Jeremy Wariner

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Modèle:Infobox Athlète

Jeremy Mathew Wariner, né le Modèle:Date à Irving au Texas, est un athlète américain, spécialiste du [[400 mètres (athlétisme)|Modèle:Nombre]].

Inconnu du grand public en 2004 lorsqu'il remporte, à tout juste vingt ans, le titre olympique sur Modèle:Nombre, Jeremy Wariner tente, dans les saisons suivantes, de combler le vide laissé par Michael Johnson, l'ancien maître de la discipline, en retraite depuis 2001. Le but du jeune homme est d'ailleurs de marcher sur les traces de son aîné, avec qui il partage déjà quelques points communs comme le surnom de Modèle:Citation<ref group="Note">En référence à Michael Johnson qui est le premier à porter ce nom ayant pour origine sa façon de courir.</ref>. Dès lors, Wariner commence une période de domination, qui le voit ajouter à son palmarès quatre couronnes mondiales entre 2005 et 2007.

Se séparant de son entraîneur Clyde Hart, début 2008, Wariner connaît dans les mois qui suivent plusieurs désillusions, dont la perte de son titre olympique à Pékin au profit de son compatriote LaShawn Merritt, alors qu'il est donné favori. L'année 2009 s'annonce donc comme la seconde manche de ce duel, avec pour point culminant les championnats du monde de Berlin, où le Texan essaiera d'obtenir un troisième titre mondial consécutif sur Modèle:Nombre, où il se verra devancé par LaShawn Merritt.

Il met un terme à sa carrière le Modèle:Date-, dans un silence international.

Jeunesse

Jeremy Wariner naît le Modèle:Date à Irving. Son père, Danny est paysagiste tandis que sa mère Linda est auxiliaire juridique et assistante dans un centre de jour. Il est le plus jeune des leurs trois enfants. Wariner a passé son enfance à Arlington, au Texas<ref name="biographie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Jeremy Wariner</ref>.

Alors qu'il est encore jeune, un trouble du déficit de l'attention lui est diagnostiqué et l'oblige à prendre des médicaments dès l'âge de six ans<ref name="biographie" />. Il se passionne rapidement pour le sport en général, bien que sa famille n'en pratique pas. Dès l'école primaire, il souhaite devenir joueur professionnel de baseball et faire partie d'une équipe de Ligue majeure. Il pratique également le football américain, où il se montre déjà presque plus rapide que les autres sur le terrain<ref name="biographie" />.

Carrière amateure

Débuts au lycée Lamar (1999-2002)

Sa passion pour le baseball l'accompagne jusqu'à son entrée au lycée Lamar d'Arlington, où il s'essaye au basket-ball et au football américain, discipline dans laquelle il évolue au poste de Modèle:Lang et de Modèle:Lang (receveur écarté)<ref name="biographie" />. Cependant, c'est un hasard qui amène le jeune homme à commencer l'athlétisme. En effet l'entraîneur d'athlétisme du lycée Lamar, Mike Nelson, est également l'entraîneur adjoint de l'équipe de football américain. Un jour de mai, au cours d'exercices, Nelson remarque la pointe de vitesse de Wariner alors élève en première année. Il tente alors de convaincre le jeune homme de venir courir, mais ce dernier refuse, prétextant jouer au baseball. L'année suivante, le père de Wariner encourage son fils à accepter l'offre de Nelson, puisqu'il a passé la plus grande partie de la saison de baseball sur le banc<ref name="Interview parents">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview des parents de Jeremy Wariner en 2005</ref>. Quelques jours après la fin de la saison de basket-ball, et sans aucune séance d'entraînement spécifique, Wariner court son premier [[400 m|Modèle:Nombre]] lors d'une compétition pour l'équipe junior. Bouclant le tour de piste en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Selon ses propres dires</ref>, il bat le record de deuxième année qui est alors de Modèle:Nobr<ref name="Interview parents" />. Une semaine plus tard, titularisé dans l'équipe d'athlétisme du lycée, il améliore son record d'une seconde et demie et le porte à Modèle:Nobr<ref group="Note">D'autres sourcesModèle:Lesquelles annoncent Modèle:Nombre</ref>. En le voyant courir, Nelson est étonné à la fois par la fluidité de son mouvement mais aussi par sa capacité respiratoire. Ayant déjà entraîné plusieurs coureurs de Modèle:Nombre, il affirme qu'il faut au moins une demi-heure pour récupérer d'un tel effort physique<ref name="Interview parents" />. Mais ce n'est pas le cas de Wariner. Revenant sur cette période de sa vie, le Texan déclare à Dick Patrick, journaliste à Modèle:Lang : Modèle:Citation<ref name="biographie" />.

En Modèle:Date-, l'Américain participe à sa première grande compétition nationale à Orlando en Floride lors des National Junior Olympics, une rencontre amateur organisée par l'AAU. Il termine troisième de l'épreuve individuelle sur Modèle:Unité en 48 s 59 juste derrière Ashton Collins et Reggie Witherspoon. Avec ses camarades du Heavenly Track Club, il prend également la deuxième place des relais Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats AAU National Junior Olympics 2000</ref>.

L'année suivante, Wariner progresse encore et s'essaie sur Modèle:Unité. Il remporte dès avril les championnats du district sur Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats District 8-5A Championships 2001</ref>, où il en profite d'ailleurs pour améliorer son record personnel sur Modèle:Unité avec un temps de 47 s 57. Quelques semaines plus tard, il réalise le même doublé aux championnats régionaux et passe sous les 47 secondes sur Modèle:Unité (46 s 87)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats Region 1-5A Championships 2001</ref>. Il se qualifie dès lors pour les championnats de l'État du Texas au niveau 5A qui ont lieu à Austin au mois de mai. Il y obtient la quatrième place sur Modèle:Unité (21 s 33) et la troisième sur Modèle:Unité (47 s 08)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats UIL de l'État du Texas 2001</ref>. Un mois plus tard, il se rend au Golden West Boy's, un championnat ouvert aux juniors où il se classe troisième sur Modèle:Unité tout en améliorant une fois de plus son temps de référence (46 s 68), et cinquième sur Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du Golden West Boy's 2001</ref>. Il échoue néanmoins peu après aux championnats nationaux juniors, où il est éliminé dès les séries<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats des États-Unis juniors 2001</ref>. Très précoce, il attire déjà le regard des recruteurs universitaires<ref name="Interview parents" />, notamment ceux de l'Université A&M de Floride.

En 2002, Wariner enchaîne le doublé Modèle:Unité et Modèle:Unité au niveau du district de Cedar Hill<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats District 8-5A Championships 2002</ref> et de la région. C'est d'ailleurs au cours de cette dernière réunion que le jeune coureur abaisse ses records personnels<ref group="Note">Il bat en même temps les records de la région I-5A</ref> sur les deux distances avec 20 s 41<ref group="Note">Légèrement venté mais légal pour un junior</ref> et 45 s 57 respectivement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats Region 1-5A Championships 2002</ref>. Quinze jours plus tard, il enlève finalement les titres du Modèle:Unité et du Modèle:Unité de l'État du Texas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats UIL de l'État du Texas 2002</ref>. Concourant au mois de juin au Golden West Boy's, il termine quatrième sur Modèle:Unité et deuxième sur Modèle:Unité, juste derrière Kelly Willie, meilleur lycéen au niveau national cette année-là avec 45 s 52<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du Golden West Boy's 2002</ref>. Enfin, il obtient une quatrième place toujours sur Modèle:Unité aux championnats nationaux junior de Palo Alto. En dernière année au lycée Lamar, Wariner possède déjà le deuxième meilleur temps national sur Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Listes des meilleurs performeurs (lycées américains) en 2002</ref>.

Néanmoins, même s'il est devenu un très bon coureur, le Texan n'en continue pas moins de jouer au football américain. C'est d'ailleurs dans cette discipline qu'il obtient sa première bourse d'études, puisque plusieurs universités souhaitent le recruter au poste de receveur. Voulant à la fois continuer à courir et à jouer au football américain, Wariner porte son choix sur l'Université Baylor, car c'est la seule qui lui permet de pratiquer ces deux sports. Par ailleurs, l'obtention de sa bourse d'études pour le football se complique lorsqu'elle est annulée au motif que l'entraîneur veut lui donner trop d'argent<ref name="biographie" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Choix d'université de Jeremy Wariner</ref>. L'autre raison qui a amené Wariner à choisir Baylor est la réputation de son entraîneur d'athlétisme, Clyde Hart, l'homme qui a conduit Michael Johnson aux sommets olympiques et mondiaux.

Arrivée à Baylor (2003)

C'est pourtant Michael Ford, un autre entraîneur et ancien athlète de Baylor, qui le repère<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Révélation faite par Michael Ford lui-même dans une interview donnée à Dr Track le 8 février 2008</ref> et lui fait intégrer les Baylor Bears, pôle athlétique de l'université. Prometteur, Wariner passe très vite entre les mains de Clyde Hart.

Lors de sa première saison à Baylor en 2003, Wariner doit faire face à quelques soucis physiques. Bien qu'ayant obtenu une deuxième place, derrière Ashton Collins, lors des Championnats de la Big 12 Conference auxquels participe son université, une blessure au niveau des muscles ischio-jambiers pendant les Championnats NCAA en salle quelques jours plus tard ne lui permet pas de défendre pleinement ses chances lors de la finale<ref name="biographie" />. Il doit alors se contenter d'une septième place<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale nationale en salle des NCAA 2003</ref>.

À l'ouverture de la saison en plein air, il retrouve quelque peu ses moyens et établit un nouveau record personnel sur 400 m le Modèle:Date- en 45 s 13 lors de la Classique Sun Angel à Tempe, en Arizona, en battant son camarade d'entraînement Darold Williamson. Ce temps fait de lui le meilleur junior de la saison. Il passe à nouveau sous les 46 secondes, le Modèle:Date-, lors d'une réunion à Austin, finissant cette fois derrière Williamson. Il enchaîne ensuite avec une brillante troisième place aux Championnats de la Big 12 Conference en plein air, toujours à Austin, le Modèle:Date-. Ayant également disputé les séries du Modèle:Unité, il renonce finalement à s'aligner sur cette distance en finale, préférant se réserver pour le Modèle:Unité. Cependant, cet élan est à nouveau arrêté par des ennuis au pied qui ne lui permettent pas d'obtenir une qualification pour les Championnats nationaux NCAA en plein air, terminant huitième de la phase régionale, le Modèle:Date-, à Lincoln<ref name="biographie" />. Ayant quelque peu récupéré, il s'aligne un mois plus tard, à Palo Alto, aux Championnats des États-Unis junior, où il termine deuxième à près d'une seconde du vainqueur Ashton Collins (46 s 41 contre 45 s 54). Cette deuxième place lui permet néanmoins d'être qualifié pour les Championnats panaméricains juniors qui se déroulent à Bridgetown, à la Barbade, en juillet. Passant sans encombre les séries, il échoue à nouveau en finale contre Collins, se rapprochant tout de même de son compatriote (45 s 59 contre 45 s 64)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats panaméricains juniors 2003</ref>. Les États-Unis remportent également le relais Modèle:Unité, auquel Wariner participe en tant que remplaçant (3 min 02 s 88).

Révélation au niveau mondial - Titre olympique (2004)

Toujours sous les couleurs de Baylor, Wariner entame la saison 2004 dès le mois de janvier avec les compétitions en salle. Le Modèle:Date-, pour sa deuxième course de l'année, il passe pour la première fois de sa carrière sous les Modèle:Nombre sur Modèle:Unité en salle en battant Darold Williamson au meeting de Lubbock. Ce résultat lui permet d'obtenir sa qualification directe pour les championnats universitaires. Il enchaîne ensuite avec les Championnats de la Modèle:Lang en salle, où il décroche le titre, le Modèle:Date-, à Lincoln, en améliorant son record personnel : Modèle:Nobr. C'est avec le statut de favori qu'il arrive aux Championnats universitaires en salle, qui ont lieu à Fayetteville, à la mi-mars. Confirmant sa supériorité sur Modèle:Unité, il devient, le Modèle:Date-, champion universitaire en salle en remportant la finale en Modèle:Nobr, meilleure performance mondiale de l'année. Il établit par ailleurs un nouveau record pour Baylor sur cette distance<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Records de l'Université Baylor Modèle:Pdf. Wariner établit son premier record universitaire</ref>, battant la précédente performance de Modèle:Nobr appartenant à Brandon Couts, vainqueur de ce même titre en 2000, depuis 1998<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article sur le doublé Modèle:Unité/4 × Modèle:Unité de Wariner aux championnats NCAA en salle 2004</ref>. Le même jour, il remporte également le titre universitaire sur 4 × Modèle:Unité avec ses camarades de Baylor, dont Williamson (Modèle:Nobr).

Un mois après ce titre, Wariner commence la saison en plein air, lors d'un meeting à Tempe. Il s'aligne sur Modèle:Unité et sur Modèle:Unité, terminant troisième du premier et enlevant le deuxième en Modèle:Nobr à six dixièmes de son record personnel. Une semaine plus tard, il se retrouve opposé à Williamson lors de la Modèle:Lang, à Waco. Dominé par son compatriote, qui réalise ici la meilleure performance mondiale de l'année (Modèle:Nobr), Wariner réussit à passer pour la première fois de sa carrière sous les Modèle:Nombre avec un temps de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Modèle:Lang 2004</ref>. Les deux hommes se qualifient dès lors pour la finale régionale des Championnats universitaires en plein air. Le travail effectué par Clyde Hart semble porter ses fruits, car il progresse alors régulièrement et de façon fulgurante. En effet, fin avril, il est avec Williamson l'un des favoris des championnats de la Modèle:Lang, qui se déroulent à Norman. Mais ayant marché dans le couloir intérieur, il est disqualifié de la course alors qu'il avait réussi un temps de Modèle:Nobr. Williamson est donc déclaré vainqueur avec Modèle:Nobr. Si ce temps avait été homologué, Wariner aurait décroché la deuxième meilleure performance de tous les temps pour l'école derrière les Modèle:Nobr, réalisée par Michael Johnson à Rieti en 1990<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Modèle:Lang en plein air 2004</ref>. Le même jour, les deux hommes contribuent aussi à la septième victoire consécutive de leur équipe sur le relais 4 × Modèle:Unité.

Moins d'un mois plus tard, le Modèle:Date-, les deux hommes se retrouvent à College Station pour la finale régionale des Championnats universitaires. Wariner prend à nouveau le meilleur sur Williamson et remporte le Modèle:Unité en Modèle:Nobr, nouveau record personnel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale régionale des NCAA en plein air 2004</ref>. Le relais de l'université se qualifie également pour la finale nationale. Le Modèle:Date-, à Austin, Baylor aligne deux coureurs lors de la finale du Modèle:Unité : Wariner et Williamson. Cependant, seul Wariner parvient à tirer son épingle du jeu en remportant le titre universitaire en Modèle:Nobr, reléguant Williamson à la sixième place<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale nationale des NCAA en plein air 2004</ref>. Une nouvelle fois, les deux hommes sont à la tête du relais 4 × Modèle:Unité, qui remporte le titre en Modèle:Nobr.

Avec leurs résultats, Wariner et Williamson se retrouvent à la mi-juillet à Sacramento pour disputer les sélections olympiques américaines (Modèle:Lang). Lors de cette compétition, les trois premiers de chaque finale sont qualifiés d'office pour les Jeux olympiques d'Athènes, qui se déroulent le mois suivant. Passant sans encombre les séries, les deux athlètes de Baylor participent à la finale remportée par Wariner, établissant ainsi un nouveau record personnel en Modèle:Nobr. Otis Harris et Derrick Brew complètent le podium.

Le Modèle:Date-, il remporte la finale olympique du Modèle:Unité (succédant ainsi à son idole, Michael Johnson), devançant à nouveau Otis Harris (deuxième en Modèle:Nobr) et Derrick Brew. Wariner abaisse son temps de référence à Modèle:Nobr, barrière mythique et symbolique que seuls sept coureurs ont franchi jusqu'alors. Ce temps fait aussi de lui le nouveau recordman de l'Université Baylor, la précédente marque (Modèle:Nobr) appartenant à Johnson depuis Rieti en 1990<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Records de l'Université Baylor</ref>. Il est également le plus jeune champion olympique de la discipline depuis Steve Lewis à Seoul en 1988 et le premier caucasien depuis Viktor Markin, aux Jeux olympiques de Moscou en 1980. Cette course est, par ailleurs, la plus rapide depuis la finale des Jeux de Sydney, en l'an 2000. Deux jours plus tard, il complète sa moisson grecque en conquérant l'or sur le relais 4 × Modèle:Unité en Modèle:Nobr.

Il finit l'année classé numéro un mondial sur Modèle:Unité par le magazine Modèle:Lang. À Modèle:Nombre, il est passé du statut d'inconnu du grand public à celui de champion olympique, améliorant son record personnel de plus d'une seconde (Modèle:Nobr exactement) en un an.

Passage professionnel

Confirmation et premier titre mondial (2005)

Fichier:Jeremy Wariner Berlin 2006.jpg
Jeremy Wariner au meeting de Berlin en 2006

En cette année 2005 et grâce à ses résultats d'Athènes, Wariner décide de passer athlète professionnel. Cependant, il ne peut plus participer aux compétitions universitaires<ref name="biographie" />. Il signe également un contrat d’une durée de cinq ans avec l’équipementier allemand Adidas et s’offre les services de Michael Johnson, qui devient son agent. Néanmoins, il poursuit tout de même ses études universitaires à l'Université Baylor<ref name="biographie" />.

Des bouleversements interviennent également côté piste où contrairement aux années précédentes, il ne participe pas aux compétitions en salle préférant se réserver pour la saison en plein air dont l’échéance des Championnats du monde d'Helsinki est la phase la plus importante. L’Américain effectue donc sa rentrée officielle le Modèle:Date-, sur Modèle:Unité, lors de la UTA Invitational qui se tient à Arlington. Il enchaîne ensuite avec les traditionnels relais, où se rencontrent les meilleurs compétiteurs américains. Ainsi, une semaine plus tard, il retrouve le médaillé de bronze des Jeux olympiques Derrick Brew pour participer aux Texas Relays, à Austin. Assistés de Bershawn Jackson et d’Andrew Rock, les deux hommes établissent la meilleure performance mondiale de l’année sur Modèle:Unité en 3 min 01 s 91. Fin avril, il enregistre deux défaites sur Modèle:Unité, face à Darold Williamson, la première sur ses terres de Waco, pour la Michael Johnson Invitational<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Williamson bat Wariner lors de la Michael Johnson Invitational 2005</ref> et la deuxième lors des Drake Relays, quelques jours plus tard. Profitant de l’absence de son partenaire d’entraînement, Wariner s’impose alors dans les courses suivantes, à Modèle:Lien tout d’abord, le Modèle:Date-, en 45 s 16, puis le Modèle:Date- à Carson en 44 s 53, lors de l’Adidas Track Classic<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de l’Adidas Track Classic 2005</ref>. Juste avant les Championnats des États-Unis, Wariner effectue, le Modèle:Date-, une ultime sortie à Ostrava, la première en Europe depuis son titre olympique, où il décroche la victoire devant le français Leslie Djhone en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting d’Ostrava 2005</ref>.

C’est donc rassuré qu’il aborde, à Carson, les Championnats nationaux, qualificatifs pour les prochains Championnats du monde. Après avoir passé les séries sans encombre, il se retrouve une fois de plus opposé en finale à Williamson. Ce dernier arrive en bonne condition puisqu'il vient de signer, quinze jours auparavant, la meilleure performance mondiale de l’année (Modèle:Nobr), en demi-finale des championnats NCAA<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats NCAA en plein air 2005</ref>. Mais, malgré cet avantage chronométrique, Wariner défait Williamson, le Modèle:Date-, et lui ravit le meilleur temps de l'année avec Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr à son compatriote<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis</ref>. Andrew Rock complète le podium. De retour en Europe, il gagne le meeting de Lausanne en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de l'Athletissima 2005 sur iaaf.org</ref>, le Modèle:Date-, et montre qu'il n'est pas infaillible en perdant, le Modèle:Date-, face au britannique Timothy Benjamin à Londres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Crystal Palace 2005 Wariner termine deuxième en Modèle:Nobr, juste derrière Benjamin, premier en Modèle:Nobr</ref>. En effet ayant relâché son effort trop tôt, il ne l'a pas vu revenir et ce dernier l'a passé sur la ligne. Il redresse la barre quatre jours plus tard en s'imposant à Stockholm<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du DN Galan de Stockholm 2005</ref>.

Aux Championnats du monde d'Helsinki, il prouve néanmoins qu'il est l'homme des grands rendez-vous et qu'il sait gérer la pression en remportant ses séries sans trop puiser dans ses réserves<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des séries du Modèle:Unité des Championnats du monde 2005 Premier en Modèle:Nobr de sa série le 9 août.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des demi-finales du Modèle:Unité des Championnats du monde 2005 Premier en Modèle:Nobr de sa demi-finale le 10 août.</ref>. Le Modèle:Date-, il arrive donc en forme en finale et réussit à remporter son premier titre mondial sur [[400 m|Modèle:Nombre]], tout en passant pour la première fois de sa carrière sous les Modèle:Nombre (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du Modèle:Nombre des championnats du monde 2005</ref>. Il devient alors le huitième Modèle:Lang à passer cette barre mythique et le septième performeur de tous les temps (derrière Steve Lewis (Modèle:Nobr) et devant Larry James (Modèle:Nobr)). Andrew Rock et Tyler Christopher finissent respectivement deuxième et troisième, tandis que Darold Williamson accroche la septième place. Le 14, il est le dernier relayeur de l'équipe américaine qui récupère le titre mondial du 4 × Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du 4×Modèle:Nombre des championnats du monde 2005</ref>. Une semaine plus tard, il confirme sa suprématie en gagnant le Modèle:Unité du meeting de Zurich en Modèle:Nobr. Il s'aligne également début septembre à la Finale mondiale qui se tient à Monaco, mais victime d'une blessure pendant la course<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner, victime d'une blessure lors de la Finale mondiale 2005</ref>, il est contraint d'arrêter son effort à Modèle:Nombre de la ligne, qu'il franchit en huitième et dernière position<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Finale mondiale 2005</ref>.

Il termine à nouveau l'année classé numéro un mondial sur [[400 m|Modèle:Nombre]] par le magazine Modèle:Lang.

Domination sans partage (2006)

Fichier:Wariner Paris 2006.jpg
Wariner lors de sa victoire au meeting de Paris Saint-Denis en 2006

Début 2006, Wariner retrouve les compétitions en salle à l'occasion d'un relais 4 × Modèle:Unité à Fayetteville, où il est associé à Kerron Clement, Wallace Spearmon et Darold Williamson. Les quatre hommes établissent un nouveau record du monde de l'épreuve, en Modèle:Nobr, le premier pour Wariner, mais celui-ci n'est pas homologué car il n'y a pas eu de contrôle antidopage à l'issue de la course. Le Texan renoue également avec le demi-tour de piste puisqu'il compte s'aligner aux Championnats des États-Unis sur cette distance. Ainsi à une semaine d'intervalle, il dispute et remporte deux Modèle:Unité, le premier à Waco, le Modèle:Date-, lors de la Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Modèle:Lang 2006</ref> et le deuxième à Arlington, le Modèle:1er avril, dans le cadre de la Modèle:Lang. Au cours de ce meeting, il établit un nouveau record personnel sur la distance en Modèle:Nobr.

Il poursuit sa rentrée en participant notamment à de nombreux relais, parmi lesquels les Texas Relays, le Modèle:Date- à Austin, où il termine deuxième du 4 × Modèle:Unité, en compagnie du groupe des Modèle:Lang (Sanjay Ayre, Darold Williamson et Jerry Harris) juste derrière le relais constitué d'Andrew Rock, Derrick Brew, Wallace Spearmon et Kerron Clement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Texas Relays 2006</ref>. Wariner effectue ensuite sa rentrée officielle sur Modèle:Nombre à la Michael Johnson Invitational, le Modèle:Date- où il établit la meilleure performance mondiale de l'année en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Michael Johnson Invitational 2006</ref>. Jamais auparavant, le Texan n'a couru aussi vite, aussi tôt dans la saison. Il se rend ensuite à Des Moines, à l'occasion des Drake Relays, où il remporte le Modèle:Unité, en Modèle:Nobr, et récidive à Modesto une semaine plus tard sur Modèle:Unité. Progressant régulièrement sur Modèle:Unité depuis quelque temps, Wariner bat son temps de référence lors de la réunion de son équipementier le Modèle:Date- à Carson en Modèle:Nobr, seulement devancé par Spearmon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de l’Modèle:Lang 2006</ref>.

Avant l'échéance des championnats nationaux, Wariner se rend en Europe pour disputer le premier meeting de la Modèle:Lang, qui a lieu à Oslo. En effet, le Modèle:Unité est inscrit cette année-là au programme de la Golden League et l'athlète qui remporte les six meetings empoche le gain majeur. Lors de la course, il s'impose facilement devant le Bahaméen Chris Brown en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting d'Oslo 2006</ref>. Aux Championnats des États-Unis, fin juin à Indianapolis, Wariner réussit à se qualifier pour la finale où il retrouve son tombeur de Carson, Wallace Spearmon. Malgré tous ses efforts, il ne termine que cinquième en Modèle:Nobr<ref group="Note">Dans le même centième que Kelly Willie. Les deux hommes sont donc départagés au millième et Willie obtient la quatrième place.</ref> d'une course remportée par ce dernier<ref name="usatf.org">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis 2006</ref>.

Le Modèle:Date, il améliore une première fois son record personnel sur Modèle:Unité en remportant le deuxième meeting de la Modèle:Lang à Paris Saint-Denis en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Paris Saint-Denis 2006</ref>, laissant le deuxième de la course, le vice-champion du monde Andrew Rock à plus d'une seconde. Une semaine plus tard, le Modèle:Date-, Wariner récidive et devient le quatrième meilleur performeur de l'histoire du Modèle:Nombre en réalisant, au Modèle:Lang de Rome, un temps de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Rome 2006</ref>. Ce temps le rapproche un peu plus du record du monde. Bien que peu communicatif sur la piste, que ce soit envers ses adversaires ou avec les journalistes, Wariner s'humanise hors des caméras. Ainsi, après cette performance, il est pris de convulsions et de vomissements tant l'effort physique fut intense et violent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article du journal Libération daté du 31 août 2007</ref>. Cette attitude n'est pas sans rappeler celle de Marie-José Pérec, victime elle aussi de ce genre de maux pendant des grandes compétitions. Dans la foulée, il réalise de bonnes performances lors des meetings de Stockholm (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du DN Galan 2006</ref> et Londres (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Crystal Palace 2006</ref>. Après une interruption d'un mois, l'Américain enlève les trois derniers meetings de la Modèle:Lang, à Zurich, Bruxelles et Berlin dans des temps relativement similaires, et respectivement de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de meeting de Zurich 2006</ref>, Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Bruxelles 2006</ref> et Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Berlin 2006</ref>. Il peut donc prétendre au gain majeur et doit pour cela participer à la Finale Mondiale à Stuttgart, le Modèle:Date-. Remportant celle-ci en Modèle:Nobr devant Gary Kikaya (Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Records continentaux et mondiaux sur iaaf.org</ref>,<ref group="Note">Ce temps est désormais le record d'Afrique de la distance</ref>) et LaShawn Merritt (Modèle:Nobr), Wariner partage la somme de Modèle:Nombre de dollars avec d'autres sportifs dont Sanya Richards et Asafa Powell<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner remporte le gain majeur de la Golden League 2006</ref>. Quelques jours plus tard, Wariner enregistre sa seule défaite de la saison sur abandon au meeting de Shanghaï<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner se blesse au meeting de Shanghaï 2006</ref>.

À la suite de cette brillante saison, il reçoit le Jesse Owens Award, tout comme Sanya Richards, elle aussi entraînée par Clyde Hart. Il est également classé numéro un sur [[400 m|Modèle:Nombre]] par le magazine Modèle:Lang. À Modèle:Nombre, le jeune homme se rapproche à grands pas du record du monde de l'ancien maître de la discipline (Modèle:Nobr), Michael Johnson, qui est devenu son agent en Modèle:Date-. Il veut, par ailleurs, faire mieux que ce dernier et devenir le premier homme sous les Modèle:Nombre.

Deuxième titre mondial (2007)

[[Fichier:Osaka07 D7A Jeremy Wariner post-victory.jpg|right|thumb|Jeremy Wariner après sa victoire sur [[400 m|Modèle:Nombre]] lors des Mondiaux d'Osaka en 2007.]] Wariner commence cette saison 2007, fin mars, en disputant à Houston un relais 4 × Modèle:Unité en compagnie de Sanjay Ayre, Darold Williamson et Angelo Taylor, champion olympique du [[400 m haies|Modèle:Nombre haies]] en 2000. Il enchaîne quelques jours plus tard avec un Modèle:Unité à Arlington à l'occasion de la Modèle:Lang. Un mois plus tard, à Waco, il double Modèle:Unité et Modèle:Unité à la Modèle:Lang et remporte les deux épreuves, respectivement en Modèle:Nobr et en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Modèle:Lang 2007</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article sur Wariner lors de la Modèle:Lang 2007</ref>. Quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, il connaît sa première défaite de la saison sur Modèle:Unité lors des Modèle:Lang, bien qu'il améliore son meilleur temps de l'année en Modèle:Nobr. Mais, c'est lors du meeting d'Osaka, le Modèle:Date-, que Wariner, bien que n'étant pas au maximum de ses capacités, surclasse ses adversaires en établissant la meilleure performance mondiale de l'année en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting d'Osaka 2007</ref>. Il déclare à la fin de la course que Modèle:Citation. À la fin du mois de mai, il confirme en remportant deux Modèle:Unité tout d'abord à Carson<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de l’Modèle:Lang 2007</ref> à l'occasion de l’Modèle:Lang puis à Hengelo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du THALES FBK-Games 2007</ref>.

Durant les semaines suivantes, Wariner axe sa préparation en courant plusieurs Modèle:Unité, notamment à Eugene le Modèle:Date-, puis aux Championnats des États-Unis, à Indianapolis où il établit, le Modèle:Date-, une performance de Modèle:Nobr<ref group="Note">Sa meilleure performance de la saison</ref>, en prenant la quatrième place de la finale remportée par le futur champion du monde Tyson Gay en Modèle:Nobr<ref name="ReferenceA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis 2007</ref>. Il assiste également au duel que se livrent Angelo Taylor et LaShawn Merritt sur Modèle:Unité, qui témoigne d'une concurrence accrue sur cette épreuve aux prochains Championnats du monde. À la suite de ces championnats, il court encore sur Modèle:Unité au meeting de Lausanne avant de revenir sur Modèle:Unité à Sheffield le Modèle:Date-. Cette dernière rencontre est d'ailleurs très attendue par les observateurs, puisqu'elle doit opposer Wariner au champion paralympique Oscar Pistorius. Cependant le duel tourne court puisque Wariner dérape sur ses premiers appuis à cause de l'humidité présente sur la piste et décide d'abandonner<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Abandon de Wariner au meeting de Sheffield 2007, article du Modèle:Lang daté du 16 juillet 2007.</ref>.

Quelques jours plus tard, il est de retour au meeting à Londres à nouveau sur Modèle:Unité où il est opposé pour la première fois de la saison à celui qui émerge comme un sérieux rival cette saison LaShawn Merritt. Accroché par Merritt jusqu'aux Modèle:Unité, Wariner remporte tout de même la course en approchant son meilleur temps de la saison (Modèle:Nobr) tandis que Merritt est deuxième en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Modèle:Lang 2007</ref>. Pour se rassurer, il s'aligne tout de même, le Modèle:Date, au DN Galan de Stockholm. Dominant cette fois la course, le Texan améliore son record personnel, le portant à Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting DN Galan de Stockholm 2007</ref> et devient par la même occasion le troisième meilleur performeur mondial de tous les temps, égalant l'Américain Quincy Watts (Modèle:Nobr aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992). À l'issue de ce meeting, il déclare : Modèle:Citation.

Aux Championnats du monde d'Osaka, il est donc le grand favori et prouve dès les demi-finales qu'il est en grande forme en remportant sa course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des demi-finales du Modèle:Nombre des Championnats du monde 2007</ref> ayant totalement coupé son effort au moment de couper la ligne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article du JDD sur les demi-finales du 400 m des Championnats du monde 2007</ref>. Deux jours plus tard, le Modèle:Date-, il bat son record personnel (Modèle:Nobr), en devenant une nouvelle fois champion du monde et se rapproche à seulement Modèle:Nombre du record du monde de son manager Michael Johnson. Ce chrono le place désormais seul troisième performeur de tous les temps derrière Michael Johnson et Harry Butch Reynolds. LaShawn Merritt (Modèle:Nobr) et Angelo Taylor (Modèle:Nobr) complètent ce podium dominé par les États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du Modèle:Nombre des Championnats du monde 2007</ref>. Ayant effectué cette course au couloir 6, jugé généralement peu favorable, il déclare à ce sujet après coup : Modèle:Citation. Deux jours plus tard, avec le relais américain composé de Merritt, Taylor et Darold Williamson, il remporte l'or du relais 4 × Modèle:Unité en Modèle:Nobr, en courant le deuxième relais le plus rapide de l'histoire en Modèle:Nobr (le plus rapide étant détenu par Michael Johnson depuis les Championnats du monde d'athlétisme 1993 à Stuttgart en Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du 4×Modèle:Nombre des Championnats du monde 2007 Modèle:Lien archive</ref>.

Après une coupure de quinze jours, Wariner effectue son retour à la compétition le Modèle:Date- en remportant, tout d'abord, le dernier meeting de la Modèle:Lang à Berlin en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Berlin 2007</ref>, puis le Modèle:Date-, le meeting de Varsovie par un froid glacial en Modèle:Nobr. Enfin, Wariner clôture sa saison en gagnant le Grand Prix de Shanghaï en Modèle:Nobr, là-même où il avait dû abandonner en 2006 sur blessure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Shanghaï 2007</ref>. Il reste numéro un mondial sur Modèle:Unité, d'après le magazine Modèle:Lang.

Perte du titre olympique (2008)

Fichier:Osaka07 D5A LaShawn Merritt.jpg
LaShawn Merritt

Le Modèle:Date, Wariner annonce la fin de sa collaboration avec Clyde Hart, son entraîneur depuis cinq ans, quinze jours seulement avant son retour à la compétition prévu pour le 16 février au Grand Prix de Sydney sur [[200 m|Modèle:Nombre]]. Cette séparation serait due à un désaccord financier survenue lors de la renégociation de leur contrat<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rupture entre Wariner et Hart annoncée le 29 janvier 2008</ref>. Le lendemain, on apprend que Wariner s'entraînera dorénavant avec Michael Ford, entraîneur à Baylor<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Ford devient l'entraîneur de Jeremy Wariner, article de Modèle:Lang daté du 30 janvier 2008</ref>. Il déclare dans la foulée qu'il est convaincu de conserver son titre olympique sur [[400 m|Modèle:Nombre]] à Pékin lors des prochains Jeux olympiques et de battre le record du monde de son mentor Michael Johnson cette année : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Déclaration de Wariner datant du 4 février 2008 sur le site RDS</ref>.

Le Modèle:Date-, lors de sa première compétition de l'année, Wariner est battu par l'Australien Daniel Batman lors du Grand Prix de Sydney<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner battu par Batman à Sydney</ref>. Il termine en effet deuxième en Modèle:Nobr, contre Modèle:Nobr à Batman<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Sydney 2008</ref>. Cinq jours plus tard, à Melbourne, le Texan s'aligne pour la première fois de la saison sur sa distance fétiche, le [[400 m|Modèle:Nombre]] et signe un temps encourageant de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Melbourne 2008</ref>, soit la meilleure performance mondiale de l'année. Fin mars, il améliore son meilleur temps de l'année sur Modèle:Unité avec Modèle:Nobr lors de la Modèle:Lang à Arlington. Début avril, Wariner prend part au relais Modèle:Unité des Texas Relays à Austin avec ses camarades Reggie Witherspoon, Sanjay Ayre et Darold Williamson. L'équipe des Modèle:Lang signe un temps de Modèle:Nobr, qui comprend un dernier relais en Modèle:Nobr par le Texan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner aux Texas Relays 2008</ref>. Quinze jours plus tard, l'Américain s'aligne à la Modèle:Lang à Waco et signe un temps de Modèle:Nobr malgré une douleur dans la jambe : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner à Waco, le 19 avril 2008</ref>. Il enchaîne, le Modèle:Date-, en participant aux Modèle:Lang, où il établit en compagnie de Darold Williamson, LaShawn Merritt et Wallace Spearmon la meilleure performance mondiale de l'année sur 4 × Modèle:Nombre en Modèle:Nobr (relais lancé en Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner aux Penn Relays 2008 sur le Daily Pennsylvanian daté du 28 avril 2008</ref>. Renonçant à participer au Modèle:Unité de Doha le Modèle:Date-, après s'être blessé pendant l'échauffement le Texan, rassuré par l'amélioration de son état physique, s'aligne une semaine plus tard sur le Modèle:Unité de l’Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner gagne à Carson</ref>. Il remporte la course en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de l’Modèle:Lang 2008</ref>, améliorant son meilleur temps de la saison. Pour sa rentrée européenne, à Berlin, le Modèle:1er juin, Wariner perd pour quatre centièmes face à LaShawn Merritt qui remporte la réunion allemande en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Berlin 2008</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Merritt bat Wariner sur eurosport.fr</ref>. Ce dernier met un terme à la série de neuf victoires consécutives de Jeremy Wariner depuis son abandon à Sheffield, le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Merritt met un terme aux neuf victoires consécutives de Wariner</ref>. Wariner qui concourt pour le gain majeur de la Modèle:Lang doit donc renoncer à cet objectif. Quelques jours plus tard, au meeting d'Oslo, il reprend la meilleure performance mondiale de l'année à Merritt et passe sous les Modèle:Nombre<ref group="Note">Jamais auparavant le Texan n'a couru en moins de Modèle:Nombre aussi tôt dans une saison.</ref>, pour la première fois de la saison (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats su meeting d'Oslo 2008</ref>. Quelques jours plus tard, il s'essaie pour la première fois sur Modèle:Unité au meeting d'Ostrava et remporte facilement la course, établissant la onzième performance de tous les temps en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting d'Ostrava 2008</ref>.

Lors des sélections olympiques, qui ont lieu à Eugene fin juin, Wariner entame un nouveau duel avec LaShawn Merritt. Dominant son compatriote en demi-finale (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des demi-finales du Modèle:Unité des sélections olympiques 2008</ref>, le Texan se fait à nouveau battre par Merritt en finale, le Modèle:Date-, de deux dixièmes (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du Modèle:Unité des sélections olympiques 2008</ref>. L'opposition entre les deux hommes se poursuit en Europe lors des deux meetings de la Golden League programmés avant les Jeux. Pour le premier, le Modèle:Date- à Rome, Wariner prend l'avantage sur Merritt pour un centième seulement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Rome 2008</ref>. Une semaine plus tard, il récidive en s'imposant à Paris Saint-Denis face à Merritt, signant le meilleur temps de la saison (Modèle:Nobr) et en repoussant son compatriote à près d'une demi seconde (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Paris Saint-Denis 2008</ref>. Cette victoire semble confirmer son retour au premier plan. Quatre jours plus tard l'Américain s'aligne au DN Galan de Stockholm, où il écrase la concurrence au bout de Modèle:Unité, avant de contrôler le restant de la course, se permettant même de couper totalement son effort à Modèle:Unité de l'arrivée pour couper la ligne presque arrêté<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting DN Galan De Stockholm 2008</ref>.

Fichier:Warinerbeijing.jpg
Jeremy Wariner à l'arrivée du Modèle:Nombre des Jeux de Pékin, le Modèle:Date. LaShawn Merritt est déjà passé. Il prend la Modèle:2e à 99/100 du vainqueur. Au premier plan, David Neville plonge pour le triplé américain

Arrivant à Pékin avec la meilleure performance de l'année, établie à Paris, quelques semaines plus tôt, Wariner passe le premier tour sans encombre et signe, dès le deuxième tour, un temps de référence intéressant, bien qu'ayant relâché vers la fin (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des demi-finales du Modèle:Unité des Jeux olympiques 2008</ref>. Pourtant, lors de la finale, Wariner n'arrive pas à se détacher significativement à l'entrée de la dernière ligne droite comme il a l'habitude de le faire. Voyant qu'il ne peut contrer l'attaque de LaShawn Merritt, il coupe son effort et manque de perdre la deuxième place au profit de David Neville. Merritt dépossède donc le Texan de son titre olympique et le dépasse au bilan mondial en courant Modèle:Nobr. Wariner (Modèle:Nobr) et Neville (Modèle:Nobr) sont relégués à près d'une seconde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du Modèle:Unité des Jeux olympiques 2008</ref>. Quelques jours après cette défaite en individuel, Wariner remporte une troisième médaille d'or olympique avec le relais 4 × Modèle:Unité après les deux obtenues à Athènes, quatre ans plus tôt. Lui et ses compatriotes, Angelo Taylor, LaShawn Merritt et David Neville établissent un nouveau record olympique en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la finale du 4×Modèle:Unité des Jeux olympiques 2008</ref>, servi par un dernier relais en Modèle:Nobr par le Texan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Temps officiels des relais 4×Modèle:Unité aux Jeux olympiques 2008 Modèle:Pdf</ref>.

Voulant faire taire ses détracteurs, Wariner s'aligne à nouveau face au nouveau champion olympique en titre dès le Modèle:Date- à Zurich. Il crée l'un des événements de la soirée en battant Merritt de près de six dixièmes (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Zurich 2008</ref>. Avec cette performance, Wariner se rapproche à seulement sept centièmes de la meilleure performance mondiale de l'année détenue par Merritt. Quelques jours plus tard, sans réelle concurrence, il remporte le dernier meeting de la Modèle:Lang à Bruxelles en Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats du meeting de Bruxelles 2008</ref>. Pour sa dernière course de la saison, lors de la Finale mondiale, qui se tient à Stuttgart, il se trouve à nouveau opposé à LaShawn Merritt. Les deux hommes sont à égalité trois victoires chacun cette saison avec un avantage pour Merritt puisqu'il a remporté les deux principaux rendez-vous que sont les sélections américaines et les Jeux olympiques. Comme à Berlin et à Rome, la victoire se joue dans les derniers mètres et Merritt prend cette fois l'avantage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Merritt remporte les trois principales courses de 2008</ref> en battant Wariner d'un centième (Modèle:Nobr contre Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Finale mondiale 2008</ref>. Ces quatre défaites face à Merritt, le font rétrograder à la deuxième place du classement du magazine Modèle:Lang.

Reconquête (2009)

Fichier:Wariner Drake relays 2009.jpg
Jeremy Wariner vainqueur du Modèle:Nombre des Modèle:Lang 2009

Contrairement à 2008, où il avait commencé sa saison dès février, Wariner repousse sa rentrée au Modèle:Date- à la Modèle:Lang, réunion organisée par son nouvel entraîneur Mike Ford. Ayant pris conscience que Merritt avait une meilleure vitesse que lui sur Modèle:Unité, Wariner calque sa préparation en vue des Championnats du monde de Berlin sur celle qui avait fait sa réussite en 2007. Il décide donc de courir plusieurs Modèle:Unité et de s'aligner notamment sur cette distance aux Championnats des États-Unis, qui se déroulent à Eugene fin juin.

Pour sa rentrée, il réalise un temps de Modèle:Nobr à Waco lors de la Modèle:Lang, augurant une assez bonne forme. Courant encore un Modèle:Unité une semaine plus tard à Arlington, il est sensiblement dans les mêmes temps (Modèle:Nobr). Le Modèle:Date- pour la Modèle:Lang à Waco, il décide, contrairement aux années précédentes, de courir sur Modèle:Unité, distance sur laquelle il est dominé par le jeune Trey Harts (athlète de l'Université Baylor) qui bat le record de la piste détenue depuis 1987 par Johnson (20 s 29 contre 20 s 41 à son ainé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le record du 200 m de Michael Johnson, battu lors de son meeting</ref>). Wariner termine deuxième 20 s 56<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la Michael Johnson Invitational 2009</ref>. Au cours de la même réunion, il s'aligne sur les relais 4 × Modèle:Unité et 4 × Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats de la réunion pour Wariner</ref>.

Poursuivant sur sa lancée, le Texan dispute son premier Modèle:Unité de la saison lors des Drake Relays, le Modèle:Date-. Malgré des conditions météorologiques difficiles<ref group="Note">Lors du meeting, on note une température de Modèle:Température, ainsi que du vent et de la pluie par intermittence.</ref>, il boucle son premier tour de piste de la saison en Modèle:Nobr, deuxième performance mondiale de l'année<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner remporte les Drake Relays 2009</ref>. Quinze jours plus tard, il court un deuxième Modèle:Unité dans le stade d'Osaka, qui l'avait couronné champion du monde en 2007. Améliorant sa meilleure marque en relâchant dans les derniers mètres, Wariner s'impose en 44 s 69, son premier Modèle:Unité en moins de 45 secondes de la saison. Néanmoins, ce temps ne lui permet pas de prendre la tête des bilans, dominé par LaShawn Merritt (44 s 50 lors de la réunion de Baie-Mahault début mai).

Le Modèle:Date-, Wariner participe au meeting de son équipementier Adidas à Carson. Il court le Modèle:Unité en 44 s 66, déclarant avoir mieux couru ici que lors de la réunion japonaise : Modèle:Citation. Avant d'ajouter : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article de l'Équipe daté du 17 mai 2009 sur la réunion de Carson</ref>. Lors de ce meeting, Wariner a révélé travailler de nouveau avec Clyde Hart : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article de la radio RMC daté du 17 mai 2009</ref>.

Le Modèle:Date- à Berlin, il doit céder son titre de champion du monde à LaShawn Merritt, auteur de la meilleure performance mondiale de l'année en 44 s 06.

Années troubles (2010 - 2012)

Le Modèle:Date-, il remporte le 400 mètres au Stade de France à l'occasion du meeting Areva. Il réalise du même coup la meilleure performance mondiale de l'année en 44 s 49<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Le Modèle:Date-, il s'améliore en remportant la coupe continentale 2010 en 44 s 22, record de la Coupe du monde, devant Ricardo Chambers et Michael Bingham.

Il termine Modèle:2e du Prefontaine Classic d'Eugene en 45 s 43, meeting comptant pour la Ligue de diamant 2011. Fin juin, il se qualifie sur 400 mètres lors des Championnats des États-Unis, à Eugene<ref>Modèle:Lien web</ref> pour les Championnats du monde de Daegu. Devancé par un jeune étudiant floridien, Tony McQuay, il finit Modèle:2e en 44 s 97 devant Greg Nixon. Au mois d'août, il se déchire un ligament d'un orteil du pied gauche lors d'un entraînement et se voit prescrire un repos de deux mois. En conséquence, il déclare forfait pour les mondiaux de Daegu<ref>« L'Américain Jeremy Wariner forfait », sur opl.fr, 3 août 2011.</ref>.
Le Modèle:Date, à l'occasion du meeting Adidas Grand Prix de New York, Modèle:6e de la ligue de diamant 2012, il finit Modèle:2e du 400 mètres en 45 s 30, derrière le jeune athlète dominicain Luguelín Santos (45 s 24)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Men's 400m, www.diamondleague-newyork.com, consulté le 9 juin 2012</ref>,<ref>400 Metres, IAAF, consulté le 10 juin 2012</ref>. Le Modèle:Date-, il termine Modèle:6e des sélections olympiques américaines en 45 s 24 et n'est donc, en conséquence, pas qualifié pour les Jeux olympiques de Londres en individuel mais seulement en relais<ref>Modèle:Lien web</ref> où il déclare finalement forfait peu avant les Jeux.

Retraite sportive (2017)

Modèle:38e du Championnats des États-Unis 2013, on ne revoit Jeremy Wariner sur la scène internationale qu'en avril 2015 lors des Relais mondiaux de l'IAAF où ses coéquipiers et lui remportent le relais 4 x 400 m. Mais ses blessures des années précédentes restent imprégnées en lui et il ne signe que 45 s 42, puis 45 s 51 en 2016.

Le Modèle:Date-, il déclare officiellement mettre un terme à sa carrière sportive à 33 ans à la suite de ses blessures et une lassitude de tenter de revenir à son meilleur niveau<ref>Modèle:Article</ref>.

Style de course

Fichier:Relais 4x400 m Jeux olympiques 2008.jpg
Jeremy Wariner attendant le témoin de son coéquipier lors de l'épreuve du relais 4 × Modèle:Nombre des Jeux olympiques de Pékin.

Jeremy Wariner a développé très tôt dans sa carrière une foulée particulièrement ample pour compenser son manque de puissance. En effet, le Texan n'a pas le physique de son mentor Michael Johnson, ni celui de LaShawn Merritt. Pour compenser cela, il court à la manière d'un coureur de demi-fond, restant toujours haut sur ses appuis, même après Modèle:Unité. Jean-Claude Perrin, ancien entraîneur français d'athlétisme, analysait la course de Wariner lors des derniers Championnats du monde : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article daté du 31 août 2007</ref>. Néanmoins, Wariner considère que le demi-fond (Modèle:Unité) ne lui conviendrait pas.

Quand il arrive entre les mains de Clyde Hart en 2003, ce dernier le façonne pour en faire l'égal, voire mieux, de Michael Johnson. Hart avait alors décelé chez lui des capacités Modèle:Citation. C'est d'ailleurs ce qui le poussa à poursuivre sa carrière d'entraîneur. Ce dernier déclare d'ailleurs à la suite du deuxième titre mondial de son poulain, en 2007 à Osaka : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article du journal Libération datant du Modèle:1er septembre 2007</ref>.

Plus récemment, le Texan a commencé à courir sur [[200 mètres (athlétisme)|Modèle:Nombre]] afin de travailler sa vitesse de base pour le Modèle:Unité. Néanmoins, il a repoussé à plus tard l'idée de courir ces deux épreuves en grands championnats. Pour que cette possibilité soit envisageable, il faudrait, selon lui, qu'il Modèle:Citation.

Revenus et activités en dehors des pistes

Revenus, contrats et primes

Depuis ses premiers pas dans le sport amateur à son entrée au lycée Lamar, Wariner est conseillé par le cabinet d'avocats Cooper & Scully où travaille sa mère en tant que juriste. En passant professionnel en 2005, le Texan est devenu l'objet de multiples attentions de la part de marques. Toutes les demandes sont, dès lors, étudiées par le cabinet de Dallas. Ainsi le premier véritable contrat que signe Wariner est celui qui le lie jusqu'à fin 2009 à Adidas. L'Américain s'est également entouré d'un comptable, d'un conseiller financier et a souscrit une assurance d'invalidité par le biais de la banque Lloyd's située à Londres. Ses parents restent tout de même vigilants quant aux dépenses de leur fils.

Après la saison 2007, pendant laquelle il a remporté son deuxième titre mondial sur Modèle:Unité, on estime qu'il a empoché environ un million de dollar provenant à la fois des primes de courses et de ses divers contrats<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Revenus 2007 de Jeremy Wariner</ref>. En ce qui concerne les récompenses touchées lors des meetings, Wariner a remporté Modèle:Nombre à l'issue de la Modèle:Lang au cours de laquelle il a gagné les six rendez-vous : il a ainsi dû partager la somme de un million de dollars avec Asafa Powell, Sanya Richards, Kenenisa Bekele, Tirunesh Dibaba et Irving Saladino<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gains des athlètes vainqueurs de la Modèle:Lang 2006</ref>. Le Texan a aussi gagné deux diamants d'une valeur de Modèle:Nombre chacun en battant deux années de suite le record du stade olympique de Stockholm sur Modèle:Unité.

L'élévation de son niveau de vie a d'ailleurs été à l'origine de sa séparation d'avec Clyde Hart. En effet, Wariner et lui signent un contrat annuel à chaque début de saison. À cette époque, Hart reçoit encore 10 % des revenus de Wariner. Pourtant, début 2008, le Texan décide de revoir à 5 % de ses revenus, les émoluments de son entraîneur, et c'est cette baisse qui a provoqué la rupture entre les deux hommes. Un an plus tard après avoir vu le titre olympique lui échapper au profit de son rival LaShawn Merritt, Wariner a demandé à Hart de l'entraîner à nouveau et ce dans les mêmes conditions qu'avant leur différend financier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner revient s'entraîner avec Hart, article du journal Modèle:Lang, daté du 20 mai 2009</ref>.

Entraîneur bénévole à Baylor

Bien que n'étant plus élève à l'Université Baylor, Wariner n'en reste pas moins lié à cette école. En 2004, il signe un contrat avec l'université et devient entraîneur volontaire, dispensant des conseils aux athlètes de l'université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Jeremy Wariner sur baylorbears.cstv.com</ref>.

Surnoms

À l’époque où Wariner commence à courir, il reçoit son premier surnom « Pookie » de la part de Modèle:Lien, joueur de football américain lui aussi au lycée Lamar et ancien coureur de haies<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Reggie Harrell sur iaaf.org</ref>, faisant ainsi référence au nom donné traditionnellement par les enfants afro-américains à leur peluche, car selon Harrell, Wariner, ne pourra jamais rivaliser avec un sprinteur noir. Le sobriquet est resté si bien qu'aujourd'hui, son équipementier Adidas l'a inscrit sur ses pointes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article daté du 31 août 2007 concernant Wariner sur liberation.fr</ref>. Il prend également l'habitude de porter des lunettes de soleil, afin selon ses propres propos, de rester concentré sur lui-même et sur sa course.

Palmarès

Fichier:Jeremy Wariner Crystal Palace 2007.jpg
Au meeting de Crystal Palace 2007
Date Compétition Lieu Résultat Épreuve Temps
2003 Championnats panaméricains juniors Bridgetown Modèle:2e 400 m 45 s 63
Modèle:1er 4 x 400 m 3 min 02 s 88
2004 Jeux olympiques Athènes Modèle:1er 400 m 44 s 00
Modèle:1er 4 x 400 m 2 min 55 s 91
2005 Championnats du monde Helsinki Modèle:1er 400 m 43 s 93
Modèle:1er 4 x 400 m 2 min 56 s 91
2006 Finale mondiale Stuttgart Modèle:1er 400 m 44 s 02
2007 Championnats du monde Osaka Modèle:1er 400 m 43 s 45
Modèle:1er 4 x 400 m 2 min 55 s 56
2008 Jeux olympiques Pékin Modèle:2e 400 m 44 s 74
Modèle:1er 4 x 400 m 2 min 55 s 39
Finale mondiale Stuttgart 2Modèle:È 400 m 44 s 51
2009 Championnats du monde Berlin Modèle:2e 400 m 44 s 60
Modèle:1er 4 x 400 m 2 min 57 s 86
2010 Coupe continentale Split Modèle:1er 400 m 44 s 22
Ligue de diamant Modèle:1er 400 m détails
2015 Relais mondiaux de l'IAAF Nassau Modèle:1er 4 × 400 m 2 min 58 s 43

Sélections olympiques et Championnats des États-Unis

Lors des éditions 2004 et 2008, les trois premiers de la finale étaient qualifiés pour les Jeux olympiques. En finissant, respectivement, premier et deuxième, Wariner était donc sélectionné. En ce qui concerne les Championnats du monde, Wariner ne s'est qualifié qu'une seule fois sur Modèle:Nombre en 2005. En effet, ayant remporté le titre sur Modèle:Nombre à chacune de ses participations (2005 et 2007), il n'a pas à se qualifier de nouveau, suivant ainsi une règle édictée par l'IAAF en 1997, à la suite de la non-qualification de Michael Johnson pour les Championnats du monde 1997 des suites d'une blessure.

Épreuve / Édition Junior Senior
Palo Alto 2002 Palo Alto 2003 Sacramento 2004 Carson 2005 Indianapolis 2006 Indianapolis 2007 Eugene 2008 Eugene 2009
200 mètres - - - - Modèle:5e
20 s 24 (0,3)<ref name="usatf.org"/>
Modèle:4e
20 s 35 (-0,3)<ref name="ReferenceA"/>
-
400 mètres Modèle:4e
46 s 10<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis junior 2002</ref>
Argent
46 s 41<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis junior 2003</ref>
Or
44 s 37<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Sélections Olympiques des États-Unis 2004</ref>
Or
44 s 20<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats des États-Unis 2005</ref>
- - Argent
44 s 20<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Sélections Olympiques des États-Unis 2008</ref>
-

Résultats universitaires

  • Championnats NCAA (Championnats universitaires américains)
Épreuve / Édition En salle En plein air
Fayetteville 2003 Fayetteville 2004 Austin 2004
400 mètres Modèle:7e
46 s 21<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats NCAA en salle 2003</ref>
Or
45 s 39<ref name="NCAA 2004 indoor">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats NCAA en salle 2004</ref>
Or
44 s 71<ref name="NCAA 2004 outdoor">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats NCAA en salle 2004</ref>
4 × 400 mètres - Or
3 min 03 s 96*<ref name="NCAA 2004 indoor" />
Or
3 min 01 s 03*<ref name="NCAA 2004 outdoor" />
Épreuve / Édition En salle En plein air
Lincoln 2003 Lincoln 2004 Austin 2003 Norman 2004
400 mètres Argent
46 s 33<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats de la Big 12 Conference en salle 2003</ref>
Or
45 s 78<ref name="Big 12 2004 indoor">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats de la Big 12 Conference en salle 2004</ref>
Bronze
46 s 59<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats de la Big 12 Conference en plein air 2003</ref>
Disqualifié
44 s 29<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wariner est disqualifié pour avoir posé le pied dans la ligne intérieure</ref>,<ref name="Big 12 2004 outdoor">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des championnats de la Big 12 Conference en plein air 2004</ref>
4 × 100 mètres - - - Argent
39 s 86*<ref name="Big 12 2004 outdoor" />
4 × 400 mètres - Or
3 min 05 s 98*<ref name="Big 12 2004 indoor" />
- Or
3 min 06 s 38*<ref name="Big 12 2004 outdoor" />

* : avec l'Université Baylor

Récompenses

Épreuve / Année Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc
indicationDeLangue}} Classement mondial du magazine Track & Field News le site de l'USA Track & Field</ref> Modèle:1er Modèle:1er Modèle:1er Modèle:1er 2Modèle:È
Rang mondial Modèle:1er Modèle:1er Modèle:1er Modèle:1er 2Modèle:È

Statistiques

Records personnels

(au Modèle:Date-)

Discipline Perf. Lieu Date
200 m en plein air 20 s 19 (1,2) Carson, Californie, Modèle:Nobr Modèle:Date-
300 m en plein air 31 s 72 Ostrava, Modèle:Pays Modèle:Date-
400 m en plein air 43 s 45 Osaka,
  1. redirect Modèle:Japon || Modèle:Date-
Modèle:Unité en salle 45 s 39 Fayetteville, Arkansas, Modèle:Nobr Modèle:Date-
Relais 4 × 400 mètres en plein air 2 min 55 s 39 Pékin, Modèle:Pays Modèle:Date-
Relais Modèle:Unité en salle 3 min 01 s 96<ref group="Note">Record du monde non homologué car aucun des 4 athlètes n'a subi pas de contrôle antidopage ; cette performance n'apparaît donc pas dans les listes de l'IAAF.</ref> Fayetteville, Arkansas Modèle:Nobr Modèle:Date-

Progression de son record personnel sur 400 mètres

La progression du record personnel de Jeremy Wariner a été établie à partir des temps donnés par l'IAAF et la fédération d'athlétisme américaine (Modèle:Lang).

Meilleurs 400 mètres

Les performances ont été classées de la plus haute à la plus basse.

Voir aussi

Sources

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail