l'archevêque de Spalato. Il convoque les parties à Rome, mais celles-ci ne peuvent y assister, forçant Jean à envoyer des légats pontificaux pour régler la question, qui sera finalement résolue par le pape [[Léon VI (pape)|Modèle:Nobr]] après la déposition et la mort de Jean<ref name="l839"/>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Vers la même époque, le tsar [[Siméon Ier de Bulgarie|Modèle:Nobr de Bulgarie]] propose des ouvertures à Jean, offrant le renoncement à l'obéissance de son pays à la patriarchie de Constantinople et place son royaume sous l'autorité ecclésiastique du pape à Rome. Jean envoie deux légats exhortant Siméon à se réconcilier avec l'Empire byzantin.[26] Cependant, Jean ne confirme que le titre de tsar de Siméon, équivalent au titre d'empereur, mais pas à celui d'empereur des romains. Ce sont les représentants de Jean qui couronnent le fils de Siméon, [[Pierre Ier de Bulgarie|Modèle:Nobr de Bulgarie]] en tant que tsar en 927<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Enfin, Jean envoie un légat en tant qu'intermédiaire pour tenter d'arrêter une guerre entre les Bulgares et les Croates<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Affaires en Europe occidentale
Jean est tout aussi vigoureux dans ses activités en Europe de l'Ouest. Dès le début de son pontificat, il apporte son soutien à [[Conrad Ier de Germanie|Modèle:Nobr de Germanie]], dans ses luttes contre les ducs allemands. Il envoie un légat pontifical à un synode des évêques, convoqué par Conrad à Altheim en 916, avec pour résultat que ce synode ordonne aux adversaires de Conrad de se présenter devant le pape Jean à Rome : à défaut de comparaître, un autre synode sera organisé pour leur jugement avec menace d'excommunication<ref name="l839"/>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
En 920, Jean est appelé par [[Charles III le Simple|Modèle:Nobr de France]] afin d'intervenir dans la succession à l'évêché de Liège, lorsque Hilduin, le candidat de Charles, se retourne contre lui et rejoint dans la rébellion, Gislebert de Lotharingie, duc de Lorraine. Charles tente alors de le remplacer par un autre candidat, Richer de l'abbaye de Prüm, mais Hilduin capture Richer et oblige celui-ci à le consacrer évêque. Modèle:Nobr ordonne aux deux hommes de se présenter devant lui à Rome : Jean confirme la nomination de Richer et excommunie Hilduin<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Quand en 923, Charles est capturé par [[Herbert II de Vermandois|Modèle:Nobr de Vermandois]], Jean est le seul chef qui proteste contre cette capture ; il menace Herbert d'excommunication à moins qu'il rende la liberté à Charles, mais Herbert l'ignore<ref name="l839"/>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Méprisant l'autorité du pape, en 925, Herbert a un fils âgé de cinq ans, Hugues qui est alors consacré archevêque de Reims, un arrangement auquel Jean est contraint de céder. Il confirme Hugues, du fait qu'Herbert avait déclaré que si son fils n'était pas élu, il ferait dépecer l'évêché et distribuer leurs terres à divers partisans<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Jean a également appuyé le côté spirituel de l'Église, comme son conseil à Hervé, l'archevêque de Reims, en 914, qui lui demande des conseils sur la conversion des Normands au christianisme<ref name="l839">Levillain, Modèle:P.</ref>. Jean écrit : Modèle:Citation bloc
De plus, Jean soutient le mouvement de réforme monastique à l'abbaye de Cluny. Il confirme la règle stricte de Cluny pour les moines<ref name="l839"/>. Il écrit ensuite au roi Raoul de Bourgogne, ainsi qu'aux évêques et comtes locaux, avec pour instruction de restituer à Cluny, la propriété que Guido, abbé de l'abbaye de Gigny, avait prise sans permission et de mettre le monastère sous leur protection<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
En 924, Modèle:Nobr envoie un légat pontifical, nommé Zanello, en Espagne afin d'étudier le rite mozarabe. Zanello en parle favorablement et le pape lui donne un nouvel agrément, n'imposant que de changer les paroles de la consécration au rite romain<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Le pontificat de Jean voit un grand nombre de pèlerinages d'Angleterre à Rome, comprenant celui de Wulfhelm, archevêque de Cantorbéry, en 927. Trois ans auparavant, en 924, le roi Æthelstan d'Angleterre envoie un de ses nobles, Alfred, à Rome, sur des accusations de complot avec pour projet d'arracher les yeux du roi : il devait prêter serment, devant le pape Jean et déclarer son l'innocence au regard des accusations, mais celui-ci meurt peu de temps après son arrivée à Rome<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
En 917, Jean donne à l'archevêque de Brême, juridiction sur les évêques de Suède, Danemark, Norvège, Islande et Groenland<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
En 926, il accroît les terres de l'abbaye territoriale de Subiaco : en échange, il demande aux moines de réciter cent Kírie eléison pour le salut de son âme<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Enfin, au cours de son pontificat, Jean fait restaurer la basilique Saint-Jean-de-Latran, dégradée en 897<ref name="l839"/>,<ref name="Mann, p. 185">Mann, Modèle:P.</ref>.
Déposition et mort du pape
La lutte de pouvoir entre Modèle:Nobr d'un côté, Guy de Toscane et Marozie de l'autre, arrive à sa conclusion en 928. Guy avait secrètement recueilli un corps de troupes et avec l'aide de ces soldats, il attaque le palais du Latran, alors que Pierre, duc de Spolète, est pris au dépourvu n'ayant que quelques soldats avec lui. Pierre est tué sous les yeux de son frère, tandis que Jean lui-même est jeté dans un cachot, au château Saint-Ange, où il reste jusqu'à sa mort<ref>Mann, Modèle:P.</ref>. Il existe plusieurs variantes entourant sa mort ; il aurait été étouffé à mort dans le donjon au bout de quelques mois de captivité, ou bien empoisonné. Une autre est qu'il meurt en 929, sans violence, mais en raison de la combinaison des conditions difficiles de son incarcération et de sa dépression<ref>Norwich, Modèle:P.</ref>,<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Selon Modèle:Lien, Modèle:Nobr est enterré dans l'atrium de la basilique Saint-Jean-de-Latran, près de l'entrée principale<ref name="Mann, p. 185"/>. La tombe a été détruite. Modèle:Nobr est remplacé par le pape Modèle:Souverain2 en 928, puis par Modèle:Souverain2, selon la volonté de Marozie.
Réputation et héritage
Pendant des siècles, le pontificat de Modèle:Nobr est considéré comme l'un des plus honteux pendant la période également honteuse appelée obscurum Saeculum (l'âge obscur). Une grande partie de cette considération résulte de la narration faite par Liutprand de Crémone, dont la description de la période est à la fois inexacte et uniformément hostile<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Sa description de Jean, en fait un clerc sans scrupules qui passait ses journées à dormir parvenant finalement à la papauté, en devenant l'amant de Théodora<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Lives of the Popes From The Time Of Our Saviour Jesus Christ to the Accession of Modèle:Nobr: Bartolomeo Platina (1479) - éditions : Griffith Farran & Co. - Modèle:P.</ref> et qui occupe le trône de Saint-Pierre comme une marionnette de Modèle:Nobr, comte de Tusculum. Il est assassiné pour faire place au fils de Marozie, le pape Modèle:Souverain2<ref>ce pontife règne de 931 à 935</ref>. Liutprand colore beaucoup l'analyse du règne de Modèle:Nobr et celle-ci est utilisée par les adversaires de l'Église catholique comme outil de propagande<ref>Mann, Modèle:P.</ref>.
Ainsi, selon John Foxe, Modèle:Nobr est le fils du pape Landon et l'amant de la Modèle:Citation, qui avait déposé le père supposé de Jean afin de mettre celui-ci à sa place<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Foxe, George Townsend, Josiah Pratt, The acts and monuments of John Foxe, with a life and defence of the martyrologist, Modèle:Vol. (1870), Modèle:P.</ref>. Alors que, selon Louis-Marie DeCormenin, Jean est :
Cependant, plus récemment, son pontificat est réévalué et il est maintenant considéré comme un homme qui a tenté de s'opposer à la domination aristocratique de la papauté, qui a promu l'Italie unifiée sous une règle impériale, pour être assassiné en raison de ses efforts<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Duffy, Eamon, Saints & Sinners: A History of the Popes (1997), Modèle:P.</ref>.
Ainsi, selon l'historien, Ferdinand Gregorovius, peu connu pour ses sympathies envers la papauté, Modèle:Nobr était l'homme d'État le plus important de son époque. Il écrit :
Sources
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Traduction/Référence
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norwich, John Julius, The Popes: A History (2011)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Levillain, Philippe, The Papacy: Gaius-Proxies, Routledge (2002)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mann, Horace K., The Lives of the Popes in the Early Middle Ages, Modèle:Vol.: The Popes in the Days of Feudal Anarchy, 891-999 (1910)
Références
Articles connexes
- Pornocratie pontificale
- Basilique Saint-Jean-de-Latran (tombe du pape Modèle:Nobr - détruite)
Liens externes
- Modèle:Commons-inline
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pape Modèle:Nobr sur le site Find a Grave
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Textes de Modèle:Nobr - Documenta Catholica Omnia
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Nobr - Catholic Encyclopedia
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pape Modèle:Nobr - New Catholic Dictionary