Jeanne Ire (reine de Naples)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Noble-, dite la Reine Jeanne, née vers 1326Modèle:Note à Naples, morte le Modèle:DateModèle:Note, Modèle:Note à Muro Lucano (Naples), assassinée sur ordre de son cousin Charles de Duras.
Fille de Charles d'Anjou-Naples (1298-1328), duc de Calabre, et de Marie de Valois, elle devient reine de Naples, comtesse de Provence et princesse d'Achaïe.
Naissance et jeunesse
Modèle:Noble- était la fille de Charles, duc de Calabre, et de Marie de Valois (demi-sœur du roi de France Modèle:Noble ; fille de Charles de Valois et de Mahaut de Châtillon-St-Pol). Par son père, Jeanne était la petite-fille de Robert le Sage et l'arrière-petite-fille de Modèle:Noble, deux rois de Naples, comtes d'Anjou, du Maine et de Provence qui descendaient du roi de France Modèle:Noble (par le père de Modèle:Noble-, Modèle:Noble, 1227-1285, frère puîné de saint Louis).
Elle eut une seule sœur, Marie de Calabre.
Son père, Charles de Calabre, mourut le Modèle:Date-Modèle:Note alors qu'elle avait moins de deux ans. Son grand-père Robert, qui avait déjà perdu Louis, son deuxième fils, en 1310, se vit confronté au grave problème de sa succession, son royaume étant convoité par ses neveux. Ceux-ci avaient été écartés par Modèle:Noble du trône de Naples, avec tous les descendants de Charles Martel de Hongrie, au profit de Robert. Celui-ci désigna Jeanne pour lui succéder.
La mère de Jeanne, Marie de Valois, mourut à son tour le Modèle:Date, au cours d'un pèlerinageModèle:Note. Charles Martel, décédé en 1295, fils de Modèle:Noble-, avait un fils Carobert (ou Charles Robert) qui, marié à Élisabeth de Pologne, avait eu deux enfants : Louis et André. Pour se réconcilier avec cette branche hongroise de sa famille, le roi Robert décida de marier, malgré leur jeune âge, Jeanne et André de Hongrie. La cérémonie eut lieu à Naples le Modèle:Date alors que les époux n'avaient que huit ansModèle:Note.
Lorsque son grand-père, le roi Robert, mourut le Modèle:DateModèle:Note, Jeanne hérita du royaume de Naples, charge imposante pour laquelle elle était très mal préparée. Afin de la libérer de la tutelle pontificale, son grand-père avait mis en place un conseil de régence avec la reine Sancia, son épouse, le vice-chancelier Philippe de Cabassolle, évêque de Cavaillon, et le grand sénéchal de Provence Fillipo di SanginettoModèle:Note. Devant l'inefficacité de ce conseil, le pape, en sa qualité de suzerain, décida d'imposer sa direction effective en envoyant sur place un légat, le cardinal Aymery de ChâlusModèle:Note.
Accession au trône
Assassinat d'André de Hongrie
La cour de Naples fut rapidement divisée par les intrigues et rivalités des descendants des trois frères du roi Robert le Sage (1277-1343 ; le grand-père paternel de Jeanne), dont :
- Charles Robert ou Charobert (1288-1342 ; roi de Hongrie) pour la branche hongroise, fils de Charles Martel (1271-1295 ; frère aîné du roi Robert), et père de Modèle:Noble et d'André de Hongrie (1327-1345 ; le Modèle:1er de Jeanne) ;
- Philippe de Tarente (1278-1331), premier frère cadet du roi Robert, époux de Catherine de Valois-Courtenay-Constantinople, père de Louis de Tarente (1320-1362 ; le Modèle:2e mari de Jeanne), et de Modèle:Noble (1329-1373) ;
- Jean de Duras (1294-1336), dernier frère cadet du roi Robert, époux d'Agnès de Périgord, sœur du cardinal Hélie Talleyrand de Périgord.
La famille de Duras prit l'avantage en obtenant le mariage de Charles de Duras (1323-1348 ; fils de Jean de Duras et oncle de Modèle:Noble) avec Marie de Calabre (1328-1366), la sœur puînée de Jeanne. Par cette alliance les Duras se plaçaient en première position pour la succession au trôneModèle:Note. Jeanne atteignant sa majorité, il était nécessaire de procéder au couronnement officiel de la souveraine. Conformément aux dispositions du testament de son grand-père, Jeanne s'opposait au couronnement de son mari André, réclamé avec insistance par sa famille hongroise. Le pape Modèle:Noble, en sa qualité de suzerain, décida de faire couronner ensemble les épouxModèle:Note. Un terme tragique fut mis à ce différend par l'assassinat d'André de Hongrie dans la nuit du 18 au Modèle:Date à Aversa près de Naples. Les avis sont partagés sur l'implication réelle de la reine dans cet assassinat. Pour certains elle serait l'instigatrice de ce meurtre, pour d'autres, tel Émile-G. Léonard, l'implication de la reine n'est pas démontréeModèle:Note. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Arbre généalogique/début Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/finModèle:Boîte déroulante/fin
L'invasion hongroise
Louis le Grand de Hongrie, frère aîné d'André, ne pouvait que saisir cette occasion pour tenter une annexion du royaume de Naples. Il entreprit donc une expédition militaire et les premières troupes firent leur entrée à L'Aquila le Modèle:DateModèle:Note. Au cours de ces événements tumultueux, le Modèle:Date, Jeanne épousa à Naples son cousin Louis de Tarente. CertainsModèle:Qui affirment qu’elle avait été la maîtresse de Louis et de plusieurs autres. Le Modèle:Date Louis de Hongrie était à Bénévent prêt à envahir le royaume de NaplesModèle:Note. Devant cette menace, Jeanne qui s'était retirée au Château-Neuf et confiante en la fidélité de Marseille, avait préparé son évasion afin d'échapper à la vengeance de Louis. Sans attendre le retour de son mari Louis de Tarente elle s'embarque le Modèle:Date sur deux galères du Marseillais Jacques de Galbert à destination de la ProvenceModèle:Note, emmenant avec elle son trop dévoué Enrico Caracciolo. Louis de Tarente arriva à Naples le lendemain et partit sur une autre galèreModèle:Note.
Après avoir investi facilement la ville de Naples, Louis de Hongrie fit décapiter le Modèle:Date Charles de Duras, époux de Marie de Calabre, sœur de Jeanne, sur les lieux mêmes où son frère André avait été assassinéModèle:Note.
Jeanne en Provence
Après une escale à Brégançon, Jeanne arriva à Marseille le Modèle:Date- où elle reçut un accueil chaleureuxModèle:Note. Elle jura d'observer les privilèges de la ville et recevait le serment de fidélité de ses habitants. Elle signait les lettres patentes qui unissaient la ville haute et la ville basse, assurant ainsi l'unité administrative. Elle se rendit ensuite à Aix-en-Provence où l'accueil fut très différent, les barons de Provence lui manifestant clairement leur hostilité. Elle dut s'engager sous serment à ne rien aliéner de la Provence et à réserver tous les emplois du comté aux seuls ProvençauxModèle:Note.
Elle arriva ensuite le Modèle:Date- en Avignon — véritable but de son voyage — pour y rencontrer le pape. Louis de Tarente étant arrivé de son côté à Aigues-Mortes, le couple fut reçu par Modèle:Noble. Pour Jeanne cette rencontre avait un triple but : obtenir une dispense pour son mariage avec Louis de Tarente, recevoir l'absolution pour être disculpée du meurtre d'André et préparer la reconquête de son royaume. Le pape accorda les dispenses de parenté, nomma une commission pour examiner les accusations de participation à l'assassinat d'André et acheta la ville d'Avignon pour Modèle:Unité, ce qui séparait cette ville de la ProvenceModèle:Note.
Ayant appris que Louis de Hongrie était parti de Naples, le couple quitta Avignon le Modèle:Date-, séjourna à Marseille du 24 au Modèle:Date-, passa à Sanary le 30, au fort de Brégançon le 31 et arriva à Naples le Modèle:DateModèle:Note. Un mois après son arrivée, elle violait ses promesses en révoquant le Modèle:Date- le sénéchal Raymond d'Agoult et nommant à sa place le Napolitain Giovanni Barrili. Devant le mécontentement Jeanne dut rendre sa charge à D'AgoultModèle:Note.
Certains auteurs pensent que ce court séjour de Jeanne en Provence est à l'origine de la forte mythologie « de la Reine Jeanne » qui imprègne la Provence, et qui fit que l'on baptisa de son nom quantité de châteaux, ponts, tours et chemins. D'autres, plus nombreux, pensent que cette mythologie prend sa source chez la Reine Jeanne (Jeanne de Laval), seconde épouse du « bon roi René » (René d'Anjou), lesquels, un siècle plus tard, régnèrent plus de vingt ans sur la Provence, demeurant en Aix-en-Provence. On retrouve plusieurs lieux dénommés « au roi René et à la reine Jeanne » réunis. Au contraire de Modèle:Noble-, tous deux étaient réputés pour leur règne intelligent, leur probité, leur générosité et leur simplicité et bonhomie. Une mythologie qui remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec les écrits de César de Nostredame, fils de Michel de Nostredame — Nostradamus — qui vécut un demi-siècle plus tard, et qui furent repris par de nombreux éruditsModèle:Note.
Le règne de Louis de Tarente
Très vite Louis de Tarente ne se préoccupa que de sa prise de pouvoir au détriment de la reine Jeanne. À la faveur des troubles provoqués par les combats avec les troupes hongroises restées dans différentes places, il réussit un véritable coup d'État : Enrico Caracciolo, le protégé de la reine, fut arrêté et mis à mortModèle:Note. Après une nouvelle offensive de Louis de Hongrie qui l'amena sous les murs de Naples, le pape Modèle:Noble- envoya un légat Raymond Saquet, évêque de Thérouanne avec une flotte commandée par Hugues des BauxModèle:Note. Louis de Tarente promit de rendre à la reine son indépendance. Peu après Louis de Hongrie, grièvement blessé, rentrait dans son pays. Le Modèle:Date la paix était proclamée entre Naples et la Hongrie.
L'exercice du pouvoir commun entre la reine et Louis de Tarente avait été réglé par un édit qui laissait à ce dernier la liberté de gouverner à son gré. Mais en fait le véritable maître était son conseiller, Niccolo AcciaiuoliModèle:Refnec.
En 1356 les souverains organisèrent la reconquête de la Sicile. Après une victoire à Messine, il y eut une grave défaite navale face aux Catalans (Modèle:Date)Modèle:Note,Modèle:Note.
Modèle:Noble, frère de Louis, avait épousé Marie de Calabre, veuve de Charles de Duras, et était envoyé en Provence en tant que vicaire général pour lutter contre les différentes compagnies qui ravageaient la Provence. Il acheta le concours des troupes du comte d'Armagnac qui se montrèrent aussi redoutables pour les populations locales. Finalement Modèle:Noble obtint l'éloignement de ces bandes contre rançon. Ces dangers montraient clairement la sous-administration de la Provence à partir de NaplesModèle:Refnec.
Louis de Tarente, ayant pris froid en prenant un bain, tomba malade. Son état empira durant un mois et il mourut le Modèle:DateModèle:Note.
Gouvernement personnel de Jeanne
Troisième mariage
La mort de Louis de Tarente (1320-1362), mari autoritaire et brutal, rendait à la reine un pouvoir dont elle n'avait jamais pu disposer. Ce décès faisait disparaître un élément de discorde. Pendant trois ans, la reine allait prendre une série de mesures qui la rendirent populaire : pardon accordé à Raymond des Baux Modèle:Date, remplacement du sénéchal de Provence Roger de San-Severino par Fouques d'Agoult ainsi que divers édits pour éviter les désordres.
Le Modèle:Date, elle se maria pour la troisième fois avec un prince d'une bonne dizaine d'années plus jeune qu'elle, Modèle:Noble, (1336 † 1375), roi titulaire de Majorque et prince titulaire d'Achaïe, mais n'eut pas d'enfants. Malheureusement ce troisième époux, qui avait été maintenu en prison pendant quatorze ans dans une cage de fer par son oncle Modèle:Noble, était pratiquement fouModèle:Note. À toutes les tares physiques qui accablaient le pauvre prince, s'ajoutaient des prétentions à être associé au gouvernementModèle:Note. Devant l'opposition résolue de la reine, Modèle:Noble- finit par s'éloigner et partit pour l'Espagne soutenir Henri de Trastamare contre Pierre le Cruel, roi de Castille. Emprisonné puis libéré il finit par mourir en Modèle:Date-Modèle:Note.
Agitation en Provence
Pour affirmer les droits de l'Empire sur le royaume d'Arles, l'empereur Modèle:Noble, roi de Bohême, vint après son passage à Avignon, se faire couronner le Modèle:Date roi d'Arles à l'église Saint-Trophime, mais garantit à Jeanne ses droits sur la ProvenceModèle:Note.
Par ailleurs les prétentions de Louis d'Anjou (1339-1384), frère puîné du roi de France Modèle:Noble et lieutenant du Languedoc, s'affirmaient. Il se lança avec l'aide des compagnies de Bertrand Du Guesclin à l'attaque de la Provence. Avignon fut rançonnée, Arles assiégée ainsi que Tarascon qui fut reprise par les troupes de Provence après dix-neuf jours de siège infructueuxModèle:Note. Les troupes du sénéchal Modèle:Noble furent battues à CéresteModèle:Note. L'intervention d'Modèle:Noble auprès de Modèle:Noble-, l'excommunication de Du Guesclin le Modèle:Date, amenèrent la retraite de celui-ci et la signature d'un traité de paix le Modèle:Date qui fut suivi d'une trêve signée le Modèle:Date.
Apogée de Jeanne
Après ces périodes de troubles, Jeanne put connaître une période de calme relatif grâce à sa bonne entente avec le Saint-Siège aussi bien avec Modèle:Noble- qu'avec Modèle:Noble. Durant cette période (1370‐74) il y eut la canonisation de saint Elzéar de Sabran ainsi que la visite de Brigitte de Suède à Naples (1372). Mais il y eut surtout, grâce à la médiation de Modèle:Noble-, le traité de paix définitive du Modèle:Date avec Louis d'Anjou qui abandonna ses prétentions sur TarasconModèle:Note. De plus, la reine retrouvait son domaine piémontais grâce aux succès du chef de guerre Othon de Brunswick qu'elle épousa plus tard.
Le grand schisme
Quatrième mariage
Sans enfants encore vivants, Jeanne avait pensé en 1373 résoudre son problème de succession en faisant s’épouser deux cousins germains de la branche de Durazzo, Marguerite de Durazzo (1347-1412), fille de sa sœur Marie et de Charles de Durazzo, et Modèle:Noble (1345-1386 ; fils de Louis de Gravina et neveu de Charles de Duras/de Durazzo ; futur roi de Naples et de Hongrie)Modèle:Note. Ce choix ne fut pas du goût de son beau-frère Philippe de Tarente-Constantinople ; celui-ci mourant en Modèle:Date-, avait légué ses prétentions à son beau-frère François des Baux (vers 1330-1422), Modèle:1er duc d'Andria, et à son fils Jacques (1354-1383 ; fils de Marguerite d'Anjou-Tarente). François des Baux revendiqua par les armes les biens du défunt réunis à la couronne. Mais Jeanne lui confisqua ses biens pour crime de lèse-majesté le Modèle:DateModèle:Note.
Jeanne allait bientôt s'aliéner Modèle:Noble- lui-même. En effet, avec l'accord du pape Modèle:Noble, elle épousa le Modèle:DateModèle:Note,Modèle:Note le vaillant capitaine Othon de Brunswick. Bien que ce dernier fût réduit à l'état de prince consort, Modèle:Noble- s'en irrita et se rapprocha de Louis de Hongrie, ennemi de la reine Jeanne.
Louis d'Anjou héritier
Il se produisit alors le Grand schisme (1378-1417), l'une des plus grandes fractures de la chrétienté de l'Occident médiéval. Deux papes furent élus : Bartolomeo Prignano archevêque de Bari qui prit le nom d'Modèle:Noble et Robert, cardinal de Genève qui devint Modèle:Noble. Le premier résida à Rome, le second à Avignon. Après avoir hésité, Jeanne se prononça pour Modèle:Noble- et lui avança 50 000 florinModèle:Note. Modèle:Noble- de son côté encouragea les ennemis de Jeanne : le roi de Hongrie, le duc d'Andria François des Baux, et Modèle:Noble. Se trouvant dans une situation critique, Jeanne fit appel à Modèle:Noble- qui lui conseilla d'avoir recours à Louis d'Anjou. En échange de son aide, elle l'adopta le Modèle:DateModèle:Note à la place de Modèle:Noble-. Cet accord réalisait les ambitions que le duc d'Anjou nourrissait depuis longtemps. Modèle:Noble- n'hésita alors plus et en Modèle:Date- descendit vers Naples à la tête d'une armée composée surtout de Hongrois.
Modèle:Noble (1339-1384 ; un arrière-petit-fils de Charles de Valois et de Marguerite d'Anjou, la sœur aînée de Robert le Sage et la fille héritière de leur père Modèle:Noble pour l'Anjou et le Maine), ne mesurant peut-être pas la gravité de la situation du royaume de Naples, n'intervint pas immédiatement car il avait à s'occuper également de son neveu Modèle:Noble qui succédait à l'automne 1380 à son père Modèle:Noble sur le trône de France.
Othon de Brunswick, qui n'avait qu'un faible contingent, ne put arrêter les troupes de Modèle:Noble- qui franchissaient le Modèle:Date- les frontières du royaume de Naples. Le Modèle:Date vers 19 heures Modèle:Noble- pénétrait dans Naples et assiégeait la reine retirée dans le Château-NeufModèle:Note. Ne recevant aucun secours, elle dut capituler le Modèle:Date et fut placée en détention au château de l'Œuf, puis à celui de NoceraModèle:Note.
Assassinat de Jeanne
Louis d'Anjou se décida enfin à agir et partit d'Avignon à la tête d'une puissante armée le Modèle:DateModèle:Note. Il passa par Turin et Milan. Vers le début septembre, il se trouvait à Amatrice, proche de Rome. Mais celle qu'il venait secourir était déjà morte assassinée. En effet Modèle:Noble-, pensant qu'il ne pourrait résister à Louis d'Anjou, avait fait transférer la reine au château de Muro où il la fit assassiner le Modèle:DateModèle:Note. Elle fut étouffée sous des oreillers afin de faire croire à une mort naturelle.
Ainsi se terminait de façon tragique la première maison d'Anjou-Provence-Sicile (Naples), d'autant plus que Modèle:Noble- mourut à Bari dès le Modèle:Date- sans avoir pu terminer la reprise du royaume de NaplesModèle:Note. Sa mort ouvrit une guerre de succession en Provence (1382-1386), dite guerre de l'Union d'Aix entre les partisans de Modèle:Noble- (1345-1386) et ceux de Modèle:Noble (1339-1384) puis Modèle:Noble (1377-1417) ; elle eut pour conséquences l'installation de la deuxième maison d'Anjou-Provence-Naples sur le comté de Provence (Modèle:Noble- et ses fils Modèle:Noble (1403-1434) et René (1409-1480), et la dédition de Nice à la Savoie en 1388. À Naples, Modèle:Noble mourut dès 1386 mais laissa le royaume à son fils Ladislas (1377-1414) puis à sa fille Modèle:Noble (1373-1435). Des guerres de succession opposèrent les héritiers des Anjou (Modèle:Noble- et son frère René, leur petit-neveu Modèle:Noble ou leur petit-cousin Modèle:Noble) et les Aragon-Sicile, qui finalement l'emportèrent (Modèle:Noble en 1442/1443 et son arrière-petit-fils Modèle:Noble en 1495 ; puis Modèle:Noble en 1503) : cf. les articles Naples et Guerres d'Italie.
Postérité
« Dater de la Reine Jeanne » : expression idiomatique de la langue française qui permet de présenter un fait comme étant très ancienModèle:Note,Modèle:Note.
« Modèle:Lien » : expression de la langue portugaise qui désigne un lieu ou une situation où tout est permis, désordonné, le tout est dominé par la confusion et la désorganisation. D'après l'historien Modèle:Lien, l'expression provient de la reine Jeanne.
Modèle:Noble- figure dans la collection de biographies de femmes historiques et mythologiques écrites par l'auteur florentin Boccace, De mulieribus claris (1374), ainsi que dans la série de romans d'Alexandre Dumas, Crimes célèbres, parus entre 1839 et 1840.
La reine Jeanne est également le personnage principal du film muet italien Modèle:Noble, réalisé en 1920 par Gemma Stagno Bellincioni.
Ascendance
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Marcel Brion, La reine Jeanne, Société des bibliophiles de Provence, 1936 (Livre d'artiste illustré d'eau-fortes par l'illustrateur franco-hongrois Làszlò Barta) ; 1944 (Robert Laffont).
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- Modèle:Ouvrage. (Vincent Mignot était le neveu de Voltaire).
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Articles connexes
- Nicola Spinelli
- Bendich Ahin
- Liste de femmes monarques
- Boccace lisant le Décaméron à la reine Jeanne de Naples, tableau de Gustave Wappers (1849)